une chambre à rome - Théâtre Romain Rolland

Transcription

une chambre à rome - Théâtre Romain Rolland
CRÉATION 2017
UNE
CHAMBRE
À ROME
SARAH CAPONY
Conception graphique Atelier Marge Design © Christophe Raynaud de Lage
SCÈNE CONVENTIONNÉE
DE VILLEJUIF
MAISON DE PRODUCTION
UNE CHAMBRE
À ROME
COMPAGNIE QUERELLE
CRÉATION 2017
SARAH CAPONY
L’HISTOIRE
11 et 12 janvier à 20h30
Théâtre 95 • Cergy-Pontoise (95)
14 janvier à 20h30
Les Bords de Scènes Théâtre & Cinémas
Salle Lino Ventura • Athis-Mons (91)
D’abord actrice, elle entre à 18 ans
à l’École du Studio d’Asnières puis
l’année suivante à l’ENSATT.
Depuis sa sortie en 2001, elle a notamment joué sous la direction de Richard
Brunel, Marie-Sophie Ferdane, Gilles
Bouillon ou Laurent Hatat.
En 2004, passionnée par les mises
en scène de Krystian Lupa, elle part
plusieurs mois en Pologne afin de suivre
son travail de metteur en scène.
L’année 2012 marque un tournant
dans son parcours. Elle adapte joue
et met en scène Femme de chambre
d’après le roman de l’auteur allemand
Markus Orths. Avec cette création,
Sarah Capony reçoit pour sa mise
en scène, les Prix du Jury et du Public
du Théâtre 13 et pour son interprétation,
le Prix révélation féminine du Palmarès
du théâtre.
En 2014, elle est invitée par le Nouveau
Théâtre d’Angers (CDN) à donner
un atelier de formation et de recherche
qu’elle choisit d’expérimenter autour
de Kundera et Kieslowski.
En 2015, Joël Dragutin l’invite à mettre
en scène son texte Tant d’espace entre
nos baisers au Théâtre 95.
Léonard est acteur et joue les dernières
représentations d’Une chambre à Rome.
Lorsqu’il rentre chez lui, il retrouve
Véronika et son rituel. La femme se
travestit chaque jour en un personnage
de film et Léonard, chaque fois, joue
à entrer dans sa fiction en cherchant
à découvrir qui elle est. Autour d’eux,
d’autres vies s’imbriquent les unes dans
les autres, des histoires de couples qui
s’opposent et se font écho.
Au centre, trois figures féminines, trois
manières d’exister et d’être au monde,
reliées par le même rêve d’aller au-delà
de leur propre personnalité.
DU 19 AU 30 JANVIER
Théâtre Romain Rolland • Villejuif (94)
Jeudi, vendredi à 20h30
Samedi, lundi à 19h
Dimanche à 16h
CONTACTS
THÉÂTRE ROMAIN ROLLAND
RÉGIS FERRON
Administrateur
Direction des productions
01 49 58 17 03
06 68 02 75 75
[email protected]
ALEXANDRINE PEYRAT
Chargée de diffusion
01 49 58 17 12
06 38 01 96 80
[email protected]
EN VOTRE COMPAGNIE
OLIVIER TALPAERT
06 77 32 50 50
[email protected]
PRODUCTION DÉLÉGUÉE THÉÂTRE ROMAIN ROLLAND
PROJET ARTISTIQUE COMPAGNIE QUERELLE
COPRODUCTION THÉÂTRE 95 – CERGY-PONTOISE
SOUTIENS ADAMI, ARCADI ÎLE-DE-FRANCE DANS LE CADRE DU PARCOURS D’ACCOMPAGNEMENT, DRAC ÎLE-DE-FRANCE POUR L’AIDE
À LA CRÉATION, CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU VAL-DE-MARNE DANS LE CADRE DE L’AIDE À LA CRÉATION, LES BORDS DE SCÈNES
THÉÂTRES ET CINÉMAS – JUVISY-SUR-ORGE, LA MAISON DES MÉTALLOS – PARIS, LE THÉÂTRE GÉRARD PHILIPE – CDN DE SAINT-DENIS
PRÉFET
DE LA RÉGION
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DE FEMME DE CHAMBRE
À UNE CHAMBRE À ROME
J’aime les croisements, les déclinaisons,
les dédoublements, comme dans les films
de Kieslowski, par lesquels je suis venue
au théâtre. Femme de chambre, que j’avais
adapté de l’auteur allemand Markus
Orths, suivait les pas et les errances d’une
femme, sa solitude où couvait une fêlure,
sa folle obstination à se chercher une
histoire, une destinée. Avec Une chambre
à Rome, j’ai voulu écrire sans filet et
explorer une forme théâtrale plus éclatée,
un plateau où plusieurs mondes cohabiteraient, peuplé d’existences croisées.
