c afé de L osm aestro s | Mercredi 18 juin

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c afé de L osm aestro s | Mercredi 18 juin
mercredi 18 juin – 20h
Al Maestro con nostalgia (Carlos García)
Orquesta Típica Los Maestros — piano et direction : Osvaldo Requena
Por una cabeza (Carlos Gardel/Alfredo Le Pera)
Juan Carlos Godoy et Aníbal Arias
La mariposa (Pedro Maffia/Celedonio Flores)
Orquesta Típica Los Maestros et Juan Carlos Godoy — piano, direction et arrangement : Osvaldo Requena
Celos (Jacob Gade)
Orquesta Típica Los Maestros — bandonéon soliste, direction et arrangement : Luis Stazo
Milonga de mis amores (José María Contursi/Pedro Laurenz)
Tu corazón (Donato Racciatti/Enrique Soriano)
Nina Miranda et Aníbal Arias
Maula (Adolfo Mondino/Victor Soliño)
Orquesta Típica Los Maestros et Nina Miranda — piano, direction et arrangement : Osvaldo Requena
Hiroko en Buenos Aires (Leopoldo Federico/Osvaldo Requena)
Osvaldo Requena et Fernándo Suárez Paz — arrangement : Osvaldo Requena
Chiqué (Ricardo Luis Brignolo)
Orquesta Típica Los Maestros — premier bandonéon : Ernesto Baffa — piano : Osvaldo Requena
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Café de Los Maestros | Mercredi 18 juin
Aníbal Arias et Osvaldo « Marinero » Montes
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A mis viejos (Osvaldo Berlingieri)
Orquesta Típica Los Maestros — premier bandonéon : Ernesto Baffa — piano et arrangement : Osvaldo Requena
El choclo (Angel Villoldo)
Orquesta Típica Los Maestros — piano : Pablo Woizinski — arrangement : Luis Stazo
entracte
Canaro en París (José et Alejandro Scarpino/Juan Caldarella)
Orquesta Típica Los Maestros — bandoneón soliste, direction et arrangement : Luis Stazo — piano : Pablo Woizinski
A mi esposa (Luis Stazo)
Orquesta Típica Los Maestros — bandoneón soliste, direction et arrangement : Luis Stazo — piano : Pablo Woizinski
Sur (Aníbal Troilo/Homero Manzi)
Guitare solo : Aníbal Arias
Gloria (Humberto Canaro/Armando Tagini)
Nina Miranda et la Orquesta Típica Los Maestros — piano : Pablo Woizinski — arrangement : Osvaldo Requena
Contrabajeando (Astor Piazzolla/Aníbal Troilo)
Orquesta Típica Los Maestros — piano : Pablo Woizinski — arrangement : Luis Stazo
Don Juan (Ernesto Ponzio/Ricardo Podestá)
Osvaldo Requena et Fernándo Suárez Paz — arrangement : Osvaldo Requena
Griseta (Enrique Delfino/José González Castillo)
Bandonéon solo : Miguel Angel Varvello
BB (Ernesto Baffa et Osvaldo Berlingieri)
Orquesta Típica Los Maestros — premier bandonéon : Ernesto Baffa — piano et arrangement : Osvaldo Requena
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Alma en pena (Anselmo Aieta/Francisco García Jiménez)
Juan Carlos Godoy et la Orquesta Típica Los Maestros — piano et arrangement : Osvaldo Requena
Tanguera (Mariano Mores)
Orquesta Típica Los Maestros — piano : Pablo Woizinski — arrangement : Luis Stazo
La cumparsita (Gerardo Matos Rodríguez/Pascual Contursi et Pedro Maroni)
Orquesta Típica Los Maestros — piano et arrangement : Osvaldo Requena
Orquesta Típica Los Maestros
Fernando Suárez Paz, premier violon
Ernesto Baffa, Osvaldo « Marinero » Montes, Luis Stazo et Miguel Angel Varvello, bandonéons
Aníbal Arias, guitare
Horacio Cabarcos, contrebasse
Nina Miranda et Juan Carlos Godoy, voix
Osvaldo Requena, direction, piano et transcriptions
Invités :
Cécile Bourcier, Sébastien Couranjou, Bernhard Von der Gabelentz et Tanya Schaap, violons
Ludovic Michel, alto
Lionel Allemand, violoncelle
Pablo Woizinski, piano
Gustavo Santaolalla et Gustavo Mozzi, production artistique
Fin du concert vers 22h30.
