Dossier de presse expo "Félix Roulin à l`oeuvre"

Transcription

DOSSIER DE PRESSE
L’exposition
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Félix Roulin
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Le Centre d’Art de Rouge-Cloître
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Résumé
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Infos pratiques
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Centre d’Art de Rouge-Cloître
Directeur : Vincent Vanhamme – Assistante : Anne Colla – Conseillère : Florence Mainguet – Service éducatif : Emilie Debauve
Rue de Rouge-Cloître 4, 1160 Bruxelles - +32 2 660 55 97 - www.rouge-cloitre.be – [email protected]
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L’EXPOSITION
Le bronze et ses secrets… Si la beauté des œuvres de Rodin, Bourdelle, Moore,
Meunier, Wauters, Strebelle ou Roulin interpelle le grand public, la ‘fabrication’ de la
sculpture soulève beaucoup de questions qui restent trop souvent sans réponses.
Comment fait-on une sculpture en bronze ? Qu’est-ce qu’une coulée, une cire
perdue, un moule, un modèle original ? On l’ignore souvent, mais la pratique du
bronze est une alchimie savante, qui mêle création pure et savoir-faire technique. Les
étapes sont nombreuses, depuis les premiers croquis de la main de l’artiste, passant
par les ébauches en terre, pour aboutir à la sculpture définitive. Chaque étape
apporte son lot de questions, de difficultés, d’impératifs matériels et de contraintes
techniques.
Dès ses débuts, le sculpteur belge Félix Roulin pratique le bronze, auquel il voue une
véritable passion. En 1980, il s’établit dans une ferme du 17e siècle, à Biesmerée,
près de Dinant. Dans une grange désaffectée, il installe une fonderie de bronze où
sont réalisées la plupart de ses œuvres, contrairement à nombre d’artistes qui
confient les parties « techniques » de leur travail à des industries ou des fabriques.
Au fil du temps, l’artiste a accumulé un patrimoine d’études, d’épreuves, de croquis
ainsi qu’une multitude de traces des opérations techniques de ses fontes, moules,
ébauches, maquettes, tirages en cire ou en plâtre.
Cette alchimie du bronze au sein de l’atelier de Félix Roulin est au centre de
l’exposition. L’idée n’est pas tant d’exposer des œuvres définitives, celles que nous
connaissons, mais au contraire, toutes les sculptures à l’existence éphémère qui ont
mené à leur création, croquis, ébauches en terre… jusqu’aux fontes brutes ou aux
déchets de fonte. Ces morceaux choisis, qui gardent la trace des doigts de l’artiste,
sont les témoins de sa spontanéité, de sa créativité, de ses doutes, de ses essais. Ce
faisant, l’exposition nous invite à une plongée fascinante dans l’imaginaire de l’un des
sculpteurs belges les plus renommés.
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En parcourant l’exposition Félix Roulin à l’œuvre, le spectateur entre dans l’atelier de
Félix Roulin. La sélection fait la part belle à la pédagogie puisque, derrière la
contemplation, le concept vise à permettre aux profanes de comprendre les subtilités
de la fonte de bronze. Elle se base par ailleurs sur une présentation diversifiée, dès
lors qu’elle alterne les supports artistiques, depuis la terre, la cire, le plâtre, passant
par des dessins, croquis, ainsi que des photographies qui documentent les coulées de
bronze.
L’intérêt est également porté sur la sculpture monumentale Les Âges de l’Humanité,
projet que l’artiste développe actuellement à l’occasion du 175e anniversaire de
l’Université libre de Bruxelles. Ce dernier travail nous donne l’occasion d’aborder le
thème de l’intégration des œuvres monumentales dans le tissu urbain.
Les Âges de l’Humanité, croquis, 2009
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FÉLIX ROULIN
Sculpteur belge de renommée internationale, Félix Roulin est l'auteur de nombreuses
sculptures monumentales installées dans l'espace public (à Namur, Andenne, Dinant,
Louvain-la-Neuve, Bruxelles, Anvers, ...).
Félix Roulin est né en 1931 à Dinant. Son parcours artistique est marqué par la
métallurgie du cuivre de sa ville natale, Dinant, et par les rochers de la Meuse qui ont
influencé son vocabulaire plastique. Après l'Ecole d'Art de Maredsous (1945-1951),
Félix Roulin complète sa formation par six années de dinanderie et d'orfèvrerie.
Travaillant le métal (1952-1959), il moule des formes et multiplie les expériences qui
lui permettent de maîtriser la technique et d'entreprendre de véritables oeuvres
monumentales.
