Untitled - Centre Culturel André Malraux

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Untitled - Centre Culturel André Malraux
Mise en scène :
Anne-Margrit Leclerc
Avec :
Sylvie Amato
Stéphanie Farison
Nadine Ledru
Laetitia Pitz
Laurent Fraunié
Hervé Lang
Valéry Plancke
Yves Thouvenel
Dramaturgie :
Bernard Beuvelot
Scénographie :
Grégoire Faucheux
Costumes :
Alexandra Wassef
Musique :
Yvan Gruselle
Création lumière et Régisseur tournée :
Guillaume Lorchat
Administration :
Alain MORLET
Théâtre du Jarnisy – BP 48 – 54800 JARNY – 03.82.33.28.67 – [email protected] - www.jarnisy.com
La Bonne Âme du Se-Tchouan, en 2008
La cohérence d'une démarche artistique ne se réduit pas nécessairement à une liste de titres et
d'auteurs mis en scène au cours des saisons passées ; néanmoins il n'est pas interdit d'y trouver sens.
L'amour de la langue et des écritures, le désir de les faire entendre et partager,
le goût d'un théâtre en prise sur le monde et la société, questionnant l’éthique et le politique,
la quête d’une théâtralité donc fondée sur le travail des poètes et son inscription dans l’ici et
maintenant,
guident l’action artistique et la démarche du Théâtre du Jarnisy.
Brecht est donc tout naturellement pour nous, depuis les origines de la compagnie, une figure
tutélaire, un repère.
Il est donc tout naturel qu’aujourd’hui La Bonne Âme du Se-Tchouan soit le projet artistique majeur
de la compagnie pour 2008/2009.
Bernard Beuvelot
Le Théâtre du Jarnisy
Compagnie fondée dans les années 70, elle développe une démarche singulière de création
artistique inscrite dans le souci permanent de l’élargissement des publics.
Cette démarche est construite sur l’affirmation que le théâtre est l’un des rares lieux sociaux
où la parole des dramaturges, des poètes, portée par les acteurs, rencontre la parole du monde, celle
des spectateurs. Elle s’appuie essentiellement sur des créations d’œuvres d’auteurs contemporains
(souvent commandes d’écriture), destinés à tous les publics, ceux qui fréquentent les théâtres et les
lieux institutionnels de la culture, mais aussi ceux s’en sentant exclus.
Elle est également fondatrice et maître d’œuvre, depuis 1997 du Festival de Théâtre Intime,
aventure artistique contemporaine à travers le territoire de l’ancien Bassin des Mines de Fer.
Les dernières créations :
2006/2007
: Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce
La Saison est venue d'après Claude Roy
2005/2006
: La Dégustation d'après Thierry Tahon
2004/2005
: Pièces Nouvelles / Encyclopédie de l'Intime de Jean Cagnard, Rémi
Checchetto, Claudine Galea, Michaël Glück, Armando Llamas,
Philippe Minyana
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« Rien n’a moins besoin d’être justifié que les réjouissances »
Bertolt Brecht, Petit organon pour le théâtre
Pour tenter d’en finir avec la vieille question de la distanciation
Des esprits peu éduqués ont donné de la contradiction entre jouer (montrer) et vivre (s’identifier
avec) l’interprétation suivante : le travail du comédien comprendrait soit l’un, soit l’autre, comme si
le Petit organon recommandait seulement de jouer, et l’ancien mode de jeu uniquement de vivre son
rôle. En réalité, il s’agit bien entendu de deux processus antagonistes qui trouvent leur unité dans le
travail du comédien : son jeu ne comporte pas simplement un peu de l’un et un peu de l’autre, et ses
effets les plus authentiques naissent de la lutte et de la tension de ces deux contradictoires, comme de
leur profondeur.
Bertolt Brecht – Petit organon pour le théâtre – Supplément. 1954
Pourquoi La Bonne Âme du Se-Tchouan ?
D'abord,
le besoin viscéral de partager dans la représentation cette émotion suscitée par l’humanité racontée
par Monsieur Brecht, entre rire et larmes,
le désir de me confronter à la question du féminin/masculin, centrale dans la pièce, question qui a
bercé mon enfance et hanté mon adolescence.
Et puis aussi,
aujourd'hui, mère, plusieurs fois femme, déroutée par le cheminement du monde, profondément
troublée par la question du bien/du mal, de la bonté/de la méchanceté, du bonheur et de la
souffrance, ma trajectoire rejoint la fable.
Il est temps pour moi d'honorer ce rendez-vous.
Anne-Margrit Leclerc
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Résumé
Dans la capitale du Se-Tchouan à demi européanisée, des dieux sont en quête désespérée d'une
bonne âme, d'un être réellement bon. Wang le porteur d'eau leur présente Shen Té la prostituée qui
accepte de les accueillir gracieusement. Pour la remercier ils lui donnent un peu d'argent qu'elle
investit dans un commerce de tabac. Commence pour elle alors le défilé des quémandeurs, pauvres et
profiteurs que, bonne, elle aide. Sa rencontre avec Sun l’aviateur sans emploi dont elle tombe
éperdument amoureuse ne va pas simplifier sa vie et la propulse vers d’insurmontables
contradictions. Au bord de la faillite, elle a recours à un stratagème : elle se travestit en un cousin
imaginaire Shui Ta qui, lui, va gérer sans état d'âme. A partir de ce moment, la bonne âme oscille au
gré des évènements, tantôt Shen Té la généreuse tantôt Shui Ta le capitaliste efficient. Combien de
temps cet équilibre faux tiendra-t-il ?
Quelques généralités et bonnes intentions
. Etre de nouveau au service du poète et des comédiens.
