Le troisième œiL - Editions Persée

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Le troisième œiL - Editions Persée
Le troisième œil
Michel Brou
Le troisième œil
Essai
Editions Persée
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© Editions Persée, 2014
Pour tout contact :
Editions Persée — 38 Parc du Golf — 13856 Aix-en-Provence
www.editions-persee.fr
À la mémoire de mon père Marcel Brou
et de mon oncle Willy Brou
Préface
Vous avez dans vos mains une somme d’éléments qui vous
conduiront à certaines conclusions que je partage pour la plupart.
Dans ce type de recherches j’essaie cependant de toujours rester
sceptique et j’accepte qu’une contradiction étayée me fasse tout
revoir.
Michel Brou a le courage de publier sous son propre nom alors
que pour ma part un nom d’emprunt permet d’éviter le risque
d’être pris pour un hurluberlu, surtout du fait de nos professions
médicales. J’accepte pourtant qu’il me dévoile un peu dans sa
dernière partie et c’est avec beaucoup de joie que j’ai accepté de
préfacer son ouvrage.
Ce livre est issu d’une rencontre qui semble liée au hasard : mais
le hasard existe-t-il réellement ? Ce sont nos épouses amies qui
nous ont rapprochés. C’est ainsi qu’un jour mon épouse me ramène
deux livres sachant que cela m’intéresserait : deux des livres que le
père et l’oncle de Michel avaient écrits. Quelle surprise mais aussi
quelle surprise de la part de notre ami lorsqu’il a su que j’avais
exploré ces sujets concernant la disposition des sites sacrés mais
aussi beaucoup d’autres choses ! Sur la disposition des lieux sacrés
le lecteur intéressé pourra aussi consulter en particulier les livres
de Sylvain TRISTAN et de son complice anglais Alan BUTLER
(voir l’hypothèse séduisante de ce dernier sur la géométrie à 366°),
Alexander THORN et Xavier GUICHARD (écrits plus difficiles à
trouver avec les études sur Alaise – Alésia en Gaule – et ses ramifications). Je suis particulièrement heureux que cela ait impulsé
chez lui le désir à la fois de poursuivre le travail familial mais
surtout d’écrire ce livre.
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Accrochez-vous bien cher lecteur car mon ami Michel donne
beaucoup d’éléments et cela va crescendo !
Il y a des faits, des réalités visibles ou moins visibles et les
ignorer serait stupide ou faire preuve de manque de culture. Mais
il y a les réflexions et le travail sur ces constats en faisant différents calculs et hypothèses, puis en vérifiant les conclusions en
rejeter certaines afin d’aboutir à quelques certitudes quant à notre
origine. Le travail fait par le père et l’oncle de Michel Brou puis
Michel lui-même est remarquable et j’en suis admiratif.
Il faut cependant garder un esprit très critique et savoir parfois
relater des choses et ne pas les affirmer sans contrôle objectif.
Il est difficile d’évacuer des manipulations et c’est ainsi que je
préfère rester souvent dans le doute. Je partage cependant beaucoup de certitudes de Michel allant souvent même plus loin
puisque notre auteur reste dans les faits sur des éléments assez
matériels. Il n’aborde que de façon fugace d’autres éléments que
l’on peut qualifier de métaphysiques. J’aimerais qu’il explore
aussi cette voie et je pense que nos échanges y contribueront : un
second tome pourra peut-être ainsi voir le jour dans les années à
venir.
Michel est médecin radiologue (comme son père) donc animé
par une formation très cartésienne. Pour ma part, matheux à l’origine et pas du tout littéraire, j’ai entrepris des études universitaires
d’abord en sciences (biochimie génétique) avant de faire pharmacie
et d’exercer ce métier. Mes études tout aussi cartésiennes répondaient surtout au début à des interrogations profondes à la fois
théologiques et métaphysiques quant à notre origine réelle mais
aussi parce que j’étais « habité » par certaines facultés dont celle
que Michel qualifie de clairvoyance rétro-cognitive. J’ai souvent
préféré en rire bien que différentes personnes « ­
pratiquantes »
m’indiquaient avec force de prendre cela au sérieux et au contraire
de développer ce que beaucoup nomment des dons… Michel ne
savait pas tout cela exactement et a été très surpris lors de notre
« expérience » guadeloupéenne qu’il relate à la fin de son ouvrage.
