7 septembre 2016 - Ecole nationale supérieure d`architecture et de

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7 septembre 2016 - Ecole nationale supérieure d`architecture et de
Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille Compte rendu de la CPR du 07 septembre 2016 Présents Enseignants : Didier Debarge, Denis Delbaere, Sabine Ehrmann, Caroline Bigot, Amélie Fontaine, Bernard Godbille, Luc Guinguet, Pascal Lejarre, Antonella Mastrorilli, Pierre Semal, Pauline Vachon Administration : François Andrieux, E. Gustin, Sylvie Savels Absents excusés Damien Antoni, Vincent Ducatez, Bénédicte Grosjean, Richard Klein, Violaine Mussault, Nicolas Ziesel, François Lacoste Rédacteur de séance : Pascal Lejarre 1. Approbation du compte rendu de la CPR du 4 juillet 2016 Quelques remarques sont formulées par François Andrieux et Denis Delbaere. Le compte rendu est approuvé sous réserve qu’elles soient prises en compte. Luc Guinguet pour rédaction des corrections. 2. Derniers recrutements François Andrieux informe la CPR du recrutement en cours de 2 nouveaux enseignants contractuels. Sur proposition d’Antoine Béal et après audition, Hélène Vernier rejoindra l’équipe d’enseignements du projet d’architecture et de paysage au Semestre 2. Elle est responsable de conception à l’agence Béal & Blanckaert. Son expérience pédagogique à Versailles avec Philippe Thomas lui donne une sensibilité à enseigner le paysage. Sur proposition de Giles Maury et après audition, Antoine Allard intègrera l’équipe d’enseignants du projet urbain au Semestre 5. Ancien diplômé de l’école, il est actuellement un des neufs associés de l’agence Tandem, son expérience du projet architectural et urbain semble reconnue. Son recrutement répond à un effectif particulièrement important cette année en L3 (140 étudiants). François Andrieux pointe la nécessité d’évaluer les recrutements pour éviter qu’ils soient reconduits de façon obligée. Réalisée par les responsables d’UE, cette évaluation est à mettre au point et à présenter à la CPR. Responsables : François Andrieux, Didier Debarge, Pauline Vachon Pauline Vachon évoque la difficulté d’évaluer séparément (seul) un enseignant sur son rapport d’activité. Une collégialité semble préférable.. Pascal Lejarre rappelle que les diplômés particulièrement méritants et les doctorants de l’école constituent un vivier d’enseignants. Pour finir, la CPR demande que l’administration donne l’effectif des semestres le plus tôt possible pour éviter les recrutements en urgence. 1
3. Nomination des responsables d’UE et des coordinateurs de semestre François Andrieux présente la dernière mouture de la liste des responsables d’UE, qui intègre les remarques formulées à la suite de la réunion de rentrée. De nouvelles propositions sont faites : Formation paysage - UE 73 Théories et explorations, Jean‐Michel Merchez remplace Violaine Mussault - UE 74 Commun obligatoire, Michel Boulcourt est confirmé. - UE 53 Arts et visualisation, Armelle Varcin remplace Sabine Ehrmann. - UE 63 Arts et visualisation, Catherine Groult remplace Sabine Ehrmann. - UE 62 STPP, Nicolas Canova remplace Caroline Monniez Formation architecture - UE 42 STA, Jean‐Marie Choquelle remplace Guillaume Robert Suit un débat qui précise la charge pédagogique et scientifique des responsables d’UE : - Vérifier et harmoniser le système de notation (notes, lettres…), - Pondérer le poids relatif des UE par trimestre et le poids relatif des enseignements par UE, - Vérifier que les notes sont accompagnées d’un commentaire pour permettre au jury de semestre d’argumenter ses décisions. Un document intégrant toutes les remarques sera transmis à l’issue des jurys. Il est également évoqué que : - Le responsable d’UE transmet en préalable du jury un document lisible à tous les membres de la Commission d’Orientation - Sa présence est obligatoire à la Commission d’Orientation. C’est un engagement - Il s’assure que le sort des étudiants « limite » ne soit pas