Dieu aime les 840.000 Réunionnais ! La Réunion est une île

Transcription

Dieu aime les 840.000 Réunionnais ! La Réunion est une île
Dieu aime les 840.000 Réunionnais !
La Réunion est une île tropicale isolée de 2512 km2. Elle est située dans l’Océan
Indien à 700 km de Madagascar et à 13.000 km de la Métropole. Son plus haut sommet, le
Piton des Neiges, culmine à 3069 m. Son volcan, le Piton de la Fournaise, est l’un des plus
actifs de la planète. Elle est parfois frappée par des cyclones dévastateurs.
Par ses liens politiques, économiques et culturels avec la France, elle constitue une
sorte d’enclave occidentale dans l’Océan Indien.
Vue de SAINT-DENIS de la Réunion
Appelons la bénédiction de Dieu sur l'ile de la Réunion et, sur tous les Réunionnais, la
pleine révélation de Qui Il EST !
Prononçons des bénédictions sur les: Dionysiens, Saint-Paulois, Bénédictins, Saint-Pierrois ... et
tous les Réunionnais !
LA REUNION (97) a pour préfecture SAINT-DENIS : 145.000 Dionysiens (200.000 aire-urbaine)
Les 3 sous-préfectures sont:
SAINT-PAUL avec 100.000 Saint-Paulois
« Berceau du peuplement et baie du meilleur ancrage » Ancienne capitale de l'île, Saint-Paul est la
commune de l'île la plus ancienne. En 1738, Saint-Denis devient chef-lieu de l'île à son détriment. La
ville de Saint-Paul de La Réunion abrite la « baie du meilleur ancrage » de l'île: c'est par celle-ci que
les premiers Français ont débarqué pour la première fois le 29 juin 1642 à l'occasion de la seconde
prise de possession.
Le célèbre poète français du XIXème siècle Leconte de Lisle y est né.
Saint-Benoît avec 36.000 Bénédictins
Saint-Pierre avec 80.000 Saint-Pierrois
________________________________________________________________________________________
L’Île de la Réunion
Historique
Dès le 16e siècle, l’île de la Réunion est signalée sur les cartes marines des
navigateurs arabes, portugais et hollandais sous divers noms.
Etienne de Flacourt, alors gouverneur de la colonie à Fort Dauphin (Madagascar),
n’en prend possession qu’en 1649. Il la baptise Bourbon, du nom de la famille royale alors
en place.
En 1664, la Compagnie française (commerciale) des Indes Orientales reçoit du roi le
droit d’exploiter la colonie. Pour constituer sa main-d’œuvre, elle a recours à l’esclavage.
Les divers lieux de provenance des esclaves sont l’Afrique de l’est, les îles Comores et
Madagascar. En moins de deux siècles, 200 000 esclaves sont amenés à la Réunion.
En 1848, l’esclavage est aboli. Pour compenser le besoin de main-d’œuvre on fait
venir des travailleurs libres engagés sous contrat : ce sont des Indiens de Pondichéry et de
Calcutta, et des Chinois. C’est le système de "l’engagisme".
La Réunion devient département français en 1946, et région à part entière en 1982.
Mais elle garde toujours des traces profondes de son histoire coloniale.
Situation socio-économique
La Réunion a certes bénéficié des avantages de la départementalisation. Son réseau
routier s’est développé, ses infrastructures scolaires et sanitaires sont correctes (même si
elles peinent à suivre l’essor démographique important). Mais ce développement est
superficiel et ne correspond pas à un réel effort local ; l’économie réunionnaise est
artificielle depuis toujours. Le fossé entre les différentes classes sociales est accentué ; le
taux de chômage s’élève à 30% (60% chez les jeunes) alors que le secteur tertiaire
(Fonction Publique, services) est surdimensionné par rapport aux secteurs productifs. Un
pourcentage important de personnes dépendent des nombreuses allocations versées par
l’Etat. Cette dépendance tend à limiter l’initiative personnelle et freine le développement.
