Pierre Mamboundou appelle les Gabonais à

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Pierre Mamboundou appelle les Gabonais à
Pierre Mamboundou appelle les Gabonais à descendre dans les rues pour faire valoir
leur vote
(Mercredi 15 Mars 2006 à 12:13) - Contributed by Mamboundou 2005
Par conséquent, j?appelle le peuple gabonais et chaque portion de ce peuple de défendre par tous les moyens ses droits
et particulièrement le droit de choisir les dirigeants du Gabon, droit qui n'a pas été respecté à l'occasion de l'élection
présidentielle de novembre 2005.
Mesdames, Messieurs,Le scrutin des 25 et 27 novembre 2005, qui a été déféré devant la Cour Constitutionnelle afin
qu?elle l?expurge des graves irrégularités qui l?ont émaillé de bout en bout, a plutôt été conduit au terme de son
processus de falsification, avec la parodie de prestation de serment organisée à la hussarde le 19 janvier 2006.L?état de
la nation au sortir de cette épreuve, offre à l?observateur, l?image d?un pays sans base juridique.Cette volonté
constante du régime au pouvoir depuis près de quarante ans, d?ignorer la volonté souveraine du peuple gabonais à
choisir librement et par les voies démocratiques ses dirigeants, nous oblige à compter de ce jour, après avoir pris
quotidiennement à témoin la communauté nationale et internationale sur les dangers qui résulteront du détournement
de la procédure électorale, à prendre nos responsabilités devant l?histoire.Dans un Etat de droit, la loi est impersonnelle,
elle sert l?intérêt général, elle est l?expression de la volonté de la nation, et par cela seul, elle s?impose à la fois aux
institutions et aux citoyens.Dans un Etat de droit, la justice fonctionne sur le principe de l?indépendance, afin de garantir
à chaque citoyen une justice juste et équitable.Dans un Etat de droit, la loi offre aux citoyens le droit de contester et
même de s?opposer à l?arbitraire, encore et surtout lorsque celui-ci est le fait des hautes autorités politiques.Au terme
de cette parodie de justice, la décision de la plus haute institution juridictionnelle du pays nous a mis dans l?obligation
de mettre en jeu les dispositions de l?article 50 de la charte africaine des droits de l?homme et des peuples, en vertu de
laquelle tout contentieux portant sur la liberté, la justice, la dignité, reconnues au terme du préambule de la charte
comme valeurs essentielles à la réalisation des aspirations légitimes des peuples, peut être élevé devant la
commission africaine, après que les plaignants aient épuisé tous les recours internes?? A la lumière de ce qui précède,
les militants de l?Union du Peuple Gabonais ainsi que toutes les forces du changement doivent comprendre, que le
contentieux électoral n?est pas encore vidé.La composition irrégulière de la Cour Constitutionnelle, neutralise, aussi
longtemps que va perdurer cette violation, tous les actes pris par la haute juridiction.Cette situation qui vicie tous les
actes subséquents, entache de nullité absolue, le serment que la cour a reçu du Président de la République par défaut,
rend inopérant l?ensemble des actes réglementaires, parmi lesquels le décret portant nomination du gouvernement,
dont la déclaration de politique générale, a définitivement fait le deuil des dernières illusions du Peuple.Les dernières
élections ont révélé à la face du monde, que la fraude électorale au Gabon est planifiée et encadrée par la Cour
Constitutionnelle.En effet.Au sortir de la conférence nationale, la Cour Constitutionnelle a été investie de la haute
charge d?avoir à assurer le contrôle de la constitutionnalité des lois et la régularité des élections politiques au Gabon.Par
le fait insidieux d?un glissement ethnique et familial, la Cour Constitutionnelle s?est érigée en gardienne effrénée des
intérêts personnels d?un homme, au point que depuis 1993, toute la jurisprudence en matière électorale est marquée
du sceau d?un parti pris gênant, qui a atteint des sommets rarement égalés à l?occasion de la dernière consultation
électorale.Pour organiser l?élection du Président de la République, la Cour Constitutionnelle a désigné Monsieur
Gilbert NGOULAKIA, Président de la Cour des Comptes.Dans sa mission légale, le Président de la Cour des Comptes
