le barbouilleur de rêves - Théâtre

Transcription

le barbouilleur de rêves - Théâtre
Une création de la Compagnie
L’échafaudage – Théâtre en chantier
LE BARBOUILLEUR DE RÊVES
Texte et mise en scène Aline Steiner
Avec Maria-Christina Costoso et Françoise Veillon
Costumes Bérénice Galimard
Musique Seyo Kovo
Images projetées Anastasio Costoso
Lumières Fabien Loiselier
Décors Catherine Parmantier
Par la peinture et le théâtre, un spectacle après lequel les enfants attendront
le sommeil comme un ami...
Contact compagnie : 06 12 75 08 63 - [email protected]
87 rue de Belleville – 75019 Paris
Association Loi 1901
N° siret 504 839 697 00019 – Code APE 9001Z – N° Licence 2-102328
Le spectacle
Un appartement gris. Comme chaque soir Sami va se coucher. Comme chaque soir
sa mère, les yeux rivés à l’écran de son ordinateur, lui rend à peine son baiser.
Comme chaque soir, Sami est un peu triste au moment de s’endormir. Mais cette
nuit un étrange personnage vient lui rendre visite. D’un coup de pinceau, le
Barbouilleur de rêves l’emmène dans un fabuleux voyage : Sami va devoir traverser
la forêt vierge pour rencontrer le roi des songes et découvrir le merveilleux cadeau
qui lui est réservé. Les murs de l’appartement se colorent, les objets du quotidien
se transforment… Au réveil, Sami contemple sa chambre. Après cette nuit magique,
le regard qu’il porte sur la vie ne sera plus jamais le même…
Peinture et théâtre sont complémentaires, les peintures ne sont pas de simples
illustrations de l’histoire, mais servent à faire avancer l’action. Le travail de la
peintre, qui crée directement sur scène un univers pictural propre à chaque étape
de l’aventure (la forêt, les nuages, le palais du roi des songes), permet de
différencier les ambiances, les univers. Chaque rencontre, chaque lieu visité par
Sami a sa couleur, son atmosphère.
De manière générale, la direction d’acteurs vise à bien marquer la différence entre
rêve et réalité. De même, la peintre a conçu chaque tableau en fonction du
déroulement de l’histoire. La trame visuelle reste la même pour permettre une
réelle interaction entre le jeu de la comédienne et la peinture en train de se créer,
même si cette dernière évolue au gré des représentations. Ainsi, la peinture devient
un véritable support de jeu.
Le personnage de la mère et du Barbouilleur de rêves sont interprétés par la
peintre, Sami et tous les personnages que l’enfant
rencontre (le serpent,
l’hippopotame, le roi des songes…) par la comédienne. Le décor, constitué
d’éléments simples, est facilement transformable, modulable. Les enfants ont une
facilité naturelle à détourner les objets de leur fonction. C’est cette capacité que
nous voulons également exploiter dans ce spectacle. Les objets quotidiens présents
sur scène se transforment, sont utilisés de différentes manières.
2
Le texte
Le Barbouilleur de rêves est une création originale. Le texte, est une
commande de la compagnie L’échafaudage-Théâtre en chantier.
[…] Le Barbouilleur de rêves s’approche de Sami et commence à lui
chatouiller malicieusement les paupières.
Sami : Ouvre les yeux et sursaute
Qui tu es toi ? D’où tu sors ? C’est toi qui habites dans mon ventre ?
Je veux pas que tu habites dans mon ventre. Tu es trop grand.
Après j’aurai un ventre énorme et qui pend comme ça, comme
grand-père qui boit trop de bière dit maman.
Le Barbouilleur de rêves :
Pas dans ton ventre. Dans ta tête peut-être. Je suis le Barbouilleur
de rêves. Avec moi, plus de cauchemars. Des rêves en technicolor.
Couleurs à gogo, satisfait ou remboursé. Pas de demi-mesure tout
est dans le pot de peinture c’est ma devise. Rêves bleus, rêves
éveillés, rêves dorés, suffit de demander ! Le Barbouilleur de rêves
vous transforme un banal petit songe en méga-super-fiction sur
écran géant. Envie d’ailleurs ? Ras-le-bol de la grisaille ? Un coup de
pinceau et te voilà sous les tropiques, couleurs en pagaille et tenue
estivale très chic. Tu préfères l’hiver ? Pas de problème. Mon
pinceau se charge de la neige, ne manque plus que l’odeur de la
raclette et des pommes de terre.