Cette « chambre à Rome » est une pièce
dans ma pièce : j’ai choisi l’Italie fantasmée de mes ancêtres comme parenthèse
du rêve et du souvenir, celle des films
de Monicelli, de Fellini, d’un cinéma
de la débrouille où l’échec était drôle
et le désespoir joyeux.
DE L’ÉCRITURE À LA MISE EN SCÈNE
Le texte se déroule de façon non linéaire,
fragmentée, à tiroirs, laissant la place
aux images et aux émotions. Ma pièce
est largement écrite mais je ne veux
pas l’enfermer dans ce premier canevas,
je perçois la mise en scène comme
une possibilité de dépasser les limites
d’un texte préétabli et de s’en affranchir.
Dans une démarche intuitive plutôt
que cérébrale, je ressens la mise en scène
comme une caméra invisible qui oriente
des plans et les relie ensemble, faisant
surgir un monde entre les mots de
manière souterraine.
Comment la puissance de l’imaginaire
peut nous aider à nous libérer d’une
réalité étriquée ? Comment le rêve,
le fantasme, la fiction peuvent déplacer
les rapports à soi-même et aux autres
dans un monde artificiel et nous rendre
prisonniers ?
© Christophe Raynaud de Lage
Je cherche à immerger le spectateur
dans une proximité avec les personnages,
qu’il se retrouve dans une position
semblable à des instants de vie de
ces trois couples, de ces trois femmes.
Comme chacun d’eux, il porte peut être
en lui le conflit intérieur entre vie rêvée
et vie réelle, entre le dehors et le dedans,
l’apparence et le caché, entre ses attentes
et ses possibilités.
LES ACTEURS
Le jeu des acteurs se trouve et se tend
entre une attention particulière accordée
aux détails, aux gestes et la recherche
d’une profondeur, un humour, une tension
qui peuvent surgir du décalage, de ce que
l’on s’est raconté entre les mots, derrière
le visible, que le spectateur ne connaît
pas mais perçoit.
Je ne cherche pas une mise en danger
des acteurs, je les regarde, je les écoute,
je les nourris de petits détails comme
de longues histoires. C’est alors que
les situations de ma pièce en apparence
quotidiennes peuvent saisir l’épaisseur
d’une vie entière. Dans cet échange
qui repose sur la confiance et le plaisir,
l’acteur parvient à s’abandonner
à une fébrilité, une vérité qui nous fait
pénétrer dans les recoins enfouis de
son personnage, peut-être de lui-même.
L’ESPACE
Je veux maintenir l’espace dans une certaine simplicité où la mise en scène
puisse s’épanouir librement.
L’appartement de Léonard et Véronika
prend toute la largeur du fond du
plateau. La lumière fait apparaitre
le couple comme derrière un cadre
de cinéma d’où l’on voit défiler des
morceaux de leur vie. Autour, dans un
espace décloisonné, plusieurs mondes
cohabitent : l’appartement minuscule
d’Angèle et Louis, le bar l’Eden et
le bureau d’emploi, simples bouts de
comptoir. Au centre, parsemé de sable
ou de terre, se joue la petite pièce
aux accents d’un néoréalisme italien.
Dans une lumière circulaire, le sable
réveille la féerie du cirque et fait valser
les séquences de ces vies emmêlées,
où tristesse et joie de la vie se côtoient
comme « légèreté et pesanteur » des êtres.
L’ÉQUIPE
TEXTE ET MISE EN SCÈNE Sarah Capony
AVEC Quentin Baillot, Sarah Capony, Erwan Daouphars,
Marie Denarnaud, Pauline Moulène, Anthony Paliotti
SCÉNOGRAPHIE Perrine Leclere-Bailly
COSTUMES Janina Ryba
LUMIÈRES Nicolas Simonin
CRÉATION SONORE Zoé Blangez, Sarah Capony
ASSISTANAT MISE EN SCÈNE Zoé Blangez
RÉGIE GÉNÉRALE Fabrice Bihet
RÉGIE SON/PLATEAU Flavien Querre
Production déléguée Théâtre Romain Rolland
Coproduction Théâtre 95 de Cergy-Pontoise
Soutiens ADAMI, ARCADI Île-de-France dans le cadre
du Parcours d’accompagnement, Conseil Départemental
du Val-de-Marne dans le cadre de l’aide à la création,
Les Bords de Scènes Théâtres et Cinémas – Athis-Mons,
La Maison des Métallos - Paris, Théâtre Gérard
Philipe-CDN de Saint-Denis.