. Continuer plus encore cette fois, pour ce travail là, à creuser l’endroit du dialogue entre spectateurs
et artisans de la fable : inventer cette relation civique et artistique les unissant, qui dessinera la
théâtralité, ici et maintenant.
. Se servir de la conception sociale du fabulateur pour questionner le public : quelle est la place
laissée à l’intime (à la personne et à son éthique) dans un monde réglé par le profit ?
Questions préalables
Monter Bertolt Brecht, c’est être à coup sûr, encore et toujours, dans le désir prenant de questionner
la relation du faible au fort, du dominant au dominé.
Avec la bonne âme c’est s’interroger, en plus, sur se rapport de pouvoir, de combat dans la
contradiction du féminin et du masculin, non seulement dans la construction de nos sociétés mais
aussi plus intimement dans la construction de chaque être (la part du féminin/masculin).
Même si les réponses ambiguës suggérées par le poète aux spectateurs peuvent paraître très
franchement obsolètes, ces questions restent évidemment d’actualité.
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Comédie
Il s’agira de placer la fable dans une modernité ludique, en se jouant du temps (mélange de passé,
présent, futur), de proposer aux spectateurs une comédie (parfois) tragiquement naïve
. Pour cela être avec les comédiens dans la réjouissance de l’invention, abuser de leur vitalité, de leur
appétit de jeu, de leur jouissance à se transformer.
. Retranscrire avec eux l’instabilité et la précarité de toute situation mêlant des intérêts divergents, en
extraire la drôlerie et donc avoir constamment en ligne de mire l’humour de la contradiction, sans
avoir peur de son cynisme, de sa cruauté.
. Mettre à nu le rythme interne de la fable, ses pulsations, ses avancées par rebonds successifs qui
amènent inévitablement à la question finale : fin ouverte offerte aux spectateurs et peut-être, c’est à
espérer, retour à soi et à son propre positionnement dans le monde.
16 personnages pour 8 comédiens (4 Hommes, 4 Femmes)
1 comédienne jouant Shen té / Shui ta omniprésente, pivot du mécanisme fragile mais sûr (mince
construction d’acier) de la fable, son cœur aussi.
Figure féminine brechtienne par excellence, elle porte en elle toutes les autres : la sainte, la gentille
prostituée, la fiancée tenace, la future mère déjà courageuse etc.
Grandiose dans ses tentatives de générosité, minuscule mais humaine dans ses simplistes aspirations
à une vie ordinaire.
Punching ball des autres personnages, tous viennent à elle pour exiger de la survie.
Vite ballottée, dépassée, se laissant submerger par les contradictions, animée par une simple bonté et
aussi un attachement quasi animal à son amour, ne lui manquerait-il pas une certaine dose de bon
sens, voire d’intelligence ?
Elle ne s’en sortira qu’en choisissant l’image masculine (le fameux cousin Shui ta) et les voies du
capitalisme (on pense au personnage de Mauler dans Sainte Jeanne des Abattoirs), avec pour alibi
l’enfant qu’elle porte, faisant du coup taire son amour.
Position intenable à long terme, donc :
questions drôles et abruptes mais toutefois (encore très) contemporaines quoique très anciennes :
une femme doit-elle jouer à l’homme pour sauver sa peau ?
ou encore une femme ne peut-elle sortir de son état de dépendance amoureux qu’en
empruntant le chemin de la maternité ?
le futur fils (car c’est un garçon, bien sûr !) remplace-t-il l’homme aimé ?
7 comédiens jouant la quinzaine de personnages qui construisent l’histoire, chacun portant une
figure principale.
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. Sun : le beau mâle qui transforme d’une caresse d’amour la souillon en princesse.
Figure, au départ tranchée, d’une masculinité qui ne s’encombre pas de sentiments, il se sert de Shen
Té comme d’un tiroir à dollars pour assouvir sa passion, l’aviation : il vole pour voler.
La fable avance par cette aventure-là : l’âpre réalité économique va transformer le fils fougueux en
homme presque respectable et peut-être en père responsable ( ?)
Questions drôles et abruptes un peu simplistes mais néanmoins contemporaines (encore) :
l’homme, par nature, fait-il nécessairement passer sa carrière (passion, appât du gain, destinée,
ambition, progression sociale, etc.) avant tout attachement amoureux ?
quand le fils quitte-t-il la mère ?
pour une perspective de paternité ?
. Wang : le plus miséreux des miséreux, intouchable, ne possédant rien et n’espérant rien posséder,
sans toit, avec seule la grâce de sa foi même désuète.
Ange gardien déchu, déclassé, c’est le seul interlocuteur des dieux, il tient le fil rouge de la fable, il
en est sa part poétique et mystérieuse.
A noter : rien ne changera pour lui, il sera ce qu’il a été.
. Les Dieux : vieux (au moins un), poussiéreux (tous), retardataires, décalés, plus du tout crédibles (et
ne cherchant pas à l’être d’ailleurs). Ils sont à coup sûr des figures comiques quelque part entre les
nains de Blanche Neige et les images d’Epinal de bondieuseries toutes religions confondues (le
ventre de Bouddha, la barbe du Prophète, les stigmates du Christ, les bras de Çiva,…) Ils ont mal aux
pieds et n’ont qu’un désir retrouver leur céleste confort domestique.
. Madame Yang : mère abusive, vampirique mais aimante malgré tout.
. Veuve Shin : fidèle complice (certes) mais par intérêt sans aucun doute.
. La propriétaire Mi Tsu : (Madame Michu ?) propriétaire capitaliste et pourtant femme donc
dévoreuse d’hommes (pouvoir = appétit sexuel ?)
