Plan climat énergie territorial du Département de Saône-et
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Plan climat énergie territorial du Département de Saône-et
DIRECTION DE L’AMENAGEMENT DURABLE DES TERRITOIRES ET DE L’ENVIRONNEMENT Maîtrise de l’énergie et des déchets ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Dossier suivi par Magali SERVIGNAT Mâcon, le 17 décembre 2013 Espace Duhesme - 18, rue de Flacé- 71026 MÂCON Cedex 9 Tél. : 03 85 39 56 75 - Fax : 03 85 39 56 80 Mél : [email protected] Plan climat énergie territorial du Département de Saône-et-Loire Compte rendu du comité de pilotage du 11 décembre 2013 Présents : ORGANISME Département de Saône-et-Loire Vice-président en charge du développement durable, de la démocratie participative et du projet stratégique pour la Saône-et-Loire Centre Eden Direction de l'architecture et des bâtiments Prénom NOM Pierre MARTINERIE Patrick LEFEUVE Michel MICHAUD Julien BOULLIER Direction de l’aménagement durable des territoires et de Anaëlle MORISOT l’environnement Magali SERVIGNAT Direction du développement rural et de l'agriculture Philippe BICHET Direction générale adjointe aménagement et Cécile MONTREUIL développement durable Béatrice GUENET Direction de l'insertion et du logement social Yulika MATSUNAGA Mireille WEBER Direction des routes et des infrastructures Patrick CARY Direction des systèmes d'information et de l'information Jean-Michel MARTIN géographique Direction des transports et de l'intermodalité Hélène GERBER Partenaires locaux et régionaux Ademe Franck DUMAITRE Communauté Creusot-Montceau Audrey MADELEINEAU DDT Saône-et-Loire Pierre-Marie VALLET Le Grand Chalon Boris PAGEAUX Daniel SAUGET Parc naturel régional du Morvan Emmanuel CLERC Excusés : ORGANISME Département de Saône-et-Loire Président Direction des achats et des moyens généraux Direction du développement rural et de l'agriculture Direction des finances et de l'évaluation des gestions Direction des ressources humaines et des relations sociales Page 1/6 Prénom NOM Rémi CHAINTRON Patrick GEOFFROY Pascal VERY Eric BOBICHON Esther THEVENON ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Département de Saône-et-Loire / Hôtel du Département / rue de Lingendes / 71026 Mâcon Cedex 9 Tél : 03 85 39 66 00 / [email protected] / www.cg71.fr Partenaires locaux et régionaux Ademe Communauté Creusot-Montceau Conseil régional DDT Saône-et-Loire DREAL Bourgogne Le Grand Chalon Pays Sud Bourgogne Philippe PORTIER Jean-Claude LAGRANGE François PATRIAT Jérôme DURAIN Nicole ESCHMANN Geneviève CAMINADE Florent DUVAL Catherine FOURNIER Christian DUSSARRAT Renaud DURAND Corinne ETAIX Christophe SIRUGUE Alain GAILLARD Bénédicte GUILLY Pierre MARTINERIE remercie les participants et invite les partenaires à ne pas hésiter à faire part de leurs remarques et des initiatives qu’ils auraient pu développer sur leur propre territoire. NB : le compte-rendu ne reprend pas le contenu des diaporamas présentés. 1. Etat d’avancement du plan 1.1. La rénovation énergétique des collèges Béatrice GUENET demande si l’électricité produite par les panneaux photovoltaïques alimente les collèges concernés. Michel MICHAUD répond que la quasi-totalité de l’électricité est revendue à EDF et réinjectée dans le réseau, à part une partie minime servant à faire fonctionner un projet pédagogique au collège Jean Vilar. Il annonce qu'un projet est en cours avec la direction des systèmes d'information et de l'information géographique afin d’acquérir un logiciel permettant de rapatrier les consommations énergétiques des collèges en vue de mieux les suivre et les gérer. Daniel SAUGET demande si le Département a des relations avec Autun Morvan Développement Formation, qui assure la formation des professionnels du bâtiment destiné aux particuliers. Michel MICHAUD indique que le Département gère surtout son patrimoine propre, mais les organismes satellites du Conseil général, comme l’agence technique départementale ou le CAUE, sont plus concernés. Julien BOULLIER rappelle que la dotation annuelle du Département fixée dans le cadre de la contractualisation avec le CAUE permet de soutenir 3 postes de conseillers info énergie, également cofinancés par l’Ademe et la région Bourgogne, lesquels assistent les particuliers dans leurs choix énergétiques (isolation, énergie renouvelable…). Il précise d’ailleurs que l'avis de l'espace info énergie est obligatoire pour l’attribution des aides Habitat durable. Pierre MARTINERIE souligne le double effet de l’action du Département : en incitant les particuliers à réaliser des travaux d’isolation de leur logement, le carnet de commandes des entreprises tend à augmenter. Un lien est d’ailleurs à mettre en place pour la formation des artisans sur les nouveaux matériaux et les énergies renouvelables. Page 2/6 Franck DUMAITRE indique que l’Ademe a lancé un appel à manifestation d’intérêt concernant des plateformes de formation des professionnels (Proxibat). Deux projets ont été retenus, dont un en Saône-et-Loire. L’Ademe en espère d’autres dans l’optique de mailler l’ensemble du territoire. 