LA PETITE CHAMBRE

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LA PETITE CHAMBRE
LA PETITE CHAMBRE
de Stéphanie Chuat
et Véronique Reymond
Ciné-Diversité
Jeudi 18 septembre
à 20h00
2014 - n°77
Réalisation Scénario
Image
Musique
Avec
Stéphanie Chuat
Véronique Reymond
Stéphanie Chuat
Véronique Reymond
Pierre Milon
J.A Powers
Michel Bouquet
Florence Loiret-Caille
Eric Caravana
Joël Delsaut
La PETITE CHAMBRE
Luxembourg, Suisse - 2011 - couleur - vf - 87’
C’est une histoire de cœur. Celui d’Edmond n’est plus très solide. Mais il bat au rythme
d’une indépendance farouche, celle qui lui fait refuser l’idée d’entrer en maison de
retraite, celle qui le pousse à refuser les soins de Rose, qu’on lui envoie comme infirmière
à domicile. Papy fait de la résistance? La jeune femme lui tient tête. Elle sait le tumulte
qui saisit un cœur quand il faut accepter l’inacceptable. Le sien n’est pas encore remis.
Un jour, une mauvaise chute oblige Edmond à accepter l’aide de Rose...
(...) Avec ce premier film plein de
tact et d’émotion, le tandem de
réalisatrices suisses Stéphanie Chuat et
Véronique Reymond mettent en scène
la rencontre de deux êtres endeuillés.
Quand Edmond accepte de se charger
du chagrin de Rose en une sorte de
sacrifice, il sait qu’il va leur redonner vie
à tous deux. De par son thème, La Petite
Chambre aurait pu être un film triste et
macabre. Porté par le jeu profond et nuancé
de Michel Bouquet, il s’en dégage une
lumière, une énergie et un espoir qui font
que l’on ressort du film heureux et ému.
Olivier Delcroix, Le Figaro
En collaboration avec :
trame mélodramatique et comédie du
mariage transgénérationnelle. (...) La
direction des comédiens est exemplaire.
Florence Loiret-Caille, qui joue Rose,
incarne corps et âme une femme
complètement larguée, manquant de
défaillir à tout moment. Plus que
les mots, c’est le corps de Rose,
bringuebalé, qui révèle la souffrance du
deuil. Michel Bouquet, revenu au cinéma
après son dépérissement programmé
dans le Roi se meurt, accepte le pari du
retour en enfance. Torse glabre, épiderme
chenu, crâne dégarni, les réalisatrices
jouent le jeu de la similarité improbable
du vieillard présent et du bébé fantasmé.
instant que Bouquet ait cette humeur
du personnage, ces attitudes, cette
façon d’être qui donne aux gestes les
plus familiers cette dimension tragique.
Bouquet donne à voir la fatalité, il illustre
sa théorie de l’acteur n’étant rien, sinon un
autre - ici Edmond, survivant récalcitrant.
Il fallait aussi une comédienne de la
trempe de Florence Loiret Caille pour lui
faire face comme elle le fait, à sa façon
si attachante d’Arletty d’aujourd’hui,
celle d’une jeune femme lumineuse et
blessée à laquelle pas un homme ne peut
refuser des circonstances atténuantes.(...)
Jean-Luc Douin, Le Monde
(...) Pour leur premier long métrage,
Stéphanie
Chuat
et
Véronique
Reymond jouent avec les codes
cinématographiques et accouchent d’une
Petite Chambre émouvante ajointant
© 2014 Les Cinémas du Grütli
Rue du Général Dufour 16 | 1204 Genève
tél. +41 22 320 78 78 | www.cinemas-du-grutli.ch
Félix Gatier, Libération.
Il fallait un grand acteur comme Michel
Bouquet pour incarner ce personnage
solitaire et secret. On ne doute pas un
Salle
associée de la
Salle associée de la

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