bilan bresil juillet 2011

Transcription

bilan bresil juillet 2011
PANORAMA AUDIOVISUEL BRESIL
Juillet 2011
1. TELEVISION
Au contraire de la France, la télévision au Brésil est née privée : le secteur public n’a
jamais réellement pu y imposer une présence significative.
La plus grande chaîne hertzienne du pays, Globo, est l’un des plus grands groupes
médiatiques d’Amérique Latine. Elle draine encore aujourd’hui 52% de l’audience primetime et 75 % des recettes publicitaires grâce notamment aux produits phares de la chaîne :
les télé-novelas, qui s’exportent vers plus de cent pays à travers le monde. Les Organizações
Globo possèdent, en outre, une autre chaîne gratuite (Canal Futura) ainsi que vingt-six
autres chaînes payantes diffusées via câble ou satellite.
L’Eglise Universelle du Royaume de Dieu et son fondateur Edir Macedo possèdent
la deuxième plus grande chaîne hertzienne du pays (TV Record) dont l’audience est de 21 %
en 2009 (loin derrière les 44% de Globo). SBT est la troisième chaîne hertzienne avec 19 %
d’audience.
La chaîne publique nationale, TV Brasil, créée en 2007, a une audience encore très
minoritaire. Elle a lancé en mai 2010 TV Brasil International avec l’objectif de diffuser en
Afrique, Europe et Amérique. TV Cultura est la deuxième chaîne publique importante au
Brésil. 90 % des programmes montrés sur les chaînes hertziennes sont nationaux. Les films
projetés sont américains (80%) ou brésiliens (14%) et les séries américaines (79%) ou
brésiliennes (16,5%).
Le taux de pénétration de la télévision payante est en croissance mais reste
encore faible (15,91 % en 2010 mais avec une prévision de 32% en 2015, alors que les taux
de pénétration sont bien supérieurs dans le reste de l’Amérique Latine), notamment en
raison du prix encore très élevé des abonnements.
La télévision payante est apparue en 1991 au Brésil. En juin 2011, le nombre
d’abonnés atteignait un total de 11,1 millions (soit une croissance de 31% par rapport à
2010). Au Brésil, 46,8 % des abonnés à la télévision payante reçoivent la télévision par câble,
50,4 % par satellite et le reste par la technologie MMDS.
Le sénat a adopté le 16 août dernier la loi PL 116 qui va renforcer les contenus
brésiliens et le nombre de chaînes brésiliennes sur les bouquets (actuellement 36 chaînes
payantes nationales et 97 étrangères). Le texte doit encore être adapté par le gouvernement
avant d’être appliqué.
La télévision numérique est encore balbutiante. La première transmission de
signaux en haute définition a été effectuée à São Paulo le 2 décembre 2007. Début 2011, la
technologie est présente dans 480 villes et couvre potentiellement 89,5 M de personnes. On
estime que tout le Brésil sera couvert par le signal numérique de télévision d’ici 5 ans (l’arrêt
de la diffusion de la télévision analogique est prévu pour décembre 2016). Il existe
cependant différents obstacles qui freinent la TV numérique: la lente croissance du nombre
d'usagers, le prix de la set-up box, la programmation, la qualité de couverture et la faible
interactivité. En 2010, plus de 6M M de TVs LCDs ont été vendues (soit une croissance de
1
136% par rapport à 2009). La télévision numérique suscite, en raison de l’interactivité qu’elle
va permettre, un grand intérêt des télévisions publiques qui souhaitent qu’elle permette le
développement de nouveaux contenus éducatifs, l’amélioration de l’éducation de la
population étant une priorité pour le Brésil. L’ISDB-T (la norme nippo-brésilienne) a été
adoptée comme au Pérou, en Argentine, au Chili, Venezuela, Equateur, Costa Rica, Paraguay,
Bolivie et Philippines, et couvre une région de 550 M d’habitants.
Le gouvernement soutient l’exportation des programmes audiovisuels brésiliens.
La création d’ABPI-TV (l’Association Brésilienne des Producteurs Indépendants de Télévision)
en 1999 (équivalent de TVFI) a permis une présence consolidée du Brésil sur les marchés
