TEXTE pour site NDA 1 - Notre

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TEXTE pour site NDA 1 - Notre
FONDATEUR DE LA LEGION DE MARIE
Frank Duff
Serviteur de Dieu
Fondateur de la Légion de Marie, Frank Duff, l’aîné de sept enfants, naît à Dublin (Irlande) le 7 juin 1889.
En 1913, il entre dans la Société de Saint-Vincent-de-Paul et est profondément influencé par l’esprit de la Société. Etant
membre de celle-ci, il en vient peu à peu à avoir un grand amour des pauvres et es défavorisés dans lesquels, comme en tous
ceux qu’il rencontre, il reconnaît et honore le Christ. En 1916, à l’âge de 27 ans, il publie sa première brochure « Un Saint,
moi ? Pourquoi pas ? ». Là il exprime une des plus fortes convictions de sa vie.
Le 7 septembre 1921, Frank Duff fonde la Légion de Marie ; celle-ci est une organisation apostolique laïque au service de
l’Eglise sous une direction ecclésiale. Son double objectif est le développement spirituel de ses membres et l’avancement du
règne du Christ par Marie. La Légion que l’on trouve dans presque tous les pays du monde, a près de 3 millions de membres
actifs et beaucoup plus de membres priants.
En 1965, le Pape Paul VI invita Frank Duff à prendre part au Concile Vatican II, en tant qu’observateur laïque, honneur par
lequel le Pape le reconnaît et confirme son énorme travail pour l’apostolat des laïcs.
Frank Duff meurt le 7 novembre 1980. Il est enterré au cimetière Glasnevin à Dublin.
En juillet 1996, la cause de canonisation est introduite par l’Archevêque de Dublin, Monseigneur Desmond Connell.
Les grâces attribuées à l’intercession de Frank Duff doivent être communiquées à la …
Légion de Marie
De Monftort House,
Morning Star Avenue Brunswick Street,
Dublin, 7, Ireland.
Prière pour Frank Duff
Dieu notre Père,
Vous avez accordé à votre serviteur Frank Duff une pénétration profonde du mystère de votre Eglise, corps du Christ, et de la
place de Marie, Mère de Jésus, dans le plan de Dieu.
Dans son immense désir de faire partager aux autres sa croyance et dans une filiale dépendance envers Marie, il forma la légion
afin qu’elle soit un signe de son amour maternel pour chacun et un moyen d’engager tous ses enfants dans l’évangélisation du
monde.
Nous vous remercions, Père, pour les grâces que vous lui avez accordées et pour les avantages acquis à l’Eglise par sa foi
courageuse et rayonnante.
Avec confiance, nous vous supplions de nous accorder par son intercession la demande que nous déposons devant vous … Nous
vous demandons aussi, si telle est votre volonté, de faire reconnaître par l’Eglise la sainteté de sa vie pour la gloire de votre
Saint Nom.
Par le Christ Notre Seigneur. Amen.
Autorisation de l’Ordinaire de Montréal, N.P. 6/2000
Origines fort humbles
Les origines de cette armée sont fort humbles. Il n’y a pas eu de profondes méditations pour son organisation. Sa naissance est
spontanée. Pas de préméditation concernant des règles et pratiques.
Un jour un petit groupe se réunit, sans se douter encore qu’il allait devenir l’instrument de la très aimante Providence.
Toute réunion démarre encore actuellement de la même façon dont démarra celle de la Légion ;
Une table autour de laquelle étaient rassemblés les premiers légionnaires
Une nappe blanche sur laquelle était déposée la statue de l’Immaculée Conception (selon le modèle de la médaille miraculeuse.
Deux vases avec des fleurs
Deux chandeliers avec cierges allumés. L’atmosphère y était à la fois riche et humble.
Le symbole de cette disposition cristallisait tout ce que la Légion de Marie signifiait. Il s’agit d’une armée. La Reine est debout,
prête à recevoir la promesse des engagés, et de ceux qu’elle savait devoir venir à elle. Ce n’est pas eux qui adoptent Marie, c’est
Marie qui les adopte.