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L’âge d’or du tango
Ce concert fait revivre les plus belles pages du tango, que nous lèguent les décennies
1930 à 1950. Parmi les héros convoqués, quelques-uns ont appartenu aux formations
phares d’Anibal Troilo, Osvaldo Pugliese, Carlos Di Sarli et Juan d’Arienzo. Il fallait la
stature du producteur et musicien Gustavo Santaolalla pour mener à bien cette version
argentine du Buena Vista Social Club cubain. À travers l’aventure Café de Los Maestros,
le compositeur, distingué par deux Oscar pour les bandes originales des films Le Secret
de Brokeback Mountain (2006) et Babel (2007), réalise son rêve : honorer les ultimes
légendes vivantes du tango. Une initiative titanesque. En étroite collaboration avec le
directeur artistique Gustavo Mozzi, il a réuni, pour la création en Argentine de la Orquesta
Típica de Los Maestros, une trentaine d’instrumentistes et de solistes renommés, dont
environ la moitié a été retenue pour la représentation parisienne. Le concert donne
à entendre des pièces emblématiques, puisées notamment dans le double CD « Café
de Los Maestros », récompensé d’un Latin Grammy et paru, en France, chez Deutsche
Grammophon. Au départ, certains n’ont pas vraiment cru au pari lancé par Santaolalla.
Celui-ci se souvient : « Quand nous avons parlé du projet au pianiste Mariano Mores,
il nous a, sur le coup, renvoyés en nous souhaitant bonne chance. Par la suite, il a accepté.
À la fin, il s’est carrément installé dans le studio ». On doit à Mariano Mores, quatre-vingtdix ans, des classiques tels Tanguera et Taquilo militar. Mores s’est imposé comme une
plume des plus inspirées. Sa finesse mélodique et sa modernité ont aidé à ouvrir au tango
les portes du monde.
Émouvante est la voix ravinée par la vie de Juan Carlos Godoy. Le chanteur, né en 1922,
membre du fameux orchestre d’Alfredo de Angelis, incarne la mémoire du tango, dont les
spécialistes s’accordent à dater l’apparition vers 1880, en même temps que le déferlement
d’immigrants en provenance d’Italie, d’Espagne et d’Europe centrale. Il a entendu de ses
propres oreilles le répertoire hérité des criollos, Argentins d’avant la vague migratoire,
et imprégné de folklores aux parfums de la pampa sauvage. Le tango s’est nourri des
estilo et autres gato, pratiqués dans les danses criollas du Rio de la Plata. Les apports
des diverses populations se sont fondus. Les Indiens – malgré le processus d’extermination
perpétré contre eux –, les esclaves noirs et les conquérants ont, chacun avec leur culture,
contribué à l’enrichissement chorégraphico-musical. Le gato, par exemple, recèle les traces
du baroque espagnol. Des chercheurs ont répertorié des écrits d’avant la fin du XIXe siècle,
employant le terme tango pour désigner des danses et musiques pratiquées par des Noirs.
Les immigrés bourlinguaient généralement en célibataires. Le tango a d’abord été
une affaire masculine – à l’origine, les chanteuses se travestissaient en hommes.
Quand il a investi les faubourgs de Buenos Aires, il s’est encanaillé dans les lupanars,
avant d’intéresser l’aristocratie et de la convertir définitivement à son irrésistible syncope.
Le mythe de la milonguita occupe une place importante dans les textes de tango.
La milonguita aurait été une fille de la misère, dont le talent de danseuse chamboulait la
gent masculine, cristallisait les fantasmes de la séduction et de la prostitution.
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mercredi 18 juin
À la fin du XIXe siècle, lorsque la valse s’est émancipée des salons, le tango l’a embrassée
éperdument, a inoculé à son rythme un coup de fièvre et l’a fécondée de son ardente
expressivité.
La France entretient un lien privilégié avec le blues argentin. Le maillon historique, Carlos
Gardel, serait d’origine toulousaine. Grâce à la musique, le tanguero surdoué a soigné ses
meurtrissures de môme illégitime. On rapporte qu’il a été le dernier payador – troubadour
du cru allant par monts et par vaux – pour devenir, en 1917, le premier porte-flambeau de
tango-canción avec la chanson Mi noche triste. Au départ, le tango n’était pas une musique
de danse. La canción, accompagnée alors de la guitare, affectionnait le sentimentalisme.
Le lyrisme qui étreint le tango serait son tendre rejeton.
Los Maestros souhaitent mettre en lumière la richesse du répertoire : une manière de
rappeler le rôle joué par les compositeurs dans l’essor du tango. Le bandonéoniste Ernesto
Baffa et le pianiste Osvaldo Requena, qui est par ailleurs un des coordinateurs du projet,
s’emparent de la superbe œuvre A mi viejos, d’Osvaldo Berlingieri. Ce dernier, connu
comme pianiste durant presque dix ans dans l’orchestre d’Aníbal Troilo, a contribué au
renouveau et à la diffusion du genre. La revue « Tango Argentino », dont il a assuré
la direction artistique, a obtenu un triomphe international, de Broadway à Paris.