internationaux (MIPCOM, MIPTV, BANFF..). Ancine (le CNC brésilien) signe des accords de
coproduction dans le domaine télévisuel (notamment avec l’Allemagne, le Portugal, le
Canada) et souhaiterait pouvoir faire de même avec la France.
La présence des programmes de télévision français est limitée mais connaît un
essor considérable. D’après TVFI, les ventes de programmes français représentaient environ
2 M d’euros en 2010 (soit une croissance de 278,4 % par rapport à 2009). Les programmes
recherchés par les sud-américains sont principalement les séries d’animation préscolaires et
les documentaires éducatifs, les programmes HD alors que la vente de fiction demeure
difficile. Les montants proposés sont assez faibles et les programmes français doivent
compter sur la domination exercée par les réseaux de chaînes américains et une production
locale florissante. Les taxes prélevées sur les programmes audiovisuels étrangers
(Condecine) sont environ 50% plus importantes que celles appliquées sur les programmes
nationaux. Les programmes français sont essentiellement présents sur différentes chaînes
payantes (Telecine, HBO, TV5 Monde, Eurochannel et certaines chaînes de Globosat) et sur
les grandes chaînes publiques ou culturelles (TV Brasil, TV Cultura).
En juin 2011, TV5MONDE avait environ 1.478.999 abonnés, ce qui signifie une
baisse importante depuis janvier 2011 (1.751.816 abonnés), l’un des opérateurs (Embratel)
ayant cessé de diffuser la chaîne (qui sera à nouveau sur cet opérateur à partir de septembre
ce qui permettra de regagner le public perdu). La chaîne est présente sur les principaux
opérateurs du câble et du satellite (notamment Net et Sky).
France 24 est présent en Amérique Latine (signal en français) depuis juillet 2010 à
travers le satellite Intelstat 9. Pour l’instant, le signal n’a pas été repris par les opérateurs
brésiliens du câble ou du satellite, en raison de leurs problèmes de capacité. Par contre,
France 24 est présente gratuitement sur les portables Tim.
2. RADIO
Il existe presque 9.000 radios au Brésil et 88,1 % des domiciles brésiliens ont une
radio. D’après l’Institut brésilien de statistiques, l’IBOPE, l’audience de la radio a augmenté
de 10% depuis 2003. L’Internet a un rôle important pour la redéfinition de la radio. Les
réseaux sociaux comme Twitter et Facebook permettent une nouvelle interaction avec le
public, la radio est disponible aussi depuis le portable. Le Brésil étudie également un
standard pour la radio numérique. Deux propositions sont étudiées actuellement : le
standard américain IBOC et le standard européen DRM.
2
Malgré les difficultés du marché brésilien de la radio, fin 2009, RFI compte 33
radios partenaires contractuelles au Brésil, diffusant RFI sur 87 fréquences. RFI est
aujourd’hui la seule chaîne française et en français à être diffusée dans l’offre basique (soit
pour l’ensemble des 2,2M d’abonnés) du bouquet par satellite SKY Brasil. Un canal toute
info RFI en français et portugais est présent sur le principal opérateur du câble, Net Serviços
(RFI est présent grâce à eux dans 50 villes brésiliennes).
RFI a également inauguré le 27 juillet 2009 une nouvelle forme de distribution de
ses programmes en portugais au Brésil, en partenariat avec AGENCIA RADIOWEB
(http://www.rwmidias.com.br/radioweb.php), la plus grande agence fournissant des
contenus radio par Internet dans ce pays.
3. CINEMA
Le Brésil a un parc de salles très faible : 676 salles et 2.233 écrans en 2010, 264
d’entre eux étant équipés en 3D en 2010 (soit 10 % du parc), chiffre en croissance de 150%
par rapport à 2009, pour presque 200 M d’habitants. Ancine (le CNC brésilien) a lancé en
2010 le programme « le cinéma près de chez vous » avec un fonds de 220 M d’euros pour
soutenir la création de 400 nouvelles salles dans les villes qui n’en disposent pas encore et
