CP_Blue Lady - Le Temps Machine
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CP_Blue Lady - Le Temps Machine
Opéra de Tours Saison Saison 20112011-2012 Carolyn Carlson, chorégraphie chorégraphie Blue Lady [Revisited] Production invitée en collaboration avec le Centre Chorégraphique national de Tours Direction Thomas Lebrun Mythique Mythique solo de danse Créé en 1983 au Teatro La Fenice, Venise Recréation 2008 à la Biennale de la Danse de Lyon Chorégraphie Carolyn Carlson Interprétation Jacky Berger Musique originale René Aubry Scénographie originale Frédéric Robert Lumières, recréation Peter Vos Lumières originales John Davis ; Claude Naville Costumes, recréation Chrystel Zingiro Production : Centre Chorégraphique National Roubaix Nord-Pas de Calais Coproduction Biennale de la Danse de Lyon, Le Colisée - Théâtre de Roubaix Avec la collaboration du Fresnoy, de l’Atelier de Paris - Carolyn Carlson Mardi 14 FEVRIER FEVRIER 2012 – 20 h Tarifs : série C ( de 7 à 32 euros) Réservations - 02.47.60.20.20 ou www.operadetours.fr Contact communication et presse : Isabelle Scrive - 02.47.60.20.30 – [email protected] Grand Théâtre de Tours – 34 rue de la Scellerie – 37000 Tours 1 Opéra de Tours Saison Saison 20112011-2012 Retour à Blue Lady Carolyn Carlson revisite Blue Lady, son solo mythique, en le transmettant à Jacky Berger et Tero Saarinen. Carolyn Carlson porte en elle le projet d’une revisitation de Blue Lady depuis plusieurs années. Cette démarche constitue un processus rare dans sa carrière. Chorégraphe peu portée vers son propre répertoire, elle n’a jusqu’ici transmis qu’un seul de ses soli : Density 21,5 aux danseurs de l’Opéra de Paris, Michaël Denard et Jean-Christophe Paré. Le 11 octobre 1983, Carolyn Carlson crée Blue Lady au Théâtre Fenice à Venise. La pièce connait un retentissement énorme et sera représentée pendant dix ans, dans le monde entier. Blue Lady marque l’épanouissement d’une créatrice et d’une interprète majeure, parvenue à une maturité artistique et une plénitude du mouvement remarquables. La musique de René Aubry, d’immenses stores vénitiens, un arbre, un tourbillon de robes et de chapeaux dessinent le cadre poétique d’une danse flamboyante. Les virevoltes et les bras de Carolyn Carlson ont imprimé les mémoires à travers ce solo, à la fois somme et exploration des possibles. L’inspiration de la pièce est marquée par Venise et par un élément biographique : la maternité de Carolyn Carlson. Cet événement a modifié en profondeur sa conscience du monde et de l’existence. Cette perception des horizons humains tisse la structure de Blue Lady, fascinante galerie de portraits féminins qui embrasse l’espace d’une vie. Progressivement s’est imposée l’idée d’une inversion de genre dans le choix de l’interprète. Carolyn Carlson est fascinée par la culture japonaise, et en particulier par le kabuki. Elle appuie sa démarche sur la figure de l’onnagata, acteur masculin travesti pour interpréter les rôles féminins, avant de glisser vers un danseur qui puisse apporter une ambivalence particulièrement expressive à Blue Lady Jacky Berger Blue Sous le ciel de Bl ue Lady Blue Lady, plus de vingt-cinq ans après sa création, continue à vivre avec autant d’émotions. Le solo mythique, recréé et ovationné en septembre 2008 à la Biennale de Lyon, est porté par deux interprètes, Tero Saarinen et Jacky Berger. Pour ce dernier, issu de l’Ecole du CCN, danseur au Ballet du Nord, puis au sein de la compagnie Carolyn Carlson, interpréter Blue Lady est une « forme d’accomplissement». Carolyn Carlson et lui se sont rencontrés artistiquement en reconnaissant en l’autre cet instinct sacré qui font des improvisations des moments de grâce. « Elle et moi fonctionnons sur le feeling. On essaie de trouver ce qui est juste. » Pour elle, il est doué d’une intuition incroyable. Pour lui, elle a réveillé sa sensibilité, elle lui a permis d’aller plus loin dans son expressivité, elle l’a aidé à s’investir plus dans ce qu’il pense. Quant au style Carlson, il se l’est approprié au fur et à mesure des quatre années pendant lesquels ils ont appris à se connaître : « beaucoup de bras, des alternances de rythmes très forts, et surtout avoir une présence tout le temps, être dans la tension du moment.» Être créatif, c'est être naturel Avec Blue Lady, ce solo sorti de l’âme et de la chair de Carolyn Carlson, elle désire que « nous racontions notre histoire avec la sienne ». Les paysages intérieurs des danseurs se font écho. Pour cela, l’appropriation de la pièce se fait à chaque répétition, chaque représentation. Ses passages préférés : la valse de la Blue Lady dans laquelle il peut projeter ses histoires d’amour et la femme en noir qui expulse ses colères. Pour Jacky Berger, Blue Lady est une immense responsabilité. « C’est Carlson, c’est sa vie. Il faut être juste dans l’interprétation. » Cette approche résonne chez le danseur pour qui « être créatif, c’est être naturel, être normal, ne pas ajouter de superflu. » Contact communication et presse : Isabelle Scrive - 02.47.60.20.30 – [email protected] Grand Théâtre de Tours – 34 rue de la Scellerie – 37000 Tours 2 Opéra de Tours Saison Saison 20112011-2012 Carolyn Carlson Née en Californie, Carolyn Carlson se définit avant tout comme une nomade. De la baie de San Francisco à l’Université d’Utah, de la compagnie d’Alwin Nikolais à New York à celle d’Anne Béranger en France, de l’Opéra de Paris au Teatrodanza La Fenice à Venise, du Théâtre de la Ville à Helsinki, du Ballet Cullberg à la Cartoucherie de Paris, de la Biennale de Venise à Roubaix, Carolyn Carlson est une infatigable voyageuse, toujours en quête de développer et faire partager son univers poétique. Héritière des conceptions du mouvement, de la composition et de la pédagogie d’Alwin Nikolais, elle est arrivée en France en 1971. Elle a signé l’année suivante, avec Rituel pour un rêve mort, un manifeste poétique qui définit une approche de son travail qu’elle n’a pas démenti depuis : une danse assurément tournée vers la philosophie et la spiritualité. Au terme "chorégraphie", Carolyn Carlson préfère celui de "poésie visuelle" pour désigner son travail. Donner naissance à des oeuvres témoins de sa pensée poétique, et à une forme d’art complet au sein de laquelle le mouvement occupe une place privilégiée. Depuis quatre décennies, son influence et son succès sont considérables dans de nombreux pays européens. Elle a joué un rôle clef dans l’éclosion des danses contemporaines françaises et italiennes avec le GRTOP à l’Opéra de Paris et le Teatrodanza à La Fenice. Elle a créé plus d’une centaine de pièces, dont un grand nombre constituent des pages majeures de l’histoire de la danse, de Density 21,5 à The Year of the horse, de Blue Lady à Steppe, de Maa à Signes, de Writings on water à Inanna. En 2006, son oeuvre a été couronnée par le premier Lion d’Or jamais attribué à un chorégraphe par la Biennale de Venise. Aujourd’hui Carolyn Carlson dirige deux structures, le Centre Chorégraphique National de Roubaix Nord-Pas de Calais, qui produit et diffuse ses spectacles à travers le monde, et l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson, centre international de masterclasses, de résidences, et de création, qu’elle a fondé en 1999. Carolyn Carlson en quelques dates 19651965-1971 19741974-1980 19801980-1984 1984 19851985-1991 19911991 -1992 19941994-1995 19991999-2002 Depuis 1999 Depuis 2004 Soliste dans la compagnie d’Alwin Nikolais Etoile-Chorégraphe au Ballet de l’Opéra de Paris (GRTOP) Directrice artistique du Teatrodanza La Fenice, Venise Résidence au Théâtre de la Ville, Paris Résidence au Finnish National Ballet et au Helsinki City Theater Dance Company Directrice artistique du Ballet Cullberg, Stockholm Directrice artistique de la section danse de la Biennale de Venise Directrice artistique de l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson Directrice artistique du Centre Chorégraphique National Roubaix Nord-Pas de Calais «Mes ballets sont comme des pages blanches. Ils ne racontent pas une histoire. A chacun d’y mettre la sienne. Je pourrais écrire un livre avec les interprétations différentes que le public m’a offertes de mon solo Blue Lady, que j’ai dansé en tournée pendant treize