. Et encore les autres, Le barbier Shu Fu, Le menuisier Lin To, Le marchand de tapis est sa femme…
bref, un ballet de personnages (la petite et la grande humanité de Brecht) garants tous d’une figure
précise, essentielle même si parfois seulement croquée. Il faudra toujours, là aussi, chercher l’envers
de la médaille, le oui mais pour chaque personnage.
Chacun de ces sept acteurs jouant plusieurs personnages, sa mobilité ludique sera à tout moment au
travail sur scène. Ce perpétuel mouvement du jeu servira de façon plus sûre encore le processus
dynamique de la fable et fera émerger le champ incessant des contradictions voulu par le poète.
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Scénographie : Pistes
Elle sera légère sans aucun doute.
. L’élaboration de l’espace scénique (lumière, éléments de décors) devra intégrer la présence des
comédiens en continu sur le plateau pendant la représentation - ici pas de coulisses - non pas pour
singer les relents d’un éventuel dogme brechtien mais bien pour que les corps des comédiens
dessinent sans cesse des niveaux de lecture différenciés de la fable.
. Un univers de pure fiction, un espace de jeu pur dans l’entre-deux : entre deux époques, deux
genres, deux mondes, entre le vieux (déglingué) et le nouveau (rutilant).
. Une représentation de la rue, lieu essentiel de l’histoire, dans un Chinatown probable, évoquant ici
(13è arrondissement de Paris ?) ou ailleurs (Chengdu ?).
Une épure, une transposition graphique et lumineuse.
Comme les enseignes lumineuses clignotantes, signes de prospérité (la carotte du tabac qui grossit au
fil de la fable) ou de déclin, utiliser un jeu d’inversion de ces enseignes pour marquer le
dehors/dedans.
. L'espace ainsi dessiné, verticales et horizontales, toiles-écrans ou peintes, calicots, rouleaux, etc.,
détermine les plans où vient s’inscrire l’action, quelquefois pour jouer de leurs transparences
(vitrine) ou encore de leur opacité (univers de la BD, déplacement des actions de cases en cases…)
sans oublier ce qui monte et descend : image-enseignes des dieux-yoyos.
Pistes pour le son
Là aussi inventer un univers éclectique cohérent. Penser au rock chinois, aux bluettes sentimentales,
à la soupe sonore commerciale et mondialisée, avec passage obligé par la musique éternellement
spirituelle des dieux.
Un compositeur travaillera à la création musicale.
Anne-Margrit Leclerc – 06 novembre 2007
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Une scénographie pour La bonne âme du Se-Tchouan
Une esthétique hétéroclite avant tout, à l'image d'un bonze en habit traditionnel utilisant un téléphone
portable. La Bonne Âme du Se-Tchouan aujourd’hui, donc.
Des fils électriques, des fils à linge, et, étendus dessus, les costumes des comédiens, toujours
présents sur le plateau, tantôt personnages en jeu, tantôt figurants en action, tantôt comédiens en
attente.
Pas de décor mais seulement des accessoires, hétéroclites, donc une carriole brinquebalante, une
palanche traditionnelle aux côtés d'un ordinateur portable, des images, des banderoles publicitaires et
de propagande, des enseignes lumineuses, dont bien sur, aussi européenne soit elle, la carotte du
tabac (« La capitale du Se-Tchouan, à demi européanisée. »)
Lumière et accessoires suffisent à délimiter et à définir les espaces ; le petit débit de tabac est perdu
au milieu du plateau, l'usine de l'envahit ; un néon en forme de ciseaux définit l'échoppe du barbier,
une calligraphie la boutique de tapis, et, donc, une carotte le débit de tabac, qui, à défaut de grossir
comme l’entreprise et le ventre de Shen Té et Shui Ta se multiplie jusqu'à, là encore, envahir le
plateau. Dans l’usine de Shui Ta il y a, là encore envahissant, un gigantesque portrait de Shui Ta. A
la manière de Mao.
Le son, spatialisé, crée des ambiances sonores et acoustiques propres aux espaces : une convention
visuelle telle que montrer l’endroit ou l’envers des enseignes lumineuses suffit alors à situer l’action
à l’intérieur ou à l’extérieur des boutiques.
Comédiens et accessoires sont incessamment en mouvement ; un fil à linge et une banderole
publicitaire réhabilitent le rideau brechtien ; la carriole de Shen Té n'est autre que celle de Mère
Courage.
Seul un espace déroge à l’économie de moyens et au théâtre brechtien : l’abri de Wang, porteur
d’eau et de poésie. Un paysage puisé dans la peinture traditionnelle chinoise lui est attribué ; ce
même paysage est accordé au jardin public, seule scène onirique de la pièce ; il y pleut du riz,
procédé là encore puisé dans l’opéra traditionnel chinois.
Le tribunal comme bouquet final : paysage peint, images et banderoles publicitaires, enseignes
lumineuses, accessoires traditionnels et accessoires contemporains se juxtaposent et font exploser
toutes les conventions spatiales préalablement établies : la voie est libre pour l’épilogue. (« Allons,
mon cher public, ne soit pas trop fâché ! / Mais oui, on le sait bien, ce n’est pas une bonne fin. »)
Grégoire Faucheux, 16 janvier 2008
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[première approche dramaturgique]
notes jetées pour s'approcher de la pièce
"La province du Se-Tchouan de la fable, qui représentait tous les lieux
où des hommes exploitent d'autres hommes, n'en fait plus aujourd'hui partie…"
Bertolt Brecht – Essais – cahier 12. 1953
tout le questionnement dramaturgique pourrait partir de la note de bb datée de 1953, dans essais, et qui repose
sur le postulat de la réussite de la révolution marxiste-léniniste [maoïste] et du triomphe probable de l'utopie
communiste.
