Bulletin de la WPA

Transcription

Bulletin de la WPA
Bulletin de la WPA
Information, formation et participation des amateurs d’oiseaux
à la conservation des galliformes
Bulletin N° 54 Février 2010
EDITORIAL
Laurent Fontaine
e ne saurais commencer ce
premier bulletin sans vous
souhaiter tous nos vœux
pour cette nouvelle année qui
commence. Les fins d’années
sont propices aux bilans et aux
bonnes résolutions en tout genre. Mais est-ce bien
prudent de se pencher sur cette année 2009, marquée
par une crise économique, sociale, virale... et que
dire de l’état de notre planète ? On nous culpabilise
quotidiennement d’être les éléments d’une société
de consommation aberrante à laquelle il est pourtant
difficile d’échapper. Mais quelques semaines après
le fiasco du sommet de Copenhague, que reste-il de
ces préoccupations environnementales ??? Je vais en
rester là, de peur de me sentir comme après un film
de Nicolas Hulot ou une émission de Yann ArthusBertrand : affligé de voir la réalité de ce que l’on fait
de notre planète et l’absence de solution applicable…
J
Heureusement, voir les jours qui rallongent et le
printemps approcher nous permet de penser à des
choses plus agréables : une nouvelle saison qui se
prépare. Voir la nature se réveiller et les premiers
bourgeons de jonquilles commencer à percer la terre
sont des signes qui ne laissent pas les amoureux de
nature insensibles. Même si les motivations profondes
des éleveurs d’oiseaux sont aussi variées que les
espèces qu’ils élèvent, je crois que nous partageons
tous cet amour pour la nature. A notre manière, et
avec nos moyens, nous sommes des intervenants de la
grande famille des protecteurs de ce monde qui nous
est cher. Et nul besoin de s’enchaîner à la proue d’un
baleinier japonais pour être actif dans la défense de
l’environnement ! Si vous lisez ces lignes, vous êtes
adhérents de la WPA, une association qui finance des
projets de conservation… donc vous subventionnez
la conservation d’espèces menacées… Alors merci à
vous pour votre participation à cette noble cause !
Siège social
169, route de Villiers, Lesson,
85490 Benet
Notre monde est fragile et nous devons en prendre
soin, tout comme les oiseaux que nous accueillons
dans nos volières. J’ai parfois envie de dire que notre
passion l’est aussi car nous ne devons pas oublier
qu’elle n’est pas partagée par tous les amoureux de
la nature. Certains extrémistes seraient même ravis
de nous voir disparaître mais c’est sans compter avec
notre détermination.
En lisant le sommaire de ce premier bulletin de
l’année, vous ne manquerez pas de remarquer que
la réglementation occupe, encore une fois, beaucoup
de nos pages. Les problèmes ne se règlent pas en un
jour mais travail et détermination apportent quand
même leurs fruits. Et par ces lignes, j’en profite pour
remercier chaleureusement ceux qui s’appliquent à
travers la Coalition, à défendre notre travail et notre
passion.
Tout amateur d’oiseaux ne peut que se réjouir du
progrès fait au travers des nouveaux arrêtés parus,
ou en discussion, pour la
protection de l’avifaune
Sommaire
française. Vous pourrez en
P1 Editorial.
mesurer l’impact en lisant
P2 Eperonnier de Hainan les explications d’Alain
et nécrologie.
Hennache sur ce sujet.
Mais ces arrêtés ne sont pas
Réglementation :
parfaits et les discussions
P3 Espèces invasives.
P4 -7 Arrêté du 21 janvier pour leur amélioration
2010.
continuent. Nous aurons
Arrêté du 21 octobre l’occasion d’en reparler,
2009.
notamment lors de notre
P8 -9Nouvelle directive
journée de formation
.européenne.
annuelle.
P9-15 Réunion de l’ECBG
P15-16 : Brèves.P16 Journée d’étude.
P16 -21 Recensement.
P22 Boutique.
P23 Paras Singh.
P24-25 Symposium international des Galliformes.
Je vous laisse découvrir
tout ceci dans nos pages
et vous renouvelle, de la
part de votre association,
tous nos vœux pour cette
nouvelle année.
1
Une nouvelle espèce de faisan
L
Alain Hennache
’une des sous-espèces d’éperonnier chinquis,
Polyplectron
bicalcaratum
katsumatae,
vient d’être élevée au rang d’espèce
Polyplectron katsumatae. En 2008, Chang et al.
avaient mené des analyses d’ADN et concluaient
qu’il existait une grande divergence entre la sousespèce katsumatae et les autres formes d’éperonnier
chinquis, ce qui n’avait rien d’étonnant compte
tenu de l’insularité de l’éperonnier de Hainan.
Des études complémentaires, morphologiques,
ont été faites récemment par Nigel Collar, sur des
peaux conservées à l’American Museum de New
York. Il existerait cinq différences majeures entre
l’éperonnier de Hainan et l’éperonnier chinquis :
- katsumatae est beaucoup plus petit ;
- les ocelles du manteau et des ailes sont
vert métallique chez katsumatae et
pourpre métallique chez bicalcaratum ;
- le mâle de katsumatae n’a pas les
longues plumes caractéristiques de la
couronne du mâle de bicalcaratum ;
- la couronne de katsumatae est plus
foncée que le manteau alors qu’elle
est plus claire chez bicalcaratum ;
- les vermiculations du plumage sont
plus serrées chez katsumatae, ce qui
donne
l’impression
d’un
plumage
plus foncé que celui de bicalcaratum.
Il est à noter que Rothschild, qui décrivit cette forme
en 1906, en avait déjà fait une espèce différente,
plus proche de l’éperonnier de Germain que de
l’éperonnier chinquis, avant que Peters (1934) n’en
fasse une sous-espèce, suivi en cela par Delacour,
Johnsgard, Madge & McGowan et d’autres auteurs.
A peine reconnue, l’éperonnier de Hainan devient
l’une des espèces les plus en danger de la planète,
à tel point que BirdLife International pourrait
le classer « en danger critique d’extinction ».
Sa population aurait décru de 2700 individus en
1990 à 300 en 2000. Les menaces principales sont
la dégradation de l’habitat et la chasse illégale.
N
Nécrologie : Mike Cook
ous avons appris avec émotion le
décès de Mike Cook, à l’âge de 67
ans. Les participants au Voyage en
Ecosse (2004) se souviennent de son accueil
chaleureux dans sa propriété d’Haddington
et de sa magnifique collection de rapaces
nocturnes. Mike avait d’ailleurs été le
principal organisateur de ce voyage.
Mike Cook a été l’un des plus fervents
défenseurs de l’élevage de conservation. Il
était, avec le regretté Han Assink, à l’origine
de la création du CBAC (Captive Breeding
Advisory Committee), dont il était d’ailleurs
vice-président. C’est à ce titre qu’il avait été
le principal instigateur du projet Westrag
2000 consistant à créer un centre d’élevage
pour le Tragopan de Hastings au Pakistan ;
les événements politiques et les conditions
d’insécurité qui ont frappé ce pays l’avait
forcé à abandonner le projet. Mike était aussi
l’un des fondateurs et le secrétaire du groupe
WPA Ecosse, que nous avions rencontré en
2004.
Mike était quelqu’un de rigoureux,
sympathique, dynamique, humoristique,
avec qui il faisait bon vivre. Sa disparition
brutale marque sans aucun doute la WPA et
plus particulièrement le milieu des éleveurs
écossais.
WPA France présente toutes ses condoléances
à son épouse Tina et à ses enfants.
Alain Hennache
Nous avons appris avec surprise, par la revue
WPA News, le décès de Roger Houpert qui
avait été trésorier du WPA France jusque 1997.
Visiter le site de notre association http://wpa-france-galliformes.fr/
2
REGLEMENTATION
Alain Hennache
Espèces invasives et réglementation
L
’article L. 411-3 du code de l’environnement
prévoit en son point I - 1° et 2° - d’interdire
l’introduction dans la nature de tout
spécimen d’une espèce animale ou végétale, à la
fois non domestique et non indigène au territoire
d’introduction, ceci « afin de ne porter préjudice
ni aux milieux naturels ni aux usages qui leur sont
associés ni à la faune et à la flore sauvages ». De
telles espèces sont appelées couramment « espèces
exotiques envahissantes ».
Force est de constater que, interdiction ou pas,
des espèces végétales et animales exotiques sont
aujourd’hui très présentes dans notre environnement
et que certaines commencent à poser de sérieux
problèmes pour nos espèces indigènes : renouée du
Japon, ibis sacré, érismature roux, écureuil de Corée...
Le ministère de « l’écologie, de l’énergie, du
développement durable et de la mer en charge des
Technologies vertes et des Négociations sur le climat
l’environnement » (OUF !), que j’abrégerai par
Ministère de l’Environnement dans la suite du texte,
a donc décidé de nous concocter deux nouveaux
arrêtés, la demande résultant des priorités données
par l’Elysée suite au Grenelle de l ‘environnement.
Le premier arrêté établit ainsi la liste des espèces de
vertébrés susceptibles, sur le territoire métropolitain,
de porter atteinte à la biodiversité des milieux
terrestres et aquatiques continentaux et insulaires
(milieux marins et littoraux exclus). L’inscription de
telles espèces sur la liste prévue au I de l’article L.
411-3 du code de l’environnement devant permettre,
outre l’interdiction de leur introduction dans le
milieu naturel, l’engagement de programmes de lutte
tels que prévus au III du même article. Cinq espèces
d’oiseaux sont concernées :
• L’érismature rousse (Oxyura jamaicensis)
• L’ibis sacré (Threskiornis aethiopicus)
• La bernache du Canada (Branta canadensis)
• La perruche à collier (Psittacula krameri)
• La cygne noir (Cygnus atratus)
Le deuxième arrêté a pour objectif de réserver la
détention de certaines des espèces figurant sur la liste de
l’arrêté précédent aux seuls établissements d’élevage
et de présentation au public d’animaux sauvages tels
que définis aux articles L. 413-2 et suivants du code
de l’environnement (ces établissements devant être
titulaires d’une autorisation préfectorale d’ouverture
et leur responsable d’un certificat de capacité pour
l’entretien des animaux). Pour ce faire, il était prévu
d’inscrire ces espèces aux annexes 2 des deux arrêtés
du 10 août 2004 relatifs aux conditions de détention
des animaux de la faune sauvage. La détention de ces
espèces par des particuliers ou par des animaleries et
des magasins de vente devenait ainsi interdite. Quatre
espèces d’oiseaux étaient concernées :
• L’érismature rousse (Oxyura jamaicensis)
• L’ibis sacré (Threskiornis aethiopicus)
• La bernache du Canada (Branta canadensis)
• Le cygne noir (Cygnus atratus)
La perruche à collier était exemptée en raison de son
importance économique pour les animaleries !!