ans. L’essentiel, pour moi, est d’avoir ouvert le cœur. Etre familier des spectacles de danse aide évidemment à entrer dans l’esprit d’un ballet. Mais, si une œuvre est vraiment forte, tout spectateur, même novice, reçoit quelque chose.» Carolyn Carlson Contact communication et presse : Isabelle Scrive - 02.47.60.20.30 – [email protected] Grand Théâtre de Tours – 34 rue de la Scellerie – 37000 Tours 3 Opéra de Tours Saison Saison 20112011-2012 Jacky Berger Formé à l’école du Ballet du Nord, il a intégré la compagnie en 1997. Il a découvert le répertoire contemporain avec Thomas Lebrun et l’improvisation aux côtés de Nadège Mac Ley. Il a été l’interprète d’Ohad Naharin, Jean-Claude Gallotta, Itzik Galili, Maryse Delente, Rui Horta, Guy Wizman et Roni Haver, Juha Marsalo. Carolyn Carlson l’a dirigé dans Down by the river, Tigers in the tea house (reprise de rôle), Les Rêves de Karabine Klaxon, Full Moon, Hidden, eau. Danseur aérien, Jacky Berger sait l’art d’alterner les rythmes et les intensités de mouvement. Sa danse, d’une grande vivacité et d’une grande précision, est animée par une créativité et un sens de l’improvisation aigus. le Centre Chorégraphique National Roubaix NordNord-Pas de Calais Le Centre Chorégraphique National Roubaix Nord-Pas de Calais s’est implanté à Roubaix en 1983, sous la direction d’Alfonso Catá. Il comporte une compagnie, une école et dispose d’un lieu, le Colisée, dans lequel il réalise sa propre programmation. Carolyn Carlson est nommée directrice artistique en décembre 2004. Dès son arrivée, elle entreprend un important travail de création avec une pièce pour sept danseuses, une commande au jeune chorégraphe finlandais Juha Marsalo, un spectacle jeune public et un solo. Ces projets sont tous couronnés d’un succès public remarquable. Aujourd’hui la compagnie présente 100 représentations par an, la situant parmi les quatre centres chorégraphiques nationaux les plus diffusés, en France et dans le monde. Chaque année, plus de 40 000 spectateurs assistent aux représentations du Centre Chorégraphique National Roubaix Nord-Pas de Calais. L’impulsion donnée par Carolyn Carlson permet aujourd’hui au Centre Chorégraphique National Roubaix Nord-Pas de Calais d’être un pôle de référence au niveau régional et eurorégional, tant au niveau de la création que des projets structurants. En témoignent le programme d’échange franco-britannique Cross Over débuté au printemps 2006 et la participation à Valenciennes 2007. Extraits de presse « Une initiative audacieuse qui ajoute en étrangeté tant l’on sent la femme dans ce corps d’homme autant en robe qu’en pantalon » La Provence – 17/07/2009 daté,, fera date. « La performance (…) est un exploit. Ce Blue Lady and gentlemen pas daté Revisité pour être endossé par d’autres, le grand rôle, appartenant déjà au passé, s’offre un avenir. (…) malgré le travestissement masculinféminin troublant, androgyne comme deux pôles réconciliés, idéale osmose, on retrouve ému, le superbe solo, cette danse flamboyante de vie et de mort, fluide, élégante, énergique, d’allégresse ou d’introspection, la partition intemporelle de René Aubry, la petite musique du corps carlsonnienne. » Brigitte LEMERY, La Voix du Nord - 02/04/2009 « Jacky Berger, interprète qualifié de sensible, intuitif et lumineux. (…) Une pièce sur la beauté et sur l’intime d’une qualité rare. » Le Dauphiné libéré – 16/03/2010 « (…) émotions intenses dues à cette performance physique époustouflante et à ses effets saisissants. Cette prestation, cette reprise de Blue Lady semble également un hommage à Carolyn Carlson, comme en témoignent (…) les applaudissements et nombreux «bravos» à la fin, lorsqu’elle viendra saluer sur scène aux côté de l’athlétique et sensible Jacky Berger, dont la performance, encore une fois, laisse pantois. » Laurence Le Diagon-Jacquin, Resmusica – 29/01/2009 Rédaction : Centre Chorégraphique National Roubaix NordNord-Pas de Calais Crédit photographique : © Cyrille Cauvet Contact communication et presse : Isabelle Scrive - 02.47.60.20.30 – [email protected] Grand Théâtre de Tours – 34 rue de la Scellerie – 37000 Tours 4