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OCCASION This publication has been made available to the public on the occasion of the 50th anniversary of the United Nations Industrial Development Organisation. DISCLAIMER This document has been produced without formal United Nations editing. The designations employed and the presentation of the material in this document do not imply the expression of any opinion whatsoever on the part of the Secretariat of the United Nations Industrial Development Organization (UNIDO) concerning the legal status of any country, territory, city or area or of its authorities, or concerning the delimitation of its frontiers or boundaries, or its economic system or degree of development. Designations such as “developed”, “industrialized” and “developing” are intended for statistical convenience and do not necessarily express a judgment about the stage reached by a particular country or area in the development process. 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I-" MICROCOf'Y RISOllHION llSI r.tlARI ,_.Aft11r-.A1 IHll'IA!I 111 ,IAM1:.l1f1, \'•r,, ,\ 01595 - ONUDI O~'DON DESNATIONSUNIES POOR LB DBYBLOPPBMBNTINDIJS'l'RIBL l;>ISCamS 00 IXCWJR .AllrEL IWBN ICHANE/ I .I I .DIRtClHJR :E»XlJTIF DE L'CHl>I . i ' .: I I . M.l'lich, le 5 fMier 1980 I t tblSieur le Premier Ministre, Messieurs les M:i.nisti:es I Excellences I Mesdarres I Messieurs I C'est pour noi m grand plai sir et m grand ha .neur de participer l 1 'ouverture de oette inportante manifestatioo plad!e sous le ~ratioo l 'Q.Jest si~ de la i.ndu5triel.le gemeno-africaine en ~ et enae l 'Afrique de et la Bavie:e en particulier. + Je voud.rais toot d I abonl :renercier M. le Pnmi..er Ministre du GouvemelEnt Bavie:e S.E. Dr. Franz JosePt presence oette re:rlnalie et poor de la Strauss pour avoir bie:i voulu hcn:>rer de sa avoir bien voulu aooo:tder sen haut pat:J:amage l oes joum&!s de praJDticn de la cxq>&aticn industrielle. Plus c;.e pour votre patramage, j 'ainerais VOllS J:Bll!rCier tout ~t, fblSiarc le Premier Ministre, pour 1 'initiative et 1 'int&i!t pemmnels que vous avez pris dans la te11ue de oes joum&s.+ Excellences, Mesdanes, Messieurs, Je voudrais sai.sir oette occasioo pour rcJRleler tres bri~t 1es cbjectifs et le role de l 'CHDI dans le <bnaine de la pmiotioo industriell~ et la ~mtioo intematiooale en vue de l'industrialisatioo ...des pays du 'l'iers--M:mde • D' abonl 1es objectifs. Eh fait oes cbjectifs ont de la 2me Omf~renoe ru d§finis au murs Gl!rerale de 1 'CHDI qui a eu lieu A Lima en mars 1975, il ya cknc 5 ans. Il s'agit de porter en l'an 2000 la part des pays en dAvelqJpenent l au nr:>ins 25 % de la pi:oduction industrielle nr:nliale. le savez oo a su...--tout dit de oet cbjectif qu 'il qu'il ~t ~t came vous Clli>it:ieux; oo a vite a~ irnallste. Je suis d'acxxm:l qu'm tel cbjectif est anbitieux; nais pourquoi ne devrait-il pas en ftre ainsi, s'il est par ailleurs ! peine suffisant pour Mter que le foss6 entJ:e pays riches et pays pauvres ne cxntinue de s'61argir dangereusement? En effet il appara!t de plus en plus clai:tell< qu'me holutioo nr:>ins satisfaisante ne ferait qu'aocllllll.er les tensioos intematicnales, mettant du m!me coup en danger la paix l1IJlldia1e. Pour oette raiw.x1 r-.