1.2. La lutte contre la précarité énergétique Yulika MATSUNAGA précise qu’un habitant de Saône-et-Loire sur deux est concerné par la précarité énergétique. L’Anah estime qu’un million d’euros de subvention publique génère 8 millions d’euros de travaux réalisés, et qu’un million de travaux de rénovation mobilise entre 14 et 18 emplois. Pierre MARTINERIE souligne la mise en perspective des dispositifs, en passant du curatif (fonds de solidarité logement) au préventif (programme Habiter Mieux et PIG de lutte contre l’habitat indigne et la précarité énergétique), afin de réduire la spirale des dépenses liées au logement. La ressource énergétique et l’eau sont en effet les principaux leviers disponibles en la matière. Pierre MARTINERIE demande si les chiffres présentés tiennent compte des opérations programmées de l’habitat (OPAH), et s’il existe un organisme centralisant toutes les données. Béatrice GUENET répond que les résultats ne concernent que les dossiers orientés par l’Anah vers le PIG départemental et que le reste des dossiers est géré via le programme Habiter Mieux. L’Anah est chargée de compiler, par ailleurs, toutes les informations statistiques. Daniel SAUGET demande pourquoi les signalements sont plus importants dans le CharolaisBrionnais. Yulika MATSUNAGA précise que la communication des acteurs locaux et le nombre d’organismes signataires de contrat local d’engagement influent sur le nombre de dossiers de demande. Béatrice GUENET rajoute que la Bresse est un territoire disposant également d’un habitat fortement sujet à la précarité énergétique. Cependant, le manque d’OPAH et l'absence d'engagement des acteurs locaux dans le programme Habiter Mieux ne permet pas d'obtenir le même dynamisme que dans le Charolais-Brionnais et le nombre de signalements reste faible. Pierre MARTINERIE souligne l’utilité de la cartographie qui permet d‘identifier d’éventuelles zones blanches, ciblant par la même les secteurs où l’effort doit être prioritairement concentré. Yulika MATSUNAGA annonce que le Conseil général de Saône-et-Loire est le Département lauréat de l’appel à projet lancé par l’Etat en faveur de la rénovation énergétique, récompensant ainsi le travail de l’ensemble des partenaires locaux. Daniel SAUGET s’interroge sur le lien entre les travailleurs sociaux et les conseillers des espaces info énergie. Yulika MATSUNAGA précise que le public n’est pas le même, car les familles très fragiles éligibles au PIG n’iront pas naturellement vers les espaces info énergie. Via le PIG, elles disposent par contre d’un conseil technique, mais surtout d’un accompagnement social renforcé allant au-delà des questions énergétiques, comme, par exemple, la gestion du budget familial, la projection dans le temps… Béatrice GUENET ajoute que le travail social vise aussi à ce que les familles s’approprient leur logement après la réalisation des travaux de rénovation énergétique afin d'adopter un comportement plus économe. Daniel SAUGET demande si l'appartement témoin de Saint-Pantaléon est utilisé. Page 3/6 Yulika MATSUNAGA insiste sur le fait que les familles orientées vers le PIG ont de fortes particularités (sous tutelle, bénéficiaires de l'APA ou du RSA…) et que les outils "classiques" tels que l'appartement témoin ne sont pas forcément adaptés. Pierre MARTINERIE souligne l'importance de la cohérence des différents outils et indique qu'il est sans doute nécessaire de vérifier que la communication couvre tout le territoire. Il indique que l'interlocuteur initial des familles a un rôle majeur. Béatrice GUENET précise que l'Anah est le premier maillon en charge d’orienter les publics. Boris PAGEAUX souligne l'intérêt du partenariat et l'implication des acteurs à tous les niveaux, dont les effets se font déjà ressentir. Franck DUMAITRE rappelle qu'un des objectifs du plan de rénovation de l'habitat est d'apporter de la lisibilité dans l'accompagnement