Les Caf aux côtés des partenaires pour répondre aux besoins de la
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Les Caf aux côtés des partenaires pour répondre aux besoins de la
Les Caf aux côtés des partenaires pour répondre aux besoins de la petite enfance Bayonne 11 octobre 2011 Quelques données de contexte Q Q Q Q Un fort taux de fécondité (2,01 enfants par femme) ; Un important taux d’activité féminine (82 % pour les mères en couple avec un enfant de moins de 3 ans) ; En 2005, 63 % des moins de 18 ans vivent avec des parents en couple parental marié : ils sont de plus en plus nombreux à vivre avec un couple en union libre (18 %) ou en famille monoparentale (16%) ; 4,8 millions d’enfants âgés de moins de 6 ans dont l’accueil constitue un enjeu important pour maintenir un bon équilibre démographique et stimuler le dynamisme économique et l’attractivité des territoires. ¾La Petite enfance, un enjeu économique et social. Une offre globale au service des familles Q Les Caf, aux côtés de leurs partenaires (collectivités territoriale, associations, entreprises) sont des acteurs incontournables des politiques d’accueil du jeune enfant et de soutien à la parentalité : • permettre ainsi aux familles de concilier vie familiale et vie professionnelle ; • soutenir la fonction parentale et faciliter les relations parents-enfants. Une offre globale au service des familles La branche Famille du régime générale de la Sécurité Sociale : un réseau de Caf piloté par la Caisse nationale des Allocations familiales. Q Soutenir les familles dans leur vie quotidienne et développer la solidarité envers les plus vulnérables Q Par une offre globale de services sous forme de compléments de ressources, d’équipements collectifs, de suivi et de conseils aux familles Une offre globale au service des familles Q En lien avec leurs partenaires, les Caf proposent et développent une offre globale de service s’appuyant sur une complémentarité d’intervention : • le versement des prestations légales aux familles ; • l’accompagnement technique et financier des porteurs de projets pour la création d’équipements et de services de la petite enfance (crèches, relais assistantes maternelles (Ram), etc.). Q La combinaison de ces interventions permet de s’adapter aux diverses attentes des familles ainsi qu’aux spécificités des territoires. Une offre globale au service des familles Q En 2010, 73,8 milliards d’euros consacrés aux différentes missions des Caf … • Cette somme se scinde de la manière suivante : • 50,6 milliards d’euros de prestations en faveur des familles ; • 23,2 milliards d’euros pour la lutte contre la précarité. Q … dont 14,6 milliards d’euros à l’accueil du jeune enfant • 12,3 milliards d’euros sous la forme de prestations légales (essentiellement la Paje et ses différents modules) et environ • 2,2 milliards d’euros au titre de l’action sociale familiale des Caf. Une offre diversifiée pour la petite enfance La petite enfance : une des priorités majeures de la Cog (2009-2012) signée entre la Cnaf et l’Etat. Q Des objectifs ambitieux : • 100 000 solutions d’accueil collectives • 100 000 solutions d’accueil individuel. Q L’accompagnement des besoins spécifiques des familles et des territoires par la mise en place de fonds dédiés : • • • • Q Accueil au domicile des parents sur des horaires étendus ou spécifiques Accueil des enfants en situation de handicap Accompagnement des actions conduites sur les territoires ruraux Etc. Des moyens conséquents : • + 7,5 % par an pour les dépenses d’action sociale (+ 10 % par an pour la petite enfance) • en 2012, la Cnaf consacrera 2,7 milliards d’euros du budget de l’action sociale à l’accueil du jeune enfant L’offre d’accueil Face à la diversité des situations familiales et territoriales : une pluralité de solutions. Q Q Q 292 100 assistant(e) maternel(le) employé(e)s par les parents en 2009, pour un nombre de place disponible évalué à 820 900. Plus de 45 100 enfants de moins de 3 ans gardés à domicile. 