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DISTRIBUTION
QUENTIN BAILLOT
LÉONARD, NINO
À sa sortie du Conservatoire National
Supérieur d’Art Dramatique, il travaille
sous la direction de Karel Reisz, Gilles
Bouillon, Guillaume Delaveau, Jacques
Nichet, Michel Didym, David Géry. Sur la
saison 2015-2016, il joue sous la direction
de Laurent Vachet Combat de nègres
et de chiens et Mensonges mis en scène
par Véronique Bellegarde. Au printemps
2017 il participera à la création de
Jean-Daniel Magnien Dans un canard
au Théâtre du Rond-Point à Paris.
ANTHONY PALIOTTI
LE PATRON, SAMUEL, M. CANNELLONI
Formé au Conservatoire national,
il joue au théâtre sous la direction
de Clément Poirée, Philippe Ulysse,
Jean-François Auguste, Volodia Serre,
Vincent Macaigne, Marc Paquien,
Emmanuel Daumas et Patrice Chéreau.
Il joue sous la direction de Sarah Capony
au Théâtre 95 en janvier 2015 avec
Tant d’espace entre nos baisers de Joël
Dragutin. En 2016, il réalise un courtmétrage, Les canards sauvages ne sont
pas des enfants du bon dieu.
MARIE DENARNAUD
JEANNE, AVA
Formée à la Classe libre du cours Florent,
elle tourne rapidement pour le cinéma
sous la direction entre autres d’Yvan
Attal, Xavier Giannoli, Jacques Maillot,
Mélanie Laurent, Jean-Xavier Delastrade.
Au Théâtre, elle joue dans des spectacles
notamment de Dan Jemmett, Jean Louis
Martinelli et en 2013, dans Contractions
de M. Hartley, mis en scène par Mélanie
Leray (Théâtre National de Bretagne,
tournée, Théâtre des Abbesses-Paris).
PAULINE MOULÈNE
VÉRONIKA
À sa sortie de l’ENSATT, elle est engagée
dans la troupe permanente de la Comédie
de Valence sous la direction de Philippe
Delaigue. Elle y travaille avec Richard
Brunel, Pauline Sales, Jean-Louis Hourdin
Michel Raskine. Depuis elle a travaillé
avec Samuel Theis, John Malkovich,
Simon Deletang et Olivier Desbordes.
En 2016 elle joue dans Tartuffe mis
en scène par Jean de Pange et participe
à la première mise en scène de Lola
Naymark Pourtant elle m’aime.
ERWAN DAOUPHARS
LOUIS, PIERROT, SALVATORE
Après sa formation à l’ENSATT, il travaille
ensuite sous la direction de Marcel
Bluwal, Benoit Lavigne, Quentin Baillot,
Christophe Lidon, Micha Herzog et
Sarah Capony. Il y a quelques années
il fonde le collectif Denisyaque avec
l’auteur et comédienne Solène Denis.
Ensemble ils créent Sstockholm, Sandre
et en 2016 Spasmes au Préau-CDN
de Vire et au TNBA.
© Christophe Raynaud de Lage
ET SARAH CAPONY
DANS LE RÔLE D’ANGÈLE
COLLABORATEURS
ARTISTIQUES
PERRINE LECLERE-BAILLY
SCÉNOGRAPHIE
Diplômée de l’ENSATT en 2001, elle
signe la scénographie de créations
théâtrales, chorégraphiques et lyriques
pour la Cie Anadyomène, le Collectif
4 ailes, la Cie Dame de Pic, la Cie L’Yeuse
et la Cie Stanislaw Wisniewski.
Elle assure également la création Femme
de chambre de Sarah Capony. Parallèlement elle travaille pour des expositions,
en 2016 notamment pour la BNF.
NICOLAS SIMONIN
LUMIÈRES
Après une formation au TNS, il collabore
avec Sylvain Maurice, Olivier Werner,
Ivan Morane, Paul Desveau, Joël Dragutin,
Jean Claude Rousseau, les chorégraphes
Pascal Montrouge, Stéphanie Aubin, et
des lieux comme l’Opéra de Bordeaux,
l’Opéra de Lausanne. Pour la plupart
de ses projets récents, à l’image de Tant
d’espaces entre nos baisers mis en scène
par Sarah Capony, il réalise à la fois
scénographie, lumière et image.
JANINA RYBA
COSTUMES
C’est à l’Opéra Bastille et au théâtre de
La Madeleine que Janina Ryba commence
la création costume et habillage. Elle
travaille à présent essentiellement pour
la télévision (Des Roses en hiver, Mes amis,
mes amours, mes emmerdes, Passage du
désir, Le Clan des Pasquiers, etc.) et au
cinéma (Sagan, La vie de Judas, Le
Serpent, etc.). Au théâtre, elle accompagne le travail de Sarah Capony depuis
la création de Femme de chambre en 2012.
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