Les pros de l`auto se mettent à jour

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Les pros de l`auto se mettent à jour
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L’INFO
SAMEDI 7 SEPTEMBRE 2013
É CON OM IE
Les pros de l’auto se mettent à jour
Avec la révolution
technologique en cours, le
secteur automobile doit
se former. Les centres de
formation Educam sont
la référence
●
Carrosserie, batteries,
électronique, moteurs,
matériaux, etc. : tout a
considérablement évolué .
Benjamin HERMANN
Deux centres en Wallonie
Les centres de formationEdu­
cam se chargent justement de for­
mer tout ce monde, de manière à
ce que le secteur prenne les de­
vants par rapport à l’évolution du
marché. Ce service est né au dé­
but des années nonante, suite à
une réflexion commune des par­
Educam
V
oitures électriques, voitures
hybrides, électroniques et
autres joyeusetés ont fait
leur apparition dans le secteur
automobile. Autant de nouveau­
tés, ces dernières années, qui ont
considérablement modifié le mé­
tier des professionnels, qu’ils
soient garagistes, concessionnai­
res, enseignants. Sans oublier les
étudiants bien entendu.
tenaires sociaux (patrons et syn­
dicats), mais aussi avec le con­
cours du secteur privé. On peut
donc considérer, sans oublier les
difficultés économiques, que le
secteur de l’auto a cherché et
cherche à se prendre en main
pour s’adapter.
«Les professionnels de tous bords
sont même très réceptifs», se réjouit
le managing director d’Educam
Service, Paul­Henri Gilissen. Sept
centres de formation ont donc été
bâtis en Belgique depuis la créa­
tion du service, dont un à Bruxel­
les, un à Houdeng (Hainaut) et un
à Liège. «Au niveau fédéral, cela re­
présente tout de même 500 000 heu­
res de stage par an», ajoute Paul­
Henri Gilissen.
Les formations abordent tous les
domaines : mécanique, électroni­
que, carrosserie, etc. Dans tous les
domaines, le métier a considéra­
blement changé. «Pour vous don­
ner une idée : sur environ 25 000
ouvriers dans notre pays, 6 000 sont
certifiés pour travailler sur les voitu­
res hybrides et électriques. Les entre­
prises ont accepté volontiers que leurs
travailleurs se forment, alors que ce
type de véhicules ne représente pour
le moment que 2 % du parc automo­
bile», explique le directeur. Plutôt
que de courir après la technolo­
gie, on anticipe donc le comporte­
ment du marché.
Les distributeurs n’y voient pas
de contrainte : sauf quelques ex­
ceptions, la majorité des marques
automobiles collaborent et met­
tent des véhicules à disposition
pour permettre toutes ces forma­
tions. «Il arrive souvent que les der­
niers modèles viennent chez nous des
mois avant d’être écoulés sur le mar­
ché», histoire de former les pros à
temps. Cela paraît logique, mais
impose à Educam une veille et
une anticipation constante des
évolutions du secteur automo­
bile. ■
La sécurité
des travailleurs
« Si le monde de
l’automobile est aussi
enclin à se former, c’est
aussi pour des questions
de sécurité du personnel »,
indique le managing
director d’Educam Services,
Paul-Henri Gilissen. De fait,
l’arrivée de nouvelles
technologies impose de
nouvelles mesures de
sécurité et de nouveaux
protocoles. « L’essence est
source de dangers, mais
l’électricité aussi. Lorsque
vous amenez de l’électricité
à haute tension – de la
haute tension, dans une
voiture, c’est 400-600V
comparés aux 12V habituels
– cela apporte de nouveaux
dangers », d’électrocution ou
d’incendie par exemple. « Ce
n’est pas pour rien que la
formation qui a été la plus
sollicitée chez Educam ces
dernières années, c’est une
formation en électricité… »
© Daniella Jeremijevic / M6
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*Source : CIM TV SUD - couverture cumulée hebdomadaire - janvier/juin 2013
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