3:HIKKLA=[UU]U^:?b@a@m@o@a
Transcription
3:HIKKLA=[UU]U^:?b@a@m@o@a
1 *61 ANNÉE - N 19 109 0,80 e o France métropolitaine Bleu Rouge Noir Jaune www.lequipe.fr Mardi 24 octobre 2006 T 00106 - 1024 - F: 0,80 E 3:HIKKLA=[UU]U^:?b@a@m@o@a; LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE L’EMPREINTE D’UN GÉANT Retraité à trente-sept ans, l’Allemand Michael Schumacher a marqué l’histoire de la Formule 1 et du sport mondial. En quinze années de Grands Prix, le septuple champion du monde s’est construit une carrière incomparable et un palmarès de légende. (Pages 2 à 5) TÊTE HAUTE L Rouge Noir Jaune Rouge Bleu Bleu Rouge L’ÉQUIPE semaine : ALLEMAGNE, 2 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2 ; BELGIQUE, 1,5 ; ESPAGNE, 1,75 ; GRÈCE, 1,95 ; ITALIE, 1,7 ; LUXEMBOURG, 1,5 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 . Jaune Bleu Jaune SAO PAULO. – Entre Michael Schumacher et Ferrari, l’histoire ne s’est pas arrêtée dimanche après onze ans de fructueuse collaboration. Jean Todt, le patron de la Scuderia, qui accompagne ici avec affection le pilote allemand au sortir du dernier Grand Prix de sa carrière, dit de lui, admiratif : « Michael est unique. C’est un pilote et un homme extraordinaires. » Bientôt, ses nouvelles fonctions au sein de l’équipe italienne seront précisées. (Photo Antonio Scorza/AFP) Noir Noir ’ULTIME distribution des Grands Prix 2006 de Formule 1, dimanche dernier, sur le circuit brésilien d’Interlagos, n’aura pas manqué de lauréats, de Fernando Alonso et l’équipe Renault, récompensés par un second doublé d’affilée dans les Championnats pilotes et constructeurs, à Felipe Massa, premier Brésilien à s’imposer dans l’épreuve nationale depuis la victoire du regretté Ayrton Senna, en 1993. C’est pourtant celui qui n’a rien gagné ce jour-là, échouant même au pied d’un podium qu’il avait plus souvent que quiconque escaladé durant sa carrière, oui, c’est bien Michael Schumacher qui, pour sa dernière course, est entré dans l’histoire. À vrai dire, son palmarès unique – 7 titres mondiaux, 91 succès en course, 68 pole-positions – suffisait pour cela déjà largement. Mais le champion allemand, souvent critiqué pour un goût de la victoire à tout prix qui valait bien celui de Senna, a montré, lors de sa dernière sortie en piste et une fois envolées toutes ses chances, que son exceptionnel talent pouvait s’exprimer pour la seule beauté du geste. Qu’importe alors si deux coups du sort – ces aléas mécaniques inhérents à la course – nous ont privés du grand duel que promettaient Schumacher et Alonso en abordant les deux derniers Grands Prix à égalité de points. Avec ou sans lauriers, le final imprévu n’aura manqué ni de maîtrise, ni de panache, ni de grandeur, laissant Michael Schumacher quitter la Formule 1 tête haute. On espère que la course ne lui manquera pas dans sa retraite mais, avouons-le, il nous manque déjà. 2 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE FORMULE 1 – LA RETRAITE DE MICHAEL SCHUMACHER « Au-delà de l’imaginable » DAMON HILL est le premier des quatre pilotes à avoir battu Michael Schumacher pour un titre mondial. Comme Jacques Villeneuve, Mika Häkkinen et Fernando Alonso, il nous a livré ses souvenirs de lutte. « EN QUOI DIRIEZ-VOUS que Michael Schumacher fut pour vous un adversaire plus redoutable que les autres ? – D’une part, il était soutenu par une brillante équipe de tacticiens, ce qui lui assurait au départ un sérieux atout pendant que les autres, en face, devaient s’efforcer de comprendre son jeu. D’autre part, avec cet immense talent qui était le sien, il avait une marge mentale qui lui permettait de réfléchir et de calculer tout en restant concentré sur son pilotage. Enfin, il a toujours eu cette confiance en lui, absolue, inébranlable. – Pour arriver à le battre, avez-vous dû modifier votre approche de la course ? – J’ai dû apprendre à soigner les détails, même les plus infimes. N’en négliger aucun, car il ne laissait rien passer. La moindre faiblesse, il s’en saisissait pour humilier l’adversaire. En fait, j’ai travaillé pour arriver au meilleur niveau possible dans tous les domaines. Pour aller plus loin que ce dont je me savais capable. Entre autres, améliorer ma condi- tion physique, étant donné que la sienne a toujours été exceptionnelle. – Tel que vous l’avez croisé au début de sa carrière, pouviezvous imaginer ce qu’il allait devenir, comme champion et comme sportif ? – Personne ne pouvait concevoir, à l’époque, qu’il allait remporter autant de victoires et autant de titres. Cela paraissait impensable. Il est allé au-delà de l’imaginable ! Même ce record-là, il l’a battu ! Mais, sur le plan purement sportif, je dirais qu’il n’a pas forcément distingué ce qui était bon pour lui de ce qui ne l’était pas. Je pense qu’il a parfois été mal conseillé. « Je ne dois pas être si mauvais… » – Quels grands souvenirs vous reste-t-il de vos face-à-face avec lui ? – Suzuka 1994, Spa 1995, Adélaïde 1994. Il n’est rien de plus fort que se battre à un tel niveau pour un titre mondial en F 1. À Suzuka et à Adélaïde, il m’aura amené à piloter mieux que jamais. Ces deux courses sont gravées dans ma mémoire. Aujourd’hui, je peux dire que j’ai affronté, et battu, un type de ce calibre... C’est donc que je ne dois pas être si mauvais moi-même ! – Vous êtes forcément fier de l’avoir battu... – Oh oui ! Nous ne sommes pas si nombreux à y être parvenus et, en cela, nous sommes quelques privilégiés. – Vous arrive-t-il, avec le recul, de regretter ce titre 94 dont il vous a privé sur un geste antisportif ? – (Détaché.) Tout était très bizarre. Sur le coup, j’ai cru que c’était ma faute, une fois encore. J’ignorais que sa voiture était endommagée. Oh, et puis à quoi bon... – Classeriez-vous Michael Schumacher parmi les gentlemen de la course automobile ? – Certainement pas ! Je ne pense même pas qu’il y songerait luimême ! – Dans ces conditions, le battre tout en conservant soimême l’esprit sportif est-il plus difficile encore ? – C’est justement l’épreuve à laquelle vous soumet le sport. – De Schumacher ou d’Alonso, qui est aujourd’hui le meilleur, selon vous ? – Ils ont tous deux été fantastiques, cette année. Quand la F 1 vous offre de telles batailles, c’est vraiment géant. » ANNE GIUNTINI CHAMPION 1996. – Après un premier échec – chaotique – en 1994, et un second en 1995, l’année 1996 est la bonne pour Damon Hill, au volant de la Williams-Renault. C’est la première saison de Schumacher chez Ferrari. JACQUES VILLENEUVE demeure le plus vindicatif des adversaires de Schumi. « Il ne croyait pas que c’était possible » LORS DE SES DEUX TITRES mondiaux (1998 et 1999), Mika Häkkinen n’eut jamais de passes d’armes houleuses avec Michael Schumacher qui garde de très bons souvenirs de ses duels, perdus ou gagnés, avec le Finlandais. « Pour moi, c’est la même chose, rétorque l’ancien pilote McLaren-Mercedes. Je crois savoir pourquoi Michael dit cela : nous avons eu des courses très serrées, sans jamais nous toucher. Nous avons vécu des situations limite, nous nous sommes dépassés dans des manœuvres incroyables. C’était simple : avec lui, il ne fallait jamais céder. Il ne fallait jamais lui laisser un seul petit espace. » Tout en souriant, Häkkinen ajoute : « Je n’ai jamais eu aucun problème avec lui en piste, notre rivalité est toujours restée sur le registre de la course pure, sauf une fois peut-être... » Häkkinen fait référence à leurs jeunes années de F 3, où les deux s’étaient frottés lors du GP de Macao 1990 : Schumacher avait éliminé le Finlandais, alors quasiment assuré de la victoire. Une première expérience qui lui a peut-être servi pour, plus tard, éviter de s’embarquer sur une mauvaise voie avec Schumacher ? « Je me suis toujours dit : reste cool. Fais à la Mika. Pour moi, il s’agit de se battre en piste et rien qu’en piste. » Häkkinen choisit donc de ne pas se laisser impressionner par celui qui n’était encore, à l’époque, que double champion du monde, « même si, c’est vrai, mes titres acquis face à lui, surtout celui de 1998, ont d’autant plus de valeur car j’ai battu Schumacher. Certaines victoires furent importantes pour moi, comme Monaco en 1998. Mais aussi certaines manœuvres ». Comme à Spa en 2000, lors de ce dépassement inoubliable sur Zonta et Schumacher, au bout de la ligne droite en haut du Raidillon : « Sur le podium, Michael m’a reparlé de ce dépassement. Je n’ai pas hésité une seule seconde : à partir du moment où il a choisi de passer Zonta, à qui nous prenions un tour, par l’extérieur, je savais qu’il me fallait tenter l’intérieur. Je savais que je ressortirais devant les deux, sans aucun doute. » Membre du cercle très fermé des champions ayant battu cette machine à gagner, Häkkinen restera marqué par son rival : « Il était égoïste mais c’est ainsi qu’il faut se conduire si l’on veut gagner. Il ne lâchait jamais. » – C. Cap. CHAMPION 1998 ET 1999. – Au volant de la McLaren-Mercedes, Mika Häkkinen a lutté jusqu’au dernier Grand Prix 1998, au Japon, pour battre Michael Schumacher. L’année suivante, leur duel sera interrompu par l’accident du pilote Ferrari (jambe cassée). Le 1er octobre 1995, Damon Hill abandonne lors du Grand Prix d’Europe sur sortie de piste et perd toute chance de revenir sur Michael Schumacher au Championnat. Resté au bord de la piste, le pilote britannique, beau perdant, applaudit son rival dans son tour d’honneur au volant de sa Benetton (à gauche). (Photo Action Images/DPPI) FERNANDO ALONSO a gagné le dernier duel qu’eut à livrer le champion allemand. « Ce fut un honneur » « EN 2005, le Championnat était un peu bizarre car pour la première fois depuis 1997, Michael ne se battait pas pour le titre. À cause de ce problème de pneus, le combat ne fut pas direct avec lui