Les représentants de la coalition des amateurs
d’oiseaux ont été convoqués au Ministère de
l’environnement le 19 novembre 2009 pour discuter
de ces projets qui, en réalité, étaient déjà ficelés, la
réunion devenant plus une réunion d’information ou
le tiers du temps a été passé à discuter de l’écureuil
de Corée! Nous avons cependant tenté de faire
valoir notre point de vue, à savoir que l’introduction
d’espèces d’oiseaux exotiques n’étaient pas le fait
des éleveurs amateurs non capacitaires et qu’il y avait
de multiples exemples de parcs zoologiques, avec
capacitaire et autorisation d’ouverture, qui avaient
relaché « accidentellement » ou « inconsciemment »
des oiseaux d’espèces exotiques : ibis sacré, flamant
nain ou jeunes érismatures sp. (qui n’avaient pas été
éjointés à temps). Le fait d’être capacitaire ou pas n’a
aucune influence sur le fait de relacher des espèces
exotiques dans le milieu naturel. De plus les espèces
considérées sont faciles d’élevage et ne justifient pas
une inscription en annexe 2 des arrêtés du 10 août
2004.
Il semblerait que nous ayons été entendus, je dis
« semblerait » car nous n’avons pas reçu de compte
rendu de réunion mais un accord avait pu être trouvé
en fin de séance pour que de telles espèces ne soient
inscrites qu’en annexe 1 des arrêtés du 10 août
2004, et non en annexe 2, ce qui les rendraient à
marquage obligatoire avec déclaration de marquage
3
REGLEMENTATION
Alain Hennache
et autorisation de détention pour les non-capacitaires.
Pour l’instant les arrêtés ne sont pas parus au JO mais
nous vous tiendront informés de la suite donnée à
ces projets qui vont rajouter une couche au mic-mac
administratif et réglementaire propre à la France.
L’arrêté
L
du
21
janvier
2010
’arrêté du 21 janvier 2010 modifiant l’arrêté
du 30 mars 1999 fixant la liste des espèces
animales non domestiques prévues à l’article
R. 213-4-III du code rural est paru le 6 février 2010
au JO. Rappelons que cette liste fixe les espèces
qui ne nécessitent pas un passage en commission
nationale pour l’obtention du certificat de capacité
« présentation au public », les formalités restant de la
compétence des services préfectoraux.
Les principaux changements sont les suivants :
- le wallaby de Benett Macropus
rufogriseus, a été ajouté à la liste, de
même que toutes les espèces de psittacidés
(la liste précédente excluait les espèces de
l’annexe A) ;
- toutes les espèces de dendrocygnidés sont
supprimées de la liste. L’obtention du
certificat de capacité pour leur présentation
au public passera donc désormais par la
commission nationale ;
- parmi les reptiles, les espèces appartenant
aux genres Chrysemys, Pseudemys,
Trachemys, Graptemys, Clemmys ont été
ajoutées à la liste.
Arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des
oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection
L
’arrêté du 17 avril 1981 fixant la liste
des oiseaux protégés sur l’ensemble du
territoire a été abrogé. Il est remplacé
par celui du 29 octobre 2009 paru au Journal
Officiel du 5 décembre 2009. Ce nouvel arrêté s’inscrit dans la série de modifications apportées aux listes d’espèces d’autres groupes
zoologiques (arrêtés du 23 avril 2007 concernant les insectes, les mollusques et les mam-
4
mifères protégés ; arrêté du 19 novembre 2007
concernant les amphibiens et reptiles protégés).
L’arrêté lui même diffère de celui d’avril 1981 par
une signalétique très précise pour chaque espèce
citée, permettant de connaître instantanément le
statut de l’espèce sur le territoire européen, même
si la justification du sigle n’est pas toujours évidente
immédiatement... Un autre avantage du nouvel arrêté
est que les espèces sont toutes citées entièrement. Il
n’y a pas d’abréviations limitées au genre (Branta
sp. ou Tadorna sp ;!) qui ont mené à des inepties tant
au niveau de la réglementation qu’au niveau de son
interprétation par les services chargés des contrôles.
On se retrouvait ainsi avec des espèces comme la
bernache du Canada (Branta canadensis) considérée
à la fois comme protégée par certains (bien qu’il
s‘agisse d’une espèce américaine honteusement
acclimatée en Europe par nos voisins anglais) et
invasive par d’autres !
L’arrêté comprend 12 articles structurés en trois
parties principales :
• la première partie concerne les espèces,
présentes ou nicheuses sur le territoire
métropolitain de la France, occasionnelles
ou pas. La liste des espèces citées (article
3) recouvre à peu près celle de l’article 1 de
l’arrêté d’avril 1981. Les prescriptions sont
les mêmes que celles de 1981 auxquelles sont
ajoutées celles concernant la protection des
milieux et la notion de « milieu naturel du
territoire européen ».
• la deuxième partie concerne les espèces se
rencontrant plus ou moins régulièrement sur
le territoire européen et peu ou pas en France
(article 4). La liste recouvre sensiblement
celle de l’article 4 de l’arrêté d’avril 1981.
Les termes de cet article ne concernent pas
la protection des milieux sur le territoire
métropolitain mais « seulement » la destruction
intentionnelle ou l’enlèvement des oeufs
et des nids, la destruction ou la mutilation
intentionnelles, la capture ou l’enlèvement des
oiseaux dans le milieu naturel, la perturbation
intentionnelle des oiseaux, la détention, le
transport, la naturalisation, le colportage, la
mise en vente, la vente ou l’achat, l’utilisation
REGLEMENTATION
Alain Hennache
commerciale ou non des spécimens d’oiseaux
prélevés.
• la troisième partie concerne les dérogations,
notamment afin de permettre de désairage, et
les divers documents éventuellement exigés
par le règlement 338/97.
Il y a trois
points importants à retenir :
• cet arrêté ne concerne que les individus ou
leurs produits, d’espèces non domestiques,
prélevés dans le milieu naturel ;
• cet arrêté permet la protection des sites de
reproduction, de repos ou de migration des
animaux ;
• cet arrêté s’inscrit clairement dans un cadre
européen, l’une des références étant d’ailleurs
la directive du Conseil 79/409 CEE du 2 avril
1979 concernant la conservation des oiseaux
sauvages.
Le premier point est bien sûr le plus intéressant pour
les éleveurs puisque les oiseaux nés en captivité,
que ce soit en France ou dans un autre état membre
de l’Union européenne, ne sont plus concernés par
cet arrêté relatif aux espèces protégées. De même cet
arrêté ne concerne que les prélèvements faits dans
la nature sur le territoire de l’Union Européenne.
Ainsi un flamant nain (listé à l’article 4 de l’arrêté
du 29 octobre 2009), sauvage, capturé en Tanzanie
mais importé légalement en Europe dans le cadre des
quotas annuels déclarés par la Tanzanie n’est pas
concerné par cet arrêté. Mais la capture d’un flamant
nain ou le ramassage d’un oeuf de cette espèce dans
le sud de l’Espagne est interdit.
La naissance en captivité ou l’acquisition légale
doivent bien sûr être justifiées, que ce soit par le
marquage, les registres ou tout document pertinent
(fiche de studbook, filiation par analyse ADN, etc.). La
traçabilité est essentielle pour prouver la naissance
en captivité d’un individu d’espèce protégée ; elle
permet la détention, le transport, la naturalisation, le
colportage, la vente et l’achat.
Il est probable que les termes de l’annexe 1 de l’arrêté
du 10 août 2004 restent valables bien que pour
l’instant celui-ci ne fasse référence qu’à l’arrêté du 17
avril 1981 qui a été abrogé. Dans ces conditions les
espèces listées à l’article 3 du nouvel arrêté doivent
être marquées avec des bagues réglementaires et
accompagnées d’une déclaration de marquage. Pour
les non-capacitaires, l’autorisation de détention
(accordée par la préfecture) est aussi nécessaire.
Dispensé des prescriptions de l’arrêté du 29 octobre
2009 ne veut pas dire dispensé de tout ! Ainsi les
espèces à la fois protégées et inscrites à l’annexe A
du règlement no 338/97 du Conseil du 9 décembre
1996 doivent être accompagnées d’un certificat intracommunautaire (CIC) pour toute cession (échange,
achat, vente, prêt, utilisation à des fins commerciales)
à l’intérieur de l ‘Union européenne, sauf si cette
espèce justifie d’une dérogation comme l’inscription
à l’annexe X du règlement N° 338/97 par exemple.
Ainsi une cigogne noire, espèce protégée et annexe
A, nécessite un CIC ; mais une bernache à cou roux,
espèce protégée et annexe A, n’en nécessite pas parce
qu’inscrite aussi à l’annexe X.
Tout mouvement d’un oiseau d’espèce protégée à
l’extérieur du territoire de l’Union Européenne reste
également soumis aux prescriptions du règlement
N° 338/97 (permis d’importation, d’exportation,
notification d’importation).
Le deuxième point important concerne la protection
des sites de reproduction ou de repos des animaux et
découle directement de la directive du Conseil 79/409
CEE du 2 avril 1979 concernant la conservation des
oiseaux sauvages. Dans son article 3-II, l’arrêté du 29
octobre 2009 dit : « Sont interdites sur les parties du
territoire métropolitain où l’espèce est présente ainsi
que dans l’aire de déplacement naturel des noyaux de
populations existants la destruction, l’altération ou
la dégradation des sites de reproduction et des aires
de repos des animaux. Ces interdictions s’appliquent
aux éléments physiques ou biologiques réputés
nécessaires à la reproduction ou au repos de l’espèce
considérée, aussi longtemps qu’ils sont effectivement
utilisés ou utilisables au cours des cycles successifs
de reproduction ou de repos de cette espèce et
pour autant que la destruction, l’altération ou la
dégradation remette en cause le bon accomplissement
de ces cycles biologiques »
C’est là la principale nouveauté de l’arrêté du 29
octobre 2009 car il permet de protéger un biotope
important ou même des voies de migration pour une
ou plusieurs espèces et, de ce fait, permet de mieux
préserver la biodiversité. Cette prescription va peser
5
REGLEMENTATION
Alain Hennache
très lourd à l’avenir en agriculture, en aménagement
du territoire et en urbanisme. Le simple tracé d’une
(auto)route peut être remis en question s’il altère
ou dégrade des sites de reproduction. La remise en
culture ou le reboisement d’une jachère ou d’une
lande peut être interdit si le lieu s’avère important
pour la reproduction de l’oedicnème ou du râle des
genêts par exemple.
.
Nous émettons cependant quelque réserve sur un
point qui pourrait être d’importance. Comme nous
l’avons dit, cet arrêté ne s’applique qu’aux oiseaux
prélevés dans le milieu naturel. Or l’article 2 définit
le « Spécimen prélevé dans le milieu naturel »
ainsi : « tout spécimen dont le détenteur ne peut
justifier qu’il est issu d’un élevage dont le cheptel a
été constitué conformément à la réglementation en
vigueur au moment de l’acquisition des animaux ».
Cette définition met, de base, l’éleveur amateur en
position de délinquant devant faire la preuve de son
innocence et ouvre la porte à tous les abus qui, même
s’ils ne représentent pas la majorité des cas, ne sont
pas exceptionnels et sont lourds de conséquences.