En 1961, sa première sculpture de dimension (plus de 6 mètres de haut) remporte le
Prix triennal de la Jeune Sculpture belge. La même année, il reçoit le Prix du Musée
Rodin à la Biennale de Paris. En 1962, il devient professeur d'art du métal à l'Institut
national supérieur d'Architecture et d'Art décoratif de La Cambre à Bruxelles où il
enseignera jusqu’en 1996.
A partir de 1964, il collabore avec des architectes, créant ce qu'il appelle des
architectures sculptures, notamment en 1965 avec Jacques Gillet pour le Centre
d'Astrophysique de l'Université de Liège.
Félix Roulin travaille un des matériaux les plus résistants mais aussi un des plus
précaires dans son élaboration ; ses sculptures émergent du bronze mais aussi de
l'acier corten et de l'acier inoxydable, alors que ses bijoux brillent des reflets de l'or,
du vermeil ou de l'argent. Néanmoins, son répertoire de formes demeure identique :
des fragments de corps humains moulés sur le vif apparaissent dans les fissures
sombres et profondes pratiquées dans la surface polie et brillante du métal.
Ainsi cette poitrine de femme qui attire le regard du visiteur devant la porte d'un
bâtiment au Grand Hornu, ou encore cette main fixée à la porte du siège de la
Présidence de l'Exécutif, à Namur.
Sa sculpture pour la station Thieffry du métro de Bruxelles (1976), son mur-sculpture
du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris (1979), ses réalisations à l'ULg, sur les hauteurs
du Sart Tilman, notamment, nous invitent à repenser les lieux publics. Dans ce musée
en plein air, à l'entrée de la Faculté de droit, il crée des formes par assemblage
d'éléments corporels qui sont contraints par la matière.
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Droit et Justice pour l'humanité
L'année suivante, il réalise une sculpture monumentale pour le centenaire de la
C.G.E.R., installée à Namur, devant la Maison de la Culture. En 1991 et toujours à
Namur, Roulin conçoit deux portes en bronze pour la Présidence de l'Exécutif
régional wallon (l'Elysette) à Jambes. Il réalisera encore 6 pyramides pour le CIGER à
Rhisnes en 1993, le Monument Adolphe Sax à Dinant l'année suivante et, en 2001, la
Porte du Millénaire place des Tilleuls à Andenne. Entretemps il a signé, parmi bien
d'autres œuvres, les Portes du Grand Hornu, une sculpture spectacle modulable pour
la troupe du Plan K, qui créa le spectacle "The Penny Arcade Peep Show" à la chapelle
des Brigittines, à Bruxelles en 1976 (les acteurs en sortaient, y rentraient, en
ressortaient, etc.), un mur sculpture pour la Maison Wallonie-Bruxelles à Paris, la
châsse de Sainte-Gertrude à Nivelles ou encore aménagé la place Pierre de Coubertin
à Louvain-la-Neuve.
Par ailleurs, il expose un peu partout dans le monde, notamment à la Biennale de
Paris en 1966, à la XIVe Biennale de Sao Paulo en 1967, à la Biennale du Middelheim
en 1974 ou encore, en 1988, aux Olympiades des Arts, à Séoul.
Les expositions personnelles principales sont à la Galerie Anderson-Mayer à Paris en
1965, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles en 1971, à la Galerie Fred Lanzenberg à
Bruxelles en 1977, au Musée Saint-Georges à Liège en 1979, à la Galerie Protée à
Paris en 1986, à Espace-Partenaires à Hamois en 1990, à Dinant en 1994, Louvain-laNeuve en 1995, 1997, 1999, Nivelles en 1997, dans le Prieuré d'Anseremme (Dinant)
en 1998, Freÿr, près de Dinant, en 2000, à la Galerie Cap d'Art à Genval en 2003.
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En 2002, le sculpteur participe au projet « Sculptures dans la Ville », à Namur, puis en
2009, à Ciney.
Portique « Génération ». Bronze et acier corten. Haut. 275 cm. Larg.320 cm. Prof.
80 cm. Photographiée ici lors de "Sculptures dans la ville à Namur en 2002".
L'acier corten contient une teneur en cuivre qui stabilise la rouille. Celle-ci, au lieu
de s'écailler et de laisser le métal à vif pour une nouvelle attaque de rouille,
protège et donne à la sculpture une vie particulière. Félix Roulin a commencé à
utiliser l'acier corten dans ses sculptures au cours de l'année 1970. La première
grande sculpture en bronze et acier corten se trouve dans la station Métro
Thieffry, à Bruxelles, depuis 1975. Depuis 1999, Félix Roulin a aussi créé des
sculptures où la pierre remplace l'acier corten.