relire et mettre en jeu la bonne âme du se-tchouan à la lueur des soixante-dix années écoulées depuis la mise
en route de son écriture et des cinquante-cinq années depuis la note vertigineusement définitive de l'auteur
ouvre à coup sûr des horizons théâtraux qui devraient se révéler particulièrement intéressants pour l'époque
idéologiquement, éthiquement et socialement si troublée que nous vivons. ici et maintenant.
c'est aussi à coup sûr achever de se libérer du carcan d'orthodoxie qui encombre encore aujourd'hui brecht, et
qui, à coup de verfremdungseffekt, de distanciation, de théorie [se restreignant à des alibis philosophiquement
passionnants mais théâtralement critiquables] a tendu à reléguer au second plan le poète, le dramaturge, le
ludion surdoué et jouisseur.
ces premières notes d'approche n'entendent être qu'un jeu sensible, dé-limitant un territoire de théâtre pour
l'aujourd'hui, un ensemble de listes ouvrant vers les possibles [et quelques probables aussi] de la
représentation, faisant délibérément la provisoire économie de l'analyse de détail, ne cherchant pas
immédiatement [c'est une première étape] à mettre en réflexion tous les thèmes croisés de la fable, toutes les
incidences complexes qu'elle véhicule.
il s'agit juste de cerner l'espace général de la fable, l'espace de nos questions, l'espace de nos rêves de théâtre.
*ces notes sont en 3 temps :
questions. [l'exploitation de l'homme par l'homme – masculin/féminin – la bonté, l'éthique] – notre aujourd'hui
l'hier de Brecht
images. pistes vers d'éventuelles images théâtrales
figures. première approche du champ des questions de Brecht et des personnages
questions.
1938-40./2008 : 70 ans, l'âge de la fable, l'âge de l'écriture.
70 ans donc la question de l'exploitation de l'homme par l'homme
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et
depuis :
la guerre,
pardon, les guerres,
le libéralisme (voir plus loin)
et les guerres coloniales et les guerres de libération,
le libéralisme triomphant,
la victoire communiste au [se-tchouan] Sichuan et en chine en 49,
la victoire du libéralisme au [se-tchouan] Sichuan et en chine, ses prémisses au moins,
pas si longtemps après, finalement,
la construction du bloc socialiste de l'est,
son établissement,
sa disparition,
[nous autres civilisations savons désormais que nous sommes mortelles – Paul Valéry]
le libéralisme triomphant – bis –,
les zones économiques spéciales en grande banlieue par exemple de Hong Kong désormais
ville de la chine [encore?] populaire,
le Kampuchéa, l'angkar, et les insurrections ouvrières de Berlin en 1953,
et les cinémas de Hong Kong Taiwan Chine populaire,
les jeux olympiques de Beijing,
les délocalisations,
le libéralisme encore, etc.
les cent fleurs, le grand bond en avant, la révolution culturelle [révol.cul.]
la cuisine du Sichuan désormais dans toutes les assiettes, Los Angeles, Metz, etc.,
poivre et piquant,
….
70 ans donc la question du féminin/masculin
depuis :
la loi de l'enfant unique en Sichuan et environs,
les fœtus féminins, du coup, dont on avorte si volontiers,
la loi Neuwirth,
les excisions et les lapidations,
– violons un peu encore la fille violée, et punissons le violeur dans la chair de sa sœur,
[par exemple] –
la loi sur la parité,
les mariages arrangés,
un peu partout,
le fantasme de l'égalité des salaires,
le fantasme de l'égalité des chances,
– comment gagner 7 centimètres sans effort –
une france présidente,
janvier 85, premier concours de beauté en chine, parrainé par cosmétiques occidentaux,
souteneurs propres sur eux,
vente des corps via internet,
….
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70 ans donc la question de la bonté et de l'éthique
depuis :
les grandes manœuvres du tout caritatif,
Gandhi assassiné en 48,
[nous sommes les enfants de Marx et du coca-cola – Jean-Luc Godard]
mère Teresa, sœur Emmanuelle, abbé pierre,
frères loups,
Kiesinger, de klerk etc. prix Nobel de la paix,
[…et qui m'a montré la contrée / que la bonté seule ensemence – Louis Aragon]
partouzes médiatico-moralisatrices et purifications ethniques,
leader massimo,
qu'on m'identifie bien vite le gêne de la bonté !
concours miss univers – miss beauté/bonté a obligatoirement les seins siliconés, mais peut
désormais éventuellement être black,
purifications éthiques [?],
le don est-il autre chose qu'un fleuve réputé paisible par ailleurs assez copieusement pollué,
Sidaction, Téléthon, ligue de protection des oiseaux, denier du culte,
journée de la femme, fête des grands-mères,
don du sang, croix rouge, croissant rouge, secours rouge, sang rouge,
….
images.
comédie,
mur d'enseignes lumineuses, fluorescences,
mots et langues,
verticales chinoises,
droite/gauche arabes,
gauche/droite cyrillique, latine etc.
pensées en langues hindi, birmane [mandalay song], han [station…], etc.