Au lycée je m’intéressais aux autres dimensions que la physique
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moderne commençait à concevoir mais aussi à l’infiniment petit
et l’univers quantique. Parmi les problèmes existentiels que je me
posais, il en a été un qui m’a fait choisir ma première voie universitaire : comment une cellule primordiale que l’on appelle de nos
jours « cellule souche » peut-elle se différencier et se spécialiser ?
Bien entendu on rétorquera que c’est grâce à notre code génétique.
Mais ces nombreuses séquences avec la combinaison de 4 bases
azotées ne sont que le pendant des lignes de programmes informatiques constituées elles que de 0 et de 1. Qui a fait le programme ?
On sait maintenant à peu près comment tout fonctionne au niveau
de la lecture de celui-ci, par quoi et comment cela fonctionne.
Mais une question demeure : qui « oriente » la lecture, pourquoi
telle séquence doit être lue à tel moment ?
Notre technique dans le génie génétique est actuellement très
avancée et nous permet de modifier le code support de l’hérédité.
Nous sommes capables d’entrevoir les possibilités énumérées
par Michel quant à des interventions de races extraterrestres.
Beaucoup d’écrits très anciens encore récemment découverts et
traduits évoquent cela.
Ce livre essaie de répondre d’une certaine façon aux questions fondamentales : Qui est-on ? D’où vient-on ? Où va-t-on ?
Michel nous indique où il en est arrivé. Pour ma part je pense que
ce n’est qu’une partie de la réalité car il n’explore pas ici et/ou
encore certaines autres facettes comme la triade classique Corps
Âme Esprit. Je reste convaincu cependant que tout ne doit pas être
dit, tout ne doit pas être dévoilé car finalement peu de personnes
sont capables d’accepter une certaine réalité. Dans toute transmission il faut que le « récepteur » soit en mesure de recevoir ce
que donne « l’émetteur ». Il m’est trop souvent arrivé de faire le
constat de la réalité de cela. Je préfère de plus en plus parler alors
à mots « couverts » : « que ceux qui ont des oreilles entendent, que
ceux qui ont des yeux voient ». Combien de personnes se disant
« initiées » le sont-elles réellement (mais là il faudrait comprendre
ce que recouvre ce mot d’initié) ? Michel par ce livre va initier
beaucoup de personnes… Les personnes qui possèdent quelques
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éléments de cette Connaissance (ou qui la perçoivent) de toutes
les façons se reconnaissent facilement entre elles : par un mot, une
attitude, si ce n’est une sorte « d’émanation » subtile. Beaucoup
d’éléments sont là devant nous, autour de nous mais il faut savoir
lire et entendre comme à la recherche de ce son primordial que
Michel évoque (Om, Aum, Amen… ou la vocalise véritable des
voyelles de l’YHWH biblique). Certains sont à la recherche d’une
parole perdue ne sachant pas toujours que le mot ne l’est pas vraiment mais que le son l’est, bien que quelques dérivés de celui-ci
aient été utilisés parfois ou sont toujours utilisés dans certains
cénacles très privés et secrets…
Des connaissances sont distillées çà et là dans des écrits, des
rituels, sur des pierres, dans certains lieux. Ce sont des pièces
que vous devez assembler pour comprendre et peut-être ainsi
­pourrez-vous gravir quelques marches dans la Connaissance véritable (Gnosis). Michel vous apporte beaucoup d’éléments. À vous
de faire votre opinion. Mais pour ma part je ne tiens qu’à ajouter
une chose : attention car tout le visible peut être une illusion, nos
5 sens nous fabriquant un univers qui n’est peut-être pas le vrai.
Que les plus courageux abordent les concepts de la physique
fondamentale actuelle, tout ce qu’explique Michel paraîtra alors
bien simple.