assure le contrôle de tous les ordonnateurs et comptables des crédits de l?Etat.Cette mission, autant que toutes les
charges publiques, est soumise au principe de la continuité, et de ce fait, elle requiert d?être assurée en tout temps.Au
plan matériel, les attributions attachées à l?organisation des opérations électorales, placent celui qui en a la direction
dans le rôle de gestionnaire de crédits de l?Etat mis à disposition, crédits soumis par principe au contrôle du juge de la
bonne discipline budgétaire qu?est Monsieur Gilbert NGOULAKIA. Cette préoccupation légale, pourtant frappée au
coin du bon sens, qui participe de la bonne gouvernance dont notre pays aime à afficher la preuve, n?a pas suffi pour
convaincre la Cour Constitutionnelle, la gardienne de la loi. Loin s?en faut.La Cour Constitutionnelle a confirmé
Monsieur Gilbert NGOULAKIA dans ses fonctions de Président de la Commission Nationale Electorale, le plaçant par la
voie la plus officielle, dans la situation illégale de juge et partie.La raison de cet acharnement à violer la loi tient au fait
que, mieux que quiconque, Monsieur Gilbert NGOULAKIA offrait un profil conforme à l?objectif à atteindre, notamment la
protection des intérêts tribaux dont le Président de la République par défaut est le porte flambeau, et dont Madame
MBORANTSOUO, par la Cour Constitutionnelle interposée, est chargée d?assurer la défense des intérêts.Ainsi
commis par le fait de la solidarité tribale, avec la loi comme alibi, pour faire triompher la cause tribale par tous les
moyens, Monsieur Gilbert NGOULAKIA disposait des leviers et des appuis suffisants pour conduire une cause qui lui est
commune, sans grande considération pour le code électoral.Dans la conduite de son office, Monsieur Gilbert
NGOULAKIA a tout simplement rempli sa mission, laissant à la Cour , le soin de parachever l??uvre.A ce propos, notre
croyance dans la force des principes, nous a conduit avec sérénité devant les juges.Notre sérénité devant la Cour ne
procédait pas d?une confiance naïve et soudaine dans l?impartialité de Madame MBORANTSOUO.Notre sérénité se
fondait dans la justesse et la pertinence de notre cause, argumentée sur la base des principes les plus élémentaires de
la procédure, dont le rejet obligeait la Cour à dévoiler à la face du monde, la légèreté et la partialité, autant
d?égarements inqualifiables de la part de la plus haute juridiction de l?Etat.En effet.Il est de droit procédural bien établi,
qui commande à toute juridiction saisie d?une cause de vérifier préalablement sa compétence.La compétence d?une
juridiction s?apprécie au plan matériel, au plan territorial, au plan temporel et au plan personnel.Au plan matériel, la
Cour devait s?assurer que les faits soumis à son examen rentraient dans les matières qui lui sont dévolues.Au plan
territorial, la Cour devait s?aviser que le cas d?espèce soumis à son examen est justiciable dans son ressort
géographique.Au plan temporel, il s?agissait pour elle de savoir si les faits qui lui étaient soumis n?étaient pas atteints
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par la prescription, ou si le plaideur qui sollicitait que justice lui soit rendue n?était pas frappé de forclusion.Au plan
personnel, il importait de vérifier qu?il n?existait pas en la personne de chaque juge une cause de nature à susciter sa
prise à partie, sa récusation, en tout cas, toutes choses de nature à mettre en équation sa participation à la formation de
jugement. Sur ce dernier critère, nos vérifications nous ont conduit à constater deux choses.La première tenait aux
relations familiales avérées entre Madame Marie Madeleine MBORANTSOUO et Omar BONGO ONDIMBA, parenté
qui crée une cause d?empêchement à l?égard de MBORANTSOUO, chaque fois que les intérêts d? Omar BONGO,
qui lui sont intimement communs, sont en cause.La deuxième tenait à la composition irrégulière de la Cour
Constitutionnelle.Par une démarche méthodique, qui commandait de prioriser les angles d?attaque, nous avons choisi
d?engager par la deuxième cause, celle relative à la composition de la Cour, nous réservant d?évoquer la seconde à tel
moment de notre choix.Mesdames, Messieurs,Au terme de l?article 89 de la constitution il est clairement écrit, je cite,