mais je garde quand même quelques souvenirs intenses sur la piste, comme à Bahreïn, Imola ou Suzuka. Ils figurent d’ailleurs parmi les combats les plus redoutables de la saison. Pour moi, ce fut forcément spécial de devenir champion alors que Michael était toujours en course. Comme je l’ai dit à l’époque, gagner après son départ, c’eût été comme remporter le Tour de France sans Lance Armstrong. Juste après la conférence de presse, au Brésil l’an dernier, il était venu me voir pour me féliciter et me dire que je méritais ce titre grâce à ma belle saison. J’ai particulièrement apprécié. Sur la piste, quand on se retrouve à se battre avec lui, le moment est un peu spécial : il y a toujours une chance qu’il se passe quelque chose, que les roues se touchent… Mais quand on regarde dans les rétros et qu’on y voit son casque, c’est vraiment une immense satisfaction. Rester juste devant lui comme à Imola, l’an dernier, ou en Turquie, cette année, sont des moments très forts pour moi car Michael avait une voiture plus rapide que la mienne. Avoir eu la chance de le combattre comme nous l’avons fait cette année fut un honneur car les dernières courses de Michael Schumacher se seront déroulées face à Fernando Alonso ! » Sa Ferrari en cadeau FRÉDÉRIC FERRET CHAMPION 2005 et 2006. – Alonso et Renault ont certes profité d’un « passage à vide » de Ferrari et de Michael Schumacher en 2005 mais leur victoire, cette saison, a été obtenue face à des adversaires au mieux de leur forme. Schumi toujours dans la course ? Depuis avant-hier, le champion allemand n’est plus pilote de Grand Prix. Pour autant, il ne devrait pas rester rangé, ni des voitures ni de Ferrari. SAO PAULO – de notre envoyée spéciale « OÙ SERAI-JE le 18 mars prochain ? C’est la date du premier Grand Prix de la saison 2007, c’est cela ? Je pense que je serai avec mes enfants, et que nous regarderons la course à la télévision », répondait dimanche, à Sao Paulo, Michael Schumacher, le néo-retraité. « Ce qui va me manquer de la F 1 ? Je ne peux pas répondre encore, c’est trop tôt. Mais c’est sûr qu’un jour, je regretterai des choses dans cette équipe Ferrari. Pour autant, ce n’est pas fini entre nous. Je vais rester en contact. » La nature de ces futures relations, bien plus importantes que quelques visites ou représentations, devrait d’ailleurs être révélée de façon imminente, très vraisemblablement avant même ce week-end, où se dérouleront à Monza les festivités liées aux Ferrari Days. « Michael est unique. C’est un pilote et un homme extraordinaire. Je suis très content qu’il continue à avoir un rôle dans l’équipe, même si celuici sera fondamentalement différent de celui qui était son métier de pilote de F 1, confirmait avant-hier soir Jean Todt. Il a une telle expérience et une telle connaissance de la course qu’il sera important pour Ferrari. Dans quelques jours, il y aura des informations données sur Ferrari, son organisation et le rôle de Michael sera précisé à ce moment-là. » Après onze années d’une collaboration extraordinaire avec la Scuderia, Michael Schumacher devrait donc rester un des éléments majeurs de l’entreprise italienne, tout en disposant de davantage de temps pour sa famille, sa femme Corinna et ses enfants, Gina Maria et Mick, ses amis, pour jouer au foot dans le petit club d’Echichens, situé à dix minutes de sa propriété en Suisse… tant de choses incompatibles avec les exigences du métier de pilote titulaire en Grand Prix. Cette situation ne surprend pas Mika Häkkinen. « Quand j’ai arrêté la F 1, j’ai pris du bon temps, avec ma famille, mes amis. J’ai pu voyager. J’ai rechargé mes batteries. Mais le sport automobile est ma grande passion, comme c’est le cas pour Michael aussi, alors j’y suis revenu. » Super pilote d’essais ou consultant Contrairement au champion finlandais, qui court en DTM, Michael Schumacher resterait dans la compétition, en F 1, mais dans un rôle de consultant, ce qui lui éviterait des journées entières au bureau, un cas de figure qu’il rejette. Exceptionnel metteur au point – on se souvient du passage à vide de la Scuderia en 1999 durant son absence pour cause de blessure –, il a toujours participé activement au développement des monoplaces italiennes pour les amener à livrer le maximum de leur potentiel. Luca Baldisserri, ingénieur de course de l’Allemand, aujourd’hui intégré à la cellule stratégie, a déjà clairement évoqué le rôle de super pilote d’essais qui pourrait être confié à Schumi. Une manière d’assurer la transition et de donner des repères à la nouvelle doublette rouge MassaRäikkönen. Dans l’optique d’une réorganisation plus profonde de la Scuderia, Michael Schumacher pourrait également être associé, comme PAGE 2 consultant sportif ou technique, à Stefano Domenicali, actuel team manager, appelé à remplacer Jean Todt sur le terrain. Le Français, toujours patron de l’entité sportive, assumerait de plus hautes fonctions au sein de Ferrari, et ne voyagerait plus sur tous les Grands Prix. Au côté de Domenicali, dans une position plus administrative afin de gérer la Scuderia à Maranello, pourrait être promu le chef du personnel de Ferrari, Almondo. Quant à Ross Brawn, le directeur technique, il pourrait prendre une année sabbatique, tout en ayant conclu un rôle de consultant avec Ferrari, qui lui permettrait de prodiguer ses conseils à distance et à la Scuderia de ne pas voir le Britannique partir à l’ennemi, qu’il s’agisse de Toyota ou de McLaren, fortement intéressés. CAROLE CAPITAINE RAFAËLLA, fiancée de Felipe Massa, avait choisi le lieu de la fête : la Casa Sasano, un restaurant-club de Sao Paulo. Quant aux invités, Michael Schumacher les avait luimême triés sur le volet. Cent cinquante, cent soixante, pas plus. Cette soirée qui viendrait clore sa carrière de pilote, il la voulait intime, chaleureuse et vraie. Son équipe, au grand complet. Des amis, beaucoup. Son épouse, Corinna. Son père, Rolf. Mais Ralf, le « petit » frère, se trouva confronté à un cruel dilemme : devait-il s’attarder au Brésil après la course pour compléter le tableau de famille, ou rentrer dare-dare en A ut r i c he p o u r célébrer les cinq ans de son fils ? Il prit la deuxième option. Sans quoi, ils eussent été quatre pilotes autour de Schumi, les trois autres privilégiés étant Rubens Barrichello, Felipe Massa, et Kimi Räikkönen... le passé, le présent et l’avenir. En cadeau, Michael reçut de la Scuderia sa dernière Ferrari, la 248 F 1 avec laquelle il venait de disputer son ultime Grand Prix, l’aprèsmidi même. décente, lorsque Fernando déboulerait au circuit pour le premier briefing. Las, à cet instant-là, personne n’avait encore battu son chrono ! Il jubilait. Toutefois un peu plus tard, Fabrice Lom, l’ingénieur de Giancarlo Fisichella, parvenait à lui répliquer crânement en 1’10’’. Caramba ! Le Petit Toro des Asturies n’allait pas en rester là. Il tomba bientôt en dessous de 1’10’’. Croyait-il décourager ainsi l’adversaire ? C’était sans compter sur sa ténacité. Teigneux, Fabrice Lom l’est autant que Fernando, et boucla, avec beaucoup d’application, un tour parfait en 1’09’’08. Alors Alonso se lança dans une conjugaison au plus-que-parfait, et reprit la « poleposition » en 1’09’’06. Le week-end de Grand Prix – véritable – entrant peu à peu dans sa réalité, les duellistes ne trouvèrent pas le loisir de pousser plus loin la bagarre. Question : Fernando croisera-t-il des compétiteurs aussi acharnés, l’an prochain, chez McLaren-Mercedes ? DANS LE RÉTRO DE SAO PAULO Les Renault boys s’en veulent encore de lui avoir lancé un premier défi au Japon ! Car, depuis, Fernando Alonso n’en finit plus de les humilier sur la piste... au jeu vidéo. Avant d’atterrir au Brésil, déjà il adressait un texto à son ingénieur, Rémi Taffin, pour lui annoncer son temps de base virtuel à Interlagos : « 1’11’’. Et toi ? » Un petit groupe de joueurs invétérés, dans l’écurie, se mit à l’entraînement, histoire de défendre l’honneur du staff technique. Et afficher le lendemain une prestation Plus fort que n’importe quel radio-réveil ! Jeudi dernier, l’écurie Red Bull avait décidé de faire rouler l’une de ses voitures dans les rues de Sao Paulo... Mais à 5 heures du matin, « pour éviter les embouteillages », plaisantait Michael Ammermuller, troisième pilote du team, et chargé de cette mission excentrique. « Je suis monté à 250 km/h et 18 000 tours/minutes », témoignait-il dans le Red Bulletin, le fanzine du team, imprimé et diffusé sur les circuits. Ce qui l’amusa le plus ? « Voir les lumières des appartements s’éclairer les unes après les autres ! » Sale gosse ! ANNE GIUNTINI MARDI 24 OCTOBRE 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge « Ne jamais lui laisser un espace » Bleu Rouge Jaune MIKA HÄKKINEN fut souvent présenté par Michael Schumacher comme son « rival préféré ». Jaune PHILIPPE JOUBIN CHAMPION 1997. – Villeneuve pilote une Williams-Renault, Schumacher est en passe de remporter son premier titre avec une Ferrari. Au départ du dernier GP, un double abandon profiterait à Schumacher. Quand Villeneuve l’attaque pour le gain de la première place, au 48e tour, le pilote allemand n’hésite pas : il harponne volontairement Villeneuve pour le gain du titre, mais se retrouve dans le bac à graviers alors que le Québécois (3e) gagne le Championnat du monde. Le pilote allemand sera exclu du classement final au Championnat en raison de cette manœuvre délictueuse. Noir Bleu Noir « MICHAEL ÉTAIT un adversaire coriace mais pas très fair-play. (Il rit.) En fait, mon concurrent préféré restera toujours Damon Hill car, avec lui, nous avons toujours eu des combats à la régulière. Face à Michael, on pouvait s’attendre en permanence à un coup fourré. Ainsi, lorsque l’on se trouvait à son contact en piste, cela