Depuis lors, la légion a grandi, s’est développée dans le monde entier, a marché et lutté avec leur Reine, persuadés que le succès
et la persévérance leur serait assurés dans la mesure où ils lui resteraient unis.
Le premier acte des membres, rassemblés ainsi autour de cette table, est de se recueillir profondément et de réciter l’invocation
et la prière au Saint Esprit.
Puis l’acte suivant est d’égrener le chapelet, avec la plus simple de toutes les dévotions.
Après les dernières invocations à Marie, ils réfléchissent ensemble à la meilleure façon de procéder pour plaire à Dieu et le faire
aimer dans ce monde qui est à lui.
Parmi les personnes ainsi réunies, aucunes n’auraient imaginé, ou prévu le destin qui attendait la nouvelle Légion, à partir de ce
moment. Destin de communiquer aux nations la vie, la douceur et l’espérance ; par Marie, Mère de Dieu, Mère de tous les
peuples.
Le premier engagement des légionnaires de Marie, eut lieu à Myra House, rue Francis, à Dublin, en Irlande, à 8 heures du soir,
le 7 septembre 1921, veille de la fête de la Nativité de la Très Sainte Vierge. Ainsi pendant quelque temps l’organisation fut
connue sous le nom de « Association de Notre-Dame de la Miséricorde ».
« Marie est la Mère de tous les membres du Sauveur, parce que, par sa charité, elle a coopéré à la naissance des fidèles dans
l’Eglise. Marie est le moule vivant de Dieu. C’est-à-dire que c’est en elle seule que l’Homme-Dieu a été formé quant à sa nature
humaine sans qu’il ne lui manque aucun trait de sa divinité ; et c’est aussi en elle seule que l’homme peut être formé en enfant
de Dieu, autant que la nature humaine en est capable, par la grâce de Jésus-Christ. » (Saint Augustin).
« La légion de Marie présente le vrai visage de l’Eglise catholique. » (Pape Jean XXIII).
AUTRE VISAGE IMPORTANT
La vénérable Edel Quinn
BUT DE LA LEGION
Le premier but de la Légion de Marie est de partager quelque chose de merveilleux, et qui apporte beaucoup de bonheur
Ce quelque chose est; La Foi, la découverte de la toute grande puissance de l’amour gratuit de Dieu, voilà bien le trésor à
partager.
La Légion de Marie œuvre pour l’Eglise, aux côtés des prêtres, des évêques et cardinaux ; avec la bénédiction de Notre Saint
Père le Pape.
La Légion de Marie est née, par les convictions religieuses catholiques d’un certain Franck Duff, en 1921, à Dublin en Irlande.
Grand et beau mot que légion pour représenter une armée spirituelle où nos armes n’ont rien de belliqueux. Il ne s’agit pas, en
effet, de sortir la hache de guerre, ou d’autres armes à feu ou non létales, mais ces armes sont tout simplement et bien
pacifiquement ; prières, chapelet, évangélisation. Les arguments ? Amour, tendresse, miséricorde de Dieu.
Cette grande armée spirituelle, comprend plus d’un million de membres actifs et plus de dix millions de membres auxiliaires
dans tous les continents. Elle opère dans près de 2000 diocèses de par le monde.
Les buts et motivation sont de répondre à la demande de Jésus : Aller enseigner dans les nations la Parole de Dieu, répandre son
amour tout puissant.
Quel plus beau cadeau que d’offrir, partager le baptême avec ceux que nous aimons. Nos prêtres et missionnaires ne sont pas les
seuls concernés par ce travail d’évangélisation. Nous sommes tous concernés.
Par Marie, Mère de Jésus, les membres se livrent à l’action du Saint-Esprit ; agent principal de l’évangélisation.
Avant de penser, à porter l’Evangile au loin, il y a lieu d’œuvrer dans nos paroisses proches.