Voulez-vous un exemple ? Avez-vous entendu parler des
travaux mathématiques de Kurt GODEL sur la théorie générale de
la relativité d’EINSTEIN et plus particulièrement de ses « boucles
causales » ? Je pourrai parler d’autres travaux de scientifiques de
très hauts niveaux, travaux parfois très critiqués aussi. Il faut dire
que différentes dimensions d’espaces spatio-temporels et leurs
intrications probables ou constatées y sont évoquées. Savez-vous
que nous n’appréhendons que 10 % de l’Univers et que nous
ignorons tout du reste ? Et il ne s’agit là que de notre univers.
Avez-vous connaissance des concepts de l’espace-temps plat ou
courbe ? Et que penser de ces hypothétiques particules allant plus
vite que la lumière : les tachyons qui pourraient être porteurs de
certaines informations ? Y a-t-il des interconnexions temporelles
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dans notre propre espace tridimensionnel ? Peut-être ce serait une
explication possible aux fameux dons de clairvoyance de certains
sujets sensibles qui pourraient capter des éléments soit du futur
soit du passé. Les théories mathématiques et physiques actuelles
peuvent y faire penser. En fonction de mes propres recherches et
de mon ressenti, je ne peux expliquer mes perceptions que par
des interactions spatio-temporelles et ce qui se passe sur ce site
guadeloupéen évoqué en dernière partie de l’ouvrage me semble
le montrer.
Est-ce qu’une autre ou d’autres civilisations très avancées ont
existé et/ou existent ? Cela me semble évident. Qui nous contrôle,
comment et pourquoi ? Qui nous distille des informations ?
Informations fausses ou exactes ? Pourquoi certaines personnes
sont plus « avantagées » que d’autres ?
Bon voyage cher lecteur et que cet admirable travail vous
donne l’envie d’aller plus loin sinon de chercher honnêtement une
contradiction acceptable.
Daniel Eymard
Août 2014
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Introduction
Ce livre s’inscrit dans la continuité du travail de recherche
effectué il y a plus de quarante ans par mon père Marcel Brou
et mon oncle Willy Brou. Ils avaient des occupations professionnelles différentes mais se réunissaient dès qu’ils le pouvaient pour
partager le même violon d’Ingres : l’archéologie, la préhistoire, les
civilisations anciennes et le problème néolithique. Le fruit de leurs
recherches s’était cristallisé par la rédaction de plusieurs livres
dont les trois plus importants furent « Le Secret des Druides »,
« Le Secret d’Adam » et « Le Secret de Khéops ».
Ces livres ont été édités en peu d’exemplaires et ne sont donc
plus disponibles dans le commerce. J’ai repris dans cet ouvrage
actuel un certain nombre de leurs théories, ce qui me permet de
leur rendre hommage.
Le guideline de ce livre « Le Troisième Œil » est une approche
multidisciplinaire générale de l’histoire de l’humanité car il est
un grand défaut dont souffre notre époque et sa science moderne :
c’est l’excès de spécialisation. Chacun, dans son étroit domaine
particulier, étudie ce qui lui est imparti et n’entretient que des
relations fort tièdes voire glaciales avec les sciences connexes.
Les éminents spécialistes des différentes sciences fort disparates
ne songent pas souvent à établir entre eux des points de contact.
Que ce soit aujourd’hui ou dans le passé, chacun poursuit son petit
bonhomme de chemin sur la voie que sa discipline lui impose,
sans se préoccuper du voisin, ce qui donne une vision différente
des choses. Le linguiste scrute sa grammaire comparée, le philologue traduit les auteurs anciens et fouille les vieux grimoires qui
dorment dans les archives sous deux doigts de poussière, le toponymiste épluche les radicaux, l’historien compile les traductions.
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Guère de contact non plus entre ceux qui s’occupent d’histoire des
religions, d’hagiographie, de mythologie, de symbolisme ou ceux
qui s’intéressent à la Kabbalah, la métaphysique, l’astrologie ou
autres sciences « suspectes ».