357 003 places au sein de 10 800 Eaje financés par les Caf. Les modalités d’intervention Un soutien technique et financier visant à développer et structurer l’offre d’accueil Q Q Q Q Q des aides pour structurer l’offre d’accueil individuelle des aides à l’investissement des aides au fonctionnement des aides au développement (Cej) des aides supplémentaires sur des lignes budgétaires dédiées Les modalités d’intervention Pour la première fois, une structuration de l’offre d’accueil individuelle. Plusieurs leviers : Q le prêt à l’amélioration du lieu d’accueil (Pala) : prêt à taux zéro plafonné à 10 000 euros et remboursable sur 120 mois qui peut être accordé aux assistant(e)s maternel(le)s exerçant à leur domicile ou en Mam. Q la prime d’installation pour les nouvelles assistantes maternelles : sous conditions, comprise entre 300 et 500 euros. En 2010 : 4 508 400 € versés au titre de la prime d’installation (11900 assistantes maternelles) et 108 offres de prêts à l’amélioration de l’habitat (Pah) signés avec des assistants maternels Des aides pour développer et structurer l’offre d’accueil collective L’aide à l’investissement 7 plans crèches depuis 2000. Q Q les règles sont définies par la Cnaf, la mise en œuvre relève des Caf ; entre 2000 et 2010, ils ont permis de créer 96 465 places nouvelles. Période 2009 -2012 Q Plan crèche pluriannuel d’investissement (Pcpi) • 660 millions d’euros • 60 000 places nouvelles jusqu’en 2016 dont 30 000 d’ici 2012 Des aides pour développer et structurer l’offre d’accueil collective L’aide à l’investissement Q Les équipements concernés : • Crèches collectives, parentales, familiales,, nouveaux Ram, micro-crèches bénéficiaires de la Psu ou du Cmg « structure » de la Paje • les projets permettant prioritairement la création de places nouvelles Q Une aide pouvant aller de 7400 à 14 000 euros par place supplémentaire • Socle de base « universel » : 7 400 euros par place • Bonification : - Intercommunalité - Potentiel financier Des aides pour développer et structurer l’offre d’accueil collective La Psu 10 403 Eaje concernés. 1,4 milliards d’euros. Q Un financement identique à l’ensemble des structures d’accueil recevant des enfants de moins de 4 ans dans le cadre d’un contrat avec la Caf . Q Elle assure aux gestionnaires un financement durable, à taux fixe : elle neutralise les effets liés à des participations faibles de familles accueillies dans les structures et favorise la mixité sociale (barème national des participations familiales établi par la Cnaf). Des aides pour développer et structurer l’offre d’accueil collective Q La généralisation du barème favorise la mixité des publics accueillis : l’application d’une tarification proportionnelle aux revenus et à la taille de la famille a permis aux ménages les plus modestes d’accéder plus facilement aux Eaje. Q La mixité des publics accueillis, inhérente à la mise en œuvre de la Psu, constitue un vecteur de cohésion sociale. Q Pour autant, l’assouplissement des fonctionnement pour mieux répondre aux besoin des familles doit être poursuivi. Q La Cnaf a publié une LC à champ constant visant à : • rappeler les fondements de la mise en place de la Psu ; • apporter des précisions sur des aspects donnant lieu à des interprétations divergentes ; • revenir sur des pratiques constatées sur le terrain et qui s’éloignent des objectifs initiaux. Des aides pour développer et structurer l’offre d’accueil collective Le contrat enfance et jeunesse (Cej) Définition Q Contrat d’objectifs et de co-financement passé entre une Caf et une collectivité territoriale, un regroupement de communes, un employeur (entreprises, hôpital, ou administration) relevant du régime général de la sécurité sociale. Q Pour les territoires ruraux, les Cmsa sont également signataires des Cej, avec les Caf, en fonction de critères de priorité (ex : taux de population agricole). Q Les Caf peuvent également signer des Cej avec des employeurs s’ils ne sont pas éligibles au crédit d’impôt famille (Cif). Des aides pour développer et structurer l’offre d’accueil collective Le Cej : Modalités de mise en œuvre et