En 2009, une grande exposition de ses œuvres en Chine (Musée d’art et d’histoire
Shaanxi, Xian et au Musée de Shanghai) couronne sa reconnaissance internationale.
Cette même année, l’une de ses sculptures est installée au Musée de l’Or à
Shandong.
Parallèlement, en marge d’Europalia China, Félix Roulin a
exposé des colonnes, sur les Terrasses du Botanique, et un
portique, Place Stéphanie à Bruxelles, du 9 octobre au 31
décembre 2009.
Outre son travail de sculpture monumentale, Félix Roulin développe également un
travail de bijoux et de petites pièces.
www.felixroulin.com
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LE CENTRE D’ART DE ROUGE-CLOITRE
Implanté sur le site de Rouge-Cloître à l’orée de la forêt de Soignes, le Centre d’Art de
Rouge-Cloître possède un caractère unique et tout à fait particulier.
Le site de Rouge-Cloître est en effet une destination de loisirs par excellence pour
bien des familles, promeneurs, sportifs et amateurs de culture et de nature. Depuis
quelques années, les pouvoirs publics ont entamé la restauration et la réorganisation
du site selon une vision globale et respectueuse de son passé, afin d’en faire un lieu
incontournable de l’image de Bruxelles.
Les expositions
Le Centre d’Art de Rouge-Cloître organise quatre à cinq expositions par an. Ces
dernières sont choisies et développées en fonction de la politique d’exposition qui se
décline en quatre lignes directrices :
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• La spécialisation dans le rapport entre l’art et l’écriture. Cette thématique se
traduit, entre autres, par l’accueil d’œuvres d’illustrateurs de livres pour la jeunesse,
d’auteurs de bandes dessinées ou encore de graphistes.
En 2007 :
- Clotilde Olyff, graphiste. Picto’Caro’Blanco’.
- Parade et Panorama, kaléidoscope de l’illustration contemporaine pour enfant en
Communauté française
En 2008 :
- Jean-Claude Servais, auteur BD
- Voyages… dessins d’illustrateurs belges pour la jeunesse
En 2009 :
- Marc Hardy, auteur BD
- Josse Goffin, graphiste
• La promotion de la création contemporaine en Belgique
Prix Découverte de Rouge-Cloître : ce concours d’art contemporain, bisannuel,
permet de découvrir et de promouvoir des talents artistiques belges qui n’ont pas
encore la place qu’ils méritent sur la scène culturelle.
En 2009 :
Exposition collective des 6 artistes sélectionnés pour le Prix Découverte 2009 : Greet
Van Autgaerden, Nele Tas, Thierry Grootaers, Philippe Briade, Aurélie Gravelat,
Céline Vankimmenade
En 2010 :
Greet Van Autgaerden, Lauréate du Prix Découverte 2009
• La mise à l’honneur d’artistes belges ou de mouvements artistiques belges par le
biais de rétrospectives scientifiques.
En 2002 : André Willequet, sculpteur. En collaboration avec le département d’Art
contemporain de l’ULB (Michel Draguet), sous le commissariat de Chloé Pirson,
historienne de l’art et journaliste.
En 2005 :
L’Art Nouveau au quotidien, dans le cadre de Bruxelles Art Nouveau 2005. Sous le
commissariat de Sébastien Clerbois, professeur assistant à l’ULB.
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En 2007 :
Francis De Bolle, Lauréat du Prix Gaston Bertrand, sous le commissariat de Serge
Goyens de Heusch.
En 2010 :
- Christian Rolet, Lauréat du Prix Gaston Bertrand, sous le commissariat de Serge
Goyens de Heusch.
- Félix Roulin à l’œuvre, sous le commissariat de Sébastien Clerbois, professeur
assistant à l’ULB.
• L’insertion dans des manifestations de prestige ayant pour but la découverte du
patrimoine étranger grâce à des collaborations avec des organismes tels
qu’Europalia.
En 2009 :
Shanghai Modern 1900-1949 (Europalia China)
Les salles d’exposition
Le Centre d’Art de Rouge-Cloître dispose de deux grandes salles d'exposition
répondant aux exigences des normes muséologiques (humidificateurs et filtres antiUV) :
- rez-de-chaussée : 18 x 8 m
- 1er étage : 1 salle 10 x 8 m + 1 salle 3 x 5 m
Les surfaces d'exposition peuvent être augmentées grâce à l'ajout de panneaux
amovibles au centre des pièces.