Aussi, le travail est-t-il d’aller par groupe de 2, une fois par semaine à la rencontre de chaque habitant de la paroisse pour
laquelle ils travaillent. Par cette pratique du « porte à porte les membres rencontrent; telle famille qui voudrait rencontrer le
prêtre, telle personne hostile à la Foi, en Dieu, mais qui écoute cependant volontiers, simplement pour le contact humain, telle
autre qui souhaiterait faire baptiser un enfant, se marier à l’Eglise, etc.
La plupart des personnes rencontrées sont touchées que des paroissiens viennent à eux, au nom du Curé, et le dialogue peut
commencer pour l’évangélisation, et le partage de ce trésor qu’est notre Foi.
Lors d’une réunion hebdomadaire de tout le groupe avec notre Directeur spirituel, après avoir prié ensemble et reçu un petit
enseignement, nous faisons un compte-rendu de notre travail.
Ceux qui ne peuvent participer au travail actif, peuvent, devenir « membres auxiliaires » ou membres « priants ».
Leur engagement est celui de la prière quotidienne, pour diverses intentions communiquées, pour nous ; membres actifs, du
chapelet et d’une prière spécifique faite à l’Esprit de Dieu et à Marie.
Peu importe : âges, occupations, situation familiale, physique, sociale, communautés catholiques diverses. La prière individuelle
demandée peut se faire à n’importe quelle heure du jour ou de la soirée. Elle peut se faire en famille ! Entre amis
Le deuxième but de la Légion de Marie est d'encourager tous les chrétiens catholiques à oser évangéliser. Nous le faisons aux
côtés de Jésus et de Marie à qui nous nous dévouons de corps, d'âme et d'esprit, et à qui nous offrons toutes nos pauvretés
spirituelles. Pour mieux exprimer ce but je vous pose la question suivante:
Connaissez-vous cette plainte d’un socialiste autrichien récemment converti, et dont nous parle Léon-Joseph SUENENS dans
son livre "Théologie de l'Apostolat de la Légion de Marie?
En voici la substance :
« J’ai rencontré le Christ à l’âge de 28 ans. Je considère les années qui ont précédé cette rencontre comme des années perdues.
Mais cette perte m’est-elle imputable à moi seul ?
Ecoutez : personne ne m’a jamais demandé de m’intéresser au christianisme.
J’ai eu des amis et des connaissances, chrétiens pratiquants, ayant pleinement conscience de tout ce qu’apporte la religion dans
une vie humaine …
Mais aucun d’eux ne m’a jamais parlé de sa foi.
Cependant, on savait que je n’étais ni un aventurier, ni un libertin, ni un moqueur dont il fallait craindre les sarcasmes. J’étais
simplement un de ces milliers, de ces millions de jeunes qui ne sont ni bons ni mauvais, qui ont du christianisme une impression
très vague, erronée …
« Savez-vous pourquoi j’ai dû attendre si longtemps pour découvrir la vérité ?
Parce que la plupart des croyants sont trop indifférents, trop attachés à leurs aises, trop paresseux. Ceux-là ne se préoccupent pas
de l’âme de leur prochain … ».
Que Dieu nous pardonne nos péchés d’omission, nos lâchetés silencieuses, nos crimes de non amour !
Quand le monde a faim et soif de Dieu – de ce Dieu inconnu qu’il cherche à tâtons – l’heure n’est plus à une pratique religieuse
routinière, à une vie chrétienne repliée sur elle-même : tout catholique doit crier sur les toits son message. Comment ne pas
songer ici à cette parole de S. Exc. Mgr Ancel : « Souvent on dit : on ne peut pas leur parler du Christ … ils ne sont pas prêts.
Cela peut être vrai … Mais plus souvent c’est nous qui ne sommes pas prêts. ».
Dans notre monde actuel, plus que jamais il faut un catholicisme fort, vaillant et attentif à l’immense détresse spirituelle qui
nous enveloppe de toutes parts. C’est pour cela que la Légion exprime sa dévotion mariale en termes militaires. Le vexillum est
l’héritier de l’étendard romain pour nous rappeler cette vertu virile : le courage. En le prenant en main au moment de la
Promesse, un traité ‘alliance s’établit entre le Légionnaire et Marie, la Reine des batailles de Dieu.