Heureusement aujourd’hui, grâce à l’informatique et à internet,
nous pouvons surfer aisément et effectuer des jumps entre toutes
ces disciplines. Cela permet à ceux qui le désirent de plonger dans
les différentes théories propres à chacun et d’établir des liens. C’est
la tâche que j’ai accomplie dans cette étude actuelle qui expose
tout un ensemble de trouvailles, les unes conjecturales, beaucoup
d’autres bien assises et étayées par des preuves irréfutables. Vous
les découvrirez progressivement au fil des chapitres. Nous devons
les analyser avec un esprit de synthèse et avec un œil du xxie siècle.
Le siècle précédent était celui de la génétique, de la biologie mais
aussi de grandes découvertes archéologiques. Aujourd’hui, l’ère
de l’informatique et de la médiatisation nous dévoile des découvertes étranges qui ne cadrent plus avec le schéma positiviste des
siècles précédents. Tout est de plus en plus remis en question, que
ce soit ce que l’Église nous a inculqué depuis des centaines d’années, que ce soit ce que l’on nous a enseigné sur les bancs d’école
et sans parler de ce que les dirigeants des Grandes Puissances de
notre planète nous cachent sur l’évolution de la race humaine et
de sa proche destinée. Les sciences nouvelles avec notamment la
physique quantique font surgir une pierre d’achoppement sous les
pieds de ceux qui marchent tête baissée, plongés dans leurs idées
terre à terre derrière la barrière du « Hasard ».
Nous allons essayer de répondre à trois questions
fondamentales :
Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Et où allons-nous ?
La vie sur terre est rythmée par une horloge sidérale qui est
la grande boucle du Zodiaque et tous les 26 000 ans l’horloge
revient à zéro pour entamer une nouvelle boucle. Toutefois, dans
un passé relativement récent, s’est produite une explosion civilisatrice qui eût lieu vers le 7e et le 8e millénaire avant J.-C. et qui
s’est répandue comme une traînée de poudre sur notre planète.
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Cette période explosive fut précédée par une première période du
ixe siècle avant J.-C. qui correspond à la naissance d’Adam dont
vous découvrirez que son origine n’est pas vraiment celle que l’on
nous a laissé entendre. Cette deuxième période de faste correspond
à l’âge d’or et au paradis terrestre. À cette époque, les préoccupations essentielles de nos lointains ancêtres étaient métaphysiques.
Ils maîtrisaient le calcul, l’astronomie et le calendrier. Un fond
commun reliait entre elles toutes les cosmogonies qu’elles soient
indo-européennes, babyloniennes, nilotiques, chinoises ou amérindiennes. Toutes les peuplades affirment que leurs connaissances
leur ont été apportées dans la nuit des temps par des êtres civilisateurs qui leur ont révélé toutes les sciences ou du moins celles
qu’ils jugeaient bon de leur apprendre.
Cette période de l’âge d’or fut par contre suivie par une troisième qui est celle de la rédemption de la faute originelle par le
Fils de l’homme. Encore une fois, toutes les traditions parlent d’un
cataclysme qui a anéanti une bonne partie de l’humanité et plus
particulièrement la quasi-totalité des « Initiés », des « Surhommes »
qui en tant que Rois-Prêtres détenaient un pouvoir théocratique
absolu. Le déluge de Deucalion, des Babyloniens, de la Bible,
le gottesdämmerung des mythologies nordiques, la légende de
­l’Atlantide, de son âge d’or et de sa disparition brutale, tout cela a
un air de ressemblance pour le moins troublant.
La quatrième période est celle que nous nous apprêtons à vivre,
celle de la parousie finale. L’humanité est inquiète et scrute de
plus en plus l’horizon chargé de nuages. Elle pressent qu’elle vit
un tournant décisif et que des événements énormes sont sur le
point de se produire. Paradoxalement, nous sommes justement au
terme de la Grande Année, c’est ainsi que l’on appelle la grande
boucle du Zodiaque.
Ces quatre périodes de l’humanité étaient connues dès l’âge
d’or par certains initiés qui avaient reçu la révélation divine. Les
concepteurs de la pyramide de Khéops furent chargés de transcrire
indirectement et de dissimuler dans ce colossal ouvrage de granit
cette destinée de l’humanité.
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