Comment prouver que le cheptel a été constitué
conformément à la réglementation en vigueur ? par
le baguage bien sûr mais ceci n’est pas précisé dans
l’arrêté. Et même si vos reproducteurs sont bagués
et bien nés en captivité comment prouver que leurs
parents, détenus par d’autres éleveurs, sont bien
nés en captivité ? et les parents des parents ?...en
remontant ainsi la généalogie on arriverait sûrement
soit à des parents inconnus soit à des parents prélevés
dans le milieu naturel !
La Coalition des Amateurs d’oiseaux a rencontré les
représentants du Ministère le 7 janvier afin de leur
faire part de leur inquiétude à ce sujet. Le problème
devrait être résolu prochainement lors de la mise
en conformité de l’arrêté du 10 août 2004 avec les
nouveaux arrêtés de protection.
En conclusion, ce point mis à part, il s’agit
globalement d’un arrêté positif pour l’élevage en
captivité pourvu que les oiseaux soient parfaitement
identifiés. Il n’y a plus d’ambiguïté possible sur
les espèces (Tadorna sp. ou Branta sp. !) ni sur les
autorisations de détention pour les espèces protégées
régulièrement entrées sur le territoire européen et
6
achetées dans un autre pays européen que la France.
Pour la petite histoire nous avons noté deux erreurs
taxonomiques dans l’arrêté, dont l’une presque risible
puisque les flamants (Phoenicoptéridés) ont été placés
dans les Pelecaniformes ...De même les accipitridés
ont profité du 29 octobre 2009 pour accéder au statut
d’ordre des « accipitriformes ». Nous sommes sûrs
qu’un petit arrêté viendra prochainement corriger ces
erreurs grossières....
Arrêté du 29 octobre 2009 relatif à la
protection et à la commercialisation
de certaines espèces d’oiseaux sur le
territoire national
L
’arrêté du 17 avril 1981 fixant la liste des oiseaux
protégés sur l’ensemble du territoire prévoyait dans
son article 3 des mesures de protection du grand
tétras dans les régions Alsace, Franche-Comté, Lorraine
et Rhône-Alpes. De même, son article 5 interdisait en tout
temps, qu’ils soient vivants ou morts, la détention pour
la vente, le transport pour la vente, le colportage, la mise
en vente, la vente ou l’achat des oiseaux et des oeufs,
prélevés dans la nature, d’espèces non domestiques vivant
naturellement à l’état sauvage sur le territoire européen
des Etats membres de la Communauté européenne, à
l’exception de quelques espèces gibiers. Ces deux articles
n’ ont pas été repris dans le nouvel arrêté du 29 octobre
2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble
du territoire mais ont fait l’objet d’un autre arrêté, plus
précis, également du 29 octobre 2009, publié au JO du 24
novembre 2009.
Le grand tétras Tetrao urogallus major fait l’objet de
l’article 2. Aux mesures prescrites dans l’article 3 de l’arrêté
d’avril 81, a été rajoutée une interdiction concernant la
protection des sites importants pour l’espèce :
« Sont interdites sur les parties du territoire des
régions Alsace, Franche-Comté, Lorraine et RhôneAlpes où l’espèce est présente ainsi que dans l’aire
de déplacement naturel des noyaux de populations
existants la destruction, l’altération ou la dégradation
des sites de reproduction et des aires de repos des
animaux. Ces interdictions s’appliquent aux éléments
physiques ou biologiques réputés nécessaires à la
reproduction ou au repos de l’espèce considérée,
aussi longtemps qu’ils sont effectivement utilisés
ou utilisables au cours des cycles successifs de
reproduction ou de repos de cette espèce et pour
autant que la destruction, l’altération ou la dégradation
REGLEMENTATION
Alain Hennache
remette en cause le bon accomplissement de ces
cycles biologiques ».
Toutes les autres interdictions, naturalisation comprise, ne
concernent que les spécimens prélevés dans la nature dans
les régions Alsace, Franche-Comté, Lorraine et RhôneAlpes. Une fois encore, nous conseillons donc à tous les
éleveurs de grands tétras, et tout particulièrement ceux
des régions citées, de marquer leurs oiseaux et d’établir
soigneusement la traçabilité de leur cheptel pour bien
prouver l’origine captive des oiseaux.
L’article 3 du nouvel arrêté concerne les espèces
gibiers pour lesquelles sont interdits sur tout le
territoire métropolitain et en tout temps la destruction
ou l’enlèvement des nids et des oeufs, la détention
des oeufs et, qu’ils soient vivants ou morts, la
détention pour la vente, le transport pour la vente,
le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat
des spécimens des espèces gibiers prélevés dans le
milieu naturel du territoire métropolitain de la France
ou dans le milieu naturel du territoire européen des
autres Etats membres de l’Union européenne. Cet
article ne concerne donc pas les spécimens nés en
captivité, marqués réglementairement, dont il est
possible d’établir l’origine captive. Il ne concerne pas
non plus les espèces suivantes :
– canard colvert (Anas platyrhynchos) ;
– pigeon ramier (Colomba palumbus) ;
– corneille noire (Corvus corone) ;
– corbeau freux (Corvus frugilegus) ;
– geai des chênes (Garrulus glandarius) ;
– perdrix rouge (Alectoris rufa) ;
– perdrix grise (Perdrix perdrix) ;
– faisan de colchide (Phasianus colchicus) ;
– faisan vénéré (Syrmaticus reevesii) ;
– pie bavarde (Pica pica) ;
– étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).
L’article 4 concerne la perdrix choukar Alectoris
chukar dont la destruction est interdite en tous temps
et sur tout le territoire métropolitain. Cette espèce
n’est donc pas chassable. Les mesures de protection
concernent également la destruction ou l’enlèvement
des nids et des oeufs, la détention des oeufs et, qu’ils
soient vivants ou morts, la détention pour la vente,
le transport pour la vente, le colportage, la mise en
vente, la vente ou l’achat des spécimens prélevés
dans le milieu naturel du territoire métropolitain de la
France ou dans le milieu naturel du territoire européen
des autres Etats membres de l’Union européenne.
L’article 5 protége le lagopède des saules (Lagopus
lagopus scoticus et hibernicus) et la perdrix
gambra (Alectoris barbara) dont la chasse ainsi que
la destruction ou l’enlèvement des nids et des oeufs
sont également interdits. En revanche, au contraire
de la perdrix choukar, les interdictions de transport
pour la vente, de colportage, de mise en vente, de
vente ou d’achat ne concernent que les oeufs prélevés
dans le milieu naturel et non les spécimens.
Les autres articles de cet arrêté rappellent que les
espèces gibiers nées en captivité et inscrites à l’annexe
A du réglement européen ne sont pas dispensées
des autorisations prévues par la réglementation,
notamment les C.I.C. et CITES, sauf inscription en
annexe X du réglement européen.
Des dérogations à cet arrêté peuvent être accordées
dans les conditions prévues aux articles L. 411-2-4
, R. 411-6 à R. 411-14 du code de l’environnement,
c’est à dire à des fins scientifiques ou pédagogiques..
Cet arrêté insiste donc sur la protection des sites pour
le grand tétras et sur la notion de territoire européen.
Il exempte aussi d’interdictions les spécimens nés
en captivité dont l’éleveur peut établir l’origine et la
traçabilité.
L’article 4 nous a laissé cependant perplexe lorsque
l’on connait les menaces que la perdrix choukar
fait peser sur la perdrix rouge en Europe de l’ouest.
L’hybridation entre ces deux espèces, résultant des
élevages menés à des fins de repeuplement, a entrainé
une pollution génétique dans les populations locales
de perdrix rouges. Cette introgression massive a
été constatée en France, en Espagne et en Italie.
Des auteurs ont même avancé qu’il n’y aurait
probablement plus que des perdrix hybrides rouge X
choukar dans l’extrême est de l’aire de répartition, en
Toscane. La conservation de la perdrix rouge passe
par la détection et l’élimination des hybrides et des
perdrix choukar qui d’ailleurs, à l’état naturel, ne se
rencontrent que dans l’extrême est de l’Europe, dans
le sud est de la Bulgarie.
7
REGLEMENTATION
Alain Hennache
Nouvelle directive européenne concernant
la conservation des oiseaux sauvages
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.
do?uri=OJ:L:2010:020:0007:0025:FR:PDF)
L
a directive européenne 79/409/CEE du
conseil du 2 avril 1979 concernant la
conservation des oiseaux sauvages a été
abrogée et remplacée par la directive 2009/147/
CE du 30 novembre 2009 pour tenir compte de
la régression des populations d’un grand nombre
d’espèces d’oiseaux vivant naturellement, à
l’état sauvage, sur le territoire européen, et de la
conservation de leurs habitats. Cette directive, parue
le 26 janvier 2010 au J.O. de l’Union Européenne, a
aussi pour but d’éviter que les intérêts commerciaux
n’exercent une pression nocive éventuelle sur les
niveaux de prélèvement et donc d’instaurer une
interdiction générale de commercialisation.
La nouvelle directive concerne la conservation de
toutes les espèces d’oiseaux vivant naturellement
à l’état sauvage sur le territoire européen des États
membres. Elle a pour objet la protection, la gestion
et la régulation de ces espèces et en réglemente
l’exploitation (article 1e). Ceci suppose qu’elle ne
s’applique pas aux spécimens nés en captivité.
Elle stipule que les états membres prennent toutes les
mesures nécessaires pour :
• préserver, maintenir ou rétablir une diversité
et une superficie suffisantes d’habitats pour
toutes les espèces d’oiseaux
• créer des zones de protection;
• entretenir et aménager conformément aux
impératifs écologiques des habitats se
trouvant à l’intérieur et à l’extérieur des zones
de protection;
• rétablir des biotopes détruits (article 3).
L’article 5 stipule que les États membres prennent
les mesures nécessaires pour instaurer un régime
général de protection de toutes les espèces d’oiseaux
avec, notamment, l’interdiction:
• de les tuer ou de les capturer intentionnellement ;
• de
détruire
ou
d’endommager
intentionnellement leurs nids et leurs oeufs ;
8
• de ramasser leurs oeufs dans la nature et de
les détenir, même vides ;
• de
les
perturber
intentionnellement,
notamment durant la période de reproduction
et de dépendance ;
• de détenir les oiseaux des espèces dont la
chasse et la capture ne sont pas permises.
Un certain nombre d’articles font référence soit à des
interdictions supplémentaires soit à des dérogations.
L’article 4 fait référence à une annexe I où figurent les
espèces qui font l’objet, sur tout le territoire européen,
de mesures de conservation spéciale concernant leur
habitat.