variantes polyglottes des noms de dieux, à l'endroit, à l'envers,
descente et remontée clignotantes des dieux,
façon animations de façades Shanghai/Disneyland,
ascenseur dérisoire de dessin animé, flipper de pauvre métaphysique,
Chinatown orangé, rose chair, violet, bleu électrique, rouge sang,…,
davantage13ème arrondissement que Suzhou,
plus Choisy/Italie que chengdu [évidemment capitale du Sichuan]
carotte claquante de bureau de tabac,
triangles divin, pubien,
toutes symboliques mêlées, sans peur de l'excès,
comédie,
carnaval du commerce des corps et de l'économie libérale,
selon le point de vue : survivre-comme-on-peut-dans-univers-pitoyable,
comédie,
bande dessinée pas bien loin,
tintin lotus bleu, ligne claire,
cases juste affichées des échoppes, fable tranchée
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comédie,
songs devenus rock chinois variété dérangeante déjantée
opéras révolutionnaires [la prise de la montagne du tigre]
hymnes à saints-lénine-staline-mao…
comédie,
n'ayant pas oublié
les films de kung-fu
et la farce,
et du millet pour la 8ème armée,
et le shaolin,
ni le mélo
figures.
du bien,
du mal,
du bien social, du bon.
les dieux à la rescousse – non
les hommes à la rescousse des dieux – non pas
pas de garantie divine, terminé, rien à attendre de ce côté-là,
[religions du livre, shamanisme, dieux asiatiques ou
mythiquement volés à l'antique Grèce, ad libitum]
les dieux
figures du manque, du ratage,
fantasmes opiacés chez marx, morts natürlich chez nietzsche,
ici errants, désespérants, drolatiques, en quête d'identité, de sens
– le vieux mythe, montrez-moi une seule chose bonne, un seul être bon, et le monde vaudra d'être
sauvé –
donc les dieux, postures dérisoires, pauvres comiques de films muets [18 images/seconde],
si désespéramment éloignés de maïakovski
[sors, non d'une douce couche étoilée / dieu de fer, dieu de feu /
dieu, ni mars, ni neptune, ni véga, / dieu de chair – dieu homme! ]
vieillards encombrés, vaguement catarrheux, délicieusement grotesques, bêtement obstinés, si naïvement
éloignés du dieu nouveau, dieu-pognon, dieu enfin capital [kapital]
de l'éthique,
du politique.
jubilation perverse à lire le présent dans ses contradictions,
essentielles,
valse des idéologies qui se tourne à l'envers [sûrement],
boxe du réel et des sexes que la fable sur-grossit, dé-chante
shen té, la prostituée,
libérée des hommes par l'argent des dieux
[en triomphant sans le savoir presque du grand-concours-de-bonté-et-d'humanité par évident forfait –
forfaits – des concurrents potentiels]
ouvre commerce
et sans doute parce que sa nature serait généreuse, est engagée immédiatement dans un processus de faillite.
vendre du tabac ou se vendre reviennent au même, dépendance des hommes,
de leurs désirs, qu'ils soient sexuels ou d'assistance,
mais le pire avec le tabac [outre qu'il nuit grave – mais brecht n'en avait cure –] c'est qu'il semble
engendrer une richesse soudaine et rendre nécessaire la bonté pour tous, hommes, femmes, enfants,
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encrassées par la misère sociale et les hommes, les autres femmes ne sont de fait
pas nécessairement bonnes, certes non,
face à la bonté les souteneurs n'ont ni sexe ni âge
sans exclure que la jolie buraliste devient proie d'amour aisée pour aviateur sans ailes
shen té donc pour survivre
[est-il jamais question d'autre chose dans le champ démoralisant de l'exploitation, même minable, de
la misère]
ne peut qu'endosser l'habit de l'homme, l'habit du mâle-mal,
pour survivre s'inventer le gêne Y, protégée derrière la fausse identité de shui ta, cousin imaginaire et
doué pour le capitalisme, le commerce et le bon fonctionnement économique de l'entreprise [sa seule
bonté?]
et passer ses jours sous l'une ou l'autre apparence, entre le bon et l'argent, la générosité et l'efficacité cynique,
ballotée, s'ajustant, mais avançant au gré des circonstances,
au fil des micro-fables coagulées à la fable maîtresse,
basculant dans son parcours, en raison même de sa disponibilité totale à autrui,
empathie tellement intense qu'elle pourrait la détruire,
et donc se contraignant à quasi disparaître
– épisode tristement comique de cette grossesse vécue sous l'apparence de l'homme
jusqu'à l'ambiguïté de la fin, bonne âme et mauvais homme.
son corps devenu le lieu même de toutes les contradictions, le lieu du crime capitaliste, et le lieu de la
rédemption
question subsidiaire : que deviendrait l'enfant avant le coup de frein dramaturgique final de b.brecht ?
du cynisme,
des contradictions.
fable joyeuse dont la vérité ne tient surtout pas
à la vraisemblance,
fable à la morale ambigüe, incertaine, nécessaire et introuvable [où est
passé l'espoir né de la longue marche…]
wang, le porteur d'eau,
sorte de go-beetween, vaguement installé entre choryphée et poète initié
et en même temps, exactement en même temps, lumpen absolu
vivant shen té comme figure sanctifiable/sanctifiée
clef dramaturgique, version angélique :
l'eau qu'il ne peut vendre que lorsqu'il ne peut pas la vendre…
sun, l'aviateur sans ailes, séducteur [de la séduction des anges du même bb],
volant plus juste de ses deux grosses couilles que de l'avion dont il rêve
engrosseur de ballon pour ailleurs s'envoler
vivant shen té comme montgolfière utile à sa/ses bourse/s …
clef dramaturgique, version flèche-de-tout-bois :
pouvoir de l'homme, savoir toujours exploiter la femme
[le délicat bb ne s'en est guère privé, cf. les collaboratrices créditées, ou pas]
Bernard Beuvelot avril 2007.