Sami :
Alors c’est toi qui me fais rêver ?
3
Le Barbouilleur de rêves :
Non, non, non, pas « fais rêver ». Je me contente d’enjoliver. Tu
fournis l’idée, j’y mets ma couleur. Mais pour ce qui est du décor, ça
t’appartient. Regarde.
Le Barbouilleur de rêves sort un pinceau de sa poche et le frotte sur
le sommet de la plante grasse.
Vas-y. N’aie pas peur. A quoi penses-tu ? Concentre-toi. Vert
comme… comme… comme…
Sami :
La forêt… La forêt vierge !
Dès qu’il a prononcé ces mots, le Barbouilleur de rêves se met à
peindre un décor luxuriant sur l’écran de l’ordinateur.
4
Le décor et les costumes
Le décor est symbolique, et se compose de trois éléments principaux. L’univers de
Sami est symbolisé par un lit d’enfant et celui de la mère par un ordinateur géant.
Ce dernier est composé d’un triptyque dont les surfaces serviront de support à la
peinture. Il se tourne au fur et à mesure du spectacle et chacune de ses faces sert
de support à un tableau différent. Le costume de Sami est de couleur sobre, pour ne
pas interférer sur les couleurs du Barbouilleur. La mère est également vêtue de
sombre, tandis que lorsque le costume du Barbouilleur se révèle, il laisse éclater sa
couleur.
La musique
Création originale elle a été composée pour le spectacle par Seyo Kovo. La musique
est notamment l’accompagnatrice du personnage de la mère, la démarquant ainsi
du Barbouilleur de rêves qui appartient à l’univers de la couleur. Ainsi, la première
scène, qui voit la mère travailler à son ordinateur, et la dernière, qui la voit en
compagnie de Sami à son réveil sont traitées en musique. La musique intervient
également à différents moments clés du spectacle (découverte de la forêt,
découverte des nuages, l’oiseau magique dans le palais du roi des songes),
rehaussant ainsi l’importance dramaturgique de ces moments charnières.
5
L’équipe
Aline Steiner
Après une formation théâtrale à Besançon, Paris et New York, elle réalise diverses
mises en scène et dramaturgies de textes contemporains en Suisse, France et
Espagne. Elle est également assistante de Daniel Wolf à Genève, Joel Angelino à
Madrid et Philippe Sireuil à Bruxelles. Elle conçoit la dramaturgie de spectacles
chorégraphiques, notamment pour A. Christen et T. de Paola. Durant la saison
1999-2000, elle collabore au projet L’Auberge de l’Europe, Centre Culturel de
Rencontres à Ferney-Voltaire (France) sous la direction d’Hervé Loichemol. En 2006,
elle crée Parti chercher, un texte de Luc Tartar coproduit par la « Coordination
théâtre Jura-Suisse » et le théâtre d’Arras, qui sera représenté notamment à
l’Hippodrome
de
Douai
et
au
théâtre
conventionné
d’Arras.
Maria-Christina Costoso
Formée à l’Atelier International de Théâtre Blanche Salant et Paul Weaver. Elle
débute au théâtre en 1992 avec Hervé Masnyou dans
«Les sorcières de Salem»
puis joue de 1993 à 2000 sous la direction de Claudine Gabay, en particulier au
théâtre du Tourtour (Tchekhov, Molière, Dostoievski, Gorki, Shakespeare...). En
1999 participe au spectacle «Souffle et poésie» mis en scène par Naïma Taleb dans
le cadre du festival «Attitude 18» et pour le «Printemps des poètes». En 2002, dans
le cadre du projet «Mur-Murs», création du Théâtre Ecarlate - Compagnie Gilles
Zaepffel, à l’Atelier du Plateau, lecture et mise en espace de textes sous la direction
de Cécile Cotté. En 2006 et 2007, elle collabore à nouveau avec Naïma Taleb, en
particulier sur le projet « Interstices » et participe pour la compagnie Résonances à
des lectures. Elle prête également sa voix à de nombreux films publicitaires et
institutionnels. Depuis 2008, elle anime des ateliers pour enfants et adolescents
avec les Ateliers du Chaudron. En parallèle elle fonde la compagnie L’échafaudage–
Théâtre en chantier. Elle travaille actuellement sur deux projets, un spectacle
autour du cancer « La diagonale du crabe » et un spectacle jeune public.