que la Cour Constitutionnelle comprend neuf(9) membres qui portent le titre de conseiller. La durée du mandat de
conseiller est de sept ans renouvelable une fois. Fin de citation.La lecture linéaire des trois décrets ayant porté
nomination des membres de la Cour , montre depuis sa mise en place intervenue le 16 septembre 1991, et ses deux
renouvellements intervenus les 17 septembre 1998 et le 16 septembre 2005 Mesdames Marie Madeleine
MBORANTSOUO, Louise ANGUE, Messieurs Marc Aurélien TONDJOKOUE, Jean Pierre NDONG et Dominique
BOUNGOUERE, avaient accompli chacun deux mandats, et entamaient un troisième, en violation flagrante des
dispositions constitutionnelles.Cette situation invitait préalablement que l?irrégularité fût levée.A cet effet, nous avons
soulevé une question préjudicielle, et en même temps, nous avons saisi l?autorité de nomination, devant laquelle nous
entendions nous pourvoir, afin de rechercher une suite à cette question.Pour y parvenir, l?administration d?une bonne
justice commandait à la Cour de surseoir à statuer jusqu?à droit connu devant l?autorité de nomination.Mesdames,
Messieurs,Convaincue qu?à l?examen, la question préjudicielle allait lui retirer le contrôle du contentieux, et par voie de
conséquence la défense des intérêts tribaux et familiaux, Madame MBORANTSOUO a vidé la saisine de la Cour , en
rejetant l?exception de procédure.En agissant comme elle l?a fait, notamment en réglant par voie juridictionnelle une
question relevant de la compétence exclusive d?une autorité administrative dûment saisie, la Haute Juridiction, a
franchi un rubicond, dont l?interdiction remonte aux premières heures de la révolution française de 1789, celui du
gouvernement des juges.Cette limite sécuritaire qui se situe au fondement du principe de la séparation des pouvoirs,
n?a pas suscité l?attention de la Cour.Cette décision inique à tout point de vue, a été déférée devant la commission
africaine des droits de l?homme par lettre du 10 février 2006.Dans l?attente de sa décision, le Gabon vit une situation
de vide institutionnelle à la tête de la plus haute juridiction de la nation, de vide constitution, et juridique.Par ce fait, la
mission régalienne dévolue à la Cour de contrôler et d?interpréter la loi fondamentale ne peut être décemment remplie,
du fait de la composition irrégulière de la haute juridiction.De la même manière, en recevant le serment du Président
de la République, la Cour dans sa composition irrégulière a posé un acte frappé de nullité, mais surtout doublé d?un
parjure, l?impétrant qui est chargé d?assurer la haute protection de la constitution, se trouvant à la base de la violation
de la loi fondamentale.Ceux qui ont fait leur deuil du contentieux post-électoral et particulièrement de l?irrégularité de la
composition de la Cour Constitutionnelle doivent savoir que cette irrégularité malgré les gesticulations que nous avons
observées reste de mise et que le Président de la Cour Constitutionnelle illégalement conseiller va nommer le prochain
président de la commission électorale qui sera chargé d?organiser les élections législatives : ce qui constituera une
forfaiture supplémentaire.Il en est de même de tous les actes qui requérront l?intervention d?une Cour
Constitutionnelle non conforme à la loi fondamentale. Mesdames, Messieurs,L?Etat de la Nation, au sortir de cette
forfaiture, offre au Gabon l?image atypique d?un pays dirigé par un système politique qui a définitivement décidé
d?assumer devant l?histoire, le statut de régime totalitaire.A l?image de DUVALIER en HAÏTI et de BOKASSA en
CENTRAFRIQUE, pour ne citer que ces deux références de triste mémoire, la confiscation du pouvoir par un homme,
sans réelle possibilité d?alternance par les urnes, est la première manifestation de la volonté d?inscrire les institutions
républicaines sous le régime de l?hérédité, dont la conséquence connue est d?offrir le pays en héritage à des
successeurs déjà désignés.La structure du gouvernement, de l?avis de tous les observateurs, porte la marque d?une
volonté affichée de léguer aux rénovateurs les institutions dont ils ont reçu le contrôle des leviers.Les hommes politiques
avisés auront constaté par eux-mêmes, que le Président sortant a tracé le sillon à son fils, à la condition de confirmer, à