pour appuyer la digitalisation des salles, qui se fait maintenant très rapidement (plus de
1000% en 2 ans). Le groupe français Carrefour va notamment accueillir des cinémas dans ses
magasins avec l’appui d’Ancine.
Coexistent au Brésil deux systèmes de projection numérique : la projection au
standard DCI (avec actuellement 264 salles) et le système AUWE, dénommé auparavant Rain
(format MPEG4) qui équipe, depuis 2002, 160 salles au Brésil. Peu de brésiliens vont au
cinéma : en 2009, 82% des brésiliens disent n’y être jamais allé, notamment en raison du
faible nombre de salles et du prix élevé du billet.
La distribution est dominée par les majors : En 2010, le cinéma national obtient
une part de marché exceptionnelle (en audience) de 19% et les films anglo-saxons de 79%.
en 2009, la part de marché (audience) des films américains était environ de 75% et de 14%
pour le cinéma national. Les majors bénéficient même de mécanismes de défiscalisation qui
les favorisent dans l’acquisition des films brésiliens les plus commerciaux. Les majors
assurent ainsi 80% du BO annuel des films brésiliens. L’Ancine a mis en place en 2009 un
fonds qui aide les distributeurs indépendants à financer achats et campagnes de promotion
des films brésiliens.
Le cinéma brésilien est en pleine croissance : le BO 2010 a été excellent : 134,8 M
d’entrées en salle et 572 M d’euros de recettes soit une augmentation de 20 et 30%
respectivement par rapport à 2009. En 2010, le cinéma brésilien a 25,5 M de spectateurs et
un BO de 102 M d’euros (augmentation de 60 et 71% respectivement par rapport à l’année
passée). L’année 2011 montre que la croissance continue : en juillet 2011, 87,7 M de
spectateurs soit une hausse de 13% par rapport à l’année précédente et 877 M de reais de
BO soit une hausse de 20,8 %. Cette augmentation du public en salle est liée au succès du 3
D (Avatar notamment), mais aussi au succès de quelques films brésiliens (Tropa de Elite 2,
Chico Xavier, Nosso Lar ont réuni plus de 3 M de spectateurs chacun), même si la plupart des
films brésiliens ont encore du mal à trouver un public (de nombreux films nationaux sont
faits avec des budgets très faibles, de moins de 430.000 euros). Le cinéma brésilien a accès à
de nouveaux fonds publics, en dehors des traditionnels fonds liés au sponsoring défiscalisé
3
(notamment du géant pétrolier Petrobras). Ces fonds publics exigent un retour sur
investissement, en particulier le Fonds Sectoriel de l’Audiovisuel (FSA) et les Funcine (type
Sofica). En 2010, les fonds publics devraient apporter d’après Ancine 100M euros à la
production. Il existe également un quota de films brésiliens obligatoires en salle (suivant la
taille de la salle, entre 3 et 14 films brésiliens obligatoires par an).
La situation est compliquée pour les autres cinématographies, notamment la
française. En 2010, 37 films français sont sortis en salle pour 1.052.500 spectateurs (4,4M
euros de recettes), ce qui est un meilleur score qu’en 2009 (avec 771.000 spectateurs) mais
qui reste encore loin des 2,1M d’entrées de 2008.
2011 montre une croissance importante du cinéma français au Brésil. En juillet
2011, il y a 900.000 spectateurs pour les films français et 9,2 M de réaux soit 4M d’euros
de B.O., soit déjà un meilleur score que pour toute l’année 2010.
Le Brésil s’ouvre sur l’international : les coproductions internationales se
multiplient, passant de 5 à 30 par an en moyenne. Des accords de coproduction sont signés
avec de nombreux pays. L’accord avec la France a été rénové en mai 2010. Deux
coproductions franco-brésiliennes ont reçu un accord favorable d’Ancine en 2010 :
Amazonia, a ultima fronteira (MPC/Intuitions Films) et Onça pintada e os corredores da vida
(Gullane/Frederic Lepage Concepts).
Le marché brésilien de la location de films est l’un des marchés les plus
importants au monde, même s’il souffre, comme partout, de la piraterie et des nouveaux