« Je me tiens devant vous comme un soldat et son enfant. »
Ces mots sont un appel à un amour qui ne recule pas et qui ait resté fidèle jusqu’à la mort.
Ceux qui souhaitent soutenir ce projet d’évangélisation, dans l'une ou l'autre paroisse de référence, en priant chaque jour le
chapelet sont invités à donner leurs nom, adresse et téléphone pour être tenus informés, et recevoir, prière à la Légion de Marie,
chapelet, médaille miraculeuse de Marie.
Toutes personnes qui souhaiteraient devenir membres actifs, peuvent prendre contact avec la paroisse de leur choix.
LA LEGION TRAVAILLE AU COTE DE L’EGLISE
Jean-Paul II s’adresse à la Légion de Marie
Partie d’une allocution du Saint-Père à un groupe de légionnaires italiens, le 300 octobre 1982.
« Mes souhaits de bienvenue s’adressent à chacun d’entre vous. Je me réjouis de vous voir dans cette salle en si grand nombre
venus des différentes régions de l’Italie, d’autant plus que vous ne représentez qu’une petite partie de ce mouvement
apostolique qui, dans l’espace de soixante ans, s’est rapidement répandu à travers le monde, et qui aujourd’hui, deux ans après
la mort de son fondateur, Frank Duff, est présent dans de très nombreux diocèses de l’Eglise universelle.
Depuis Pie XI, mes prédécesseurs ont adressé des félicitations à la Légion de Marie, et moi-même le 10 mai 1979, en recevant
l’une de vos premières délégations, me rappelai avec grand plaisir les occasions où j’avais été précédemment en contact avec
la Légion, à Paris, en Belgique et en Pologne, puis, comme évêque de Rome, au cours de mes visites pastorales aux paroisses de
la ville.
Aujourd’hui, donc, comme je reçois en audience le pèlerinage italien de votre mouvement, j’aimerais appuyer sur les aspects
qui constituent la substance de votre spiritualité et de votre modus essendi dans l’Eglise.
Vous êtes un mouvement de laïcs qui vit leur foi comme une aspiration vers la sainteté personnelle. C’est sans doute un idéal
élevé et difficile. Mais l’Eglise aujourd’hui, par la voix du Concile, appelle tous les chrétiens du laïcat catholique à cet idéal,
les invitant à partager le sacerdoce royal du Christ, par le témoignage d’une vie sainte, par la mortification et les travaux
charitables ; à être dans le monde, par la splendeur de la foi, de l’espérance et de la charité, « ce qu’est l’âme dans le corps ».
(LG 10,38)
Votre vocation comme laïcs, c’est-à-dire la vocation d’être un levain dans le Peuple de Dieu, une inspiration chrétienne dans le
monde moderne, et d’amener le prêtre au peuple, est éminemment ecclésiale. Le même Concile Vatican II exhorte tous les laïcs
à accepter généreusement l’appel à être encore plus intimement unis au Seigneur, et en considérant comme leur, tout ce qui lui
appartient, à partager la même mission salvifique de l’Eglise, à être ses instruments vivants, surtout là où, par suite des
conditions particulières de la société moderne – une augmentation constante de la population, une diminution du nombre de
prêtres, l’apparition de nouveaux problèmes, l’autonomie de nombreux secteurs de la vie humaine – il devient plus difficile
pour l’Eglise d’être présente et active (ibid. 33).
Aujourd’hui, le domaine de l’apostolat laïc est extraordinairement étendu. Il en résulte donc que l’engagement de votre
vocation propre devient plus exigeant, plus stimulant, plus vivant et plus à propos. La vitalité du chrétien est le signe de la
vitalité de l’Eglise. Ainsi, votre engagement comme légionnaires devient plus urgent, considérant d’un côté les besoins de la
société italienne et des nations de l’ancienne tradition chrétienne et, d’un autre côté, les exemples éclatants qui vous ont
précédés dans votre propre mouvement. Pour ne signaler que quelques noms : Edel Quinn, avec son activité en Afrique noire ;
Alfonso Lambe dans les régions les plus marginalisées de l’Amérique latine, et les milliers de légionnaires tués en Asie, ou
finissant dans les camps de concentration.