=.us ava1S pour notre part toujours soutenu que 1 'cbjectif de Lim ~t m d:>jectif rfaliste, en oe sens qt1'il repr&entait m mini.nun A mliser pJUr pr6server la paix future. Cependant nous recamaissooS que pJllr 1 'atteindJ:e ____ ------ .....,__, + Second paraqrap1 was delivered in Geman I ... - 2 - de grands efforts de la part de toute la <XllllUla~ intem..Aticnale sent ~z:es. C'est pomqm:i. rous "3Umes aujouni'hui particulierenent sou::i.eux d'avoir f',u a cx:instater a l'occasicn de la 3me a:nf&enoe ~rale de l 'CNDI qui vient de se telir a New Delhi que le. eyt:hle actuel de l 'industrialisaticn des pays du Ti.ers-fblde ne pennettra.i.t d'atteindre en l 'an '2fm que 13 ou 14% de la pmduL.."ti.cn ~elle m:n!i.ale au lieu des 25%. Panni. les IXllbreux d:>stacl.e& qui n'cnt pas pennis de faire de plus grands p:rogxi!s je voudrai..s souligner enoore une fois, cxmne je viens de le faire la semaine demi~ ~ 1 'occasicn de la tenue des .Jomre:s de pn:110Ltoo des i.nvestissEment au Ma.roe, l 'insuffisanoe des transferts de ressouroes financiez:es des pays~ aux pays en ~qipemeut. Eh effet l 'ai..de pi>lique Naticnal. Brut a oes ~ par les Natioos t.hies. En fait oette aide p.i:>lique n •a oesse a 0,31 % en .1.978 18 mi.11.iai:ds de Dollars. Ceci pour les pays a l'aide pi>lique foumie par les pays plus ~risoire. vous le savez dem.i.ers est loin d'atteindre 1 'd:>jectif de 0, 7 ' du Produit de dkrottre passant de 0,35 % en 1975 quelque <Xl1llle ~1~ ~tant ~oni.e a ~e ~lc~>ement. de oes transferts financiers par a un ~~ loin de repcnJre Plus grave enoore, 1 'i.nadi!!quatim des llDdalites rai:port s'est cxnfi:rnEe; ce qui a cxnfui.t de narc:M. Olallt a planifi&!, elle est encore Ies autres CX>Urallts financiers cnt egalenent aux besoins des pays en seulenent aux capaci~ endettenEnt des pays en consi~rable de ~J.owenent oes derniers. Il est bon ici de zaweler qt.>e le seul service armuel de oette dette est estine a quelque 40 millianls de I:bllars ! Ceci dit, je voudrai..s aussi si<;tnaler que l'Afrique est tm aux rldles de sai pot:entiali~, et oo niveau actuel d •"'flvin:11 vaste ex>ntinent, il s'agit de porter la pnxiuctim industrlelle o, 9 % a quelque 2 % de la productim m:nlia1 '? en 1 •an 20X>. Pour ce fa.Lre, il y a place pour des ndlliers de projets industriels ! C'est pow:qlX>i je voodrais SOllhaiter a l'occasim oes joum&!s de prarotion et gai:dant a !'esprit oe que je viens de dire au sujet de l'endettenent des pays en ~lqlpe:mer1t, de que les investisseurs potentiels bavarois fa.c;sent preuve d'inaginatioo et de souplesse dans leurs approches, se fixant pour but de fonder, d'entre'.:enir et de preserver la penranenoe de 1eur ~ratiCl'l avec leurs futurs partners afrlcains afin que celle-ci puisse Atre reellement f ructueuse et Mneficier a taus a texme. J' insiste Sur oette notioo de rentabili~ a teone, car il est essentiel de ~al1.Ser que la coopAratioo envisao;6e ici a pour cadre un OCl'ltexte tr~ partirntlier, celui des pays en Mvelqlpenent! D' aut.re part et dans le nAne ol'dre d' id6es je sodlaite prkiser quel'interventioo de l'CHJDI n'a pas pour d:>jet la prarotion d'6quipements industrlels~ SCI'\ but est plus large et vUk! a l'instauratioo de nouveaux rc1PPOrts de "partnership" dans la cxmrunautA intematiooale. I ... I -- 3 - Enfin le role de l'CHJDI dans le Cbtaine de la pramtion des investissenents cxnsiste surtout a assister les p:r:oooteurs des pays en developpem:mt et les investisseurs potentiels des pays devel~ a se d&x:Juvrir et a engager le dialogue. Cet aspect est, en effet, tres :inp:>rtant car nous avais ccnstate que 1 1 infonnatioo pratique au sujet des possibilites et des rroyens cl'investir dans 1 'industrie des pays e11 devel~tent est large, ~t deficiente surtout lorsque la cooperation a etablir s'adresse aux entreprises de petites et ncyennes dinensions. Or il se trouve que par le fait de nos activi.tes generales d'assistance technique les connaissanoes aCClI'llll.ees au sein de 1 'CNJDI au suje_t des pays en devel<JRlE!ltent sent assez vastes. Pour lancer cette activite de p:ratction des investissenents, il ne nous fallait plus que deoeler les investisseurs p:>+-...entiels dans les pays industrialises. Une fois oe travail acc:npli, oo pouvait organiser dc!s renoontres, selon des crit~ vari~, soit ~ques came c'est le cas de oes joumees, soit sectorielles selon des types d; .