Théâtre du Jarnisy – BP 48 – 54800 JARNY – 03.82.33.28.67 – [email protected] - www.jarnisy.com
Equipe artistique
Anne-Margrit Leclerc
Metteur en scène
Mise en scène :
- Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce (septembre 2006)
- L’espèce de Michaël Gluck (Version Encyclopédie 2005)
- Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce (croquis de théâtre 2005)
- La musica deuxième et La maladie de la mort de Marguerite Duras (croquis de théâtre 2004)
Comédienne :
- Encyclopédie de L’Intime – livraisons 1 à 4 (2001/2005) - Mise en scène Bernard Beuvelot
La Chartreuse à Villeneuve les Avignon, La Coupole à St Louis, Festivals Théâtre Intime, Théâtre du Saulcy,
Parc Régional de Lorraine…
Œuvres de : Dario Fo, Claudine Galea, Armando Llamas, Philippe Minyana
- Cabaret, Saint *** (2004) - Mise en scène Bernard Beuvelot
(Bertold Brecht, Jean-Claude Grumberg, Armando Llamas)
- L’Orélie de Claudine Galea (2003) - Mise en scène Bernard Beuvelot
- La Peau d’Elisa de Carole Fréchette (2001) – Mise en scène Didier Patard
- Femmes Modèles de Didier Patard (2000) – Mise en scène Dominique Farci
- Avant 2000 a travaillé sous la direction de Bernard Beuvelot, Danielle Bouvier, Brontis Jodorowski, Ricardo
Lopez-Munoz, Didier Patard, des œuvres de George Courteline, Frédérico Garcia Lorca, Alfred de Musset,
Didier Patard
Théâtre du Jarnisy – BP 48 – 54800 JARNY – 03.82.33.28.67 – [email protected] - www.jarnisy.com
Sylvie Amato
Comédienne
* Le théâtre de Eugène Ionesco, Festival L’Oise au Théâtre,(2006-2007)
* Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce (2006)
* Chair inconnue, chorégraphie de Anne-Catherine Nicoladzé et Mathilde Monfreux (2006)
* Encyclopédie de L’Intime – livraison 4 2005
Mise en scène Bernard Beuvelot
La Chartreuse à Villeneuve les Avignon, La Coupole à St Louis, Festivals Théâtre Intime
Œuvres de : Jean Cagnard, Philippe Minyana
* Le roi Victor de Louis Calaferte (2004) – Mise en scène Gildas Bourdet
* Paroles de mur / Foire et Tragédie de Claudine Galea (2002-2003) – Spectacle de rue, mise en scène par
Emma Drouin
Avant 2000 a travaillé sous la direction de Gildas Bourdet, Bernard Beuvelot, Frédéric Andrau, Joëlle
Gattino, Rahim El Asri, Pierre Béziers, Ivan Romeuf, Frédéric Ortiz, des œuvres de Gildas Bourdet, Claudine
Galea, Paul Fructus, Denis Guénoun, JP Domecq, Claude Ber, Racine, Boris Vian
Cinéma
* Beatification of mother Teresa, documentaire-fiction de Gautame Das (2003)
* Un monde d’errance, long-métrage de Patrick Roch
* Un après-midi, court-métrage de Philippe Beauverge
Danse /pratique interne
* Aïki-taïso avec Nathalie Gatineau (2006-2007)
Ateliers de recherche danse-théâtre avec Anna Rodriguez.
Radio
2007 Cicatrices de Claudine Galea, réalisation Marguerite Gateau, France Inter. (2007)
2007 Un Immense Fil de Pierre Senges, réalisation Marguerite Gateau, France-Culture. (2007)
Stéphanie Farison
Formée au Conservatoire Nationale Supérieur d’Art Dramatique (1997-2000)
Comédienne
* La prison épisode 1 , création du collectif Foucault 71 (S. Baldassara, S. Farison, E. Lafon, S. Louis, L.
Nicolas) (2007)
* Set, chorégraphie de F. Raffinot (2006)
* Les petites tragédies de Pouchkine, mise en scène M. Louarn (2005)
* Foucault 71 épisode 0, création du collectif Foucault 71 (2004)
* Choses tendres de Marie de Beaumont, mise en scène de O. Schneider (2004)
* Cadavre vivant de Tolstoï, mise en scène Julie Brochen (2003)
* Dynamo de Eugène O’Neill, mise en scène de Robert Cantarella (2003)
* Algérie 54-62 de Jean Magnan, mise en scène de Robert Cantarella (2003)
*Les doigts de Venus de Hanneke Pauwe, mise en scène de Katrin Verlende (2002)
* Les travaux et les jours de Michel Vinaver, mise en scène de Robert Cantarella (2002)
* Oncle Vania d’Anton Tchekhov, mise en scène Charles Tordjman (2001)
* Macbeth de William Shakespeare, mise en scène de Sylvain Maurice (2001)
* Le pays lointain de Jean-Luc Lagarce, mise en scène Joël Jouanneau (2001)
Nadine Ledru
Comédienne
* Konventions Kollectives d’après Rémi De Vos, mise en scène Bernard Beuvelot (2007)
Théâtre du Jarnisy – BP 48 – 54800 JARNY – 03.82.33.28.67 – [email protected] - www.jarnisy.com
* Paradis Terrestre de J.P Dopagne (2006)
* Aux sept péchés capitalistes. Bordel Tragique, Cabaret théâtre, Cie La Salamandre (2004)
Chanteuse, Danseuse, Chorégraphe
* Madame Victoire, théâtre chantant – année 30 (2006)
* Taupe 50, Cie La Salamandre (2004)
* La rumba des pinceaux, théâtre de rue (2002)
* Salsumba, La Ritmica avec Dalia Negra, Batingas (2001)
* Sya Anou, musique traditionnelle africaine (2000)
Avant 2000