modes d’accès à l’audiovisuel. Le Brésil est un pays très important en volume d’achats de
films français mais beaucoup sortent directement en DVD en raison du faible nombre de
salles. Environ 10 films français sortent chaque mois en DVD.
Le marché de la VOD est balbutiant. Le grand opérateur du câble NET a lancé en
février 2011 sa plateforme VOD «NOW». Globosat a annoncé en août 2011 que son service
de TV Everywhere appelé “Muu”, avec plus de 5.000 vidéos du catalogue des 20 dernières
années de la chaîne, sera disponible pour les associés de Net. Telefonica (satellite) a lancé
son offre VOD fin 2010. TERRA, le plus grand portail de vidéo en Amérique Latine (20 M de
visiteurs par mois, dont 13 M au Brésil) lance également début 2011 son service VOD. Netflix
est attendu sur le marché brésilien à partir de septembre 2011. Actuellement les contenus
proposés sont essentiellement américains, ceux-ci offrant des paquets de contenus
importants, certains gratuits d’autres payants. Second marché pour les distributeurs
brésiliens de films français, ceux-ci ne s’intéressent pas encore beaucoup aux possibilités que
ces plateformes peuvent offrir considérant qu’elles ne sont actuellement pas rentables pour
eux. Par ailleurs, les plateformes cherchent plutôt des fournisseurs capables de céder des
contenus variés et nombreux que de négocier avec différents distributeurs.
Sur la télévision, les films français sont essentiellement présents sur certaines
chaînes câblées (Telecine, HBO notamment) et quelques chaînes hertziennes (TV Cultura et
TV Brasil notamment). A titre d’exemple, 180 films français ont été projetés en 2010 sur les
principales chaînes câblées liées au cinéma.
4. NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication)
Le secteur des communications électroniques constitue l’un des principaux
moteurs du développement de l’économie du Brésil devenu 8ème économie mondiale en
4
2009 avec un PIB de 3 143 Mds BRL (1 319 Mds €). Le chiffre d’affaires annuel du secteur
peut être estimé à BRL 160 Mds (67 Mds €) soit 5,8% du PIB. Il convient de souligner que le
secteur connait une croissance annuelle du nombre de clients d'environ 20% basée sur trois
marchés en forte augmentation : les services de téléphonie mobile, la fourniture d’accès à
Internet à haut débit et les services convergents de communications comme télévision
payante et de vidéo à la demande.
Le Brésil est le huitième pays au monde en nombre d’internautes (dépassant le
Royaume Uni) avec 73 M d’usagers d’internet (soit environ 38% de la population). Le
nombre de clients à des services de connexion internet à haut débit est de 14,49 M en mars
2011, 30 M de brésiliens sont connectés à Orkut et Facebook (50% de la communauté
mondiale d’Orkut est brésilienne !). Le Brésil est le cinquième pays au monde en nombre
d’accès à youtube dont l’audience a augmenté de 33% entre 2009 et 2010 dans le pays. Le
Brésil compte aussi sur son territoire plus de 90 000 « Lan Houses », des cyber cafés dans
lesquels, pour des tarifs accessibles, les brésiliens non connectés dans leur foyer peuvent
s'adonner à leurs loisirs en ligne. Le plan du gouvernement pour le haut débit, priorité du
nouveau gouvernement de Dilma Rousseff, a pour objectif de permettre à 75% des brésiliens
d’accéder à l’Internet haut débit en 2014.
Le Brésil possède 217,3 millions de portables en juin 2011 pour une population de
193,8 millions d'habitant. Le nombre de clients à des services de téléphonie mobile de 3ème
génération est passé de 7 millions fin 2009 à 26,6 M en juin 2011 (les prévisions sont de
35M fin 2011 et de 135M en 2015…). Plusieurs opérateurs ont lancé leur offre de télévision
sur portable (Vivo, Tim, Oi).
Les services de télévision payante ont une croissance de 30% par an : la télévision
payante totalisait en juin 2011, 11,1 millions de clients.