L’article 6 traite de la vente. Dans son premier
paragraphe, il interdit la vente, le transport pour la
vente, la détention pour la vente ainsi que la mise en
vente des oiseaux vivants et des oiseaux morts ainsi
que de toute partie ou de tout produit obtenu à partir
de l’oiseau. Mais les paragraphes suivants proposent
des dérogations pour quelques espèces, soit qu’elles
aient été acquises légalement soit qu’elles aient
été tuées légalement, c.a.d. acte de chasse autorisé
(annexe III). Cette annexe III se divise en deux
parties A & B, la première s’appliquant à tout le
territoire européen (canard colvert, perdrix rouge,
perdrix grise, faisan de Colchide, etc..), la deuxième
ne s’appliquant qu’à quelques espèces dans un
pays membre, sur sa demande et après accord de la
Commission européenne (oie des moissons, canard
souchet, canard pilet, sarcelle d’hiver, foulque, etc...).
L’article 7 traite des espèces chassables, dont la liste
fait l’objet de l’annexe II qui est, là encore, divisée
en deux parties : A, pour les espèces chassables
sur les domaines maritime et terrestre du territoire
européen ; B, seulement dans les États membres pour
lesquels elles sont mentionnées. Il est intéressant de
noter que la bernache du Canada (Branta canadensis)
est maintenant inscrite sur cette liste, en partie A, et
qu’elle est donc considérée comme une espèce gibier
au niveau européen alors que la France s’apprête à la
lister comme espèce invasive non chassable...
Enfin, l’article 14 prévoit que les États membres
peuvent prendre des mesures de protection plus
strictes que celles prévues par la directive.
REGLEMENTATION
Alain Hennache
Cette directive est amenée à évoluer au fur et à mesure
des résultats obtenus après les recherches menées à
des fins de protection, de gestion et exploitation des
populations d’oiseaux. Une attention particulière est
accordée aux recherches et aux travaux portant sur
des sujets énumérés dans une annexe V :
a)Établissement de la liste nationale des espèces
menacées d’extinction ou particulièrement
en danger en tenant compte de leur aire de
répartition géographique.
b)Recensement et description écologique des
zones d’importance particulière pour les
espèces migratrices au cours de leur migration,
de leur hivernage et de leur nidification.
c)Recensement des données sur le niveau de
population des oiseaux migrateurs en utilisant
les résultats du baguage.
d)Détermination de l’influence des modes de
prélèvement sur le niveau des populations.
e)Mise au point et développement de méthodes
écologiques pour prévenir les dommages
causés par les oiseaux.
f)Détermination du rôle de certaines espèces
comme indicateur de pollution.
g)Étude des effets dommageables de la pollution
chimique sur le niveau de population des
espèces d’oiseaux.
En conclusion, l’Etat français gagnerait à simplifier
l’arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux
protégés sur l’ensemble du territoire puisque la
nouvelle directive européenne protége toutes les
espèces d’oiseaux se rencontrant, occasionnellement
ou pas, sur le territoire européen. La liste d’espèces
figurant à l’article 4 de l’arrêté du 29 octobre 2009
deviendrait ainsi obsolète à peine parue...
Projet des Minutes du 9e Réunion de la World Pheasant Association
European Conservation Breeding Group
27 Novembre 2009 à Alcobaça, Portugal
Présents
Heiner Jacken (WPA Allemagne –Président ECBG)
Keith Chalmers-Watson (WPA UK)
Ludo Pinceel (WPA Benelux)
Frédéric Verstappen (WPA Benelux)
Arthur Moreira dos Santos (WPA Portugal)
John Corder (WPA UK)
Simon Mayes (WPA UK)
Paulo Raeymaekers (WPA Benelux)
Paula Grilo (WPA Portugal)
Le Chairman ouvre la réunion en remerciant Paula Grilo et les autres membres du WPA Portugal
pour leur organisation de cette réunion.
1 Excusés
Laurent Fontaine (WPA France)
Bernard Giboin (WPA France)
Alain Hennache (WPA France)
Bernd Marcordes (WPA Allemagne)
Wolfgang Mennig (WPA Allemagne)
Manfred Prasch (WPA Autriche)
2 Présents
Tim Lovell (Président WPA) and Diana
Telma Araujo (Zoo de Lisbonne)
Andreia Pinto (Parc des oiseaux de Lourosa)
9
Réunion de l’ECBG au Portugal (Photo WPA-Portugal).
3 Sujets des précédentes Minutes non prises en
compte dans cet ordre du jour
En ce qui concerne le point 11 des minutes, JC fait
remarquer qu’il n’est pas décidé d’abandonner le
projet. Les présents sont d’accord pour supprimer
la phrase “Comme il n’apparait plus nécessaire
d’envoyer des faisans de Wallich en Inde, il a été
décidé d’abandonner ce projet.”.
4 Point Financier
HJ a fait circuler une proposition de budget ECBG
pour 2010. Un montant de 300 € a été alloué a la
formation de l’Elevage de Conservation en Europe
; un autre de 600 € pour les voyages relatifs à
l’Elevage de Conservation plus 130 € pour les frais
de participation du Chairman à la prochaine réunion
en France, Il restera environ1000 € pour couvrir les
participations de LP and JC au meeting de l’EAZA.
La participation en Septembre dernier nécessita
le double de ce qui était prévu, pour différentes
raisons hors de notre contrôle. Ainsi la £Sterling a
chuté de 1.30 € à pratiquement la parité par rapport
à l’établissement des budgets, de plus l’agenda de la
Conférence EAZA a été modifié au dernier moment
conduisant à payer des frais de participation à la
conférence pour deux jours au lieu d’un et des frais
d’hôtel pour trois nuits au lieu de deux. En outre les
hôtels au Danemark sont extrêmement chers.
HQ a accepté de couvrir ces montants pour cette fois.
Dans l’avenir il faudra trouver d’autres solutions
(sponsoring?). Une autre solution serait de sortir
le TAG Galliforme EAZA de la Conférence pour
l’intégrer à la réunion du Bird TAG, moins coûteux.
Quoi qu’il en soit, la contribution du WPA au TAG
Galliformes est très appréciée et selon différentes
sources cette réunion du TAG fût l’une des plus
intéressante de son genre.
10
5 Conférence de l’EAZA à Copenhague
LP rend compte de la conférence de Copenhague.
La réunion rendit tout d’abord hommage à la
contribution et au travail d’Alain Hennache pour
le TAG et procéda à l’installation de son nouveau
président : Simon Jensen.
Les “ studbooks” des faisans d’ Edward’s et du
Vietnam tenus par AH sont repris par Julie Lévrier.
Elle est actuellement en phase de démarrage et
aura besoin de quelque temps. Il n’y pas encore de
responsable de Studbook Européen pour le faisan à
queue rousse.
Michel Saint Jalme a également passé la main et
doit proposer un successeur. Gary Robbins a accepté
de continuer à tenir les Studbooks Européens des
Eperonniers malais et de Rothschild, mais seulement
parce que JC a promis de l’aider. Il a abandonné le
Grand Argus dont le Studbook Européen sera tenu par
Jo Gregson du Zoo de Paington. En plus de la gestion
du faisan Salvadori (Frédéric Verstappen) et du Coq
rouge (LP), il est nécessaire de gérer le Paon vert. LP
coordonnera cette espèce avec Wolfgang Mennig.
Simon Jensen fait observer les piètres résultats des
galliformes dans les collections mixtes. Seules
quelques espèces peuvent être détenues de cette
façon et les résultats d’élevage sont négligeables.
Une revue générale se doit d’être faite pour évaluer la
situation. Plusieurs zoos montrent une tendance vers
la restauration des “vieilles faisanderies ”.
John Corder rapporte sur différents sujets dont le projet
Faisans de Wallich, les relations WPA / IUCN, les
développements récents en Inde et en Chine ainsi que
le projet d’importation d’oeufs qui a formellement été
approuvé par le TAG de l’EAZA. Des informations
concernant ces sujets sont développées ci-dessous.
Intermezzo
Tim Lovell fait remarquer que l’ECBG est l’autorité
au sein du WPA pour la définition des projets ex-situ.
Une proposition donnée, après évaluation, doit être
qualifiée comme “approuvée”, “non approuvée” ou
“modifiée”. JC constate qu’il existe déjà beaucoup
d’expertise au sein du groupe et que si nécessaire,
d’autres spécialistes peuvent être consultés.
6 Studbooks
Une fois de plus il est constaté l’insuffisance des
réponses aux questionnaires des studbooks. Seulement
3 des 6 coordinateurs de Chapitres ont transmis leurs
données nationales dans les délais.
a) Edwards Julie Lévrier est nouvelle pour ce
travail de tenue du studbook et a besoin d’un
peu de temps. De plus, la population des
Edwards devient notablement importante. Nous
demandons à Julie et Alain s’il serait adéquat
de faire de même qu’avec les hatinhensis et de
ne conserver seulement qu’un plus petit nombre
d’oiseaux importants dans le studbook.
JC mentionne qu’il existe une proposition de faire
passer l’Edwards de “en danger ” à “en danger
critique ”. Ceci pour une espèce dont seulement
deux observations en milieu sauvage ont été
faites pendant la dernière décennie. Il propose
d’envoyer à Julie et Alain une lettre à ce sujet.
b) Hatinhensis - Même remarque que ci- dessus.
Le zoo d’ Hanoi est le détenteur et Julie Lévrier
portera ses efforts au maintien du studbook.
c) Tragopan de Cabot - Michel St Jalme a suggéré
le nom de Matthieu Dorval qui est le l’Animalier
en Chef de la “Ménagerie de Paris” comme
nouveau responsable des studbooks Tragopans de
Cabot et de Blyth. Ceci est approuvé par l’ECBG,
mais Michel doit envoyer une lettre officielle à
l’EAZA et au WAZA pour les informer.
d) Tragopan de Blyth - Piet Kreeft a de nouveau
élevé deux jeunes en 2009 et a 2 ou 3 vieux
mâles en surplus disponibles. Il propose de les
transférer à la collection de Sietzu de Boer, qui
habite à proximité et qui est prêt à les conserver
en réserve. Tim Lovell suggère de conserver le
sperme des mâles du Benelux de même que
celui des mâles de San Diego pour des besoins
futurs. Ceci permettrait également la possibilité
de mélanger plus tard les populations des USA et
du Benelux.
IL pourrait être également utile que le responsable
du studbook y inclu les populations captives du
Nagaland et du Mizoram.
e) Eperonnier Malais - Gary Robbins a présenté le
studbook à l’EAZA. Il y a 29 oiseaux (15.13.1)
dans le studbook. Le problème est qu’il n’y a
pas d’oiseaux d’origine connue pour renforcer la
population. La bonne nouvelle est que ces oiseaux
se reproduisent bien en Malaisie et pourraient être
relâchés en milieu sauvage.
f) Eperonnier de Rothschild - GR a soumis un
studbook à l’EAZA pour cette espèce également.
Il y a 33 (18.13.2) oiseaux enregistrés. Même
remarque que précédemment.GR consent
continuer à tenir ces deux studbooks avec l’aide
de JC. Il confie celui du Grand Argus à Jo Gregson
du Zoo de Paington.
g) Faisan à queue rousse – Rien à signaler.
h) Faisan de Salvadori - Frédéric Verstappen
rapporte: Pendant 2009 la population captive est
passée de 42 à 46 oiseaux. Le sex ratio est parfait
(23.23) mais seulement quelques femelles ont
donné des oeufs fertiles. Il est possible que des
échanges de mâles soient bénéfiques à quelques
couples. Sur la base des données reçues, il
semble qu’il y ait 3 ou 4 lignes génétiques dans
cette population. Cependant des recherches
complémentaires sont nécessaires.
i) Paon vert – Le Tag EAZA a demandé à Ludo
de gérer la population détenue dans les zoos.