réclamait d’anticiper. Il fallait adapter son pilotage à d’éventuelles manœuvres litigieuses. De mes années de F 1 à ses côtés, je retiendrai deux grands moments : Estoril 1996, quand je l’ai doublé à l’extérieur. Michael ne croyait pas que cela était possible (Villeneuve emporte cette course devant Hill et Schumacher, qu’il dépassa dans le périlleux virage Senna). Et puis Jerez 1997, bien sûr. Plus que l’accrochage en luimême, ce qui me reste de plus fort, c’est de le voir sur le mur, lorsque je passe au même endroit au tour suivant. Michael était convaincu d’être dans son bon droit en commettant ce qu’il venait de faire ! Ce qui va rester de Michael, c’est évidemment la quantité phénoménale de ses victoires et, du coup, son nombre de titres… Et surtout (ironique) la manière dont il les a gagnés ! » 3 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE FORMULE 1 – LA RETRAITE DE MICHAEL SCHUMACHER Une saison 100 % Schumacher Jusqu’au bout, le champion allemand aura donné l’image d’un compétiteur d’exception. Capable du meilleur le plus souvent, et du pire. Pour ses adieux au volant d’une F 1, Michael Schumacher ne pouvait offrir plus beau spectacle que celui qu’il a fourni avant-hier au Brésil. Tout au long de ce Championnat 2006, il a d’ailleurs démontré qu’il n’avait rien perdu, à trente-sept ans, ni de sa hargne de battant, ni parfois de ses travers de mauvais perdant. SAO PAULO – de notre envoyée spéciale Le couac de Monaco SAO PAULO. – À l’image de son dépassement sur la Renault de Giancarlo Fisichella, Michael Schumacher a offert au Brésil un exceptionnel numéro de pilotage lors de son dernier Grand Prix. (Photo Imago/Panoramic) révolte massive de ses pairs à son encontre. En signe de protestation, Jacques Villeneuve démissionna de la GPDA, l’association des pilotes de Grands Prix. Mark Webber invita Michael Schumacher à renoncer à ses responsabilités au sein de l’assemblée. Alonso et Räikkönen décrétèrent, quant à eux, qu’ils ne prendraient plus la peine d’assister aux réunions. Retour en force autant le droit de flirter parfois avec les limites de la sportivité ?... Meurtri sans doute par l’épisode monégasque, Michael Schumacher, à la faveur des progrès spectaculaires des Ferrari, reprit rapidement du poil de la bête. Dès le Grand Prix des États-Unis, il retrouva sa superbe et une maîtrise incontestable. Alonso et sa Renault matés en France, humiliés en Allemagne. Lorsque la FIA décida subitement, à Hockenheim, d’interdire les amortisseurs de vibrations introduits près d’un an plus tôt par Renault, on eut le sentiment que la tendance s’inversait. Que le déclin des résultats s’amorçait pour le duo franco-espagnol. Même en Hongrie, week-end maudit pour Alonso et Schumacher, la chance sourit au second, en lui offrant in extremis un point inattendu. Dans l’histoire conjuguée de Michael Schumacher et de la Scuderia Ferrari, quand eux se trouvaient en position de force, leurs adversaires, généralement, finissaient par perdre les pédales. Pas Alonso. Il le prouva en Turquie, où malgré une Renault inférieure à la Ferrari, il devança Schumi à l’arrivée. Puis à Monza, où les chicaneries des commissaires sportifs ne parvinrent pas à l’abattre. Et plus encore au soir du Grand Prix de Chine, où face à une défaite qui ne lui était pas imputable, il serra les dents. Alors, au moment où la réussite paraissait avoir définitivement choisi son camp, où le tandem Schumi-Ferrari se voyait sur le point d’aboutir, celui-ci, à Suzuka, perdit soudain la maîtrise de son destin. Et la charge héroïque de Michael Schumacher au Brésil demeura vaine. Si sa décision d’abandonner la course remontait au mois de juin, peut-être se trouva-t-elle confortée là. Dans la vague impression qu’un cycle s’achevait naturellement. Et qu’il n’était plus, dorénavant, seul au monde. ANNE GIUNTINI *Du sens et de la simplicité Et si le jour le plus difficile de votre bébé était le premier jour de sa vie? La simplicité c’est un moniteur conçu pour les soins aux bébés prématurés. Moniteur néonatal IntelliVue de Philips. Spécialement conçu pour les besoins des équipes de soins néonataux pour les premiers jours critiques de la vie des bébés prématurés. Venez nous rejoindre sur www.philips.com/simplicity MARDI 24 OCTOBRE 2006 PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Autour de l’accusé, le clan Ferrari eut beau serrer les rangs, l’image était atteinte. Une fois de plus. Une fois de trop ? Une partie de son très proche entourage lui conseilla de présenter des excuses. Orgueilleux, entêté, Michael ne céda pas. Tout juste fit-il à demi amende honorable : « Je suis désolé d’avoir semé ce trouble », admit-il quelques semaines plus tard. Rien d’autre. Pas de culpabilité avouée. Un fidèle raconte que Schumacher, en privé, évoque encore – à l’occasion – l’incident qui l’avait opposé à Senna lors d’essais à Hockenheim, où les deux hommes en étaient venus aux mains. « Tant d’années après, il s’emporte toujours lorsqu’il en parle, blessé, convaincu d’avoir été victime d’une manœuvre indélicate du Brésilien. Il en conserve un sentiment profond d’injustice. » En conçoit-il pour Bleu de sa manœuvre grossière en qualifications, pour s’assurer – croyait-il – la pole-position. L’auraient-ils condamné avec une telle véhémence, et cette presque unanimité, quelques années plus tôt ? Au septième Grand Prix du Championnat, Schumi, dominé par Alonso, venait de renouer avec ses vieux démons, tandis que l’on croyait son intolérance à la défaite apaisée par une moisson de records. Victimes désignées de son geste antisportif, Alonso et Räikkönen, ses adversaires directs, réprimèrent leur colère... Mais les autres prirent la liberté de s’insurger. Ainsi Schumi essuya-t-il la première Jaune Rouge Jaune Dans le même temps, en pleine bataille, l’idée d’un éventuel retrait de la F 1 cheminait dans l’esprit de Schumacher. Parce que son contrat arrivait à échéance en fin d’année. Et qu’il faudrait bien un jour songer à un avenir différent. Mais comment conclure : sur un huitième titre ? En faire un objectif incontournable, quitte à prolonger de une ou deux saisons encore, pour se donner toutes les chances de le conquérir ? Ou terminer maintenant, avec ou sans couronne, mais toujours entouré d’une aura exceptionnelle ? Certains de ses proches suggèrent que l’environnement de la Formule 1, en particulier l’incessante pression médiatique à laquelle on le croyait pourtant imperméable, commençait à lui peser. Cet élément aurait pu jouer dans la décision finale. Celui-ci, et d’autres aussi, peut-être. Comme le sentiment naissant de n’avoir plus tous les droits en piste. Ni tous les pouvoirs. À Monaco, la majorité des pilotes, y compris les plus jeunes, s’indignèrent Noir Bleu Noir DIMANCHE SOIR, une partie du paddock s’interrogeait encore : l’heure de la retraite avait-elle réellement sonné pour Michael Schumacher ? Était-il imaginable qu’il s’en aille vraiment ? Quels pouvaient être les motifs profonds de son choix : la sagesse ? la raison ? Certainement pas la lassitude ni la satiété. Car la course qu’il venait de livrer au Brésil, à l’image de sa saison entière, n’en révélait aucune trace. Talent et détermination intacts. Fraîcheur et ambition de jeune homme, servies par une somme inestimable d’expériences. Pas le moindre signe de doute, de crainte, ni d’ennui. Alors, pourquoi partir ? Peut-être bien, comme il l’expliquait à Monza, pour faire place aux jeunes, chez Ferrari. Offrir une chance à Räikkönen, vaincu de deux points en 2003, de cueillir un jour le titre mondial. Permettre à la Scuderia de ne pas laisser filer à la concurrence cet oiseau rare. Ouvrir grande la porte à Felipe Massa, équipier charmant et valeureux. S’éclipser de la scène et passer le relais, pour mieux assurer la pérennité d’une histoire dont il a commencé l’écriture en 1996. Asseoir l’avenir de Ferrari, en sacrifiant pour partie ses aspirations intimes. En outre, il est possible que ces considérations aient pu se trouver renforcées par une série de discrètes alertes. De fait, le Championnat 2006, remporté par Fernando Alonso, aura lancé quelques mises en garde à l’impérial Schumi. Si le face-à-face avec Kimi Räikkönen, trois ans plus tôt, ne l’avait jamais entraîné dans la tourmente, son affrontement avec le jeune Espagnol, à la personnalité autrement plus affirmée, l’aura conduit dans ses ultimes retranchements. La sévérité de la lutte entre eux deux n’aura pas été sans évoquer par instants un chapitre homérique de la Formule 1 : les années Senna-Prost. À la lecture de la saison 2006, Fernando Alonso apparaît aujourd’hui comme le seul maître, depuis la disparition d’Ayrton Senna, que Schumacher ait eu à croiser. Une saison d’une intensité folle. Où le septuple champion du monde et la Scuderia auront, dans un premier temps, dû mettre en œuvre toute leur énergie, leur science, et leur unité, pour revenir au niveau de Renault et d’Alonso. S’installer dans une logique de progrès constants, et se satisfaire de promesses solides, pendant que l’adversaire surfait sur une vague de succès. Se donner toutes les raisons de croire au retour, en dépit des revers initiaux. Tandis qu’Alonso enchaînait les victoires – six en neuf courses, au soir de Montréal ! – Schumi serrait les dents, engrangeant tous les points à sa portée pour ne pas se laisser décrocher. Même à distance de vingt-cinq points, maintenir une menace permanente sur son rival. Et l’accroître à la première occasion. De part et d’autre, il fallait des nerfs ! 