Que la fête commence … mais attention aux lendemains qui

CAP SANTE la lettre d’ISUPNAT
Hiver 2013
Que la fête commence … mais attention aux
lendemains qui déchantent !
Pascale du Mesnildot, Naturopathe Paris
www.naturopathe-parisouest.fr
Dans tous les pays du monde, les fêtes de fin d’année sont des événements familiaux, amicaux
incontournables. Le 1er décembre ouvre les festivités en annonçant un mois de liesse. Selon les situations
géographiques, elles se colorent de spécificités locales. Ainsi, la Saint Nicolas se fêtera dès le 6 décembre dans
les régions de l’est de la France ; la Sainte Lucie surtout dans les pays scandinaves mais aussi en Italie. Noël, le
25 décembre est célébré partout dans le monde ; la Saint-Sylvestre le 31 décembre est lié au jour de l’an et
l’Epiphanie le 6 janvier vient clôturer cette période.
Leur point commun : des repas aussi riches de significations que de saveurs. Avec l’arrivée de l’hiver et des
fêtes, notre corps et notre cœur ont besoin de chaleur, de réconfort, de douceur et de lumière.
Les tentations pour se retrouver autour de repas copieux et bien arrosés sont légitimes mais les risques des
lendemains qui déchantent guettent avec leur cortège de désagréments tels que kilos en plus, migraines,
troubles digestifs, sommeil perturbé, réveils nauséeux… ! Alors, comment concilier plaisir et raison sans se
culpabiliser ?
• Les fêtes se préparent
Si les fêtes de fin d’année autorisent quelques excès, elles doivent se gérer dans la joie et dans l’accompagnement
de son corps vers un nécessaire retour à l’équilibre.
Le saviez-vous ?
N’attendez pas le jour J !
Dans les pratiques traditionnelles chrétiennes
aujourd’hui encore en vigueur dans certains pays, le
festin de Noël est précédé d’un jeûne d’une journée,
une à trois fois par semaine, en bannissant
principalement la viande, les œufs et les produits
laitiers.
Maintenez et développez un état de santé et de
bien-être optimal en respectant au quotidien les
bases de l’hygiène de vie définis par Hippocrate :
• Bien se nourrir en favorisant un régime hypotoxique de type méditerranéen
 Bien respirer par une activité physique régulière
• Bien éliminer ses déchets issus des métabolismes
digestif et cellulaire pour éviter que les organes ne
soient dépassés
• Economiser son énergie et se recharger pour
permettre à l’organisme d’assurer normalement ses
fonctions vitales
• Gérer son stress et ses émotions pour éviter les
parasitages
Ce temps de l’Avent correspond à un moment de
purification du corps et de l’esprit. Ces traditions se
perdent aujourd’hui, mais nous pouvons en garder
l’idée maitresse et l’adapter aux contraintes de
notre temps pour un meilleur bien-être.
Ainsi mieux préparé votre organisme pourra faire face aux quelques écarts que vous vous autoriserez pour votre
plaisir : peu de surcharges de terrain et de carences, vos capacités digestive et émonctorielle seront au meilleur
niveau. Pour parfaire cette préparation, la mise au repos ponctuelle du système digestif sera envisagée la veille
des « réveillons » par la prise d’un repas léger composé par exemple de fruits cuits, d’un bouillon de légumes
Pascale du Mesnildot ©
www.naturopathe-parisouest.fr
1
Hiver 2013
CAP SANTE la lettre d’ISUPNAT
riche en poireaux, ou par une monodiète. La digestion sera ainsi plus rapide et donc, peu consommatrice
d’énergie et moins génératrice de déchets.
• Soyez gourmet plutôt que gourmand
Vos capacités digestives définissent les limites qu’il convient de respecter si vous souhaitez que ces repas de fête
ne tournent pas au cauchemar. Soyez avant tout à l’écoute de votre corps.
Pour profiter de votre repas, rester vigilant sur l’apéritif. Privilégiez les mises en bouche fraiches à base de
crudités qui stimuleront la sécrétion de vos enzymes digestives, aux gâteaux d’apéritif, oléagineux salés, fumés ou
grillés. Evitez de boire de l’alcool l’estomac vide, celui-ci s’en trouverait agressé.