Ceci en coopération avec Wolfgang Mennig. On
demandera aux zoos désirant coopérer d’envoyer
des photos et si possible des vidéos à Wolfgang
pour une première évaluation.
Voir ci dessous § 8.
7 Eperonnier de Bornéo
Au cours d’une récente visite à Singapour, Stuart
Wilson a constaté la très bonne condition de la
collection. Keith CHW informe que Whipsnade et
Edimbourg construisent des locaux de quarantaine
dans le nord de l’Ecosse. CBAG UK est prêt à
participer au projet à hauteur de 4-5000 £. Ceci
donnera à WPA la possibilité d’utiliser ces locaux
dans le futur et la première utilisation pourrait être
pour l’éperonnier de Borneo. Il semble qu’il y ait
des douzaines d’oiseaux disponibles, tous d’origine
sauvage connue.
Les premiers oiseaux importés resteraient en UK.
Cette proposition est unanimement approuvée par
l’ECBG.
8 Paon vert
L’ADN qui a pu être isolé à partir des échantillons
des musées de Tring et de Raffles s’est révélé être
de mauvaise qualité et il ne fût pas possible de
le comparer avec celui obtenu à partir d’oiseaux
11
sauvages. Il n’est pas évident d’obtenir de nouveaux
échantillons de ces localités, car aucun résultat n’a été
publié jusqu’à maintenant. Il existerait deux peaux au
muséum de Stockholm, dont l’une est montée.
Alain Hennache a également transmis à Wolfgang
11 échantillons d’imperator sauvage du Vietnam.
Certains venant de spécimens à yeux clairs et d’autres
aux yeux foncés et ceci dans les deux sexes. La
question de possibles différences génétiques n’est pas
encore tranchée.
JC fait remarquer que la Dr. Ina Pfeiffer n’a pas
soumis de rapport écrit à ce jour et demande l’état
financier du sujet.
Au moyen de dons exclusifs et privés de ses propres
membres, le Focus Group Paon vert Allemagne a
financé la construction - en coopération avec les
autorités Thaïs – de 6 grandes volières pour les
paons verts au sein d’un Centre Royal d’Elevage en
Thaïlande du nord. Ceci est le début d’un nouveau
projet de conservation du Paon vert en Thailande,
soutenu jusqu’à maintenant par le Focus Group
Allemagne. Le Focus Groupe Paon vert Allemagne
demande à ce que ces activités soient acceptées en
tant que 2e. programme officiel du WPA pour le Paon
vert, avec les mêmes objectifs, mais de meilleures
précautions que celui de Malaisie.
Les 6 couples reproducteurs seront prélevés dans la
nature et d’origines connues. Comme l’objectif est
de relâcher les jeunes élevés dans la nature, JC fait
mention et demande la prise en compte des Conseils
relatifs à la Réintroduction de l’IUCN. Tim Lovell
rappelle le danger possible dû à la dépression de
consanguinité, quoi qu’il en soit des recherches
complémentaires seront nécessaires. L’ECBG
soutient ces activités à ce jour mais demande de
nouvelles évaluations avant toutes réintroductions.
9 Projet ADN du faisan de Wallich
Il y a de bonnes nouvelles concernant les recherches
«ADN” sur la population captive du faisan de
Wallich. Enfin un chercheur a été trouvé pour mener
ce travail. Le Prof. Anderson de l’University de
Göteborg coordonnera ces travaux avec Christer
Larsson de Nordens Ark.
Le montant disponible alloué (2000£) permettra
l’examen de 20 - 25 oiseaux maximum préférablement
d’origines zoos. Si nécessaire des échantillons seront
pris sur des oiseaux de collections privées. Dans
ce dernier cas il est demandé aux coordinateurs de
Chapitres de ne proposer que des oiseaux dont on
connait les origines.
Cette proposition est adoptée.
10 Importation d’oeufs du Zoo de Beijing en
12
Europe
JC a préparé un projet concernant l’envoi en Europe
(Zoo de Paignton) d’oeufs d’oiseaux d’origine
sauvage depuis le Zoo de Beijing, les jeunes nés
devant être intégrés dans les programmes existants
d’ Elevage Captifs Européens. Pour commencer cela
concerne des oeufs d’espèces courantes comme les
Faisans dorés, Lady Amherst et Argentés en tant
que projet pilote. Si réussi à ce stade, il pourrait être
continué dans les années suivantes par des oeufs
d’espèces plus rares. Les oiseaux issus de ces oeufs
seront gérés par la suite par les Groupes Spécialisés
existants (Faisans à collerettes Benelux et Faisans
Argentés Allemagne).
Ce projet est unanimement approuvé par l’EAZA
Tag et a obtenu des commentaires très favorables
du Groupe Spécialisé Elevage de Conservation de
l’IUCN.
Cette proposition est adoptée.
11 Développements en Inde
John Corder a visité l’Inde en Mai et rapporte
(caractères en gras par Heiner Jacken):
“J’ai d’abord visité l’ Himachal Pradesh. J’ai passé
4 jours à Sarahan, observant et conseillant le Centre
d’Elevage du Tragopan de Hastings. Les oiseaux
étaient en fantastique condition et la routine adoptée
par les gardes pour rendre les oiseaux confiants
permet aux visiteurs de voir facilement les oiseaux.
Où que vous regardiez il y avait des mâles adultes
venant vers vous!
J’ai travaillé avec Alam Singh à la formulation d’un
plan d’élevage pour chacun des 23 oiseaux existants
dans le programme d’élevage et une copie de ce
document a été adoptée par le Groupe Spécialisé
Faisans de l’Etat. Il sera également utilisé pour
fournir des données exactes à inclure dans le premier
Studbook de cette espèce ainsi que demandé par
l’Autorité Centrale des Zoos Indiens.
Lors de ma précédente visite en Octobre 2008, Le
Groupe Spécialisé Faisan de l’Himachal avait aussi
adopté un autre document que j’avais préparé :
Un plan de développement pour le Tragopan de
Hastings. Il y a eu un certain nombre de changements
parmi les hauts fonctionnaires en Himachal et l’on
m’a demandé d’actualiser les connaissances des
nouveaux arrivants sur ce document. Ceci fût fait
au cours d’un atelier d’une demi-journée puis d’une
autre pour informer le nouveau Responsable en Chef
de la Faune sauvage : Mr. A.K. Gupta.
Les nouvelles volières à Sarahan se construisent
doucement – chaque pierre, sac de ciment, etc.. doit
être monté jusqu’au site sur plus d’un kilomètre, ce
qui explique la lenteur. On espère que, pour le moins,
la moitié des volières seront achevées cette année.
La construction des nouvelles volières hexagonales
pour les faisans de Wallich à Khariun se déroule
bien et elles devraient être achevées et utilisables en
Octobre.
A l’occasion des visites sur ces deux sites de
nouvelles volières, j’ai pu donner des conseils quant
à des modifications mineures mais d’importance
significative pour le bien être des oiseaux. J’en ai de
même informé les hauts responsables.
J’ai également consacré une demi-journée à discuter
avec le Directeur du Tourisme de l’Himachal sur
la façon dont les artisans locaux pourraient modifier
leur production de tapis et châles afin d’y faire figurer
des faisans.
Je leur ai fourni un bon nombre de photos à utiliser
dans leurs fabrications futures. Ils me donnèrent
deux tapis dont le motif est le Tragopan de Hastings
et j’ai apporté l’un d’eux à la réunion du WPA
Allemagne pour lever des fonds. Les enchères de
ce tapis rapportèrent 855 Euros, qui seront utilisés
pour la formations des gardes asiatiques des centres
d’élevage (Heiner Jacken).
Les fonds obtenus par la vente de la vidéo sur le
Tragopan de Hastings sont suffisants pour financer le
voyage en UK d’au moins un garde pour formation
et j’ai consacré 2 jours à recevoir des candidats
potentiels.
L’Autorité Centrale des Zoos Indiens m’avait
demandé de visiter trois centres d’élevage de
conservation en projets dans l’est de l’Inde, dans
l’Etat de Mizoram ( Faisan de Hume et Tragopan de
Blyth), l’Etat de l’Assam (éperonnier chinquis) et
l’Etat du Nagaland (Tragopan de Blyth).
Ces déplacements furent difficiles à organiser car les
Etats du Mizoram et du Nagaland sont pratiquement
fermés aux voyageurs étrangers en temps normal et
encore plus du fait des élections générales qui avaient
lieu lors de ma visite.
J’ai voyagé au Mizoram et en Assam à mes
frais, mais ne pût entrer au Nagaland en
dépit d’une invitation personnelle du Garde
en Chef de la Faune Sauvage et du CZA.
J’avais précédemment rencontré des hauts
responsables du Mizoram et de l’Assam à l’occasion
d’un Séminaire sur les Faisans à Djarjeeling en
Novembre dernier. Ils adhéraient totalement à nos
projets et avaient exprimé le besoin de continuer de
recevoir support et conseils de la WPA. Des ateliers
d’une journée eurent lieu dans chacun des Etats (dont
les rapports de visites sont disponibles).
La situation au Nagaland fût moins positive, en dépit
de l’appui des Services locaux de la Faune et je pense
que si les conditions actuelles persistent il est peu
probable que nous pourrons y travailler.
Ceci est tout à fait décevant alors que j’avais reçu
un appui très positif du Zoo de San Diego pour
des actions conjointes sur le Tragopan de Blyth.
Cependant dans la mesure ou le Tragopan de Blyth
se trouve également dans le Mizoram, je pense ainsi
que le CZA qu’un projet le concernant pourrait être
développé dans cet Etat (en fait il figure déjà dans le
Plan d’Elevage de Conservation Indien).
Au Zoo d’Aizawl ( Mizoram), un couple des très rares
paons verts a récemment été confisqué localement –
première apparition de cette espèce dans l’Etat depuis
de nombreuses années. Ces oiseaux ont été placés dans
une excellente volière d’environ 2500 mètres carrés et
un programme d’élevage a été établi pour ces oiseaux.
J’ai réuni un certain nombre de photos et des vidéos
pour Wolgang Menning.
De très bonnes volières ont été construites pour les
faisans de Hume qui offrent un bon potentiel pour
l’élevage de ces faisans récupérés dans la nature.
Le Zoo de Guwahati, capitale de l’Etat de
l’Assam, a très peu de faisans pour le présent mais
va construire très prochainement de nouvelles
volières pour les Eperonniers Chinquis. Ils disposent
d’un excellent site et ont déjà des programmes bien
établis pour nombre d’espèces menacées. C’est l’un
des meilleurs zoos que j’ai vu en Asie et il a un
grand potentiel.Le Responsable en Chef de la Faune
Sauvage vint spécialement pour me rencontrer et me
fournit beaucoup d’aide après notre atelier.