En 2003, le Centre d’Art a été entièrement rénové grâce au soutien du bureau
d’architecture Jaspers et de l’entreprise générale CIT Blaton, ainsi que d’un ensemble
d’entreprises mécènes. La collaboration avec ces sponsors a été permise grâce au
travail de l’asbl Prométhéa, partenaire du Centre pour le sponsoring et le mécénat de
ses activités culturelles.
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Aujourd’hui, un nouveau projet de rénovation est lancé pour le Centre d’Art. En
effet, un magnifique espace sous toiture, situé au second étage de l’édifice, s’est
libéré. Totalement dégagé des collections du précédent occupant - le Centre
d’Information de la Forêt de Soignes -, l’espace est « théoriquement » prêt à
accueillir les nouvelles fonctions muséales et éducatives développées par le Centre
d’Art.
Ce second étage aura trois fonctions principales :
- extension des salles d’exposition
- développement d’un espace éducatif
- développement d’un espace de location pour des activités d’organismes privés.
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RÉSUMÉ
Dès ses débuts, le sculpteur belge Félix Roulin pratique le bronze, auquel il voue une
véritable passion. Au fil du temps, l’artiste a accumulé un patrimoine d’études,
d’épreuves, de croquis ainsi qu’une multitude de traces des opérations techniques de
ses fontes, moules, maquettes et tirages en cire ou en plâtre.
L’exposition donne accès à ce qui, d’ordinaire, n’est jamais vu : la matière vivante de
la création. L’idée n’est pas tant d’exposer des œuvres définitives, celles que nous
connaissons, mais au contraire, toutes les sculptures à l’existence éphémère, les
esquisses, les ébauches en terre… jusqu’aux coulées de bronze ou aux déchets de
fonte. Ces morceaux choisis reflètent la vie de l’atelier, gardent la trace des doigts de
l’artiste et témoignent de sa spontanéité, de sa créativité, de ses doutes et de ses
essais. En parcourant l’exposition, le visiteur est invité dans l’atelier de Félix Roulin
pour découvrir l’alchimie des processus complexes de la sculpture.
L’accent est également mis sur plusieurs projets de sculptures monumentales dont
Les Âges de l’Humanité, projet que l’artiste développe à l’occasion du 175e
anniversaire de l’ULB. Ces projets nous donnent l’occasion d’aborder le thème de
l’intégration des œuvres monumentales dans le tissu urbain. Là aussi, les processus
de la sculpture sont l’objet d’un regard particulier. Comment, pour un artiste,
combiner la forme et le volume ? Le volume et l’espace ? Comment poser le pied
dans la ville ? A travers une sélection de croquis, de modèles, de maquettes,
l’exposition nous plonge dans un panorama interactif illustrant les interrogations
créatrices du sculpteur.
Félix Roulin à l’œuvre vous invite à
pénétrer dans l’imaginaire de l’un des
artistes majeurs de la sculpture belge
contemporaine.
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INFORMATIONS PRATIQUES
Vernissage et accueil de la presse le mercredi 19 mai 2010 de 18h30 à 21h.
Exposition ouverte du 20 mai au 18 juillet 2010,
du mardi au jeudi de 14h à 17h, les samedis et dimanches de 14 à 18h
fermé les lundis et vendredis.
Adultes : 3€. Etudiants, demandeurs d’emploi, seniors, moins valides, groupes : 2 €.
Moins de 12 ans : gratuit.
La conception de l’exposition est assurée par Sébastien Clerbois, Professeur assistant
à la faculté d’Histoire de l’Art et d’Archéologie de l’Université libre de Bruxelles,
Tiffany Hernalesteen, étudiante de 1ère master en histoire de l'art - gestion culturelle
et l’équipe du Centre d’Art de Rouge-Cloître.
Conçue en complément à l’exposition, une plaquette présentant Félix Roulin sera
offerte aux visiteurs de l’exposition.
Centre d’art de Rouge-Cloître
Rue de Rouge-Cloître 4
1160 Auderghem
02/660.55.97
[email protected]
www.rouge-cloitre.be
Nouveau ! Des visites guidées axées sur l’histoire du site de RougeCloître sont organisées par notre service éducatif.
Ce dossier de presse est également disponible en ligne sur notre site www.rouge-cloitre.be.
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