Françoise Veillon
Après une formation universitaire en théâtre et en cinéma, Françoise Veillon part
étudier le théâtre et les arts plastiques au Québec. Elle mène depuis une double
carrière de peintre-sculpteur et de comédienne. Elle a notamment exposé à la
galerie de l’UQAM à Montréal et au Cour Saint-Pierre à Paris. Au théâtre, on a pu la
voir sur les planches sous la direction de Daniel Dubois et Klaudia Lanka. Elle a
également réalisé des courts métrages d’animation et travaille actuellement à la
réalisation d’un livre illustré pour les enfants.
6
Bérénice Galimard
Après des études de stylisme modéliste et une spécialisation au bogolan et au latex,
elle réalise les costumes de différentes créations théâtrales pour les compagnies
Salto
(C.Raimondi,
G.Dichliev) ; Bagage
de
sable
(A.Peyrotte) ; Les arts en
soleil ; Comedia (I.Bacciochi) ; Parapiglia, Peniche Opéra et les mises en scène de
Pascale Kouba, Aline Steiner, Sarra Mangano et Pierre-Yves Massif. Elle réalise
également divers costumes pour Acta Fabula (producteurs d’événements), Fox kids
et a crée son propre label d’accessoires de mode Lï Daï.
Seyo Kovo
Né en 1970 à Sarajevo, grandit dans l’ambiance multiculturelle si caractéristique et
omniprésente de la capitale bosniaque. A 7 ans, on lui offre en cadeau sa première
guitare et intègre le Conservatoire National de Musique classique.
A
14 ans,
il compose le groupe, Punk-Rock, Enola Gay, les concerts et festivals s’enchaînent
et à 18 ans, il devient guitariste professionnel et joue notamment en Yougoslavie et
en Grèce avec No Smoking Orchestra (ex-groupe d’Emir Kusturica), Blue Orchestra,
Scabia. La guerre se déclenche lorsqu’il a 22 ans et il est enrôlé dans l’armée
bosniaque, durant cette période il travaille essentiellement au Studio 99 de
Sarajevo. En 1994, il quitte Sarajevo, pour s’installer à Paris, repéré dans le métro,
il signe alors avec La Bande son, le label de Canal+ et travaille avec Fred De Faye
(Eurythmics, Mike jagger) et Matt Clifford (Rolling Stones). Il sort le 30 janvier
prochain son premier album solo et a composé la musique de la dernière campagne
publicitaire
pour
Amnesty
International,
International du film publicitaire de Cannes.
7
primée
du
Lion
d’Or
au
Festival
La presse
8
9
Le Parisien – Samedi 15 novembre 2008
10
11
12
13
La radio
Fréquence Paris Plurielle 106.3
Maria-Christina Costoso, vous êtes Sami dans Le Barbouilleur de rêves d’Aline Steiner, qui en est également la
metteur en scène. Le rôle du Barbouilleur et de la maman de Sami est tenu par Françoise Veillon. D’emblée,
l’auteur pointe du doigt l’un des éléments qui créent l’isolement au sein d’une famille. Ici, il s’agit d’un écran
d’ordinateur…
Au début, nous avons pensé à la télévision. En tout cas, il y avait l’idée de l’image qui happe et qui fait que
parfois la communication devient difficile.
Soir après soir, Sami doit gérer ce moment où il va devoir aller se coucher, après le rituel « Pipi, les dents, au lit,
dors bien », sans que sa maman l’accompagne.
C’était une façon de montrer comment on peut passer à côté d’instants importants, et même oublier
l’essentiel.
On comprend aussi que si l’enfant vit particulièrement mal cet instant, c’est parce qu’il sait qu’il va devoir
affronter les cauchemars qui hantent ses nuits…
Au départ, l’idée du spectacle était d’associer théâtre, peinture et voyage. La peinture devenant un support
de jeu à part entière. La thématique du rêve et des cauchemars n’est venue que par la suite, en travaillant
avec Alice Steiner. Je proposais des impros, elles alimentaient son écriture. Nous avons eu envie
d’imaginer ce qui ferait qu’un enfant accepte le moment de l’endormissement, comme le prélude à une
aventure, à un voyage. C’est là que la partie créative du Barbouilleur intervient. Il imagine un décor, qui
évolue au fur et à mesure du rêve de l’enfant. C’est un élément important de la scénographie, comme la
musique, qui ponctue chaque étape décisive du rêve de Sami, l’est. La peinture sollicite l’imaginaire des
jeunes spectateurs, que l’on a parfois tendance à limiter… Le Barbouilleur n’a pas d’influence réelle sur
l’évolution du rêve de Sami, il ne fait que l’accompagner, l’embellir. Nous avons eu envie que son
personnage soit là pour mettre de la couleur dans les rêves de l’enfant, et par la suite, dans sa vie.