A travaillé avec Lucky Zebila, Elsa Woliaston, Maurice Bénichou, Oskars Korsunovas, Michel Jean Thomas ,
Bernard Beuvelot et Didier Patard
Laetitia Pitz
Comédienne
* Soie d’Alessandro Baricco : Cie Roland furieux, mise en scène Patrick Haggiag – Adaptation L. Pitz (2007)
* Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce (2006)
* 412, boulevard des ogresses (2006) – Mise en scène Michel Massé
Création 4L12
* Encyclopédie de L’Intime – livraisons 1 à 4 (2001/2005)
Mise en scène Bernard Beuvelot
La Chartreuse à Villeneuve les Avignon, La Coupole à St Louis, Festivals Théâtre Intime, Théâtre du Saulcy,
Parc Régional de Lorraine…
Œuvres de : Gilles Auffray, Claudine Galea, Christian Caro, Michaël Gluck, Rémi Checchetto
Avant 2000 pour la Compagnie Roland Furieux
* Quartett de Heiner Muller, un caprice et On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset, La
Magicienne et l’Argonaute d’après Sénèque, Pierre Corneille et Jean Anouilh
Mise en scène pour la Compagnie Roland Furieux
* Exterminez toutes ces brutes (2002) d’après Sven Lindqvist,
* Un caprice d’Alfred de Musset
* On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset
Cinéma
* Réalisation d’un documentaire de 26mn « Bonheur etc.… »
Théâtre du Jarnisy – BP 48 – 54800 JARNY – 03.82.33.28.67 – [email protected] - www.jarnisy.com
Laurent Fraunié
En 2007, il créée avec Babette Masson, directrice du Carré, Scène Nationale de Château-Gontier, et Harry
Holtzman le collectif Label Brut dont la dernière création La nuit du 21 juin est une adaptation du Songe
d’une nuit d’été de Shakespeare.
En préparation pour 2009 Monstres sur des commandes d’auteurs à Marion Aubert, Nathalie Fillion, Anne
Tikhonov et Ronan Chéneau.
Comédien
* Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce (2006)
* Dieu, sel et sable (2005)
* Kouette Kabaret (2005)
* Ubu d’Alfred Jarry
* Marie Stuart, Peer Gynt et Partir
* Mousson, Les Ailes du Chaos et Terre
* Un peu, beaucoup, passionnément… moi
Avec/pour : Compagnie Philippe Genty, Nada Théâtre, Collectif Label Brut, Compagnie Au Cul
du Loup, Compagnie Tamerantong
Babette Masson, Harry Holtzman, Brigitte Sy, Anne Marin, Isabelle Olivier, Christine Pellicane
Mise en scène
* L’amour vache et l’amour toujours
* Dans l’air
* Le Barouf
* Le cabaret de 4 sous
Hervé Lang
Comédien
Formé notamment au Centre Dramatique National de Nancy de 1985 à 1987
(direction Henri Degoutin) Rencontre en 1986 Bernard Beuvelot et Didier Patard, fondateurs du Théâtre du
Jarnisy, et s’inscrit alors radicalement dans la démarche de la compagnie.
A travaillé avec
Maurice Attias, Daniel Benoit, Michèle Benoit, Bernard Beuvelot, Éric Del, Aristide Demonico, Philippe
Dubos, Didier Patard, Victor Rotelli…
Dans des œuvres de
Brecht, Courteline, Djemai, Feydeau, Galéa, Glück, Grumberg, Lagarce, Llamas, Maïakowski, Minyana,
Molière, Patard, Pirandello, Rullier, Shakespeare, Tchekhov, Tzara…
A mis en scène
La Dégustation d’après le texte « Petite philosophie de l’amateur de vin » de Thierry Tahon
Le Roman Inachevé de Louis Aragon (2005)
Qui va là ? d’Emmanuel Darley (2004)
Le musée Samy Beck d’Yves Reynaud in Encyclopédie de l’intime
Valéry Plancke
Théâtre du Jarnisy – BP 48 – 54800 JARNY – 03.82.33.28.67 – [email protected] - www.jarnisy.com
Comédien
* Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce (2006)
* La Mouche de Vadim Levanov (2005-2006) – Compagnie Carlos Dogman
* Encyclopédie de L’Intime – livraisons 1 à 4 (2001/2005)
Mise en scène Bernard Beuvelot
La Chartreuse à Villeneuve les Avignon, La Coupole à St Louis,
Festivals Théâtre Intime, Théâtre du Saulcy, Parc Régional de Lorraine…
Œuvres de : Yves Reynaud, Armando Llamas, Michaël Gluck,
* Cabaret, Saint *** (2004) - Mise en scène Bernard Beuvelot
(Bertold Brecht, Jean-Claude Grumberg, Armando Llamas)
* L’Orélie de Claudine Galea (2003) – Mise en scène Bernard Beuvelot
* Exterminez toutes ces brutes d’après Sven Lindqvist – Cie Roland Furieux
Avant 2000 pour la Compagnie Roland Furieux
* Quartett de Heiner Muller, un caprice et On ne badine pas avec l’amour d’Alfred
de Musset, La Magicienne et l’Argonaute d’après Sénèque,
Pierre Corneille et Jean Anouilh
* Madame Marguerite de R. Athayde
Yves Thouvenel
Comédien
Formé à l’Ecole Nationale de Strasbourg, il participe depuis 1983 à la création de spectacles événementiels en
Lorraine avec le Théâtre du Jarnisy :
* Droga Do Kopalny, ou 40 km en bus et train à vapeur sur l’immigration italienne et polonaise en Lorraine ;
* Trans Fensh ou 60 km de spectacle dans l’ex sidérurgie ;
* La Pluie et le beau temps ou comment va l’agriculture ?