4 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE FORMULE 1 – LA RETRAITE DE MICHAEL SCHUMACHER Un monument du sport auto Le pilote qui s’en va aujourd’hui est, par son palmarès, le plus grand de tous les temps. Presque tous les records de la F 1 sont siens. T t 1991 Appelé par Jordan en rempplacement de Bertrand Gachot, il débute b en F1 en Belgique. Malgré un abandon, sa performance est très remarquée. Ses principaux titres de gloire TITRES MONDIAUX POLE-POSITIONS M. Schumacher M 68 7 Il devance : 65 S Senna 5 F Fangio À Monnza et jusqu’à la fin de saison, il rejoint l’écurie Benetton Benetton-Ford Ford avec laquelle il marquee ses premiers poinnts. 15 Alonso Meilleur pilote en activité : Me MEILLEURS TOURS EN COURSE Championnat 1. Senna (McLaren-Honda), 12. M. Schumacher, 4. 76 91 41 P Prost 51 P Prost 1992 ikkonen 19 Räikk 15 Alonso PODIUMS Un ann après y avoir débuté enn F1, il signe à Spa-FFrancorchamps sa première victoire en GP. POINTS MARQUÉS 154 1. Mansell (Williams-Renault), 108 pts… 3. M. Schumacher, 53. 1 369 106 P Prost 798,5 i h ll 519 BBarrichello P Prost 61 Barrichello et Coulthard Il ajoute une nouvelle victoire en s’imposant s imposant devant Alain Prost lors du GP du Portugal à Estoril. L’exceptionnel palmarès de Michael Schumacher en F1 le place au côté des plus grands noms du sport mondial. Pelé (1956 à 1977) vainqueur de 3 Coupes du monde (1958, 1962 et 1970). ATHLETISME TENNIS Carl LEWIS (1979 à 1997)) 9 titres olympiques. GOLF Jack NICKLAUS (1962 à 2003) 18 Grands Chelems ; 73 victoires sur le PGA Tour. BASKET Michael JORDAN (1984 à 2003) 6 titres NBA ; 2 titres olympiques (1984 et 1992). La première p victoire Benetton B192-Ford (mai 1992-mars 1993) 13 GP. 1 vict. en 1992 2 GP en 1993. 1 9 9933 Dans le panthéon des retraités du sport FOOTBALL La premi premièère Jordan 191-Fordd (août 1991). 1 GP LLee transfert ch chez Benetton BBenetton B 191-Foord (sept. 1991-avril 1992) 5 GP en 1991. 3 GP en 1992. 2 Alonso VICTOIRES F1 1. Prost (Williams-Renault) 4. M. Schumacher, 52. 1Champion 9 9 4 du monde Il décroche son 1er titre mondial en accrochant la Wiilliams-Renault de Damon Hill lors du dernier GP de la saison en Australie. 1. M. Schumacher, 92 p 2. Hill (Williams-Renault), Pete SAMPRAS (carrièière èr de 1988 à 2002) n°1 mondial pendant 286 semaines ; 14 victoires en Grand Chelem. 1Champion 9 9 5 du monde À Aidda, 15e des 17 GP, il renouvelle son titre mondial, une nnouvelle fois face à la Williams-Renault de Damon Hill. 1. M. Schumacher, 102 p 2. Hill (Williams-Renault), 69 La deuxième victoire Benetton B193B-Ford ((saison 1993).) 14 GP et 1 vict. Le premier titre Benetton B194-Ford (saison 1994). 14 GP et 8 vict vict. Passage au V10 Renault Benetton B195-Renault (saison 1995). 17 GP et 9 vict. it 1 9 9966 Passé chez Ferrari, il signe soon premier succès avec la Sccuderia en Espagne. Il récidive en Belgique puis en Itaalie. 1. Hill (Williams-Renault), 97 3. M. Schumacher, 59. Photo Richard Martin 1 9 9988 Photo LAT/DPPI Luttaant pour le titre avec Mika Häkkinen (McLaren( Mercedes), il échoue, victime de l’éclatement d’un pneu, lors du dernier GP à Suzuka. Des pilotes p ayant y couru en 1991,, Michael Schumacher était le seul à être toujours j pprésent cette année. Sur notre document (de ( gg. à d. au 2e rang) g) : R. Moreno,, R. Patrese,, A. Suzuki,, B. Gachot , G. Morbidelli,, Y. Capelli, p , M. Gugelmin (àà côt ôtétéé de J.-M. Balestre, alors prrésident é és de la FIA), A. Senna, N. Larini, P. Martini, G. Tarquini ; JJ Lehto, T. Boutsen, E. Van de Poele, M. Häkkinen ; (au 1err rang) N. Piquet, A. Prost, J. Alesi, N. Mansell, G. Berger, E. Pirro, S. Modena, S. Nakajima, M. Brundle, M. Blundell, M. Alboreto et E. Bernard (manque notamment E. Comas et O. Grouillard). Michael Schumacher ne figure pas sur cette photo prise lors du 1er GP 1991, aux États-Unis, puisqu’il remplaça Gachot en Belgique. 1999 … qu’il a dépoussiérés Vict. en partant de la pole position Titres mondiaux Tit di consécutifs tif Tours en tête Pourcentage de GP sur le podium 40 M. Schumacher 5 Il devance : F Fangio 4 13 909 134 Kilomètres en tête GP terminés dans les points 24 070 190 Victoires par saison ( (2004) 13 Il détenait détenait le précédent pr record (11 en 2002) Prost C lth d Coulthard 128 115 ((2001 et 2002) A Alonso (2001 et 2002) 17/17 ( (2002) Il détenait le précédent record (15/18 en 2004) Vict. consécutives sur une saison A Alonso Al (2005) 7 6 Victoires d’un même GP ((en France) Pt Patrese 19 B i h ll Barrichello 15 Moyenne des points marqués par GP Pole-positions d’un même GP 5,49 115 1. M. Schumacher, 123 pts 2. Coulthard (McLaren- 19 C lth d et Räikkönen 3 Coulthard 2Champion 0 0 2 du mo 4,32 Pourcentage de vict. par GP A i (entre 1952 et 1953) Ascari 36,5 % AAlonso lonso C lth d 37 Coulthard L gloire La l i en rouge Ferrari F1-2000 (saison 2000). 17 GP et 9 vict. Bis repetita Ferrari F2001 F2 (mars 2001-Mars 2002) 17 GP et 9 vict. en 2001. 2 GP et 1 vict. vict en 2002. 2002 11 5,44 F Fangio A Alonso Al 87 Senna Le 199 août en Hongrie, il coiffe sa quatrième couronne monddiale en égalant le record de victoires de Prost (51). Victoires successives 8 6 Pro (Br Prost ( résil é et France)) et Senna (Monaco) és ( ) 233 Senna Places en première ligne Il ddétenait é le pré récéédent record (7 au Canada) 2Champion 0 0 1 du monde 256 249 Courses en tête de bout en bout 15/19 ( (Japon) 8 record avec Senna, 8 poles à Saint-Marin 4 GP di disputtéés Nombre de podiums consecutifs Podiums en une saison 7 Al Alonso (2005 et 2006) et Räikkönen (2005) Il connquiert son 3e titre mondiall ddes pilotes, l lle premier sous les couleurs de Ferrari qui n’avait plus connu cette conséécration depuis 1979 avec Jody Scheckter. 1. M. Schumacher, 10 2. Häkkinen (McLaren-M … qui lui ont échappé 13 430 S Senna 4 206 Coulthard La « traî traaî aîtresse îtresse » ît Ferrari F399 F 9 (saison 1999). 10 GP et 2 vict. 2Champion 0 0 0 du monde ( (2002) 11e/17 11e/16 M Mansell (1992) Alonso (2005) 17e/19 Al 11 660 B Barrichello 42 % Précocité de l’obtention du titre mondial dans la saison Tours couverts en GP Il détenait le précédent record (144 en 2002) A Alonso Al (2006) C Clark 11 Meilleurs pilotes en activité : 2 Barrichello A Alonso 148 ( (2004) 22 Son sseul accident grave en F1 : sorti violemment de la piste lors du GP de Bretagne à Silverstone, il se fractuure la jambe droite. Absent six courses, il revient p les deux dernières de la saison. pour 1. Häkkinen (McLaren-Mercedes), 76 pts 5. M. Schumacher, 44. 61 % 2931 S Senna 905 Coulthard Points marqués en une saison Hat tricks (pole, meilleurs tours et vict.) 5 096 29 S Senna 9 Alonso SSii près du but Ferrari F300 F (saison 1998). 16 GP et 6 vict vict. 1. Häkkinen (McLaren-Me 2. M. Schumacher, 86. Les records… ( (2004) Asscari (1960) A Alonso (2006) L’accrochage accrochage avec Villeneuve a Ferrari F 310 B (saison 1997). 17 GP et 5 vict. Il rejooint dans la légende Juan Manuel Fangio en décroochant son cinquième titre lors du GP de France à Magny-Cours. 1. M. Schumacher, 144 pts 2. Barrichello (Ferrari), 77. 9 7 17 % Alonso 4 Al Les temps forts Pour égaler Fangio Ferrari F2002 F2 (mars 2002-avril 2003). 15 GP et 10 vict. en 2002. 4 GP ett 1 vict. i t en 2003. 2003 2Champion 0 0 3 du monde Photo Sutton GP DE GRANDE-BRETAGNE 1999 : Michael Schumacher est victime de son premier et seul accident grave en F1. Malgré r la résistance de Kimi Räikk kköönen (McLarenMercedes), il s’offre un sixième titre mondial lors du deernier GP de la saison à Suzuka. Pour ddéépasser Fangio Ferrari F2003 F2 - GA (saison 2003). 12 GP et 5 vict. 1. M. Schumacher, 93 pts 2. Räikkönen (McLaren-M 2Champion 0 0 4 du monde Avec 13 succès, il bat le record cord des victoires en une saisoon et enrichit son palmarès d’un 7e titre mondial. Photo L’ÉQUIPE 1. M. Schumacher, 148 pts 2. Barrichello (Ferrari), 114. La meilleure des Ferrari Ferrari F2004 (mars 2004-mars 2005). 188 GGP et 13 vict. en 2004. 200 2 GP en 2005. 2005 L’année des désillusions. Il obbtient sa seule et unique victoire à Indianapolis où six monoplaces l seulement l t partiicipent au GP des Etats-Unis. GP d’AUSTRALIE 1994 : Michael Schumacher part à la faute, accroche Damon Hill et obtient le 1er de ses 7 titres mondiaux. 1. Alonso (Renault), 133 3. M. Schumacher, 62. 2006 GP DE BELGIQUE 1992 : Michael Schumacher signe la 1re de ses 91 victoires en F1. Annonce sa prochaine retraite aite à Monza Monza. Il se retire après le GP du Brésil après avoir lutté jusqu’au bout pour le titre face à Fernando Alonso (Renault). Photoo Boutroux Photo Fablet GP D’ESPAGNE 1996 : sous la pluie, p , Michael Schumacher fonce vers la 1re de ses 72 victoires au volant d’une Ferrari. PAGE 4 La F1 du naufrage Ferrari F2005 F2 (saison 2005). 17 GP et 1 vict. L dderniere La i Ferrari 248 F1 (saison 2006). 18 GP et 7 vict. 1. Alonso (Renault), 134 pts 2. M. Schumacher, 121. MARDI 24 OCTOBRE 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge STÉPHANE BARBÉ Excluu du Championnat pour avoir oir donné donné un coup de volannt à la Williams-Renault de Jacques Villeneuve lors ddu dernier GP de la saison à Jerez. Il conserve toutefois le bénéfice de ses victoires. 1. Villeneuve (Williams-Rena Exclu : M. Schumacher. Bleu Michael Schumacher, désormais en retraite du pilotage, était le dernier à avoir traversé tout cela. Tous les autres pilotes figurant sur la « photo de famille » au début de la saison 1991 (qu’il prit en cours…) ont raccroché leur casque de Grand Prix depuis longtemps. C’est dire que ce monument du sport automobile a couru contre Prost lorsqu’il était encore chez Ferrari, il s’est battu 1 9 9977 Jaune Rouge Jaune Le pilote le mieux payé contre les Williams-Renault de Mansell et Patrese avant qu’elles ne deviennent championnes du monde pour la première fois, il a eu Nelson Piquet comme équipier et a affronté Ayrton Senna. Schumacher a vu arriver en F 1, et en repartir avant lui, toute une génération de pilotes, et non des moindres : Damon Hill, Juan Pablo Montoya, Jacques Villeneuve… Il a connu le quatrième titre mondial d’Alain Prost en 1993 et la mort d’Ayrton Senna en 1994. Ces deux jours-là, il a d’ailleurs gagné la course. De ces grands champions, il égala ensuite le nombre de titres mondiaux… à eux deux : 4 + 3. Sept ! Et, à une unité près, il additionna sous son seul nom le nombre de leurs victoires en Grand Prix : 51 + 41. 