La prolifération de contenus et de plateformes génère l’atomisation des audiences
et la crise conséquente du modèle économique que le monde audiovisuel connaît
aujourd’hui. Cela représente un problème sérieux pour les médias traditionnels et même
pour les nouveaux arrivés auréolés par la nébuleuse des TIC. Cependant, cette révolution
technologique génère aussi de nouvelles opportunités sur toutes les plateformes (fixes et
mobiles). Le Brésil connaît un moment de grande mutation de son panorama audiovisuel :
nouveaux opérateurs du câble et satellite, services VOD, diffusion de la télévision sur le
portable…. Ces services auparavant privilège de la classe A et B (dénomination brésilienne
pour les classes sociales les plus aisées), arrivent progressivement aux classes C et D, et ces
nouveaux publics constituent le cœur de cible de tous les opérateurs à moyen terme.
5. JEUX VIDEOS
Le Brésil est encore un petit pays pour le marché des jeux vidéo (0,16% de
l’industrie mondiale) mais les taux de croissance des entreprises sont très forts. Une
centaine d'entreprises développent au Brésil des jeux vidéo, dont la majorité sont affiliées à
l’association professionnelle ABRAGAMES. Quelques entreprises françaises sont présentes
notamment Ubisoft et Gameloft.
La majorité des jeux développés par les brésiliens sont, pour l’instant, des jeux pour
le téléphone mobile. Le Brésil possède 197,5 millions de clients à des services de téléphonie
mobile en novembre 2010 pour une population de 193,8 millions d'habitants.
5
Le marché brésilien des jeux vidéo se montre de plus en plus dynamique dans la
distribution de consoles Playstation(Sony) e XBOX(Microsoft) : selon une estimation, il existe
au Brésil 15 millions de consoles Playstation 2. De même le Brésil est un marché d'environ 40
millions de joueurs de jeux vidéo.
Le secteur du « serious game » intéresse particulièrement les universités
brésiliennes qui réfléchissent à comment utiliser ces jeux dans le domaine éducatif,
l’éducation étant une priorité pour le futur du Brésil émergent.
Le Brésil émergent dispose d’un très fort potentiel dans le secteur des jeux vidéo,
grâce au développement et à la richesse de son économie, au niveau d'instruction de sa
population, au nombre très important de "gamers" brésiliens et au désir de développer une
industrie nationale propre. Mais il convient de ne pas sous-estimer les obstacles. La piraterie
est endémique, l'industrie est inexpérimentée, le financement est presque inexistant, la
distribution est difficile et le gouvernement tant au niveau fédéral qu’au niveau des états
rencontre des difficultés à positionner le Brésil par des mesures de soutien adéquates dans
l’industrie globalisée du jeu vidéo.
6. DIVERSITE CULTURELLE
Le Brésil a ratifié en 2007 la convention sur la Protection et la Promotion de la Diversité des
Expressions Culturelles, approuvé en 2005.
31 août 2011
Brigitte Veyne
Attachée audiovisuel Brésil
6

Documents pareils

PAYSAGE AUDIOVISUEL BRÉSILIEN EN 2010

PAYSAGE AUDIOVISUEL BRÉSILIEN EN 2010 Le Brésil a un parc de salles très faible : 676 salles et 2.233 écrans en 2010, 264 d’entre eux étant équipés en 3D en 2010 (soit 10 % du parc), chiffre en croissance de 150% par rapport à 2009, po...

Plus en détail

panorama audiovisuel au bresil dec 2011

panorama audiovisuel au bresil dec 2011 Il existe presque 9.000 radios au Brésil et 88,1% des domiciles brésiliens ont une radio. D’après l’Institut brésilien de statistiques, l’IBOPE, l’audience de la radio a augmenté de 10% depuis 2003...

Plus en détail

PANORAMA DE L`AUDIOVISUEL BRESILIEN EN 2008

PANORAMA DE L`AUDIOVISUEL BRESILIEN EN 2008 En dépit d’une conjoncture économique défavorable, le sous-continent latino-américain demeure un marché majeur pour la cinématographie française si l’on en juge par le nombre d’entrées en 2008, soi...

Plus en détail