* La Dernière Ordonnance au sein de l’hôpital psychiatrique de Lorquin.
A mis en scène et joue
* La saison est venue d’après Claude Roy Juin 2007
* Eh ! Pourquoi Pas ? En juin 2003
* En 1997, il réalise un premier spectacle à domicile autour de la poésie et de la divination.
*Il conçoit l’idée des lectures nationales de l’œuvre de Charlotte Delbo N°31661 : Auschwitz et après dans
160 communes de France le 3 février 1995. (Réalisation Cie Bagage de Sable)
Théâtre du Jarnisy – BP 48 – 54800 JARNY – 03.82.33.28.67 – [email protected] - www.jarnisy.com
Grégoire Faucheux
Scénographie
- Formé à l’ENSATT
* assistant scénographe sur Le jour des meurtres dans l’histoire d’Hamlet Bernard-Marie Koltès / Thierry de
Peretti - création hors les murs, Ajaccio & tournée nationale & reprise au Théâtre de la Bastille, Paris (2008)
* consultant en scénographie sur Tanshin / Eric Minh Wong Castaing / Shonen (danse hip-hop) - création au
Théâtre du soleil, Vincennes & tournée nationale (2007-2008)
* scénographe & peintre décorateur sur Pantagleize Michel De Ghelderode / Philippe Awat / Le feu follet création au Théâtre Romain Rolland, Villejuif & reprise au Théâtre des quartiers d’Ivry (2007-2008)
* Scénographie et Costumes sur Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce (septembre 2006)
* Assistant scénographe sur le Libéra de Robert Pinget (2005) - Mise en scène de Joël Jouanneau
* Régisseur plateau sur J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne de Jean-Luc Lagarce (2004)
– Mise en scène de Joël Jouanneau
* Régisseur plateau & décorateur sur Zorro El Zapatto (2002-2003) – Cie Tamèrantong (Théâtre jeune public)
* Assistant scénographe & accessoiriste sur Retour au désert de Marie-Bernard Koltès (1999-2001) – Mise en
scène Thierry de Peretti
Alexandra Wassef
Costumes
- Formée à l’ENSATT
* Conception et réalisation des costumes pour La Célestine, F De Rojas, m.e.s François Coupat (novembre
2007)
* Seconde d’atelier pour Le Temps des Gitans, m.e.s Emir Kusturica (juin 2007)
* Conception des costumes pour La Mouette, A. Tchékhov, m.e.s de Grégory Benoit (mai 2007)
* Réalisation des costumes sur Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce (septembre 2006)
* Réalisation de costumes pour le film Aurore de Niels Tavernier
* Stages : Opéra Bastille, Théâtre de la Tempête
Guillaume Lorchat
Création lumière et Régisseur tournée
- Formé à l’ENSATT
* Création lumière, régie générale et lumière Daruma L. Binot et T.Devaux
* Régisseur plateau, festival « Lâcher d’oreilles » Polaris, Corbas
* Régisseur général, lumière Soie A. Baricco, P. Haggiag Cie Roland Furieux (2007)
* Régisseur Face de cuillère Mes Michel Didym (2007)
* Assistant à la création lumière et Régisseur tournée sur Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce
(septembre 2006)
* Régisseur Lumières sur les Festivals de Théâtre Intime et Mousson d’été (2003-2007)
* Assistant création lumière L’Orélie de Claudine Galea (2003) – Mise en scène Bernard Beuvelot
Théâtre du Jarnisy – BP 48 – 54800 JARNY – 03.82.33.28.67 – [email protected] - www.jarnisy.com
Contact
Théâtre du Jarnisy
BP 48
54802 JARNY Cedex 02
Tél : 03.82.33.28.67
Fax : 03.82.33.21.25
Email : [email protected]
Administration :
Alain MORLET
06.81.69.95.97
« L’ADAMI gère les droits des artistes-interprètes (comédiens, chanteurs, musiciens, chefs d’orchestre, danseurs,…)
et consacre une partie des droits perçus à l’aide à la création, à la diffusion et à la formation. »
Licence N°54 0503 - N°54 0504
Théâtre du Jarnisy – BP 48 – 54800 JARNY – 03.82.33.28.67 – [email protected] - www.jarnisy.com
Calendrier, Création, Tournée
Coproductions :
CCAM de Vandoeuvre les Nancy - Scène Nationale
Transversales à Verdun – Scène Conventionnée
Centre Pablo Picasso à Homécourt – Scène Conventionnée
Pré-achats :
Transversales à Verdun : les 06 & 07 novembre 2008
Centre Pablo Picasso à Homécourt : les 13 & 14 novembre 2008
Théâtre de Lunéville : le 05 décembre 2008
Actée Théâtre à Cosnes & Romain : le 24 janvier 2009
Le Carreau à Forbach – Scène Nationale : 27-29 janvier 2009
Théâtre Gérard Philipe à Frouard : le 31 janvier 2009
CDN de Thionville et Théâtre du Saulcy à Metz (co-réalisation) : les 03/04/05 février 2009
Espace Gründ à Cernay (68) : le 13 février 2009
La Coupole à St Louis (67) : le 20 février 2009
CCAM de Vandoeuvre les Nancy - Scène Nationale : les 25/26/27/28 février 2009
Le Trait d’Union à Neufchâteau : le 05 ou le 06 mars 2009
Espace Simone Signoret à Vitry le François (51) : date à fixer
Théâtre du Jarnisy – BP 48 – 54800 JARNY – 03.82.33.28.67 – [email protected] - www.jarnisy.com