l?occasion des prochaines élections législatives, le passage en force réalisé pendant l?élection présidentielle de
novembre 2005.A cette fin, il s?est entouré de Messieurs MBA OBAME, qui est promoteur d?une liste électorale
orientée vers l?objectif de mise en place d?un groupe parlementaire de rénovateurs à l?Assemblée Nationale, et de
NDEMEZO?O à la communication, chargé de museler l?opposition, et de verrouiller toute information sensible, actuelle et
surtout à venir, de nature à asseoir le processus de succession.Pour atteindre l?objectif électoral, le centre technique
électoral doit être désormais domicilié au 4e étage du ministère de l?Intérieur, pour continuer la manipulation du
fichier dont le Ministre refuse la mise à plat.A l?analyse, chacun aura constaté que la mise en place du gouvernement
actuel, gouvernement par défaut pour les raisons qui ont été amplement exposées, sert un objectif principal, à savoir la
succession au sommet de l?Etat. La nébuleuse faisant office de projet de société, étant, par le caractère confus de ses
contours, sinon irréalisable, en tous les cas accessoire.Chargé d?exposer devant la représentation nationale
l?orientation précise de l?action du gouvernement, la déclaration de politique générale de Monsieur le Premier Ministre
par défaut a été marquée par une vacuité à la mesure du non projet présenté par le candidat de la majorité.Puisqu?à
l?impossible nul n?est tenu, Monsieur EYEGHE NDONG, allias ZAFE s?est répandu en vaines généralités, sans
bénéfice de la moindre évaluation, affichant ainsi devant les Gabonais qui en ont eu pour leurs dernières illusions,
toutes les limites objectives de l?incurie du régime.Cette incurie est de manière très éloquente relayée par le Président
du groupe parlementaire PDG qui égraine : « si la route avance, si l?école, l?hôpital et le dispensaire fonctionnent assez
correctement, si l?emploi est assuré à tous, si l?accès à un logement décent, à l?eau potable et à l?électricité est possible
et à moindre frais, si la couverture sociale est garantie, si le Gabonais peut dormir du sommeil du juste et surtout si
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politiquement, les membres du Gouvernement peuvent se comporter en Ministre de la République au service de tout le
monde, demain sera effectivement amélioré.»Tout le monde aura constaté avec le Président du groupe parlementaire
PDG que les points soulevés dans son discours n?ont fait l?objet d?aucun traitement sérieux par les gouvernements
antérieurs au point qu?il interpelle celui-ci dans son action pour espérer que demain soit meilleur.Par ailleurs, les idées
de projets énumérées sans cohésion dans le discours de politique générale, quand bien même seraient-elles des
projets banquables n?auront aucun financement car les organisations financières internationales savent que le Chef
actuel de l?Exécutif expédie les affaires courantes, le contentieux résultant de l?élection présidentielle de novembre
2005 n?étant pas encore vidé.En dénonçant la corruption, la gabegie, la concussion, la ploutocratie, la cleptomanie, la
dépravation des m?urs, l?impunité, Monsieur le Premier Ministre par défaut voudrait se dédouaner à bon compte mais il
doit savoir que les Gabonais désormais avisés, savent qu?il est aussi comptable de la faillite du pays qu?ils ont géré
pendant quarante (40) ans.Par ailleurs, les fleurons présentés hier, comme la preuve de sa réussite, sont devenues
aujourd?hui, les pièces à conviction de sa déroute.Mesdames, Messieurs,Est-il besoin de citer Air Gabon pour se
convaincre de ce que les actes promis, vont sonner le deuil des ambitions nationales ?Pour notre part, nous disons que
la pléthore, qui marque la taille du gouvernement officiel, auquel il faut ajouter les anciens membres du gouvernement,
qui conservent leurs avantages, mais aussi les nombreux généraux des forces de défense, constitue le plus grand
mépris à l?exigence de réduction du train de vie de l?Etat, conseillée par toutes les institutions financières
internationales, dont les recommandations font autorité.Montrant ainsi à la face du monde, que le Gabon dispose de
moyens suffisants qui doivent être équitablement partagés à tous les citoyens, l?Union du Peuple Gabonais invite