Il m’accompagna également pour visiter le programme
réussi d’élevage du rhinocéros unicorne au Parc
National de Kaziranga et les responsables locaux
me demandèrent de les aider dans la préparation
d’un Séminaire sur le programme du rhinocéros de
Sumatra avec quelques autres membres du Groupe
Spécialisé sur les Rhinos d’Asie.
A Kaziranga, nous avons pu voir de nombreux Coqs
Rouges bien qu’il se révèle beaucoup de signes
d’hybridation dans le Parc.
J’ai rédigé un rapport pour le responsable
en charge du Parc et pour le CZA,
et enverrai une copie au Groupe Européen Coqs
Sauvages pour plus d’interprétation experte.
Finalement à Guwahati, je fûs invité à visiter le
programme de conservation du porc pygmé et
à discuter diverses stratégies de réintroduction
avec son Directeur. C’est un programme très bien
développé avec une excellente coordination entre
beaucoup d’organisations, et un bon exemple quant à
l’efficacité obtenue lorsque la coopération est mise en
13
oeuvre comme modus opérandi.
J’ai fait compte rendu de tous les sujets ci-dessus au
Dr. B. R. Sharma et au CZA et ai été invité à revenir
plus tard cette année.
Il m’a confirmé son désir d’avoir une forte
représentation des programmes d’élevage de
conservation Indiens au prochain Symposium
International de la WPA en Thaïlande en 2010.
D’ores et déjà plusieurs Etats ont envoyés du personnel
et de hauts responsables en Himachal Pradesh voir sur
place les projets concernant les faisans, et des visites
de même nature ont été proposées pour les personnes
en charge au Mizoram et en Assam. Ceci constitue
une stratégie efficace car elle utilise l’expertise
existante en Inde.
12 Développements en Malaisie
Gary Robbins a visité la Malaisie début Août 2009.
Il a noté un transfert de personnel au cours de l’année
dernière. Le département de Siti Hawa Yatins dans sa
division conservation ex situ a été réduit d’un tiers.
Les autres secteurs sont maintenant dirigés par Mohd
Nawayai bin Yosak, le précédent directeur du Zoo de
Malacca.
Le département a décidé de continuer l’élevage des
l’Eperonniers Malais pour des réintroductions
à Sungai Dusin (15 oiseaux ont été récemment
relâchés et plusieurs ont été entendus appelant dans
les dernières semaines), de même que des paons
verts pour éventuelle réintroduction dans le Parc
National de Taman Negara, mais il arrête le projet de
réintroduction de l’Eperonnier de Rothschild.
Au cours de la visite du Zoo de Malakka, il a vu le
couple reproducteur de Paon Vert, mais l’assistant
vétérinaire lui confirma que les 5 jeunes élevés par
les parents en 2008 étaient tous morts, sans pouvoir
expliquer pourquoi.
Cette situation n’était pas connue des HQ, alors qu’ils
planifiaient la formation de nouveaux couples avec
des oiseaux importés de UK.
A la lumière de ces informations et du peu de progrès
de l’élevage du Paon Vert au Zoo de Malakka ainsi
que dans d’autres centres, Gary ne peut recommander
d’envoyer de nouveaux oiseaux depuis l’Europe tant
que le Département ne peut assurer des conditions de
détention adéquates et un personnel fiable.
Ainsi que Gary l’appris plus tard, différentes politiques
concernant le Zoo de Negara et le Département de
la faune Sauvage font l’objet de débat public dans
la presse, ce qui peut les détourner de leur travail
normal.
13 Développements en Chine
14
A la suite du dernier Conseil d’administration, j’ai
discuté de mon implication en Chine avec mon
collègue, Steven Browne, de façon que nous soyons
tous deux au clair quant à celles- ci ainsi qu’à nos
engagements respectifs.
Je suis allé récemment en Inde et en Chine à
différentes occasions pour des sujets diplomatiques et
en ai profité pour passer quelque temps à Beijing afin
de rencontrer des collègues du WPA entre d’autres
fonctions officielles.
Zhang Jing, Curateur des oiseaux au Zoo de Beijing,
a conçu et construit actuellement une nouvelle
série de volières pour l’élevage de conservation du
Lophophore de Lhuys et des Ithagines. Ces volières
ont bénéficié des apports obtenus lors des différents
ateliers organisés par le WPA ainsi que des sessions
de formation, en particulier, après discussions avec
Andy Beer au Sparsholt Collège. On peut espérer
qu’elles permettront au Zoo de Beijing d’améliorer
significativement l’élevage de ces deux espèces dans
d’excellentes conditions ex situ.
On m’a demandé de faire une conférence à la Beijing
Normal University, où j’ai reçu une grande hospitalité
du Président de la WPA, le Prof. Zhang Guangmei
et du Prof. Zhang Zhengwang. J’ai également pu
rencontrer de nouveau Wang Nan et constater qu’il
avait totalement récupéré de la tuberculose qui l’avait
tenu hospitalisé pendant plusieurs mois.
Ainsi que mentionné dans mon rapport sur l’Inde,
un projet de Memorandum d’Accord entre le Zoo
de Beijing et l’Autorité Centrale des Zoos Indiens
a été rédigé après de nombreuses discussions à haut
niveau diplomatique et il est légitime d’espérer que
les personnels, les animaux et les projets d’élevage
de conservation en seront tous les bénéficiaires. Cet
accord a un champ beaucoup plus large que les seuls
WPA et galliformes et implique de ce fait beaucoup
d’autres institutions d’importance. A cette occasion, il
fût suggéré que les projets d’élevage de conservation
pourraient bénéficier de la translocation d’oeufs
fertiles, selon une proposition d’Alain Hennache
au TAG Galliformes et à l’EAZA l’année dernière.
Pendant un nombre d’années, les restrictions dues à
l’Influenza l’Aviaire ont stoppé les mouvements de
pratiquement tous les galliformes et autres oiseaux
pour les programmes d’élevage de conservation. Un
nombre de Studbook internationaux ont eu à en souffrir
des conséquences majeures. Un Projet a été formulé
pour une translocation initiale entre les zoos de Beijing
de Paignton. Ceci a été unanimement approuvé par
le TAG Galliformes de l’EAZA et a reçu un appui
immense et l’approbation du Groupe Spécialisé de
l’Elevage de Conservation de l’IUCN. A un niveau
préliminaire, le Président du WPA fût consulté à propos
de l’implication de l’Association. Curieusement,
ce Projet n’a pas été approuvé par le Galliforme
SG. Selon les directives du Conseil, ce Projet sera
discuté au prochain Meeting de l’ECBG au Portugal
il en sera ultérieurement rendu compte au Conseil.
EAZA et un nombre important de zoos majeurs
à travers le monde ont été tenus informés des
programmes d’élevage d’espèces menacées en
Chine et il m’a été demandé de faciliter et d’aider
certains échanges d’élevage. Plusieurs programmes
d’élevages Chinois ont été inclus dans des
studbooks internationaux pour la première fois.
Au moment ou j’écris, Zhang Jing a fait une
visite privée en UK et nous avons visité le Zoo de
Paignton, AB Incubators, Paradise Park, the Wildlife
Heritage Foundation, le Zoo d’Anvers, le Zoo d’
Howletts et le Zoo de Port Lympne. Nous avons
donné trois présentations à la réunion du WPA
France à Lamotte-Beuvron et aidé à l’organisation
de visites réciproques pour des membres du WPA.
WPA
n’a
pas
contribué
financièrement
à tout ce qui précède, il n’est donc pas
nécessaire
d’établir
un
bilan
financier.
14 Recencement
Au cours de la dernière réunion (UK) il fût décidé
de demander à Siro de mettre au point un système
de recencement “online “ en Europe à l’automne 09.
Il a ainsi conçu un website multilingue Européen
dans lequel les éleveurs peuvent entrer leurs données
directement “ on line”. Reportez-vous à : <ww.wpaeurope.ch.vu>. Siro aimerait que soit désigné un
coordinateur pour chaque chapitre.
15 Formation
Chapitres: Pour la première fois des certificats de
formation ont été délivrés aux membres participants
par tous les chapitres Européens du WPA. JC fait
remarquer que la preuve d’une formation pourrait
être très importante dans l’avenir.
Atelier sur l’Elevage de Conservation: John
Corder dirigera un atelier de 4 jours sur l’Elevage de
Conservation en Thaïlande en Octobre 2010 avant le
prochain Symposium sur les Galliformes du 7au14
Novembre 2010.
Fritz Esser organisera un tour post-Symposium sur
l’aviculture de 6 jours dans le Nord et de 3 jours dans
le sud de la Thaïlande.
16 Grippe Aviaire
Comme tout le monde est très occupé par la grippe
porcine (H1N1) il n’y a aucun nouveau rapport sur
la grippe aviaire (H1N5).
17 Traduction de la Monographie des Faisans en
Anglais
Il faut reconnaître que ce projet est très difficile.
Toutes suggestions sont les bienvenues!
18 Autres sujets
a) Visites par les Chapitres - Rien de particulier à
mentionner.
b) Tim Lovell a demandé d’examiner la possibilité
d’une forme d’accréditation des éleveurs.
Un nouveau Directeur a été nommé au zoo de Hanoi
et le contact avec Dang Gia Tung a été rétabli.
Bernard Giboin et Bernd Marcordes devaient aller
au Vietnam.
c) Apparemment il n’y a aucune nouvelle.
d) WPA-France demande des recommandations sur
une “liste rouge” des espèces détenues en captivité
afin de les gérer sainement et d’aider les éleveurs
dans leurs choix.
19 Prochaines réunions
WPA-France 9-10 Avril 2010: réunion ECBG et
journée de formation en Sologne.
WPA-Germany 3-5 Septembre 2010: réunion ECBG
et Convention Annuelle au Zoo de Cologne.
Symposium International sur les Galliformes
Novembre 2010 en Thaïlande.
BREVES
Voyage WPA-France 2010 :
Le temps passant toujours plus vite que nous le
souhaitons, nous ne sommes pas en mesure de préparer
un voyage d’étude pour le printemps 2010. Mais que
les fidèles de ces séjours éducatifs se rassurent, nous
pensons être en mesure de vous proposer un voyage
en fin de saison d’élevage(septembre/octobre). Le
programme n’est pas encore fixé mais la destination
pour cette année devrait être l’Allemagne. Jacky Fauster
s’affaire sur ce dossier et devrait nous proposer des
visites d’éleveurs et des grands zoos allemands. Nous
vous tiendrons informés dans notre prochain bulletin.
Voyage WPA-Allemagne :
Une visite en Irland, le 13 et 14 mars prochain, est organisée
par nos homologues germaniques. Au programme, la
visite du zoo de Dublin et de deux collections privées.
Pour les membres français qui seraient intéressés
pour se joindre à ce voyage, contactez Jacky Fauster
(0685665599) pour de plus amples renseignements.