~ndustries detenninees, soit au benefice d'm pays etc ••• t<>us profitons aussi des foires cxmierciales ou industrielles, ou d 'autres fonms pour organiser ces types de :renoontres. I.es resultats que nous avons cbtenus jusqu'a present sont varies, souvent ItDdestes par ~rt aux besoins et aux poten.tialites des pays en develQRlE!!lEllt; cependant nous sames toujoU&.~ CXlrlfiants qu'il s'aqit surtout de lancer les fonderter.ts d 'une cooperati'.Jl1 a long teIIte v-alable et soli1e. Pr:>ur aider a la reliisation de ce grand dessein nous avons aussi ouvert avec !'assistance des J?ays concemes des services pour la prarot:ion industrielle a Bruxelles, Cblogne, Zuridl, New York et Vienne. res pOl.trJ:.arlers sor.t en a:>urs :-x>ur l ''-.Juvertcre de nouveaux services dans d'autres pays industrialises. Ces services sont a la dispositior. des investisseurs potentiels nationaux et des proooteurs des pays en devel0f.P6nellt !X>llr etablir les a:>ntacts desires avec des banquiers OU des industriels interesses au tran£.fert dans les pays en develOE-\)eft'ent des ressoure.?.s financieres, technologiques ou dans le cbnaine de la gestion. lt>us avons aussi entrcpris par l'interrrediaire de notre service de New York la formation de personnel des pays en clCvclowerent pour la prarotion industrielle. Voici bri~t exposes les noyens que nous ci.vons mis en oeuvre au service de la cooperatioo intemationale le Cbnaine du developpenent industriel des pays du Tif:!rs-f.txlde, mais je voudrals ajouter quel'assistance de l'Ctl.IDI va au dela de cette a-::t:lv!.t~ de pratotio~ des investissem?nts et s'etend aux oonseils que nous IX'Uvon5 offrtr aux pratoteurs dans leurs relations avec leurs futurs partners particu.H~:renent <l.'l.JS dans le cbnaine des dloix tedlnologiques. I ... - 4 - ' ltnsieur le Premier Ministre, Messieurs les Ministres, Excellences, ~...:mes, ~1eurs, ' Pour cxnclure ces quelques :remuques, j'ai plaisir a souligner que si l 'CH.JD! a pl organiseL· oette :rencontre entre la Baviere et m groupe de pays africains, c'cst gr§oe a l'interet et a l'engagenent des autorit~ bavaroises et en particulier <le M. le Premier Ministre s. E. Dr. Franz JQSeitl Strauss et du soutien ClRX>rte a cette entreprise par le gouvemerrent de l'Allemagne Federale. Je suis aussi tres heureux de constater la presence ici de llltbreux mi.nistres des pays participants; oe qui est de leur part, peut-€tre, un signe de la oonfianoe qu'ils oot plc-cee dans le secretariat de l'CHJDI mais expri.rre surtout, j'en suis oonvaincu, leur espoi~ et l~ur de.:;ir de pouvoir realiser~ actioos susoeptibles de servir, bien silr, les interets de leurs p::pulations mils aussi de seIVir la oooperation interri.ationa:e en general. A tous oeux qui ont rontribue a !'organisation de oette :renoontre et a tous les participants j 'adresse ~..s rerrercierrents les plus sinceres rour leur aide et leurs enoouragenents et ~ 0 souhaite a ces joumees le plus grand succes dans la voie d'une cooperation et un dialogue fructueux, seuls capables de nous nener vers l 'etablissarent de ce nouvel ordre eronan:i.l:l'Ue international que nous ~lons de tous nos voeux. Je vous rerrercie.