Une fois à table, prenez le temps de savourer avec vos sens, les plats amoureusement préparés par vos hôtes
avant de les déguster en pleine conscience. Soyez attentifs à vos sensations en bouche et portez attention à ce
que vous mangez plutôt qu’à la quantité consommée ! Chaque bouchée mastiquée émerveillera vos papilles et
allègera le travail de vos organes digestifs ; une meilleure assimilation s’en trouvera favorisée pour le plus grand
bonheur de vos cellules. Pour cela, posez votre fourchette entre chaque bouchée et profitez de ce moment pour
respirer. Vous allierez ainsi plaisir et satiété.
Autres recommandations !
• Buvez avec modération pendant votre repas pour
éviter de noyer vos enzymes digestives
• N’abusez pas de pain en cours du repas, il alourdirait
votre digestion
• Choisissez fromage ou dessert. Evitez les fruits frais
qui pourraient favoriser une fermentation gastrique
• Attention à l’association de certains aliments qui
viendrait perturber la digestion : céréales, féculents et
produits laitiers, fruits, sodas, …
• Pensez à bien vous hydrater entre les repas à l’eau
pure
• Si malgré tout, vous craignez une digestion lente,
lourde et épuisante, prenez ponctuellement des
enzymes digestives sous forme de complément
alimentaire souvent à base de papaye et d’ananas.
• Les lendemains qui déchantent
Ils sont toujours possibles malgré les quelques recommandations ci-dessus que vous aurez suivies le mieux
possible. Le but est d’accompagner l’organisme à un retour à l’équilibre le plus rapidement possible. Vous
veillerez donc à alléger les repas des jours suivants.
Commencez par supprimer le petit-déjeuner du lendemain surtout si vous vous réveillez tardivement et que la
faim n’est pas au rendez-vous ; c’est une information que vous envoie votre corps, celle que peut-être la digestion
de la veille n’est tout simplement pas terminée. Prenez plutôt une boisson chaude à base de menthe, de réglisse
et de romarin ou un peu de charbon végétal pour soutenir la fonction digestive. Préférez un déjeuner et un diner
léger et pratiquez une monodiète de jus de légumes frais ou de légumes cuits à la vapeur ou en potage.
Privilégiez la marche au grand air et pratiquez quelques respirations profondes ; l’oxygène est le meilleur
dépuratif sanguin. L’exercice physique favorisera la circulation des liquides du corps et de ce fait la
Pascale du Mesnildot ©
www.naturopathe-parisouest.fr
2
Hiver 2013
CAP SANTE la lettre d’ISUPNAT
désintoxication en profondeur de l’organisme par l’activation des organes d’élimination (foie/vb/intestins, reins,
peau, poumons).
Une cure d’eau hydroxydase (sauf en cas d’insuffisance rénale et d’hypertension artérielle) ou un complexe de
plantes drainantes et dépuratives (artichaut, bodo, curcuma, etc.), viendra aider efficacement la fonction
d’élimination en plus de la prise de quelques probiotiques pour soutenir l’immunité et lutter contre les
intoxications éventuelles.
• Un sommeil réparateur
Il est essentiel ! Les jours de fêtes sont souvent synonymes de nuits écourtées et perturbées par une digestion
lente et difficile. Alors n’hésitez pas les jours suivant les excès, à abuser d’une heure de plus de sommeil ou de
quelques siestes. En effet, c’est pendant le sommeil que le corps se nettoie de ses déchets et se désacidifie, que
nos cellules se réparent et se régénèrent, que nos énergies vitales et psychiques se reconstituent.
Pendant ces fêtes qui jalonnent le mois de décembre, prenez plaisir à être « là et maintenant » avec votre
famille, vos amis dans la joie de l’échange et du partage. Mieux vaut quelques excès maitrisés et de bon cœur
qu’un repas de fête pris dans la culpabilité, la frustration ou la colère ! Faites donc ripailles en conscience et
modération, et passez de joyeuses fêtes ! •©
La naturopathie ne vise pas à soigner ou à traiter des maladies. Elle n’est pas une médecine « alternative » à l’Allopathie, mais une hygiène de vie.
L’auteur de l’article et Isupnat ne sauraient être tenus pour responsables des conséquences éventuelles d’une automédication maladroite ou d’une mauvaise compréhension des
conseils décrits ci-dessus. La législation française attribue au seul docteur en médecine le droit de diagnostic et de traitement des maladies. Les éléments contenus dans cet article
doivent donc, le cas échéant, s’inscrire en parfait respect et complémentarité des protocoles thérapeutiques médicaux en cours prescrits par le médecin.
Pascale du Mesnildot ©
www.naturopathe-parisouest.fr
3