Initié à la guitare à partir de quatre ans par son père, Aníbal Arias a été enrôlé dans un
groupe d’enfants dès ses neuf printemps (en 1931). Plus tard, il intègre le Cuarteto Aníbal
Troilo. Ici, son compère depuis deux décennies, le bandéoniste Osvaldo Montes, égrène
avec lui quelques perles. Repéré pour son talent précoce de guitariste par la tenancière
d’un bouge, il y joua, adolescent, contre un salaire inespéré. Mais, en accord avec sa mère,
la patronne lui interdisait tout contact avec les demoiselles. Dans les notes de chair et de
sang que délivre ce tandem haut de gamme, palpite la prédilection des deux musiciens
pour le tango traditionnel de leur enfance.
La chanteuse et compositrice Nina Miranda a vu le jour en Uruguay. Dans les années
cinquante, son chant au charisme naturel a traversé l’autre rive du Rio de la Plata et a
aussitôt conquis le berceau du tango. La diva octogénaire porte en ses cordes vocales la
résonance de l’âge d’or.
Le Café de Los Maestros ressuscite l’extraordinaire odyssée tanguera. Plusieurs artistes
possèdent à leur actif… quatre-vingt ans de scène ! Leur jeu préserve une saisissante
passion juvénile. Et l’on se demande si, décidément, le tango n’est pas le secret de leur
mystérieuse jouvence.
Fara C.
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Alma en pena
Âme en peine
Aún el tiempo no logró
llevar tu recuerdo,
borrar las ternuras
que guardan escritas
sus cartas marchitas
que en tantas lecturas
con llanto desteñí…
Le temps n’est pas encore parvenu
à emporter ton souvenir,
à effacer les douceurs
que conservent, écrites,
tes lettres fanées,
décolorées par les larmes
à force de lectures…
¡Ella sí que me olvidó!...
Elle, oui, elle m’a oublié !
Y hoy frente a su puerta
la evoco contenta,
percibo sus risas,
y escucho que a otros
les dice las mismas
mentiras que a mí.
Aujourd’hui, devant sa porte,
je l’évoque heureuse,
je perçois ses rires
et j’entends qu’elle dit à d’autres
les mêmes mensonges
qu’à moi.
Alma… que en pena vas errando,
acércate a su puerta,
suplícale llorando:
Oye… Perdona si te pido
mendrugos del olvido
que alegre te hacen ser…
Tú me enseñaste a querer, y he sabido,
y haberlo aprendido
de amores me mata.
Y yo que voy aprendiendo
hasta a odiarte,
¡tan sólo a olvidarte
no puedo aprender!...
Âme… tu erres en peine,
tu te rapproches de sa porte,
la supplie en pleurant :
Écoute… Pardonne-moi si je demande
des restes du pain de l’oubli
qui te rend heureuse.
Tu m’as enseigné le désir, et je l’ai su,
et de l’avoir appris,
l’amour me tue.
Et moi qui apprends
jusqu’à te détester,
je ne parviens pas même
à apprendre à t’oublier !...
Esa voz que vuelvo a mí,
un día fue mía
y hoy ella es apenas
el eco, el que alumbra
mi pobre alma en pena,
que cae moribunda
al pie de su balcón…
Cette voix qui revient à moi,
un jour fut mienne,
et aujourd’hui elle est à peine
un écho éclairant
ma pauvre âme en peine,
qui s’effondre, moribonde,
au pied de son balcon…
Esa
hoy
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Y cie
y es
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Milo
Oigo
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Esa voz que vive en mí,
hoy oigo que a otro
promete la gloria.
Y cierro los ojos
y es una limosna
de amor que recojo con mi corazón.
Cette voix qui vit en moi,
aujourd’hui j’entends qu’elle promet
la gloire à un autre.
Et je ferme les yeux
et c’est une aumône
d’amour que je recueille avec mon cœur.
Milonga de mis amores
Milonga de mes amours
Oigo tu voz
engarzada en los acordes de una lírica guitarra...
Sos milonga de otros tiempos, yo te vi crecer
prendida en las polleras de un bailongo guapo y rompedor
como jamás ha de volver.
Nadie, tal vez,
comprendió mejor las penas y el sentir de mi barriada...
J’entends ta voix
enfilée dans les accords d’une guitare lyrique…
Tu es une milonga d’un autre temps, je t’ai vue grandir
prise dans les jupes d’un bal populaire hardi et fracassant
comme jamais ça n’arrivera plus.
Personne, peut-être,
n’a jamais mieux compris les peines et le ressenti de mon
quartier…
Pourtant, ils t’ont oubliée et dans la ruelle,
seule une guitare se souvient de toi, créole comme toi,
et dans son gémissement tremble mon être.
Je reviens, las de tout,
et dans mon cœur pleurent les années.
Ma vie n’aspire plus
qu’à la tranquillité du vieux quartier,
et tout changé, sauf ta chanson,
ma milonga…
Le progrès a mis en pièce toute l’émotion de mon faubourg.