15
Imprimante :
L’édition de ce bulletin à pris un peu de retard…
Bien sûr, réunir les articles, les relire, les illustrer,
tout ça prend du temps, mais nous avons également
été obligés d’avancer le renouvellement de notre
imprimante. Les prix du matériel informatique ayant
nettement baissés, l’entretien et le renouvellement
des pièces usées (four, courroie…) sont devenus plus
onéreux que l’achat d’un équipement neuf. Nous
avons donc opté pour le remplacement de cet outil
vital à la publication de notre bulletin. Nous somme
désormais équipé d’une Imprimante OKI C5750 N.
Faites nous partager vos expériences d’élevage :
Vous êtes nombreux à apprécier la qualité de notre
bulletin et nous vous en remercions. Comme nous
avons eu l’occasion de le faire lors de notre dernière
assemblée générale, nous vous invitons à nous
faire partager vos expériences dans l’élevage des
galliformes. Nous avons tous à apprendre les uns des
autres, alors n’hésitez pas à pendre la plume et vos
appareils photos pour nous présenter votre travail ou
simplement vos oiseaux. Notre équipe de rédaction
sera bien sûr là pour vous conseiller si nécessaire dans
la rédaction ou la mise en valeur de vos expériences.
J
JOURNEE D’ETUDE
ET DE
FORMATION DU 10 AVRIL 2010
Organisée par WPA France
à Lamotte Beuvron (41)
Avec la participation d’Aviornis
France.
LE PROGRAMME PREVISIONNEL
ET LE BULLETIN D’INSCRIPTION
SONT EN ANNEXE
16
Les frais de participation à cette journée
d’étude sont de 14 Euros par personne
(café d’accueil compris sans le déjeuner).
Le déjeuner peut être pris sur place à
l’Hôtel des Bruyères (frais 27 Euros par
personne et réservation obligatoire avec
le bulletin d’inscription), soit sur tout
autre lieu de restauration à la convenance
du participant.
La réservation d’un hébergement
éventuel reste à votre initiative (sur
place à l’Hôtel des Bruyères ou tout
autre lieu d’hébergement…).
Le certificat de formation théorique sera
délivré aux participants à la fin de la
journée.
Les bulletins d’inscriptions, accompagnés
du règlement, sont à envoyer avant le 25
mars 2010 à Daniel Stréhlé, 7 Montée de
la Castagnette, 07200 Saint Privat.
L
Recensement 2009 :
e tableau suivant présente le bilan au 1er
février 2010 du recensement 2009 de nos
galliformes captifs. Il cumule les effectifs
des 38 membres du WPA-France, soit à peu près
47 % des membres à jours de cotisation, qui
ont répondu pour cette année. Parmi ceux-ci, 5
éleveurs qui n’avaient pas encore participé. Ces
chiffres restent inférieurs aux 42 réponses de 2008
et ne permettent pas une analyse comparative
aisée des effectifs d’oiseaux obtenus.
Merci à ceux qui on répondu à ce recensement
qui permet, groupé avec les recensements des
autres chapitres, d’estimer les effectifs européens
des espèces que nous élevons. Nous profitons
également pour rappeler que seuls les membres
ayant répondu à ce recensement pourront
accéder aux coordonnées des éleveurs recensés.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire et les
recensements des oiseaux pour 2009 peuvent
encore être envoyés.
Recensement WPA France
Nom :
Prénom :
Espèce
Inventaire 2009
jeunes 2009
Mâle
adulte
Femelle
adulte
M
2
2
5
F
Non sexé
couples
reproducteurs
0
0
0
2
5
4
3
0
4
28
33
33
30
0
22
13
15
19
20
0
12
19
21
24
25
0
19
6
5
4
4
0
5
6
6
0
2
0
5
2
3
0
0
0
2
1
1
0
0
0
1
0
0
3
5
0
0
5
4
7
8
0
4
7
9
1
1
0
7
1
1
0
0
0
1
22
20
12
9
3
19
8
7
0
1
0
7
8
7
2
2
0
5
4
6
1
0
0
3
Faisans
Argusianus argus argus
Grand Argus
Catreus wallichii
Faisan de Wallich
Chrysolophus amhersti
Faisan de Lady Amherst
Chrysolophus pictus
Faisan doré
Chrysolophus pictus
Faisan doré 5000
Crossoptilon auritum
hoki bleu
Crossoptilon crossoptilon
Hoki blanc
Crossoptilon mantchuricum
Hoki brun
Gallus gallus
Coq rouge (sous espèce inconnue)
Gallus gallus gallus
Gallus lafayettei
Coq de Lafayette
Gallus sonneratii
Coq de Sonnerat
Gallus varius
Coq de Java
Lophophorus impeyanus
Lophophore resplendissant
Lophura diardi
Faisan prélat
Lophura edwardsi edwardsi
Faisan d'Edwards
Lophura edwardsi hatinhensis
Faisan du Vietnam
17
Nom :
Prénom :
Espèce
Lophura ignita ignita/nobilis
Faisan noble de Bornéo
Lophura ignita rufa
Faisan de Vieillot
Lophura leucomelana crawfurdi
Faisan de Sharpe
Lophura leucomelana (ssp inconnue)
Faisan kalij
Lophura leucomelana hamiltonii
Faisan à huppe blanche
Lophura leucomelana lathami
Faisan de Horsfield
Lophura leucomelana lineata
Faisan de Raynaud
Lophura nycthemera (ssp inconnue)
Faisan argenté
Lophura nycthemera berliozi
Faisan de Berlioz
Lophura nycthemera nycthemera
Faisan argenté
Lophura swinhoii
Faisan de Swinhoe
Pavo cristatus
Paon bleu
Pavo muticus
Paon spicifère (ssp inconnue)
Pavo muticus imperator
Paon spicifère d'Indochine
Pavo muticus muticus
Paon spicifère de Java
Pavo muticus spicifer
Paon spicifère de Birmanie
Phasianus colchicus colchicus
Fiasn de Colchide
Phasianus colchicus formosanus
Faisan de Formose
Phasianus colchicus torquatus
Faisan à collier de Chine
Phasianus versicolor
Faisan versicolore (ssp inconnue)
Polyplectron bicalcaratum
Eperonnier chinquis (ssp inconnue)
Polyplectron bicalcaratum bicalcaratum
18
Inventaire 2009
jeunes 2009
Mâle
adulte
Femelle
adulte
M
F
5
6
6
4
0
4
9
8
3
2
0
7
1
1
0
0
0
1
0
1
0
0
0
0
4
5
0
0
0
3
1
1
0
0
0
1
2
2
2
2
0
2
18
23
16
17
0
14
0
0
0
0
0
0
3
4
0
0
0
2
16
23
5
8
0
15
50
52
12
70
10
41
4
4
1
1
0
4
4
6
1
1
0
3
4
6
3
2
0
4
4
4
1
1
0
4
3
5
0
0
0
2
3
6
10
10
0
3
1
2
0
0
0
1
4
8
2
2
0
3
13
14
7
6
1
13
4 4
44
00
00
00
22
couples
reproducteurs
Non sexé
Nom :
Prénom :
Espèce
Eperonnier chinquis de Birmanie
Polyplectron chalcurum
Eperonnier à queue bronzée
Polyplectron emphanum
Eperonnier de Palawan
Polyplectron germaini
Eperonnier de Germain
Polyplectron inopinatum
Eperonnier de Rothschild
Pucrasia macrolopha
Eulophe
Syrmaticum ellioti
Faisan d'Elliot
Syrmaticus humiae
Faisan de Hume
Syrmaticus mikado
Faisan mikado
Syrmaticus reevesi
Faisan vénéré
Syrmaticus sommerringi ijimae
Faisan d'Ijima
Syrmaticus sommerringi scintillans
Faisan scintillant
Syrmaticus sommerringi soemmerringi
Faisan de Soemmerring
Tragopan caboti
Tragopan de Cabot
Tragopan satyra
Tragopan satyre
Tragopan temminckii
Tragopan de Temminck
Perdrix et Francolins
Alectoris barbara
Perdrix gambra
Alectoris chukar
Perdrix choukar
Alectoris philbyi
Perdrix de Philby
Alectoris rufa
Perdrix rouge
Arborophila gingica
Torquéole de Ghigi
Inventaire 2009
Mâle
adulte
Femelle
adulte
4
4
2
jeunes 2009
M
F
2
0
13
13
3
0
0
couples
reproducteurs
Non sexé
0
2
0
0
1
1
1
15
10
4
0
0
0
3
7
8
0
0
0
7
11
11
1
1
0
9
10
11
5
15
0
9
2
3
0
0
0
2
9
8
3
2
0
7
19
47
22
25
0
19
2
2
0
0
0
2
5
5
0
0
0
5
3
2
0
2
0
2
14
8
2
5
0
8
23
30
11
4
0
19
23
22
14
12
0
19
6
6
10
15
0
6
4
6
0
0
25
4
2
2
2
2
0
1
8
8
1
0
30
1008
5
3
0
1
0
3
19
Nom :
Prénom :
Espèce
Bambusicola fytchii
Bambusicole de Fytch
Francolinus erckelii
Francolin d'Erckel
Francolinus francolinus
Francolin noir
Francolinus hildebrandti
Francolin de Hildebrandt
Francolinus leucoscepus
Francolin à cou jaune
Perdix perdix
Perdrix grise
Tetraogallus himalayensis
Tétraogalle de l'Himalaya
Inventaire 2009
jeunes 2009
Mâle
adulte
Femelle
adulte
M
F
1
3
1
0
0
1
2
4
0
0
0
2
3
1
2
1
0
1
1
0
0
0
0
0
4
4
6
4
6
4
4
5
4
7
20
1504
2
1
0
0
0
0
6
3
10
8
0
3
1
4
0
0
0
1
1
2
0
0
0
1
17
25
15
32
0
17
16
19
37
23
0
16
8
8
25
12
0
8
10
8
0
0
0
8
17
20
21
21
0
14
1
2
0
0
0
1
2
4
0
0
0
2
11
11
0
0
0
11
2
0
0
0
0
0
2
22
11
1 1
0 0
1 1
couples
reproducteurs
Non sexé
Colins
Callipepla squamata
Colin écaillé
Colinus cristatus
Colin huppé
Colinus viginianus ridgwayi
Colin de Ridgway
Colinus virginianus virginianus
Colin de Virginie
Lophortyx californica
Colin de Californie
Lophortyx gambelli
Colin de Gambel
Oreortyx picta
Colin des montagnes
Cailles
Coturnix chinensis
Caille peinte
Coturnix coromandelica
Caille de Coromandèle ou nattée
Coturnix coturnix
Caille des blés
Coturnix japonica
Caille du Japon
Coturnix delegorguei
Caille arlequin
Rollulus roulroul
2
20
Nom :
Prénom :
Espèce
Rouloul couronné
Inventaire 2009
Mâle
adulte
Femelle
adulte
2
2
1
jeunes 2009
M
F
1
0
2
2
4
1
1
couples
reproducteurs
Non sexé
0
1
0
0
1
1
1
0
2
6
2
1
0
4
3
6
25
28
6
2
1
1
3
2
0
1
1
1
0
0
2
1
1
1
0
0
0
1
1
1
0
0
0
1
4
10
3
5
0
4
3
4
3
5
0
2
4
5
0
0
0
3
1
2
1
2
0
1
3
3
0
0
0
2
Hoccos, pénélopes et ortalides
Crax daubentoni
Hocco de Daubenton
Crax rubra
Grand Hocco
Dindons
Agriocharis ocellata
Dindon ocellé
Meleagris gallopavo
Dindon sauvage
Tétras, gélinottes et lagopèdes
Bonasa bonasia
Gélinotte des bois
Bonasa umbellus
Gélinotte huppée
Lagopus lagopus
Lagopède des Saules (ssp inconnue)
Tetrao tetrix
Tétras lyre
Tetrao urogallus
Grand tétras
Pintades
Acryllium vulturinum
Pintade vulturine
Guttera edouardi Pintade huppée
Guttera pucherani
Pintade de Pucheran
Numida meleagris Pintade à casque
21
Boutique WPA France
T-shirt WPA : 5 e + port
Incubation pratique : 28 e + port
+ port
Monographie des faisans par
A.Hennache & M.Ottaviani : 85 e + port
DVD Western Tragopan : 15 e + port
Sweat WPA : 25 e + port
Partridges et Francolins par G.E.S Robbins : 47 e
Cassette "artificial insemination" : 15 e + port
Presse papier WPA
bleu ou noir: 20 e + port
Pour toute commande contacter :
Daniel Stréhlé, 7 montée de la castagnette, 07200 St Privat. Tel : 04 75 93 46 07 . [email protected]
Fréderic Courteaux, 27 route de Paris, 27230 Duranville - tél : 06 80 41 52 41
22
[email protected]