financement Q Contrat unique d’une durée de quatre ans (deux volets distincts avec chacun une enveloppe financière spécifique) : • un volet « enfance » ; • un volet « jeunesse ». Q Pour chaque volet, un financement : • 85 % au minimum du financement est consacré à l’accueil ; • 15 % au maximum du financement porte sur le pilotage. Q Sont éligibles au financement contractuel les actions nouvelles qui concourent à une fonction d’accueil et de pilotage. Q 55 % des dépenses nettes plafonnées restant à charge du contractant déduction faite de toutes les recettes (participations familiales, Psu, financement du conseil général, autres…). La répartition des financements Source de financement des Eaje inscrits dans un Cej Autres 6% Psu 33% Commune 27% 12 % 2% 20% Conseil général Psej Praticipations familiales politaine. Cnaf, Table de gestion nationale, France métro L’adaptation et la diversification de l’offre aux besoins spécifiques des publics et des territoires Q Q Des appels à projets visant à mieux identifier la nature et le niveau des moyens à déployer. Sur des thématiques spécifiques : • Accueil au domicile des parents sur des horaires étendus ou spécifiques • Actions favorisant l’accueil des enfants en situation de handicap • Fonds d’accompagnement enfance et jeunesse notamment sur les territoires ruraux Q Caractère expérimental de certains dispositifs. L’adaptation de l’offre Le soutien en direction de l’offre d’accueil à domicile sur des horaires spécifiques Q Compléter les prestations légales en finançant le fonctionnement des accueils réalisés au domicile des parents sur des amplitudes horaires étendues et/ou spécifiques : • • Q Q sur des horaires étendus au-delà de 10 heures par jour et entre 6 heures du matin et 22 heures le soir ; ou entre 22 heures du soir et 6 heures du matin ou le dimanche et les jours fériés mentionnés à l’article L. 3133-1 du code du travail. L’appel à projet concerne des initiatives mises en place par des gestionnaires de droit privé ou public. 70 projets ont été retenus. Une enveloppe budgétaire de 9,3 millions d’euros est affectée à leur financement pour la période 2010-2012. L’adaptation de l’offre Le soutien aux accueils innovants Q Les Caf se mobilisent pour recueillir un retour d’expérience en matière d’actions innovantes dans le domaine de la petite enfance. Q Une réflexion sera engagée fin 2011 pour dégager des propositions visant à mieux mesurer le caractère innovant dans ce domaine et envisager des mesures d’accompagnement adaptées à ces actions. L’adaptation de l’offre L’accueil des enfants en situation de handicap Q Le versement de la Psu (0-4 ans) étendu jusqu’aux 5 ans révolus de l’enfant en situation de handicap. Q La mobilisation des acteurs et des solutions au moment de la signature des Cej et Cel (contrats éducatifs locaux). Q L’incitation à intégrer une formation à l'accueil des enfants en situation de handicap dans les formations des professionnels de la petite enfance . Q L’élaboration d’une charte nationale de qualité sur l'accueil des enfants en situation de handicap en crèches et accueils de loisirs. Q Un appel à projet visant à favoriser l’accueil des enfants en situation de handicap dans les Eaje et les Alsh: 331 projets retenus soit une ligne budgétaire de 19 415 000 € L’adaptation de l’offre Le fonds d'accompagnement des contrats enfance et jeunesse (Facej) Q apporter un soutien financier à des structures se trouvant sur des territoires spécifiques : zones rurales, zone de redynamisation urbaine, etc. ; Q poursuivre les actions entreprises dans le cadre de l’offre de service petite enfance (communication, coordination et information des familles, etc.) ; Q soutenir l’activité de certaines structures tels que les crèches parentales, familiales, les accueils de loisirs ou encore les structures itinérantes. La diversification de l’offre Les jardins d’éveil Q Au titre du développement de l’offre d’accueil en direction des jeunes enfants inscrits à la présente Cog, la Cnaf s’est engagée à créer 8 000 places de jardins d’éveil. Q