92 à 91. Quelques-uns seulement de ses records... Quand Schumacher a débuté, on ne courait pas encore à Bahreïn ou à Shanghai, non plus à Istanbul ou à Indianapolis en F 1. Hockenheim comptait toujours ses longues lignes droites dans la forêt et Estoril, au Portugal, n’avait pas encore été abandonné. Bref, Michael Schumacher a connu la grande mutation de la Formule 1 : financière pour devenir le pilote le mieux payé de l’histoire de la course automobile et du sport en général (on parlait de 25 millions d’euros par an). Et médiatique. En 1991, on s’émerveillait de quelques caméras embarquées sur l’une ou l’autre F 1, pas toutes. En 2006, on ne manquait plus rien de l’action des différents cockpits, comme, avant-hier, ce dépassement « au cordeau » de Michael Schumacher sur son remplaçant chez Ferrari, l’an prochain, Kimi Räikkönen. On put assister quasiment en direct et à sa place à l’une des plus belles manœuvres de sa longue et brillante carrière. Cela fera des souvenirs… Noir Bleu Noir LA FORMULE 1, que Michael Schumacher découvre quasiment (hormis quatre tours de prise en main à Silverstone) lors des essais du Grand Prix de Belgique 1991, est une frêle et élégante monoplace verte, aux couleurs de l’Irlande. La Jordan 191 à moteur Ford V 8 HB client – 13 800 tr/min maxi et à peine plus de 700 chevaux – présente un aileron avant au profil en aile de mouette très prononcé. L’aile arrière est à trois plans, les pontons sont larges et bas, le nez est fin et plongeant. Du cockpit échancré dépassent les épaules du pilote. En un mot, l’auto paraît presque fragile. Quinze ans plus tard, la Ferrari 248 F 1 que Schumi a conduite à la quatrième place pour son 249e et dernier Grand Prix, dimanche au Brésil, a subi une batterie de crash-tests toujours plus exigeants au fil des saisons. Latéralement, des renforts de cockpit remontent jusqu’à mi-casque afin de protéger la tête du pilote, dont le cou est emprisonné dans un système HANS pour limiter les mouvements en cas de choc et les risques de blessures. Quant au moteur V 8 usine développé, cette saison, par la Scuderia, il frôle les 20 000 tr/min et les 800 chevaux. Entre cette Ferrari de Michael Schumacher et la Jordan de ses vingt-deux ans, il y a un monde. Quinze années qui ont bousculé les règlements, la technique, la sécurité, le format des qualifications, parfois même l’intérêt de la F 1. Le défi Ferrari Ferrari F310 F (saison 1996). 15 GP et 3 vict vict. 5 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE FORMULE 1 La vie sans Alonso L’an prochain, Renault ne pourra plus compter sur le talent de l’Espagnol pour défendre ses deux titres. SAO PAULO – SAO PAULO. – Fernando Alonso (à gauche) en partance chez McLaren-Mercedes, Giancarlo Fisichella aura la lourde tâche en 2007 d’assumer le rôle de pilote no1 au sein de l’écurie Renault. (Photo Stéphane Mantey) de notre envoyé spécial UN SEUL ÊTRE vous manque et tout risque d’être dépeuplé. L’écurie française et le pilote espagnol ont connu une belle histoire d’amour commune. Dimanche, après le podium, le champion du monde avait tenu à remercier tous les gens de Renault. Le soir, lors de la fête organisée pour les titres, il était resté avec l’équipe (lire par ailleurs). Mais à la fin de l’année, la belle histoire s’achèvera avec le départ d’Alonso pour McLaren. Son absence risque en effet de peser. La victoire en chantant Pour célébrer les deux titres, les motoristes de Renault ont fait chanter leur V 8. SAO PAULO – de notre envoyé spécial UNE F 1 TOUJOURS AUSSI PERFORMANTE ? Il s’agit du domaine le moins sensible. Et en ce qui concerne 2007, Renault ne devrait pas vraiment voir de différence. « Une monoplace ne se construit pas avec un pilote, explique Pat Symonds, le responsable technique côté châssis. Les ingénieurs œuvrent sur notre monoplace de 2007 sans que cela bouleverse leur manière de travailler. Ces dernières années, nous avons appris à gagner avec Fernando. Mais je ne crois pas que son départ nous fera oublier tous ces acquis. » Le châssis dessiné, reste à lui adjoindre un moteur. Et là encore, l’aide du pilote est minime, voire nulle. « En tant que motoriste, confirme Denis Chevrier, le responsable d’exploitation des V 8 français, son départ ne va rien changer. Techniquement parlant, le nouveau règlement aura plus d’impact sur nous que l’absence de Fernando. » FISICHELLA NOUVEAU LEADER confiance avec la monoplace. Un monde où la science de la course, une des grandes qualités d’Alonso, est primordiale. « J’ai eu une année pour apprendre mon métier, rassuret-il. Et je me sens prêt. » UN VIDE À COMBLER EXPLOITER LES TITRES 2006 CONVAINCRE ALONSO DE REVENIR Officiellement, Alonso ne manquera pas à Renault mais l’impact de son départ est forcément considérable. Au point de souhaiter, comme Pat Symonds, son retour ! : « Maintenant qu’il sait que Renault est impliqué longtemps dans le sport, j’espère qu’il reviendra ! » Un seul être vous hante et tout est dépeuplé ! FRÉDÉRIC FERRET PHILIPPE JOUBIN *Du sens et de la simplicité La simplicité c’est préparer une boisson saine 100% bien – être…avec 0% d’efforts. Centrifugeuse Philips. Consommer les vitamines dont vous avez besoin quotidiennement est désormais à la portée de tous. Introduisez simplement les fruits et légumes dans la large cheminée et la centrifugeuse extrait une délicieuse dose de bien-être. Rejoignez-nous sur www.philips.com/simplicity MARDI 24 OCTOBRE 2006 PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge RENAULT F 1 SUR LE CHAMP-DE-MARS. – Afin de fêter ses titres mondiaux, l’écurie Renault procédera à deux célébrations parisiennes assez exceptionnelles. Aujourd’hui à 17 heures, le Champ-de-Mars, au pied de la tour Eiffel, sera ainsi le cadre d’une fresque humaine réalisée par 500 personnes consacrée à la F 1 et aux succès de l’écurie. Une deuxième représentation aura lieu demain, mercredi, sur le parvis de l’esplanade de La Défense. Ces deux événements seront totalement libres d’accès au public. Les mots d’Alonso Magistrale aussi fut la suite. Tard dans la nuit, rendez-vous avait été donné au Café de la Musique, bar nocturne et branché de la métropole pauliste. Bière, champagne et caipirinha (cocktail à base d’alcool de canne) coulaient à flots dans ce rassemblement que pas un membre de l’écurie ne manqua. Bien calés dans un profond canapé, Bleu Pour l’instant, chez Renault, on ne souhaite pas évoquer le sujet 2007. La priorité est à l’exploitation du titre 2006. Essayer de tirer parti des derniers mois de contrat que l’écurie française possède avec Fernando Alonso. D’autant qu’un nouveau sponsor titre, la banque néerlandaise ING, va remplacer le cigarettier Mild Seven. Une nouvelle voiture, de nouvelles couleurs, un nouveau pilote. Et des résultats qui risquent de ne plus être à la hauteur de ces dernières années. Il se murmure même que le marketing aurait déjà tablé sur une deuxième place au Championnat des constructeurs et une troisième à celui des pilotes en 2007. Jaune Rouge Jaune C’est là que, dès dimanche soir, le départ prochain d’Alonso se faisait le plus sentir. Tout comme les gens de Ferrari souffraient des adieux de Michael Schumacher à la compétition, le personnel de l’écurie française pleurait son double champion du monde. « Sa personnalité était très forte, concède Pat Symonds. Elle s’était même renforcée avec les années. On travaille forcément différemment avec un champion du monde qu’avec un pilote débutant », que sera, malgré tout son talent, Heikki Kovalainen. « Ses proches collaborateurs, ceux qui sont en liaison directe et quotidienne avec lui, ont forcément tissé des liens plus ou moins forts avec lui », renchérit Denis Chevrier. « Pour retrouver un champion de son calibre, ce sera difficile, confie Pascal Aragnouet, un des mécaniciens. Un pilote de son talent, il y en a un tous les dix ans ! Il faut voir la manière dont il a su fédérer son équipe. Parce qu’ils savaient que Fernando se donnait à 150 %. » Noir Bleu Noir Futur numéro 1 de l’équipe, Giancarlo Fisichella se dit confiant. « J’ai tout de même l’expérience suffisante pour compenser son départ, martèle agacé l’Italien. Ce sera ma troisième année avec Renault. Je connais bien l’équipe. Je sais comment ils fonctionnent et eux me connaissent également. » Sauf qu’on ne remplace pas un double champion du monde de vingt-cinq ans comme une biellette de direction. Et lors de leurs deux années de cohabitation, « Fisico » a beaucoup souffert de la comparaison avec l’Espagnol. Il le reconnaît : « Bien sûr, le fait que je devienne premier pilote va me donner un peu de pression. Il faudra que je gagne vite et ça, tant qu’on n’est pas en course, on ne peut pas le savoir. » Sauf que dimanche dernier, Fisichella a une nouvelle fois montré ses limites. Alors qu’Alonso a prouvé, à Imola l’an dernier et en Turquie cette année, savoir résister à un Schumacher plus rapide, son équipier s’est encore incliné face à l’Allemand avant-hier. Tout comme en Chine, il y a trois semaines… Pour Kovalainen, le problème est différent puisque le jeune Finlandais, pilote de tests cette saison, va découvrir le monde des Grands Prix. Un monde où en deux jours et quelques tours, il faut se sentir en ILS L’AVAIENT TOUS promis : le Grand Prix du Brésil une fois terminé, il n’était pas question que les hommes de