Présentation de Paras Singh
Il y a quelque temps, Paras Singh me contactait pour me demander des photos de faisans en vue de réaliser un
poster sur les faisans du Népal afin de promouvoir la conservation de ces oiseaux. Le poster finalisé a ensuite été
envoyé aux différents chapitres de la WPA dont la WPA France et l’idée me vint alors de lui demander un petit
texte de présentation pour accompagner ce poster, texte que j’ai traduit ici :
Paras Singh a passé son enfance dans un village reculé du Népal où les faisans de Kalij venaient communément
se nourrir dans les champs près de sa maison. Cette passion pour la nature le poussa à suivre des études sur la
gestion des forêts puis il se spécialisa en ornithologie et en mammologie dans le même institut. Au cours de ses
études, il a eu l’opportunité de travailler sur le faisan de Wallich dans la vallée de Dhorpatan. Cette étude de terrain
a été pour lui une véritable révélation et l’a encouragé à se spécialiser dans les faisans. En 2003, il a reçu une
subvention d’Oriental Bird Club pour mener des études in situ sur le francolin des marais (ou multiraies) dans la
Suklaphanta Wildlife Reserve. Puis, la WPA, le Pheasant Specialist Group, OBC, Peter & Carol Inskipp l’ont aidé,
de différentes manières, à mener des recherches sur le faisan de Wallich dans la Dhorpatan Hunting Reserve et le
Rara National Park. Ensuite, il concentra son activité sur des projets de conservation et d’éducation dans la Pipar
Area qui représente le seul site au Népal sur lequel travaille la WPA. Actuellement, il travaille sur l’Annapurna
Conservation Area Project (ACAP) en tant que responsable de projet avec comme objectif de protéger les faisans
du site de Pipar. Il projette aussi d’associer la WPA et l’ACAP pour venir en aide à la population locale vraiment
misérable afin que les villageois cessent de chasser et de piéger les faisans sur Pipar. Cette année, en collaboration
avec Ivan William Scott, membre WPA, il souhaite intégrer la conservation des faisans comme sujet d’examen
aux étudiants en doctorat dans le but d’éveiller des vocations et ainsi encourager d’autres actions sur la recherche
et la conservation de la faune et de la flore au Népal. Il mène, en ce moment, une importante étude de terrain
sur le francolin des marais dans la Suklaphanta Wildlife Reserve (financée par la Nagao Natural Environment
Foundation) et m’a promis la primeur de ses travaux pour le livre sur les cailles, perdrix et francolins…
Michel Ottaviani
23
WORLD PHEASANT ASSOCIATION
5e SYMPOSIUM INTERNATIONAL des GALLIFORMES
7-14 NOVEMBRE 2010, CHIANG MAI, THAILAND
Information Préliminaires pour les participants
La World Pheasant Association (WPA), en collaboration avec la King Mongkut’s University de
Technologie, Thornburi (KMUTT), est heureuse d’ annoncer les programmes d’un symposium sur la
conservation et la gestion durable de toutes les espèces de faisans, perdrix, cailles, francolins et pintades,
avec un objectif particulier sur l’Asie, les espèces menacées et leurs habitats. Ce symposium fait suite
à celui tenu en Chine (International Symposium of Galliformes) en Octobre 2007. Il est organisé
conjointement par le WPA, le KMUTT et le IUCN-SSC/WPA Galliformes Specialist Group. Son objectif
est de réunir tous ceux ayant des intérêts pour la conservation de ces oiseaux et de leurs habitats.
Son Comité International d’organisation s’est efforcé d’organiser un symposium à la fois informatif et à la
portée de tous les membres du WPA désirant s’y impliquer. Le Comité offre en cette occasion des séjours
exceptionnels à des prix négociés particulièrement avantageux pour les participants au symposium. Une
partie des gains ainsi réalisés servira à s’assurer la présence de notables participants que le Comité estime
essentielle au succès du symposium, mais nécessitant une aide financière.
Veuillez noter que ces prix et programmes sont susceptibles d’ajustements mineurs.
La première partie du symposium se tiendra au 4-étoiles Imperial Mae Ping Hôtel à Chiang Mai. Les
participants pourront loger à l’Imperial Mae Ping ou au moins coûtant et très proche 2-étoiles Asia
hôtel. Le Dimanche 7 Novembre sera consacré aux arrivées et enregistrements. Les sessions formelles
débuteront le matin du Lundi 8 Novembre avec une rapide cérémonie d’ouverture, un programme
de présentations courtes, de sessions de posters, de débats et ce pendant trois jours. Des excursions
journalières vers des sites proches d’intérêt seront organisées pour ceux ne désirant pas suivre les sessions
officielles (un coût de participation réduit au symposium est offert à ceux –ci). Deux dîners seront offerts,
l’un dans le superbe jardin qui jouxte l’hôtel ainsi que le banquet officiel de la WPA. Les deux autres
soirs les participants sont encouragés à explorer la variété de restaurants et de bars proches de l’hôtel ou
de faire leurs choix parmi ceux existants dans l’hôtel même.
Le Jeudi 11 Novembre le symposium se déplacera dans un hôtel à 2-3 heures de voiture au nord de
Chiang Mai, entre les Parcs Nationaux de Dio Inthanon et de Dio Su Thep. Des excursions de terrain
seront possibles dans ces deux Parcs Nationaux, les sessions et discussions seront consacrées aux
problèmes des galliformes. Le soir du Samedi 13 Novembre aura lieu la clôture formelle du symposium
et les participants pourront prendre le chemin du retour le jour suivant ou rejoindre un programme postsymposium. D’excellents programmes pré- et post-symposium ont été organisés pour les observateurs
d’oiseaux, les naturalistes, les éleveurs ainsi que pour ceux intéressés par les populations et cultures
locales.
Programmes Pré- et post-symposium et ateliers
Un programme pré-symposium et cinq programmes post-symposium sont disponibles pour tous les goûts
et permettant aux délégués de visiter des sites de renommées mondiales ou des endroits hors des sentiers
battus accompagnés par des guides experts. Les coûts de ces programmes ont été négociés aussi bas que
possible avec des compagnies officielles ainsi qu’avec des agences bien connues du WPA. Le programme
pré-symposium visitera les sites d’intérêt culturel et historique autour de Bangkok. Les cinq programmes
post-symposium comprennent : Un tour culturel de la Thaïlande du Nord; une visite d’un site de recherches
sur les faisans; un tour des centres d’élevage captif des faisans ; un tour d’observation ornithologique
de la Thaïlande du Nord ; et un voyage culturel de 12 jours au Laos et au Cambodge. Ces programmes
pré et post-symposium sont ouverts à tous les délégués mais les réservations sont conseillées dés que
possible. De plus, le programme comprend un atelier pré-symposium sur l’Elevage de Conservation et
un atelier post-symposium de Formation des Scientifiques. Ces ateliers se dérouleront pendant cinq jours
respectivement dans un centre d’élevage en captivité prés de Chiang Mai et au KMUTT à Bangkok.
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Coûts
Les coûts sont encore à finaliser car nous sommes encore en négociation mais ce qui suit constitue un guide
fiable
NB Prix par personne
Occupation Double*
Occup Single *
GB£
GB£
4 nuits Imperial Mae Ping Hôtel
4 nuits Asia Hôtel
3 nuits nord de Chiang Mai
Frais de réservation
Transport vers et au nord de Chiang Mai
Frais de participation au Symposium
Avant le 31 Mars 2010
Frais de participation d’une personne accompagnante
(ne participant pas aux sessions du symposium)
Total (si enregistrement avant le 31 Mars 2010)
120**
64**
90**
50
50
60**
32**
45**
50
50
170
170
50
375 (Mae Ping)
347 (Asia Hotel)
50
480 (Mae Ping)
424 (Asia Hotel)
Après le 31 Mars 2010 et avant la clôture des réservations le 30 Aout 2010 les frais de participation au symposium seront de £200
Tours
Pré-symposium tour de Bangkok
Post-symposium tours
Tour de 12 jours Laos & Cambodge
coûts Indicatifs
£300 - 350
£550 - 650
£900 – 950
*Les prix d’hôtels Thais sont toujours par chambre, ainsi une occupation single coûte le double d’une occupation à deux.
**Ces prix sont indicatifs, basés sur un taux de change THB 55:GB £1 (30 Novembre 2009) et sujets à modifications selon les taux de 2010.
Nous espérons pouvoir donner une aide financière à un nombre de jeunes adeptes de la conservation désirant
participer au symposium. Une telle aide consistera en l’exemption des frais de participation au symposium
ainsi que des subventions aux frais de séjour et de subsistance. Les frais de visas et de voyages sont à la
charge de chacun.
Toute information complémentaire concernant le symposium, les programmes pré- et post- symposium ainsi
qu’une fiche d’inscription seront disponibles très prochainement sur le WPA website www.pheasant.org.
uk, ou peuvent être reçues par la poste en retournant le coupon ci-dessous à WPA office (ou pour les non
anglophones, contactez Alain Hennache [email protected] avant le 15 mars 2009) :
Barbara Ingman, Administrator
World Pheasant Association, Newcastle University Biology Field Station, Close House Estate, Heddon
on the Wall, Newcastle upon Type, NE15 0HT, UK
Email: [email protected]
Tel. (depuis UK): 0845 2410929
Tel. (en dehors UK): +44 (0)1661 853397
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I would like further information about the 5th International Galliformes Symposium in Thailand
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