diamvraioufauxsans

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diamvraioufauxsans
Diamant
Vrai ou Faux
par Lucie Larose G..G.
Une gemme et sa contrefaçon; une réalité qui pérenne
depuis des siècles. «Il n’y a pas, en effet, de supercherie
humaine plus lucrative» phrase écrite par Pline l’Ancien, né
en 23 apr. J.-C. Écrivain et naturaliste romain du 1er siècle.
Ce n’est pas une tâche facile de substituer la beauté
du Diamant pour l’encloîtrer à la résidence du simulacre.
Son unicité, tant à faire danser la lumière entre ses facettes
que son imperméabilité aux chocs et égratignures, cause,
depuis belle lurette, de sérieux ennuis aux alchimistes de
l’artificiel.
La Moissanite synthétique (carbure de silicium), est
de nos jours, la plus belle imitation du diamant. Quoique son
mimétisme respecte bien les critères optiques et physiques
du diamant, il y a un sérieux bémol au niveau de son prix,
étant nettement exagéré pour une émulation.
Le CZ (zirconium cubique) est de loin l’imitation du
diamant le plus populaire. En plus d’arborer les attributs
esthétiques du diamant, son coût respecte son étiquette
d’imitation. Depuis peu, le spectre des couleurs de l’arc-enciel revêt le CZ, simulant ainsi les diamants aux couleurs
fantaisistes.
À surveiller… Carbure de bore :
Une nouvelle imitation du diamant noir.
Le mystère caché dans les ondoiements de la mer Noire
sous le regard de la lune est une poésie inscrite entre les
atomes du diamant noir qui, depuis quelques années, connaît
un essor de popularité. Une toute nouvelle imitation semble
vouloir s’immiscer dans le monde du déguisement.
Une céramique; le carbure de bore… encore trop peu connu,
seul l’avenir est garant de l’importance quelle aura sur le
marcher.
Comment distinguer un diamant naturel
de son imitation?
Pour le gemmologiste cette distinction se fait en moins
d’une minute!
Le fil du temps n’a aucune emprise sur le diamant, donc impossible d’y trouver des égratignures ou marques d’usures,
anomalies qui sont présentes sur le CZ.
Laboratoire:
Voici quelques trucs
Voir au travers
Ce test est parmi les plus simples, et
dès plus conclusifs. Il est préférable
cependant que les pierres ne soient
pas serties sur un bijou.
Dans un premier temps, on trace un
trait noir sur une feuille blanche.
Par la suite, on dépose la table d’un
diamant rond, bien taillé, sur le trait,
il n’y aura aucune lecture possible
dudit trait.
Facette supplémentaire
Une facette supplémentaire indique ipso facto qu’il s’agit
d’un diamant naturel.
C’est une partie intégrale
du cristal original. Elle
est toujours située sur
la gaine du diamant ou
tout près de celle-ci. Son
lustre est si unique qu’on
la distingue facilement.
Trigones
De petits triangles gravés par le
temps sur la pierre lors de
sa croissance, prouve hors de
tout doute que c’est une pierre
naturelle en occurrence ici, un
diamant.
Fluorescence
La fluorescence du diamant,
résultant d’une observation
sous les rayons d’une lumière
ultraviolette à ondes longues, sera
plus soutenue que celle observée
sur ces imitations.

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