quasiment tranché avant le passage en Commission d’Orientation. Didier Debarge pointe la nécessité de garantir le débat entre les différents responsables d’UE durant le jury de semestre. Ce jury doit fonctionner pleinement entre tous les enseignements, la décision finale ne doit pas être tranchée par l’atelier de projet. En cas de doute concernant un étudiant, la décision peut être renvoyée en commission d’orientation avec un avis. Concernant la pondération des UE, Caroline Bigot, demande que les problèmes rencontrés de façon récurrente soient remontés à la CPR. Pierre Semal évoque la nécessité d’une concertation entre le responsable et les enseignants d’une même UE. Un débat s’instaure sur le rôle du coordinateur de semestre par rapport aux responsables d’UE. Didier Debarge précise que le coordinateur a un rôle de représentation auprès des étudiants qui souhaitent un dialogue régulier avec les enseignants. Selon lui, un minimum de 3 réunions de coordination est à prévoir durant le semestre. 4. Nouvelle grille d’enseignement du numérique En préambule, Antonella Mastrorilli rappelle les 2 champs de la discipline STA : - STA OMI (Outils Mathématiques et Informatiques), - STA CIMA (Construction Ingénierie Maîtrise des Ambiances). Elle précise que le champ STA OMI gagne aujourd’hui en importance pour répondre au développement du numérique. 2
Après une présentation des charges pédagogiques en cycle Licence et Master, elle fait le point sur le recrutement des enseignants en STA. Roberta Zarcone, (titre de la thèse : "Système innovants pour architecture bioclimatique méditerranéenne : modélisation, optimisation et outils de conception"), reçue au concours de maître‐assistant, est la seule titulaire OMI de l’école. Le poste, qui n’a pas été pourvu au dernier concours, a été attribué, sous la forme de 2 demi‐postes associés, à Ahmed Abouelkheir (titre de la thèse : "Conception et fabrication numérique en architecture : prototype tectonique en sable") et Mohammad Mansouri (titre de la thèse : "Réinterprétation des Muqarnas persans : éléments de conception, génération et modélisation paramétrique"). Leur profil, plus spécifiquement OMI, offre une ouverture vers la manipulation à l’Echelle 1. Guillaume Robert, chargé de mission immobilier de l’Etat au sein de la DRIEA Île‐de‐France, est recruté avec un demi‐poste associé. Son profil est plus spécifiquement CIMA. Dans un second temps concernant les TD Informatique, Antonella Mastrorilli présente leur état en cycle Licence, les problématiques et les objectifs du nouveau planning : donner des compétences de base de représentation et de conception architecturale (2d et 3d) à l’aide de logiciels, activer les liens entre les enseignements STA et les ateliers de projet, assurer la transversalité entre le champ OMI et les autres champs (ATR, TPCAU, STA), et introduire la démarche BIM dans les enseignements. Elle présente ensuite une organisation des TD informatiques à l’horizon de l’année 2018‐2019 en précisant que les années 2016‐2017 et 2017‐2018 sont des années de transition. Elle termine sa présentation en rappelant que son projet pédagogique a été monté en concertation avec l’ensemble des enseignants concernés. Antonella Mastrorilli voit plusieurs écueils à sa proposition : l’évolution constante de la pédagogie du BIM et des logiciels qui pose la question des compétences des enseignants en informatique, la difficulté de mettre en place un projet collaboratif Informatique/STA, et la nécessité pour chaque étudiant de travailler sur un ordinateur personnel. Denis Delbaere lui demande de remodeler son document pour qu’il intègre la formation paysage. Amélie Fontaine rappelle la demande de la CPR en juillet d’introduire la démarche du numérique en S4, ce qui n’est pas encore clairement lisible. Luc Guinguet évoque la mise en écho du numérique et du dessin à la main levée pour mettre en évidence la spécificité de ces 2 outils. Didier Debarge observe que l’enseignement du