Un budget annuel de 25 millions d’euros (23 M€ pour le fonctionnement et 2 M€ pour l’investissement) prévu à l’horizon 2012. Q Offrir aux familles une solution supplémentaire pour améliorer la conciliation entre leur vie familiale et leur vie professionnelle. Q Dédiés aux enfants âgés de plus de deux ans, les jardins d’éveil n’ont pas vocation à se substituer à la pré scolarisation à l’école maternelle mais de constituer une réponse complémentaire. Au 1er octobre 2011 : 19 projets de jardins d’éveil retenus par le jury national soit 404 places, dont 344 sont déjà ouvertes au public. La diversification de l’offre Les maisons d’assistantes maternelles Q Loi n° 2010-625 du 10 juin 2010 abrogeant les dispositions relatives aux regroupements d’assistants maternels. Q « genre nouveau » de mode d’accueil se situant à la frontière de l’accueil collectif et de l’accueil individuel. • 16 enfants et 4assistants maternels au maximum : soumises à une autorisation d’ouverture, au titre des établissements recevant du public, délivrée par le maire de la commune d’implantation = dimension collective. • les assistants maternels agréés par le conseil général et salariés des parents = dimension individuelle (à ce titre, la convention collective des assistants maternels du particulier employeur leur est applicable). Q La loi du 9 juin 2010 introduit de nouvelles dispositions par rapport au régime anciennement applicable aux regroupements : • la signature d’une convention entre le conseil général, la Caf et les assistants maternels n’est plus obligatoire ; • les assistants maternels peuvent se déléguer entre eux la surveillance des enfants ; • une procédure spécifique d’agrément est prévue pour l’exercice au sein d’une Mam. L’effectivité de la mise en relation de l’offre et de la demande Pour favoriser l’effectivité de la mise en relation de l’offre et de la demande et l’accompagnement des familles à la recherche d’un mode d’accueil ; Q Q Les Relais assistantes maternelles. Le site Internet www.mon-enfant.fr. Les relais assistantes maternelles Q Q Plus de 2 700 Ram recensés aujourd’hui sur l’ensemble du territoire ; Des missions reprécisées dans une lettre circulaire de février 2011 : • Du côté des familles : mieux les informer sur l’ensemble des modes d’accueil (individuel et collectif) ;. • Du côté des professionnels : améliorer la qualité de l’accueil des enfants, renforcer l’attractivité du métier d’assistant maternel et participer à la professionnalisation du secteur de la garde d’enfants à domicile en invitant les Ram à ouvrir l’ensemble de leurs services à ces professionnels. www.mon-enfant.fr Q Site créé par la Cnaf en mai 2009. Q Un projet s’appuyant sur un ensemble d’acteurs : • Caf, collectivités territoriales, associations, entreprises, assistantes maternelles, etc. Q Objectifs : • Améliorer l’information des familles et faciliter la recherche d’un mode d’accueil (petite enfance ou jeunesse) ; • Améliorer la lisibilité du partenariat, valoriser les spécificités territoriales et enrichir l’information relative au secteur de l’enfance et de la jeunesse. www.mon-enfant.fr Q Une base de données comportant la quasi exhaustivité de l’offre d’accueil : • • • • • • 10 997 établissements d’accueil du jeune enfant (Eaje) ; 49 maisons d’assistantes maternelles (Mam); 2 776 relais assistantes maternelles (Ram) ; 1 019 lieux d’accueil enfants-parents (Laep) ; 19 143 accueils de loisirs (Alsh) ; 156 564 assistantes maternelles* soit 50 % de celles en activité. * Coordonnées en ligne dans 70 départements, soit directement (63 départements) soit au moyen d’un lien (7 départements) avec un site développé par le conseil général et 80 départements d’ici la fin du premier semestre 2001. www.mon-enfant.fr Q Des informations relatives aux : • • • • actualités du secteur ; initiatives locales ; métiers de l’enfance et de la jeunesse ; des conseils. Q L’affichage progressif des disponibilités : assistantes maternelles, Eaje, Alsh ; Q Deux moteurs de recherche : par carte ou par liste ; Q Des simulateurs de coût.