du grand public. La campagne de communication nationale a cependant généré plus d'envie, et donc des déçus car il n'est pas toujours possible d'atteindre 80 % d'aide ou de répondre à tous les appels téléphoniques. Daniel SAUGET souligne qu'à l'époque de la mise en place de la collecte sélective, la Communauté urbaine Creusot-Montceau et le Grand Chalon étaient en tête, comme aujourd'hui en matière de précarité énergétique. Pierre MARTINERIE répond que les intercommunalités ayant des habitudes de travail partenariales s'approprient plus facilement les dispositifs et sont davantage en capacité de s’organiser pour répondre à ce type d’enjeux. Emmanuel CLERC indique que le plan climat du Parc s'appuie sur 4 Pays, dont le Pays AutunoisMorvan, et s'interroge sur le retour d'information vers ces territoires et la place de l'observatoire régional. Franck DUMAITRE précise que l'objet des comités de pilotage est justement de partager l'information et de mettre en cohérence les politiques publiques. Un observatoire régional des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre est parallèlement en cours de constitution et sera chargé de collecter des données à l'échelle infra territoriale. Le Département de la Nièvre travaille aussi sur un observatoire de la précarité énergétique. Pierre MARTINERIE ajoute que le comité de pilotage permet de créer de la réflexion et que le transfert d'information, dans les deux sens, permet de partager des initiatives. Le site internet Open Data capitalise par ailleurs de nombreuses données géographiques. 1.3. L'expérimentation du télétravail En parallèle de cette expérimentation, Jean-Michel MARTIN détaille les fonctionnalités de la salle multimédia. Ouverte à tous les agents, elle dispose de postes de télétravail en cas de déplacements et est équipée pour des visioconférences avec un outil en test. L'objectif est de développer cette technique sur d'autres sites, mais le frein actuel est le faible débit du réseau : le très haut débit est donc attendu avec impatience. 1.4. L'amélioration continue du parc de véhicules Thierry CHAGNARD précise que les nouveaux véhicules électriques ont parcouru 4 500 km sur un mois et ont été utilisés pour une centaine de trajets. Pierre MARTINERIE souligne le pas franchi, car ce n'est que très récemment que le marché propose des produits adaptés aux besoins et à des coûts abordables. Page 4/6 Béatrice GUENET s'interroge sur le coût de l'opération. Thierry CHAGNARD répond que le coût de rechargement complet est de 1,5 à 2 € par km (autonomie de 120 km) et que le prix d'achat est proche de celui d'un véhicule thermique, car l'aide de l'Etat de 7 000 €, déduite du prix d'origine de 20 000 €, abaisse le coût final à 13 000 €. 1.5. La promotion des transports en commun et de l'intermodalité Hélène GERBER précise que, sur 534 800 voyages assurés par Buscéphale, environ 360 000 sont commerciaux et le reste relève du transport scolaire, puisque si 16 000 élèves utilisent Le Bahut, une partie transite également sur le réseau Buscéphale. Ce dernier a connu une optimisation importante, en passant de 42 lignes en 2008, à 25 en 2012, puis à 22 lignes régulières en 2013. L'objectif était de supprimer des lignes peu fréquentées tout en répondant encore mieux aux besoins des usagers. Cela semble être le cas puisque la fréquentation augmente, ce qui permet de réduire le coût du réseau et donc du billet. Elle ajoute que 1 000 titres par mois de transport combinés SNCF-Buscéphale ont été vendus entre juin et octobre, dont 40 % pour la ligne 7 et 25 % sur Autun. Elle conclut sur la suppression de la centrale de réservation des transports à la demande et du site internet de covoiturage du Département, qui ont été intégrés au site Mobigo, auquel toutes les autorités organisatrices de transport de Bourgogne adhèrent. Pierre MARTINERIE confirme que le site Mobigo est plus complet et plus pertinent à cette échelle. Il précise qu'il est important d'être cohérent et de faire connaître ce qui existe. Il rajoute que les autorités organisatrices de transport urbain construisent des parkings de covoiturage, cofinancés par le Département via la dotation de solidarité urbaine, qui sont ensuite desservis par Buscéphale. Daniel SAUGET demande si la gare de Lyon donne une information sur les trajets à destination d'Autun ou de Digoin. Hélène GERBER précise que toutes les lignes Buscéphale, et donc tous les points d'arrêt, sont intégrés dans le système de vente de la SCNF, et quelle que soit