Avec l’esprit de sollicitude de Marie
Votre spiritualité est éminemment mariale, non seulement parce que la Légion se glorifie de porter le nom de Marie comme sa
bannière déployée, mais par-dessus tout parce qu’elle base sa méthode de spiritualité et d’apostolat sur le principe dynamique
de l’union à Marie, sur la vérité de l’intime participation de la vierge Marie dans le plan du salut.
En d’autres mots, vous vous proposez de rendre service à toute personne qui est l’image du Christ, avec l’esprit et la sollicitude
de Marie.
Si notre seul et unique Médiateur est l’homme Jésus-Christ, comme l’affirme le Concile, « le rôle maternel de Marie envers les
hommes ne voile ou ne diminue en aucune manière cette médiation unique du Christ, mais elle en montre l’efficacité » (LG 60).
Ainsi, la bienheureuse Vierge est invoquée dans l’Eglise sous les vocables d’Avocate, d’Auxiliatrice, de Perpétuel Secours, de
Médiatrice, de Mère de l’Eglise.
Pour naître et croître, le travail apostolique se tourne vers elle, qui a donné naissance au Christ, conçu du Saint-Esprit. Là où
est la Mère, là aussi est le Fils. Qui s’éloigne de la Mère, se trouve tôt ou tard aussi bien éloigné du Fils. Il n’est pas surprenant
qu’aujourd’hui, dans divers secteurs de la société sécularisée, l’on constate une crise largement répandue de la foi en Dieu,
précédée d’une diminution de la dévotion à la Vierge Marie.
Votre légion fait partie de ces mouvements qui se sentent personnellement engagés à répandre ou à faire naître cette foi en
répandant ou en faisant revivre la dévotion à Marie. Ainsi, elle pourra toujours faire tout son possible pour que l’amour pour la
Mère, le Fils qui est la voie, la vérité et la vie de chaque personne, soit plus connu et aimé.
Dans cette perspective de foi et d’amour je vous accorde de tout cœur la Bénédiction apostolique. »
LA LEGION EST INSPIREE PAR MARIE, REINE DE L’EGLISE, MERE DE DIEU, MERE DE TOUS LES
PEUPLES
La Médaille Miraculeuse
Le 27 novembre 1830, la Très Sainte Vierge apparut à Ste Catherine Labouré. Celle-ci vit autour de la Très Sainte
Vierge un cadre ovale dans lequel était écrit en lettre d’or : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à
vous. »
Ste Catherine entendit alors une voix qui lui dit : « Faites frapper une médaille sur ce modèle ; les personnes qui la porteront au
cou recevront de grandes grâces ; les grâces seront abondantes pour les personnes qui la porteront avec confiance. ».
Tout à coup, il sembla à Ste Catherine que le tableau se retournait et elle vit sur le revers la lettre M surmontée d’une petite
croix et sous le M, les Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie.
Deux ans après, la médaille fut frappée avec l’approbation de Mgr De Quelen, Archevêque de Paris. Sa diffusion fut
accompagnée de guérisons nombreuses et de conversions retentissantes.
« Faites frapper une médaille sur ce modèle, dit la Vierge, les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes
grâces. »
La médaille connut immédiatement une diffusion prodigieuse. D’innombrables grâces de conversion, de protection et de
guérison furent obtenues.
Devant tous ces faits extraordinaires, l’Archevêque de Paris, ordonna une enquête officielle sur l’origine et les effets de la
Médaille de la rue du Bac. En voici la conclusion :
« La rapidité extraordinaire avec laquelle cette médaille s’est propagée, le nombre prodigieux de médailles qui ont été frappées
et répandues, les bienfaits étonnants et les Grâces singulières que la confiance des fidèles a obtenus, paraissent vraiment les
signes par lesquels le Ciel a voulu confirmer la réalité des apparitions, la vérité du récit de la voyante et la diffusion de la
médaille. »
A Rome, en 11846, à la suite de la conversion retentissante du juif Alphonse Ratisbonne, le Pape Grégoire XVI confirmait de
toute son autorité les conclusions de l’Archevêque de Paris.