Sami doit rencontrer le Roi des Songes, qui l’aidera à dormir de façon plus paisible. C’est un peu un voyage
initiatique : si l’enfant a le courage et la ténacité nécessaires pour arriver jusqu’à lui, il aura grandi. Mais il
ne pourra le faire qu’avec l’aide d’un guide.
Les enfants réagissent beaucoup. Qu’est-ce qu’ils vous apportent ?
Lorsque nous avons créé Le Barbouilleur de rêves, il y avait peu d’interactivité. A l’Espace la Comédia, j’ai
eu envie d’aller vers autre chose avec les jeunes spectateurs. Je rebondis sur ce qu’ils proposent, sans
vraiment le solliciter. Je suis extrêmement touchée, lorsque je sens qu’ils sont entrés avec moi dans le
rêve.
Nous avons besoin de cet échange, c’est ce contact qui fait que le spectacle bouillonne, se nourrit et vit.
F.P.P. 106.3 – 25 mars 2009 – Act’Heure
14
Le public
Bravo pour la résonance entre les couleurs et l’action. Chapeau bas.
J’aimerais bien rêver d’un barbouilleur de rêve et rencontrer le roi
des rêves. Bisous et merci de nous faire rêver éveillés.
Très beau travail, texte à imaginaire.
Salutations les artistes. Bravo pour ce très beau spectacle. Moi j’ai
beaucoup aimé l’hippopotame !
Merci pour ce joli conte initiatique….
Un très beau rêve! Bravo tout d'abord à l'auteur car quelle idée simple et en
même temps géniale de spectacle autour de l'alchimie des rêves et des cauchemars.
Spectacle plein de poésie et de couleurs, comme le sont les rêves d'enfant,
superbement interprété! Un jeu théâtral très généreux et des surprises à la fin du
spectacle! Merci beaucoup!
Beaucoup de poésie, un beau texte, des artistes adorables. Mes deux enfants de 3
et 6 ans ont adoré, et en parlent tous les jours depuis 5 jours. Les adultes ont aussi
beaucoup apprécié : et à la fin un souvenir......
Beaucoup d'imagination pour la mise en scène et les accessoires, le clou du spectacle à la
fin vaut le détour, tous les spectateurs, même les grands s'émerveillent devant.....
15
Les photos
16
17
18
La programmation
Création en septembre 2007 aux Ateliers du Chaudron – Paris
Du 9 janvier au 1er mars 2008 – Théâtre Pixel – Paris
Du 16 au 20 juillet 2008 – Gare au théâtre – Vitry
Octobre, novembre, décembre 2008 – Théâtre Clavel – Paris
du 4 février au 27 juin 2009 – La Comedia – Paris
du 9 au 24 juillet 2009 – Festival Avignon Off – Domaine d’Escarvaillac
A partir du 16 septembre 2009 – La Comedia - Paris
19
Fiche technique
Espace scénique minimum :
Ouverture : 4 m
Profondeur : 6 m
Hauteur sous grill : 3 m
Un point d’eau dans les loges
1 video-projecteur (fourni par la compagnie)
Diffusion son : matériel fourni par la compagnie
Plan de feu disponible sur demande
Contact technique Fabien Loiselier : [email protected] – 06 22 40 41 33
20
Autour du spectacle
Atelier Peindre son rêve
Et si dans chaque enfant, sommeillait un
petit Sami, plein de rêves et de couleurs…
Et si d’un coup de pinceau, les ouvriers du
rêve emmenaient tous les enfants dans
un
fabuleux
voyage,
entre
rêve
et
réalité….
Entre théâtre et peinture, un moment
pendant lequel les enfants racontent et
jouent leurs rêves, ces rêves qui se
matérialisent sous le pinceau du peintre et
qui les amènent à un rêve commun. La
toile qui reste comme un symbole de ce
voyage dans l’imaginaire et comme une
preuve que chacun peut mettre de la
couleur dans sa vie…
Tranche d’âge : 3 – 9 ans
Effectif : 20 enfants (maximum)
Durée : 1h30
Matériel : fourni par la compagnie
Tarifs : Nous consulter
« Le p’tit journal » Gare au Théâtre –
Juillet 2008
21

Documents pareils