La population: 840.000 habitants dont près de 40% ont moins de 20 ans, est très
métissée. Elle représente une vaste mosaïque de couleurs et d’origines ethniques qui
cohabitent dans une tolérance relative. Néanmoins, la conscience d’appartenance à son
propre groupe ethnique reste souvent, et pour beaucoup, plus forte que celle de former un
peuple “réunionnais”. D’autre part la question identitaire reste problématique. Pour
certains, le mépris de soi reste fort à cause de leurs origines (remontant souvent à
l’esclavage) et à cause de la dévalorisation, par les occidentaux (français) tout au long de
l’histoire, des autres cultures et langues.
Un sentiment d’injustice reste toujours présent, à cause, entre autres, du nombre de
postes à responsabilités encore occupés par des métropolitains. Le chômage, l’alcool, la
drogue et la délinquance sont des fléaux qui atteignent en particulier une partie fragile de la
jeunesse désœuvrée et en quête de repères. Le nombre de grossesses précoces est
important et augmente le nombre d’avortements et de mères célibataires. Le désespoir et
aussi la sorcellerie poussent certains au suicide.
Pour beaucoup d’autres, l’accroissement des richesses et du pouvoir d’achat
(souvent artificiel par les crédits et les graves problèmes d’endettement qui s’ensuivent), les
entraînent dans la course galopante du matérialisme. Celle-ci semble souvent vouloir
combler un vide identitaire ou relever d’une mauvaise image de soi. Le développement
récent et rapide, tant économique, médiatique qu’éducatif, tend à accentuer les
différences entre les générations.
Religions
L’Hindouisme et l’Islam représentent quelques dizaines de milliers de fidèles et ont
un poids économique, social et politique certain. Les Bouddhistes sont moins nombreux
que les Témoins de Jéhovah. Il reste quelques religions afro-malgaches. Les pratiques
occultes et de sorcellerie, le plus souvent liées à l’idolâtrie, sont très répandues et
maintiennent un grand nombre de Réunionnais dans la crainte.
Le Catholicisme, implanté dès le 17ème siècle, demeure très présent puisqu’au moins
80% de la population a été baptisée et que 15 à 20% pratiquent encore, souvent dans une
forme populaire et superstitieuse ; en effet, la pratique du catholicisme se mêle encore
beaucoup aux pratiques des religions d’origine : attitude superstitieuse voire sorcellerie et
syncrétisme (surtout avec l’Hindouisme). Marie tient une place très importante. Depuis
quelques années aussi, le renouveau charismatique prend de l’ampleur en son sein, il
concerne 3 à 4000 chrétiens.
Le Protestantisme, qui s’est réellement développé depuis une quarantaine d’années,
représente aujourd’hui toutes tendances confondues environ 2,60% de la population
(chiffre des RG). On y retrouve les différentes composantes : protestantisme historique (très
minoritaire et presque exclusivement d’origine malgache), évangéliques, charismatiques,
baptistes et pentecôtistes. Ces derniers, implantés les premiers et affiliés aux Assemblées
de Dieu, sont largement majoritaires (plus de la moitié). Malgré un passé souvent
conflictuel et marqué par le repli sur soi, une volonté d’ouverture apparaît depuis quelques
années, et pour certains, un réel désir de communion dans la prière et le dialogue
(notamment dans la création de pastorales, de rencontres de prière, de concerts...). Depuis
1999, le collectif “Jean 17” se réunit une fois par trimestre afin de prier pour l’unité.
o Repentons-nous, en tant que métropolitains, de l’exploitation et de l’esclavage
commis par nos ancêtres ainsi que de toute injustice encore présente. Prions pour
que les Réunionnais guérissent de leur histoire et trouvent dans le Dieu trinitaire le
Père par excellence qui leur offre le salut et son amour en Jésus-Christ.
o Prions pour la réconciliation entre les différents groupes ethniques réunionnais, et
entre les Réunionnais et les non-Réunionnais.
o Intercédons pour la restauration de la cellule familiale.
o Prions que l’occultisme soit brisé afin que l’Evangile pénètre en profondeur.
o Prions pour la formation de disciples actifs dans leur communauté et dans la cité.
o Prions pour les responsables au sein de l’Eglise de Christ: qu'ils aient du
discernement, de la sensibilité et de la hardiesse ; afin que se lèvent et se forment de
plus en plus de ministères locaux.
o Appelons l’émergence d’une expression "locale" de la foi (dans la proclamation de
l’Evangile, dans la louange et dans la prière… de manière culturellement adaptée).
o Prions pour que la communion entre les églises s’approfondisse.