la gare. D'ailleurs, 40 % des titres combinés sont vendus sur internet (www.voyages-sncf.com), dont 10 % depuis l'étranger. Concernant les routes, Patrick CARY revient sur la signature en janvier 2013 de la convention d'accord volontaire entre le Département et les acteurs des travaux publics. Le Département entend ainsi amplifier la mise en œuvre de techniques et matériaux alternatifs, en permettant des variantes environnementales dans ses marchés, notamment utilisant du recyclage de matériaux (enrobés…), des enrobés tièdes, ou du retraitement en place. Les coûts de ces techniques restent compétitifs. les entreprises s'engageant à facturer, conformément à la convention, les enrobés tièdes au même prix qu'un enrobé classique. Daniel SAUGET indique que le Parc du Morvan travaille avec le Département de la Nièvre pour l'utilisation du bois en bord de route en vue d'une valorisation énergétique. Patrick CARY ajoute qu'une partie du bois coupé en bord des routes départementales est broyé et utilisé pour le compostage ou le paillage, notamment pour les collèges et le centre Eden. En matière de circuits courts, Philippe BICHET précise que l'accent est mis sur le fromage de chèvre, car c'est un produit fini à 95 % en Saône-et-Loire, ce qui est difficile à trouver pour les autres filières où il y a davantage d'intermédiaires. 2. Bilan de l'année 2013 Concernant le taux d'énergies renouvelables, Magali SERVIGNAT précise que le passage du réseau de chauffage urbain de Mâcon au bois énergie permettra d'augmenter les performances. Page 5/6 3. Perspectives de l'année 2014 Daniel SAUGET demande ce qu'est une chaudière à cogénération. Magali SERVIGNAT précise qu'il s'agit d'une chaudière produisant à la fois du chauffage et de l'électricité. L'expérimentation concernera une chaudière alimentée au gaz naturel. Pierre MARTINERIE souligne que plusieurs projets relatifs à la méthanisation sont en cours en Saône-et-Loire, dont l'usine de tri-méthanisation du SMET Nord-Est 71 à Chagny, avec une revente de la chaleur à l'usine Terreal. Michel MICHAUD indique un projet à Pierre-de-Bresse, pouvant impliquer le collège. Philippe BICHET cite le projet associant la ville de Cluny et la ferme de Jalogny. Julien BOULLIER ajoute qu'une étude d'opportunité a été menée sur le barrage du Pont du Roi en vue de l'installation éventuelle d'une centrale hydroélectrique . Daniel SAUGET indique que le Parc a travaillé avec la Région pour élaborer un cahier de charges "circuits courts" pour l'approvisionnement des plaquettes forestières, en tenant compte à part égale du poids carbone (40 %) et du prix (40 %). Boris PAGEAUX ajoute qu'une étude a également été réalisée au Grand Chalon par rapport à cette problématique d'approvisionnement local en bois énergie. Pierre MARTINERIE remercie l'ensemble des directions et leur transmet ses encouragements pour le travail réalisé. Il invite les partenaires à faire connaître leurs bonnes pratiques et demander toute donnée qu'il leur manquerait. Pierre-Marie VALLET, au nom de la DREAL et de la DDT, se félicite de l'élaboration et de la conduite de ce plan climat, car même s'il est basé sur le patrimoine et les services, il agit aussi sur le territoire, notamment en matière d'habitat. Il souligne son intérêt pour le développement des indicateurs, qui permettent un pilotage plus fin. Il conclut sur la convergence des actions, car l'Etat est également doté de véhicules électriques, dispose de la visioconférence au siège, et la cité administrative va connaître de gros travaux en 2014. Franck DUMAITRE salue la qualité du travail et le partenariat. Il rappelle le lancement de l'appel à manifestation d'intérêt pour des territoires à énergie positive (TEPOS) et indique que 3 territoires ont été retenus avec un accompagnement sur 18 mois en Saône-et-Loire : les communautés de communes du Clunisois et de Matour, et la communauté de communes du sud de la Côte Chalonnaise. Il serait donc opportun de les inviter au prochain comité de pilotage du plan climat du Département. Pierre MARTINERIE revient sur le succès de l’opération des rencontres TEPOS organisées par le Pays sud Bourgogne, faisant appel à des intervenants de qualité. La commune de Tramayes fait partie des territoires témoins, avec une chaufferie bois, un projet d'écoquartier… Il ajoute que le site internet Open Data réalise un focus sur la politique des déchets. Il conclut en précisant que le diaporama sera mis en ligne et un lien sera adressé aux participants. Page 6/6