Si donc vous aimez la Vierge et si vous avec confiance en sa puissante intercession :
Portez toujours sur vous la médaille pour vivre dans la grâce de Dieu et jouir de la protection de la Vierge Immaculée ;
Dites chaque jour l’invocation de la Médaille. La Vierge a voulu être ainsi saluée et invoquée : « Ô Marie conçue sans
péché ? Priez pour nous qui avons recours à vous ».
Propagez autour de vous la Médaille ; donnez-la particulièrement aux malades et aux affligés.
Sainte Catherine Labouré a passé toute sa vie au service des pauvres vieillards, à l’Hospice d’Enghien (77, rue de Neuilly ? 0
Paris°, où elle est morte en odeur de sainteté le 31 décembre 1875 ;
Elle a été béatifiée le 28 mai 193 et canonisée le 27 juillet 1947 ;
Lourdes et la Médaille Miraculeuse
La médaille Miraculeuse est universellement connue. Mais on ignore souvent que les apparitions de la Chapelle de la Rue du
Bac ont préparé les grands évènements de Lourdes. « La Dame de la Grotte m’est apparue telle qu’elle est représentée sur la
Médaille Miraculeuse « a déclaré Sainte Bernadette qui portait sur elle la Médaille de la Rue du Bac.
L’invocation de la Médaille : « Ô Marie conçue sans péché ? Priez pour nous, qui avons recours à vous » partout diffusée par la
Médaille Miraculeuse, a suscité l’immense mouvement de foi qui a porté le Pape Pie IX à définir, en 19854, le dogme de
l’Immaculée Conception. Quatre ans plus tard, l’apparition de Massabielle (Lourdes) confirmait cette définition romaine d’une
manière inattendue.
A l’occasion du centenaire de cette définition, en 1954, le Saint Siège fit frapper une médaille commémorative. Au revers de
celle-ci, l’image de la Médaille Miraculeuse et l’image de la grotte de Lourdes, étroitement associée, soulignaient le lien
unissant les deux apparitions de la vierge avec la définition de l’Immaculée Conception.
De même que Lourdes est une source intarissable de Grâces, la Médaille Miraculeuse est toujours l’instrument de l’inlassable
bonté de Notre-Dame pour tous les pêcheurs et tous les malheurs de la terre.
Les chrétiens qui sauront la méditer y retrouveront symbolisée toute la doctrine de l’Eglise sur la Place providentielle de Marie
dans la Rédemption, en particulier sa médiation universelle.
Nous ne pouvons donc que vous encourager à notre tour, à porter et diffuser cette miraculeuse médaille dans votre entourage.
Vous répondrez ainsi à une demande expresse de la Très Sainte Vierge Marie dans son apparition de la rue du Bac à Paris !
Prière à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse
Ô Vierge Immaculée, qui avez voulu apparaître tant de fois sur notre terre et donné la Médaille Miraculeuse, nous Vous saluons
et nous vous reconnaissons pour notre Reine.
Sous le signe de votre sainte Médaille, nous sommes à Vous et voulons être à Vous. Qu’elle soit toujours à nos yeux et à nos
cœurs le gade de votre amour et le rappel de nos devoirs envers Vous.
Ô Mère de nos âmes, aidez-nous à fuir tout péché et à vivre fidèlement dans la grâce de Votre Fils.
Ô Mère de toutes les âmes, aidez-nous à être apôtres et à sauver nos frères pour qui Jésus est mort en croix.
Ô Mère de toutes les grâces, donnez à notre pays les religieuses et les prêtres dont il a tant besoin.
Reine du ciel, venue au monde sans aucun péché, obtenez-nous de quitter ainsi cette terre pour monter vers Vous, dans le beau
royaume de votre Fils.