Renault se quittent ! Il y avait trop à fêter : les titres bien sûr, le départ de Fernando Alonso aussi, le retrait de Michelin… Alors, dimanche soir, ils sont restés au circuit bien plus tard qu’à l’accoutumée. Certes, une fois le champagne de la victoire bu jusqu’à plus soif, une fois les libations terminées et les photos de famille prises, il fallait bien démonter les garages et ranger le matériel. Une pause néanmoins se fit. À 18 h 30, il y eut un concert et le soliste fut le moteur Spec. E de Giancarlo Fisichella. Comme à Shanghai voilà un an où, dans la nuit de Chine, le V 10 d’alors chanta l’inévitable We are the champions, les motoristes de l’écurie avaient cette fois concocté une autre partition : l’interprétation de trois hymnes, le français, le britannique et l’espagnol. Les premiers hurlements du moteur ayant donné le signal, l’assistance se pressa dans le garage, venue de toutes les écuries. Le récital pouvait commencer avec, dans le rôle du chef d’orchestre, Fernando Alonso lui-même donnant le tempo de la Marcha Real. Crachant le feu, déchirant l’atmosphère, le chant du V 8 fut magistral. Fernando Alonso et sa jolie compagne, la chanteuse espagnole Raquel del Rosario, plus disponibles que jamais étaient aux anges. Au plus fort de l’envahissement de la piste de danse, il monta sur l’estrade, empoigna le micro et trouva les mots justes, les mots forts, les mots doux : « J’ai essayé de faire de mon mieux pour être champion et que nous décrochions ensemble la couronne des constructeurs. Je veux aussi remercier Michelin pour le travail effectué. L’année dernière, nous avons vaincu McLaren, cette fois ce fut Ferrari et ce fut plus dur encore, probablement parce que nous avons dû nous battre sur la piste mais aussi en dehors. Cette saison, vous m’avez donné une leçon de fair-play et de sportivité aussi bien dans le cadre de la Formule 1 que dans celui de la vie de tous les jours. J’ai tant appris de vous, j’ai tant reçu de vous. Vous serez dans mon cœur, pour toujours ! » Sous les hourras, il empoigna alors une nouvelle bouteille de champagne et se mit en devoir de courir à travers la salle, afin d’arroser au passage ses hommes, ses équipiers, ses amis. Pour les plus courageux, le Café de la Musique ne fut qu’une escale avant de prendre la direction du stade de Morumbi, prestigieuse enceinte dévolue au football louée pour l’occasion par Red Bull, passée maître dans l’organisation de fêtes somptueuses. Si Giancarlo Fisichella, en grande forme, y effectua un passage remarqué, Fernando Alonso, lui, avait déjà tiré sa révérence. Un nouveau départ, un autre horizon, une nouvelle écurie, McLaren en 2007. Et c’est ainsi que les hommes se quittent. Mais, dans l’esprit de tous les Renault, ses mots résonneront plus longtemps que la samba. 6 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 Bölöni paye la note Les résultats catastrophiques de Monaco ont eu raison de l’entraîneur roumain, remplacé hier par Laurent Banide, son adjoint. En place depuis seulement quatre mois, Laszlo Bölöni a été démis de ses fonctions d’entraîneur de l’AS Monaco. Les sept défaites en Championnat (pour deux victoires et un nul) du club de la Principauté, dix-neuvième de Ligue 1, ont incité les dirigeants monégasques à trancher. C’est Laurent Banide, son adjoint, qui lui succède et sera sur le banc dès ce soir à Reims, en Coupe de la Ligue. MONACO – de notre envoyé spécial Au programme, Nantes (20e), Nice et... Troyes (17es ex aequo) Laszlo Bölöni est le deuxième entraîneur de la saison à être limogé, après Serge Le Dizet, remplacé par Georges Éo à Nantes il y a un gros mois. Le Roumain sera lui aussi suppléé par son adjoint, Laurent Banide (à droite). (Photo Marc Francotte) Le neuvième coach en douze ans (*) Le premier, à la tête de la Juventus de Turin (Serie B), semble en passe de réussir le pari (6 victoires, 1 nul, 0 défaite) de la remontée immédiate en Serie A et le second est leader de la Serie A après 7 journées avec Palerme. Banide, fils à papa RÉACTIONS Le nouvel entraîneur monégasque a de qui tenir. Son père, Gérard, a été champion et vainqueur de la Coupe de France à la tête de l’ASM. Alors que ses coéquipiers s’en tiennent à un discours convenu, l’Ivoirien ne cache pas son bonheur de voir partir Bölöni. MONACO – de notre envoyé spécial DEPUIS HIER, Laurent Banide, trente-huit ans, est le plus jeune entraîneur de Ligue 1. Il succède, dans cette hiérarchie de l’âge, à Pablo Correa, plus âgé de quelques mois. Mais, à l’heure où le Nancéien continue de plancher à Clairefontaine pour obtenir le diplôme d’entraîneur professionnel de football (DEPF), celui qui permet de diriger une équipe de Ligue 1, Banide, lui, peut se targuer de l’avoir déjà en poche depuis avril. « J’ai toujours été attiré par ce job. J’ai commencé à passer mes diplômes alors que j’avais seulement dix-huit ans et, très jeune, j’encadrais des groupes dans les stages d’été qu’organisait mon père. Je dois avoir ça dans les gènes », dit le fils de Gérard, qui fut lui-même entraîneur de Monaco de 1979 à 1983 (un titre de champion, en 1982, et une Coupe de France, en 1980) avant de prendre notamment en main les destinées de Marseille (1986-1988) ou de Strasbourg (septembre 1988 à septembre 1989) et de boucler la boucle à Monaco en secondant Jean-Luc Ettori dans son rôle d’entraîneur entre février et juin 1995, après le départ d’Arsène Wenger. « Quand mon père est revenu en Principauté pour prendre en main le centre de formation, il a eu besoin d’un assistant et je l’ai logiquement suivi », rappelle Laurent Banide, qui a ainsi vu défiler la fine fleur des joueurs formés à l’époque, de Henry à Trezeguet en passant par Christanval et, plus tard, Gaël Givet. « Je suis vacciné ASM, poursuit-il. J’y ai signé ma première licence alors que j’avais sept ans et j’y travaille comme formateur depuis treize saisons. J’aime Yaya Touré : « Une grande satisfaction » ce club. C’est pour ça que quand on m’a demandé de prendre les choses en main, je n’ai pas hésité une seconde. Je suis un homme du club. Il n’était pas question pour moi de fuir mes responsabilités. » Son expérience du haut niveau est certes encore limitée. Elle se borne au poste d’adjoint de Francesco Guidolin la saison dernière puis de Laszlo Bölöni depuis quatre mois, sur l’insistance de Jean-Luc Ettori, qui tenait absolument à donner une coloration maison au staff technique. On suppose d’ailleurs que le directeur sportif a encore pesé de tout son poids lorsqu’il s’est agi de trouver un successeur au Roumain. Mais Laurent Banide ne se pose pas de questions. « Quand un entraîneur perd sa place, c’est toujours triste et j’ai une pensée pour Laszlo, dit-il. Mais je me lance à fond dans l’aventure. Je connais les risques. C’est une tâche lourde qui m’est confiée. La situation est difficile mais, quitte à ne pas dormir la nuit, je préfère que ce soit de ma faute. » Hier, avant de prendre le chemin de Reims, où l’attend ce soir son pre- Une équipe remaniée ce soir à Reims ? Vu les circonstances, on imagine sans peine la place que peut occuper la Coupe de la Ligue dans l’univers encore une fois chamboulé de l’AS Monaco. Privés de Coupe d’Europe, largués en Championnat, les joueurs de la Principauté feront tout pour briller dans l’une des deux compétitions (avec la Coupe de France) le plus en mesure, à ce jour, d’assouvir leurs rêves continentaux. Et comme ce sera, ce soir à Reims, en huitième de finale (voir page 10), le baptême du feu de Laurent Banide, la curiosité sera d’autant plus grande. Le nouvel entraîneur de l’ASM a déjà promis « plus de jeu offensif », estimant que « le club avait déjà perdu assez de temps ». Le vainqueur de l’édition 2003 se rend à Reims pour « montrer de quoi Monaco est capable ». Mais, au terme de la séance à huis clos d’hier matin, il est quasi impossible de deviner les intentions de Banide. On peut supposer qu’il y aura des changements. Mais lesquels ? Des joueurs comme Meriem, Gerard ou Vargas, peu utilisés jusque-là, ont soif de reconnaissance. Koller, sifflé par le public samedi soir, serat-il écarté ? Ce ne serait pas forcément très juste. Les certitudes : Cufré, suspendu, laissera sa place, sans doute à Modesto. Leko, mal remis de sa gastro-entérite, n’est pas parti, Menez et Plasil, touchés contre Toulouse (1-3), sont un brin douteux. Après le match, les Monégasques prendront directement la direction de Pornic, où ils séjourneront jusqu’au match des cancres, samedi à Nantes. – J.-M. B. L’équipe probable : Roma – Modesto, Bolivar, Givet (cap.), Monsoreau – Gakpe (ou Meriem), Y. Touré, Bernardi, Gerard (ou Meriem) – Koller (ou Gakpe), Vargas. Remplaçants : Ruffier, Dos Santos, Sambou, D. Pérez, Plasil, Menez, Di Vaio. Entraîneur : L. Banide. mier match sur le banc, en huitième de finale de Coupe de la Ligue (voir page 10), il a dirigé son premier entraînement sans sembler ressentir la moindre pression. Il était accompagné de David Barriac, trente-six ans, l’adjoint qu’il s’est choisi (qui vient du centre de formation), et d’André Biancarelli, confirmé dans son rôle d’entraîneur des gardiens : « Ça s’est bien passé. J’ai essayé de mettre une équipe en place et de préparer au mieux les matches à Reims puis à Nantes (samedi). On va discuter avec les joueurs mais j’ai des idées sur le jeu. » Des idées qui vont dans le sens de l’histoire de l’ASM : « On va tâcher de retrouver nos racines, de jouer plus offensivement, avec plus d’élan, de générosité. Je veux qu’on se fasse plaisir, qu’on fasse plaisir aux gens et qu’on marque des buts. » À lui de jouer désormais. Mais la dernière fois que Monaco a privilégié la promotion interne, ça ne lui a pas trop mal réussi. C’était en janvier 1999, avec Claude Puel, successeur de Jean Tigana. Un an plus tard, le club remportait son dernier titre de champion de France en date. – J.