BIM ne doit pas être l’exclusivité du DE Matérialité, mais doit intéresser les 4 DE. Il rappelle la nécessité d’une formation des enseignants aux logiciels pour renforcer les liens entre le champ STA et l’atelier de projet. Il remarque que cette formation intéresse les 3 cycles Licence, Master et Doctorat. François Andrieux met en avant le choix de ne pas monter les heures d’informatique (18h/semaine) au profit de son activation dans l’atelier de projet et le champ STA. Pour lui, ce champ a vocation à structurer l’enseignement du numérique. Il évoque la possibilité de faire évoluer la fiche de poste STA, qui n’a pas été attribuée au dernier concours, pour y gommer l’enseignement des ambiances au profit de celui des structures. 3
En conclusion, La CPR prend note du bon état d’avancement de la démarche ambitieuse entreprise par Antonella Mastrorilli et Roberta Zarcone. La CPR l’encourage à poursuivre le travail en intégrant les points soulevés. Elle insiste sur le caractère collaboratif et transversal que doit développer l’enseignement du numérique. Elle vote la présentation de la proposition en réunion plénière. 5. Cours bâti ancien en S3 Suite à l’appel à contribution lancé par Vincent Ducatez pour remplacer le cours assuré successivement par Jérôme Marin et Jacques Davioud, Pierre Semal fait part de sa candidature et soumet à la CPR un premier cadrage de sa proposition pédagogique : relevé du bâti pour mettre en évidence ses dispositions constructives, patrimoine ordinaire, enseignement en lien avec l’atelier de projet, interventions magistrales et in situ. Il souhaite que le format du cours soit réduit à 18h la première année et qu’il intègre les interventions d’autres enseignants. La CPR encourage l’initiative de Pierre Semal et lui demande de développer les objectifs et le contenu pédagogique de sa proposition. 6. Continuité de site entre les deux formations en S5 et S6 Ce point, qui n’était pas prévu à l’ordre du jour, est porté par Caroline Bigot. Il concerne le choix du site permettant le rapprochement des deux formations architecture et paysage en S5 et S6. Elle regrette de ne pas y avoir pas été associée. Celui retenu par le S5 pose problème à la formation paysage en S6, puisqu’il est difficilement utilisable par l’atelier "ville à la campagne". Denis Delbaere rappelle que la formation paysage en S6 offre deux ateliers, celui de la "ville fragmentée" et celui de la "ville à la campagne". La relation entre ces deux ateliers est assurée par une continuité de territoire qui lui semble être remise en cause par le choix du S5. Pascal Lejarre précise que le choix du site a été débattu le 8 juillet, dans la continuité de la réunion de sortie, en présence d’enseignants des formations architecture et paysage du S5 et de Frank Salama du S6. Le site retenu au Pré‐Saint‐Gervais (Seine‐Saint‐Denis) se caractérise par une grande diversité de formes urbaines et paysagères (pavillonnaire, cité jardin, opération de logements en plots des années 60), la proximité du périphérique et une topographie irrégulière. Il permet d’engager une réflexion sur la ville dense, qui a fait défaut au site de Saint‐Omer l’année dernière. La CPR interroge les enseignants du S5 : comment envisagent‐ils la continuité de territoire entre les deux formations aux semestres S5 et S6 ? En absence de réponse, la liberté de site est‐elle donnée à la formation paysage au risque de compromettre les rapprochements pédagogiques entre les deux formations ? 4
7. Travaux de la CPR 2016‐2017 Didier Debarge évoque le regroupement possible des travaux de la CPR en cinq grands thèmes : - Enseignement du numérique - Relations entre TPCAU et STA - Evaluation des enseignements et référentiel de compétences - Rayonnement de l’école - Développement du champ Ville et Territoire. Une première proposition d’actions sera transmise à la prochaine équipe. FIN Compte‐rendu rédigé par Pascal Lejarre, relu par Didier Debarge et validé par la CPR du 05 oct 2016 5