Vélo Mag juillet-août 2016

Transcription

Vélo Mag juillet-août 2016
L’état du vélo…
À Montréal :
Francis Tétrault, chargé de projets vélo
de montagne à Vélo Québec
À propos du phénomène fat bike :
« Le fat bike attire des gens qui étaient craintifs
par rapport au vélo de montagne traditionnel.
Il est plus accessible, et en outre on peut rouler
à l’année, y compris quand les conditions de ski
de fond ne sont pas bonnes. »
À propos du nombre de pratiquants :
« En ce qui concerne le nombre de pratiquants,
le vélo de montagne n’est pas très loin du golf
ou du hockey. Par contre, construire des sentiers
demande moins d’investissement que ces
disciplines ; on comprend que les villes et autres
partenaires soient intéressées à explorer les
possibilités de ce côté-là. »
Un véritable « dynamisme sur deux roues » règne à
Montréal, où le vélo est omniprésent hiver comme été.
Prochain défi de la métropole : faire passer son réseau
cyclable de 747 kilomètres à 1280 kilomètres sans négliger
sa sécurité et son efficacité.
À Québec :
La Vision des déplacements à vélo des cinq années à venir
dont s’est dotée la capitale confirme la place sans cesse
grandissante qu’y tient le deux-roues. « Il y a encore
beaucoup de travail à faire pour améliorer la fluidité dans
certains secteurs, note toutefois Yan Turgeon, alias
le Vélurbaniste. Québec accuse un retard certain
sur Montréal à ce chapitre. »
À Gatineau :
Depuis 2010, Gatineau accumule les bons coups en matière
de vélo. Et elle pourrait bien continuer de le faire avec son
schéma d’aménagement et de développement et son Plan
de déplacements durables, deux documents dans lesquels
le vélo est central. En 2020, Gatineau pourrait surprendre.
À Terrebonne :
Pour une première participation à l’exercice de L’état du
vélo, Terrebonne étonne. Malgré son expansion soutenue,
la Ville pense au vélo dans ses aménagements. Notons
au passage le positionnement exceptionnel du vélo de
montagne dans cette municipalité.
À Sherbrooke :
Marc Panneton, urbaniste, responsable des dossiers ayant
trait au vélo au ministère des Transports, de la Mobilité
durable et de l’Électrification des transports et coordonnateur
gouvernemental de la Route verte
À propos de ce « véritable fleuron cycliste au Québec » :
« Nous portons avec fierté la Route verte, mais
nous ne devons pas pour autant nous reposer sur
nos lauriers. Nous avons un énorme travail à
accomplir pour maintenir sa qualité et continuer
à la développer en nous assurant qu’elle respecte
les standards de sécurité et qu’elle est connectée
aux réseaux régionaux. »
Rappelons que le gouvernement Couillard a annoncé
dans son dernier budget l’affectation de 10,5 millions de
dollars en cinq ans pour son entretien. À cela vient
s’ajouter une enveloppe globale de 50 millions d’ici 2026
pour son développement. « Des annonces porteuses de
sens », juge Marc Panneton.
Dans la Reine des Cantons-de-l’Est, on fixe l’horizon pour
concrétiser le Plan directeur du transport actif de la Ville à
2035. L’objectif : faire du vélo un moyen de transport à part
entière. Tout en le saluant, Marc Desrosiers, membre,
fondateur et administrateur de Vélo Urbain Sherbrooke,
trouve néanmoins le plan « peu énergique » et « trop
étendu » dans le temps.
À Laval :
L’adoption par Laval en 2010 d’un Plan de mobilité durable
et d’un Plan de mobilité active traduit la réelle volonté de la
Ville de développer le vélo sur son territoire. Si les résultats
sont déjà au rendez-vous, on attend 2020 pour en voir plus.
À Longueuil :
Deux des cinq orientations du Plan de mobilité et de
transport adopté par Longueuil en 2013 touchent directement le vélo. Le but de la Ville est de favoriser une meilleure intégration du vélo à la mobilité quotidienne des
Longueuillois, un défi pourtant déjà établi dans l’édition
2010 de L’état du vélo de cette ville.
À Trois-Rivières :
Malgré l’aménagement de deux liens cyclables dignes
de ce nom entre le centre-ville trifluvien et le secteur
Cap-de-la-Madeleine, on constate une légère baisse
du vélo à Trois-Rivières en 2015. Afin de contrer ce
phénomène, la Ville a adopté le plan d’action 2014-2018
de sa Politique de développement durable.
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