-P. Riv. MONACO – de notre envoyé spécial CE N’EST QU’À LEUR ARRIVÉE hier matin à La Turbie que les joueurs monégasques ont appris que Laszlo Bölöni n’était plus leur entraîneur et que Laurent Banide prenait la suite. Dire que la nouvelle les a surpris serait exagéré. « Vu les résultats et les moments difficiles qu’on vivait, on savait que ça pouvait se produire, explique Gaël Givet. Il n’empêche que ça fait un choc, une sensation bizarre. Bien sûr, on se sent un peu coupables, moi le premier, car je n’étais pas à mon meilleur niveau. Maintenant, quand on fait ça c’est pour provoquer un électrochoc, alors j’espère qu’on va relever la tête. Je connais bien Laurent (Banide) depuis dix ans. C’est quelqu’un qui a un super état esprit, c’est un gagneur. J’espère qu’on va entendre son message. » Même discours de la part de plusieurs de ses coéquipiers : « C’est la première fois que je vis cette situation, dit Monsoreau, c’est particulier. Je suis triste de la façon dont les choses se finissent pour le coach. Il a fait son boulot, les joueurs ont leur part de responsabilité. Le changement peut agir comme un déclic. Laurent Banide connaît bien le groupe. Il a une philosophie et un projet de jeu intéressants qui peuvent nous permettre de retrouver du jeu, de l’allant, du plaisir. » « Est-ce logique ? Est-ce illogique ? En tout cas, c’est comme ça, poursuit Warmuz, qui va s’occuper cette semaine des gardiens du centre de formation à la place de David Barriac, promu entraîneuradjoint. J’ai vécu ça à Lens et à Dortmund. Les joueurs sont les premiers responsables mais on ne peut pas en virer trente. Laurent (Banide) connaît bien le club, il a du caractère et des compétences. C’est bien. » Finalement, il n’y a guère que les paroles de Yaya Touré qui détonnent franchement. L’international ivoirien, BÖLÖNI : « PAS LE BON MOMENT POUR PARLER. » – Joint hier à son domicile monégasque, Laszlo Bölöni, qui avait appris le matin même de la bouche du président Pastor qu’il était relevé de son poste d’entraîneur de l’ASM, n’a pas souhaité s’exprimer. « Je ne pense pas que ce soit le bon moment pour parler, a-t-il répondu poliment, mais fermement. C’est sans doute trop tôt. Plus tard, oui, j’aurai peutêtre certains commentaires à apporter sur cette expérience. Mais ce n’est pas encore le cas. » – J.-P. Riv. lui, se réjouit ouvertement du départ de Bölöni qui, à l’entendre, ne le « calculait pas vraiment ». Il se dit libéré par le changement d’entraîneur : « Une page se tourne. Avec " Lolo " (Banide), je suis sûr que ça va mieux fonctionner. Pour moi, avec Bölöni ce n’était plus possible. Il n’arrêtait pas de me faire des reproches et on avait des relations très difficiles. Souvent, même, il parlait dans mon dos plutôt que de dire les choses en face. Il faisait de la discrimination entre les joueurs et les traitait de manière différente. Moi, il ne m’a jamais fait jouer à mon poste véritable (milieu défensif) ; ça le faisait rire. Il disait aux autres qu’il ne savait pas où me mettre, que je n’entrais pas dans ses plans. Il ne m’a fait jouer que sur l’insistance des dirigeants, qui m’avaient convaincu de venir alors que de nombreux clubs me voulaient. Avec lui, je m’emmerdais trop. Le voir partir est un soulagement et une grande satisfaction. » – J.-P. Riv. DRÉOSSI COMPATIT. – Pierre Dréossi, le manager général de Rennes, l’ancien club de Laszlo Bölöni, s’est dit « désolé » de ce qui lui arrive. « Ce n’est pas un secret, j’ai toujours regretté qu’il soit parti de Rennes. À Monaco, on ne lui a pas laissé le temps de travailler. Cette saison, Monaco envisageait d’aller titiller Lyon. Il est toujours risqué de partir dans des clubs qui ont des ambitions supérieures à leurs moyens, des ambitions très importantes mais qui ne laissent pas à l’entraîneur le temps de construire. » – R. R. LA QUESTION DU JOUR Le changement d’entraîneur suffira-t-il pour relancer l’AS Monaco ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût de un SMS). AGENDA DEMAIN COUPE DE LA LIGUE (huitièmes de finale) Voir page 10. VENDREDI 27 OCTOBRE LIGUE 2 journée) Voir page 10. NATIONAL (13e journée) (13e SAMEDI 28 OCTOBRE LIGUE 1 (11e journée) Voir page 11. NATIONAL (13e journée, suite) DIMANCHE 29 OCTOBRE LIGUE 1 (11e journée, match décalé) Voir page 11. PAGE 6 LUNDI 30 OCTOBRE LIGUE 2 (13e journée) Voir page 10. MARDI 31 OCTOBRE LIGUE DES CHAMPIONS (1re phase, 4e journée) 20 h 45 Liverpool (ANG) - Bordeaux (Canal +) MERCREDI 1er NOVEMBRE LIGUE DES CHAMPIONS (1re phase, 4e journée) 20 H 45 Lyon - Dynamo Kiev (UKR) (TF 1) AEK Athènes (GRE) - Lille (Foot +) MARDI 24 OCTOBRE 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge JEAN-PIERRE RIVAIS Bleu AUCUN ENTRAÎNEUR n’est resté plus longtemps sur le banc de l’AS Monaco qu’Arsène Wenger, soit sept ans (1987-1994), comprenant un titre de champion, en 1988, et trois places de deuxième, derrière Marseille. En 1991, l’ASM remporta aussi sa cinquième (et dernière) Coupe de France. Jean-Luc Ettori, qui prit la suite du technicien alsacien, ne tint qu’une saison (1994-1995). Son successeur, Gérard Banide, qualifia le club pour la Coupe de l’UEFA avant de céder sa place à Jean Tigana. Avec l’ex-international, Monaco a atteint les demifinales de la Coupe de l’UEFA et, surtout, ajouta un sixième titre de champion (1997) au palmarès du club, neuf ans après le précédent. En 1998, Monaco atteignit les demi-finales de la Ligue des champions, éliminant Manchester United (0-0, 1-1) en quarts de finale avant de chuter face à la Juventus (1-4, 3-2). Au bout de quatre ans, Claude Puel succéda à Tigana : sous sa direction, Monaco remporta son septième et dernier titre de champion (en 2000), mais perdit contre Lyon (1-2 après prolongation) la finale de la Coupe de la Ligue l’année suivante. En 2001, le président, Jean-Louis Campora, remplaça Puel par Didier Deschamps. L’ex-capitaine des Bleus connut des débuts difficiles mais hissa son équipe à la deuxième place en 2003 et remporta la Coupe de la Ligue, contre Sochaux en finale (4-1). C’est le dernier trophée monégasque. En mai 2004, Deschamps atteignit la finale de la C 1 (perdue face au FC Porto, 0-3). Le 19 septembre 2005, il démissionna après un début de saison raté. Jean Petit assura un intérim de quelques semaines jusqu’à l’arrivée de Francesco Guidolin, qui ne parvint pas à redresser l’équipe (10e). Et, cet été, les dirigeants jetèrent leur dévolu sur Laszlo Bölöni, huitième coach monégasque depuis le départ d’Arsène Wenger. – M. Ca. Jaune Rouge Jaune Ce qui paraît évident, c’est que la frilosité de l’ancien coach rennais ne collait pas avec l’image de marque de Monaco, que ses tâtonnements tactiques, tant dans le choix des hommes et de leur place que des systèmes, l’ont fragilisé. Enfin, des relations conflictuelles avec certains joueurs n’ont pas arrangé les choses et les résultats, en définitive, ont largement accrédité la thèse d’une incroyable erreur de casting, ainsi que le prouvent les… quatre petits mois – aucun de ses prédécesseurs en Principauté n’a eu un règne aussi court – passés par Bölöni à la tête de l’équipe. Venu pour reconstruire, le technicien roumain repart prématurément et le discours de Michel Pastor est aujourd’hui bien rodé. Après une longue période de stabilité, c’est la troisième fois en l’espace de treize mois qu’il annonce le départ d’un entraîneur. « Didier Deschamps, c’était une démission. Quant à Francesco Guidolin, il avait envie de retourner en Italie (*), a-t-il corrigé, l’air de dire qu’on veut lui faire un mauvais procès. En tout cas, cet échec ne remet rien en cause, ni dans l’organisation du club ni dans la politique mise en place et, malgré les résultats, je n’ai pas l’intention de lâcher et de quitter mon poste. Je veux que l’ASM retrouve son faste et son rang. » Pour l’heure, avant de passer éventuellement à autre chose, il s’agit surtout de sauver les meubles – audelà du match de Coupe de la Ligue programmé ce soir à Reims, qui a peut-être précipité le mouvement – et de rétablir une situation très compromise en Championnat. Personne en Principauté n’accepte de voir l’équipe végéter dans les trois derniers du classement. La mission proposée à Laurent Banide, trente-huit ans, est de redresser la barre le plus vite possible et de replacer Monaco à une place plus conforme à son standing. « Est-ce qu’on prend des risques en l’intronisant alors qu’il manque d’expérience ? Peut-être, mais, dans la vie, il faut prendre des risques, a ajouté Pastor. C’est quelqu’un qui connaît le club, qui l’aime et qui a la volonté d’arriver. En plus, il dispose des joueurs pour bien faire. Tout le monde sait que le groupe a de la qualité. Il faut simplement qu’il parvienne à l’exprimer. » Ça n’a encore jamais été le cas jusqu’à présent, alors qu’on vient de dépasser le quart du Championnat et ceux qui ont la responsabilité du club de la Principauté ont jugé que la plaisanterie avait assez duré. Ont-ils pris la bonne décision ? Vu les difficultés de communication de l’entraîneur roumain avec son groupe et la pauvreté de ce qui est proposé par les Monégasques depuis le début de saison, on aurait plutôt tendance à le croire. Mais, comme toujours, ce sont les résultats et eux seuls qui décideront du bien-fondé de ce changement. Et, là, on ne va pas tarder à savoir. Lors des trois prochaines journées, Monaco (dix-neuvième) sera tout simplement opposé à ses compagnons d’infortune : Nantes (vingtième), Nice et Troyes (dix-septièmees ex aequo). Noir Bleu Noir COMME LE LAISSAIENT présager l’effervescence qui a gagné le club tout au long du week-end et la succession de réunions tenues par ses décideurs, Laszlo