Je veux oublier,
et tes notes remplissent mon âme de tristesse.
J’ai traversé cette ruelle tant de fois
emportant entre mes lèvres un sifflement joyeux et ton chant
qui enivre le cœur.
J’étais heureux,
Sin embargo, te olvidaron y en el callejón
tan sólo una guitarra te recuerda, criolla como vos,
y en su gemir tiembla mi ser.
Vuelvo cansado de todo
y en mi corazón lloran los años,
mi vida busca tan sólo
la tranquilidad del viejo barrio.
Y encuentro todo cambiado menos tu canción,
milonga mía...
El progreso ha destrozado toda la emoción de mi arrabal.
Quiero olvidar,
y tus notas van llenando de tristeza el alma mía.
He cruzado tantas veces ese callejón
llevando entre los labios un silbido alegre y tu cantar
emborrachando el corazón.
Era feliz
entregado a las caricias de la única sincera
que acunó una primavera que no floreció.
Milonga, ya no puedo continuar, el llanto me venció!
Quiero olvidar, y pienso más! Âme en peine
livré aux caresses de l’unique sincère,
qui a bercé un printemps qui n’a pas fleuri.
Milonga, je ne peux plus continuer, les larmes m’ont vaincu.
Je veux oublier, et je pense trop !
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Salle Pleyel | Musiques du monde | saison 08|09
Première partie
Márcio Faraco, chant, guitare
et invités :
Mariana de Moraes, chant
Philippe Baden Powell, piano
Marcel Powell, guitare
Trio Esperança, chant
Seconde partie
Milton Nascimento
& Jobim Trio
Milton Nascimento, chant, guitare
Daniel Jobim, chant, piano
Paulo Jobim, chant, guitare
Paulo Braga, batterie
Rodrigo Villa, basse
JEUDI 6 NOVEMBRE, 20H
Trilok Gurtu
20 ans de Talking Tabla
Trilok Gurtu, tabla
Jan Garbarek, saxophone
Oumou Sangaré, chant
Phil Drummy, didjeridoo, santoor
Carlo Cantini, violon
Roland Cabezas, guitare
Johann Berby, basse
LUNDI 24 NOVEMBRE, 20H
Qawwali-Gospel
Chants sacrés soufis
et afro-américains
Faiz Ali Faiz et son ensemble
Faiz Ali, voix principale
Karamat Ali Asad, Iqbal Raunqi, voix et
harmonium
Manzoor Hussain, voix
Sarfaraz Hussain, tablas
Muhammad Akram, Shahid Nadeem,
Iqbal Hussain, Fayaz Hussain, chœur et
battement de mains
Craig Adams
et les Voix de la Nouvelle Orléans
Craig Adams, voix, orgue Hammond et
piano
Benjamin Bester, basse
Desmond Williams, batterie
Nicole Slack Jones, Tanya Jarvis,
Teasha Fields, Dale Blade, voix
Sur une idée Martina A. Catella
MARDI 23 DÉCEMBRE, 20H
Taraf de Haïdouks
Maskarada
MARDI 24 FÉVRIER, 20H
Maria Bethânia
Jayme Alem, guitare, direction
João Carlos Coutinho, piano, accordéon
Rômulo Gomes, contrebasse
Carlos Balla, batterie
Reginaldo Vargas, percussion
Marcio Mallard, violoncelle
Israel Vargas, guitare
VENDREDI 17 AVRIL, 20H
Youssou Ndour
et Le Super Étoile de Dakar
SAMEDI 18 AVRIL, 20H
Salif Keïta
Seb Martel, guitare
Souleymane Doumbia, percussions
Harouna Samake, kamale n'goni
Badié, n'goni
Mamadou Kone, calebasse, percussion
SAMEDI 16 MAI, 20H
Traditions savantes d’Iran
et d’Azerbaïdjan
Sharam Nazeri, chant iranien
Alim Qasimov, chant azéri
VENDREDI 3 JUILLET, 20H
Israel Galván
Arena
Israel Galván, chorégraphie, danse
Diego Carrasco, chant
David Lagos, chant
Alfredo Lagos, guitare
Diego Amador, piano
Bobote & El Eléctrico, palmas, jaleo
Mercedes Bernal, gaita d'El Gastor
Charanga Los Sones
Enrique Morente, chant (en projection vidéo)
Président : Laurent Bayle | Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh
Imprimeur SIC | Imprimeur BAF | Licences 7503078, 7503079, 7503080
MERCREDI 5 NOVEMBRE, 20H
50 ans de Bossa Nova
Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Stagiaires : Marie-Anaya Mahdadi, Émilie Moutin | Maquettiste : Elza Gibus
Mécène de l’art de la voix
partenaires média Salle Pleyel
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