toutes les forces du changement à soutenir les justes et légitimes revendications pour un mieux être, exprimées par les
syndicats, ainsi que par les militaires mis à la retraite.Comme le font les hommes politiques dignes de ce nom, j?entends
en ma qualité de Président élu de soutenir tous les combats pour protéger et respecter les droits légitimes des
citoyens, qu?ils soient travailleurs civils ou militaires, retraités civils ou militaires.Ceux qui pendant quarante (40) ans,
ont fermé les yeux sur les droits des travailleurs et des retraités, incapables d?apporter une quelconque solution à leurs
justes et légitimes revendications, loin de rechercher des solutions à ces problèmes, s?attèlent à identifier des mains
invisibles qui seraient derrière ces mouvements revendicatifs.Les dignes pères et mères de familles qui réclament
aujourd?hui leurs droits apprécieront l?injure supplémentaire qui leur est faite par un régime égocentrique qui ne pense
qu?à la consolidation de ses avantages.A tous ces combattants, pour la protection de leur intégrité existentielle, je leur
assure le soutien de tous les partisans du changement.S?agissant du combat mené par tous nos compatriotes ayant
servi sous les drapeaux, ils doivent savoir que la retraite, résultat logique d?un processus sanctionnant une vie passée
au service de la République ne se marchande pas. Elle constitue un droit qui doit être protégé et respecté.Pour notre
part, nous pensons que la solution au problème posé passe par le rétablissement du profil de carrière défini par les lois
et règlements de la République.Les modifications intervenues dans ces dispositions légales et réglementaires à la faveur
des rattrapages ethniques, claniques ou clientélistes ont mis le désordre et semé le désarroi chez ceux qui ont choisi
de nous protéger.Il est donc urgent de rétablir le principe de la carrière : -Â une carrière de sous-officiers qui se termine à
55 ans d?âge ;-Â une carrière d?officiers (subalternes et supérieurs) ;-Â une carrière d?officiers généraux.Tous ceux qui
dans la force de l?âge ont été mis à la retraite seront réintégrés pour qu?ils continuent de servir la nation ; les autres
étant versés dans les ateliers et arsenaux de la Gendarmerie et de l?Armée.La nation ne saurait être ingrate encore
moins arrogante à l?égard de ceux qui ont donné leur vie pour la sécurité des biens, des personnes et des frontières du
pays.S?agissant des velléités héréditaires, et surtout du détournement du processus électoral de novembre 2005 ; je
rappelle que la déclaration de droit de l?Homme et du citoyen de 1789 contenu dans le préambule de notre loi
fondamentale stipule à l?article 17 que : toute société dans laquelle la garantie des droits n?est pas assurée, ni la
séparation des pouvoirs déterminée n?a point de constitution.La neutralisation par le Président sortant de tous les
contre-pouvoirs, montre que le Gabon n?a pas de Constitution, au sens qualitatif du terme. L?article 35 de cette même
déclaration stipule : quand le gouvernement viole les droits du peuple, l?insurrection est pour le peuple et pour chaque
portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.Par conséquent, j?appelle le peuple
gabonais et chaque portion de ce peuple de défendre par tous les moyens ses droits et particulièrement le droit de
choisir les dirigeants du Gabon, droit qui n?a pas été respecté à l?occasion de l?élection présidentielle de novembre
2005.En conséquence de ce qui précède, dès à présent et pour passer aux actes ; J?invite dès ce jour ;Les jeunes et
les moins jeunes ;Les étudiants et les lycéens ;Les élèves et les collégiens ;Les hommes et les femmes ;Les
travailleurs et les chômeurs ;Les chrétiens et les musulmans ;Les militaires et les civils ;A descendre massivement dans
les rues ;Dans les villes comme dans les campagnes ;Afin d?imposer par tous les moyens qu?il leur plaira de
déterminer, leur libre volonté, telle qu?ils l?ont exprimée au soir des 25 et 27 novembre 2005 et de soutenir
massivement toutes les revendications légitimes qui seront exprimées par tout ou partie du peuple gabonais.QUE DIEU
PROTEGE LE GABON.Je vous remercie.  Fait à Libreville, le 11 mars 2006  Le Président Pierre MAMBOUNDOU
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