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bergheim Rechercher un défunt, fleurir une tombe à distance…
Les cimetières sur la Toile
Marc Svec et son équipe proposent un outil pour localiser les tombes sur Internet. PHOTO DNA – julien kauffmann
L’entreprise COM’Est révolutionne la gestion funéraire. Elle a créé WebCimetière, un
module à disposition des mairies. Elle permet au public de visionner les tombes sur
Internet et aux communes de mieux gérer les concessions et l’aménagement des
cimetières.
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« Les cimetières se remplissent à cause du papy-boom. Comme nous avons besoin de place pour nos morts, la plupart des communes
demandent une extension de leur cimetière. Or, il s’agit quand même d’une dépense d’au moins 300 000 euros ».
Marc Svec, responsable de la petite structure, est parti de ce constat pour imaginer une autre solution : dessiner un plan des cimetières
(document curieusement absent dans beaucoup de collectivités locales) et établir l’inventaire des tombes. Un moyen efficace pour repérer les
sépultures dont plus personne ne se préoccupe. Et d’enclencher une procédure d’abandon de concession si le propriétaire, averti au préalable,
ne se manifeste pas. Cette simple mise en garde a souvent un effet bénéfique. La personne contactée se décide alors à effectuer les travaux
d’entretien ou de rénovation nécessaires. Celles qui ne le souhaitent pas sont incitées à céder leur concession.
Com’Est, associée à Illicoweb, dans le Territoire de Belfort, fait partie des trois entreprises françaises à se pencher sur le quotidien des
cimetières. Dans le Haut-Rhin, une quarantaine d’entre eux ont déjà fait l’objet d’un inventaire dont les documents papier ont été remis aux
mairies. Ailleurs aussi : jusqu’à Neuilly et ses 15 000 tombes, Arles où repose une certaine Jeanne Calment, Martigues, et bientôt peut-être
Dijon et Bâle.
750 cimetières sont répertoriés, mais un seul est pour l’instant en ligne: celui de Cernay [lire ci-contre], qui compte environ 3 000 tombes dont
une cinquantaine ont fait l’objet d’un abandon de concession. Visible sur le site Internet de la Ville, l’on y trouve un plan du cimetière : un clic
sur un emplacement et apparaît la photo de la tombe (remise à jour chaque année). L’on peut aussi rechercher un défunt, effectuer une
demande de concession, connaître le règlement du lieu… Des informations susceptibles d’être transférées sur Facebook ou flashées sur son
smartphone ou sa tablette. « C’est un portail d’échanges entre les collectivités locales, les particuliers et les entreprises de pompes funèbres. »
La société, qui se présente comme un « intégrateur de solutions », propose également des services à destination de ceux qui, résidant au loin,
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souhaitent fleurir et entretenir la tombe familiale. « Nous tenons à travailler avec des fleuristes ou des marbriers locaux ». À partir de l’an
prochain, les villes de plus de 2000 habitants devront disposer d’un « espace du souvenir », accueillant ceux que le langage funéraire nomme
les « dispersés », notamment les défunts ayant péri par le feu et dont les restes reposent dans une fosse commune. Un flash code placé sur le
monument qui leur rend hommage permettra d’en connaître la liste.
Créer le Google du funéraire
Actuellement hébergée dans la pépinière d’entreprises de la communauté de communes de Ribeauvillé, Com’Est, trois salariés aujourd’hui,
aimerait monter en puissance. Et embaucher trois ou quatre personnes supplémentaires pour mettre en ligne les 750 cimetières déjà
répertoriés et sa base de données de 450 000 photos. Marc Svec a un vieux rêve : « Créer le Google du funéraire .»
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