Bölöni n’est plus l’entraîneur de l’AS Monaco. Michel Pastor, le président monégasque, flanqué de Gérard Brianti, le viceprésident, et de Marc Keller, le directeur général, en a fait l’annonce hier matin à La Turbie, en même temps qu’il confirmait la nomination de Laurent Banide à la tête de l’équipe « jusqu’à nouvel ordre et au moins jusqu’à la fin de la saison ». Sans surprise, le Roumain a donc payé au prix fort la défaite de samedi soir face à Toulouse (1-3), la septième en dix journées de Championnat, la troisième à domicile, et une peu reluisante dix-neuvième place au classement. Hier, il n’est même pas monté au centre d’entraînement et on n’a pas vu non plus ni son adjoint portugais, Rolao Pretro, ni son préparateur physique hongrois, Laszlo Jambor, tous deux suivant le même chemin que lui. « C’est une décision que nous avons prise tard dans la nuit, a expliqué le président de l’ASM. On a vu Laszlo Bölöni pour l’avertir ce matin. Pour l’instant, il est temporairement dispensé de ses fonctions et on va le rencontrer de nouveau dans la semaine, car il y a des dispositions à prendre avec lui et différentes choses à régler. » En clair, et même si le terrain a déjà été bien déblayé, un accord financier va devoir être trouvé le concernant, lui (il était sous contrat jusqu’en juin 2008) et ses adjoints. Une ardoise qui pourrait dépasser 1,5 million d’euros. Le sacrifice est de taille pour un club dont on avance qu’il connaît de grosses difficultés financières mais les dirigeants ont estimé que c’était là la solution la plus sage pour sauver l’ASM, auteur d’un début de saison catastrophique et aujourd’hui en grand danger. « De toute façon, on ne pouvait plus continuer comme ça, a encore dit Pastor. Le classement n’est pas digne de l’AS Monaco et le football pratiqué non plus. Il fallait donc absolument faire quelque chose. Est-ce sa responsabilité ? Je ne veux pas attaquer l’homme. C’est un homme bien, de convictions. Mais il y a des moments où ça se passe bien et d’autres où ça se passe moins bien. On a tranché. » 7 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 Lyon est injouable Le quintuple champion de France n’a plus d’adversaire dans l’Hexagone. Depuis longtemps. KIM KÄLLSTRÖM, milieu de l’OL, ne veut surtout pas entendre que son club est déjà champion. Actuel meilleur passeur de l’OL (3 passes), buteur à Kiev (3-0) puis à Marseille (4-1), le gaucher suédois Kim Källström enchaîne les bonnes performances. Le milieu de l’OL admet que son club marche très fort mais insiste pour qu’on n’imagine pas son équipe championne de France avant l’heure. LYON – de notre envoyé spécial permanent « QU’EST-CE QUI PEUT contrarier l’irrésistible domination lyonnaise du moment ? – Ce qui fait le charme du football, c’est que tout peut arriver dans ce sport. Regardez, la saison passée, je suis venu à Gerland avec Rennes, qui semblait promis à se faire battre comme les autres par Lyon. Et puis, on a bien joué et on a gagné (4-1, 28e journée). Ce que Rennes a fait l’an dernier, d’autres petites équipes peuvent donc le faire aussi, non ? – Les observateurs estiment toutefois que Lyon est en route pour son sixième titre d’affilée de champion… – Non, ce n’est pas plié. Le Championnat sera plié lorsqu’on l’aura mathématiquement gagné. Pour l’instant, nous n’avons même qu’une chose à faire : rester humbles, respecter tous nos adversaires en sachant que plus ça ira, plus on sera l’équipe à battre. Donc plus ce sera difficile pour nous. – Mais qui peut vous battre aujourd’hui en France ? – Tout le monde peut nous battre. Je le répète, en football, tout peut arriver. lui suffira de tourner à 1,67 point par match sur les trois derniers quarts de la compétition. Un modèle moderne de grande équipe Deux records en vue S’ILS GAGNENT LE 4 NOVEMBRE à Rennes, les Lyonnais égaleront, avec sept succès consécutifs à l’extérieur, un vieux record appartenant au FC Sochaux, qui date de la saison 1934-1935. Aujourd’hui, Lyon, avec six victoires, a rejoint le RC Paris de 1961-1962 et le Saint-Étienne de 1969-1970. De plus, si l’OL bat Nancy dimanche, à Gerland, il égalera un autre record : celui du meilleur départ, détenu par Bordeaux depuis 1953-1954 (10 victoires et 1 nul). Les Girondins, cette saison-là, avaient commencé par un nul avant d’aligner dix succès. Les Lyonnais, eux, ont concédé un nul au TFC (1-1) lors de la 2e journée et en sont donc à huit victoires d’affilée. Rappelons que le record de victoires de suite dans un même Championnat est de dix et qu’il est détenu conjointement par trois équipes : Bordeaux (du 30 août au 8 novembre 1953), Reims (du 2 janvier au 14 avril 1949) et Saint-Étienne (du 8 mars au 10 juin 1970). LA QUESTION D’HIER Peut-on encore empêcher Lyon d’être champion de France ? OUI ............................................................................................. 16 % NON ........................................................................................... 84 % (nombre de votants : 114 443) Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS. LE FOOTBALL CONTINUE PAGES 10 ET 11 ©TM Marvel 2006. The Hulk Film: © 2003 Universal Studios *Du sens et de la simplicité La simplicité c’est une touche Ambilight qui transforme la télévision en une expérience incroyable. Ecran plat Haute Définition Philips avec Ambilight. L’Ambilight crée, autour de l’écran, un halo de lumière qui change d’intensité et de couleurs selon ce que vous regardez. Il faut le voir pour le croire! Allumez l’Ambilight, activez tous vos sens et mettez en veille le monde autour de vous. Venez nous rejoindre sur www.philips.com/simplicity MARDI 24 OCTOBRE 2006 PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge VINCENT DULUC MARSEILLE. – Cédric Carrasso à terre, tandis que Jérémy Toulalan et Juninho exultent : l’image résume à elle seule l’archidomination lyonnaise. Le dauphin marseillais est aujourd’hui relégué à huit longueurs. (Photo Bernard Papon) FRED : RENDEZ-VOUS EN 2007 ? – Victime d’un claquage aux ischiojambiers de la cuisse droite, dimanche soir, à Marseille, Fred sera indisponible pour six à huit semaines. Il pourrait ne plus rejouer avant janvier 2007. Quant à Malouda, il souffre d’une contusion au niveau du tendon d’Achille gauche. Gérard Houllier a décidé de ménager le Guyanais à l’occasion de la venue du PSG, demain soir, à Gerland. Ce sera également le cas pour Abidal. Juninho, lui, sera suspendu. Enfin, Coupet et Müller poursuivront leur convalescence et leurs soins. Du coup, le néo-pro Rémy figurera parmi les dix-huit joueurs retenus, de même que Berthod, Tiago, Caçapa, Ben Arfa et Carew, qui ont tous une bonne chance de jouer pour ce huitième de finale de Coupe de la Ligue. – C. C. Bleu question de la compétence autant que des ressources des contradicteurs traditionnels. Et s’agissant des ressources, on dirait que Lyon demeure dans une logique de conquête qui n’aidera pas les autres clubs français à se rapprocher de lui : entre la levée des fonds espérée pour l’entrée en bourse et la prome s se d ’ u n g r a n d s t a d e d e 60 000 personnes et d’un vaste complexe à l’horizon 2010, l’OL va continuer à creuser l’écart. À ce jour, les dix-neuf autres clubs de L 1 n’en sont pas à essayer de se rapprocher. Ils essaient déjà d’aller à la même vitesse. Et cette saison, franchement, ce n’est pas gagné. CLAUDE CHEVALLY Jaune Jaune Rouge Mais tous ces chiffres, qui sont une mesure des exploits de l’OL (onze victoires de suite toutes compétitions confondues, série en cours), décrivent plutôt froidement l’impression que laisse l’équipe lyonnaise, match après match. Elle sait déjà, sans doute, qu’elle sera jugée sur son printemps européen, et essentiellement sur ce rendez-vous. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas lui accorder le mérite, pas si français, par les temps qui courent, de la séduction par le jeu. Le suspense ne sera pas la qualité principale du Championnat de France 2006-2007. Mais Lyon, au moins, se chargera du spectacle. La qualité technique de son troisième but, à Marseille, sa capacité à renverser le jeu, à alterner les phases de percussion et les séquences de conservation de balle, sa solidarité d’équipe dans le travail défensif auquel aucune star ne se soustrait ont dessiné, à Marseille, un modèle moderne de grande équipe devant l’histoire du Championnat de France. Car Lyon, qui n’a plus d’adversaire cette saison, en aura-t-il la saison prochaine ? La faillite de la gestion sportive récente de deux gros budgets comme le Paris-SG et Monaco, relégués respectivement à 16 et 21 points après dix journées seulement, pose la – Quelle est la recette de Lyon pour enchaîner les succès de la sorte ? – Nous entrons toujours sur le terrain pour gagner. Sans faire attention si notre adversaire compte deux, cinq ou huit points de retard au classement. Ensuite, nous jouons notre jeu en toutes circonstances. Enfin, après l’avoir perçu lorsque j’avais joué les Lyonnais avec Rennes, il règne ici un excellent état d’esprit collectif. Le groupe est vraiment très uni. Tout le monde se respecte. De l’intérieur, je peux vous dire que c’est très agréable à vivre. C’est même très impressionnant au départ. Pour les nouveaux, dont je suis, c’est du coup très facile de s’intégrer dans ce club. – Ce qui semble être votre cas… – Je suis content, en effet. J’ai la confiance du coach, du temps de jeu. On gagne nos matches. Physiquement, je me sens très bien. J’ai bien travaillé dès mon arrivée avec Robert Duverne. Bon, je n’ai aucune chance de tirer les coups francs, même ceux pour les gauchers. Mais avec un maître en la matière comme Juninho, je n’ai qu’une chose à faire, le cas échéant, c’est lui apporter le ballon. Après, tu le regardes faire. Et souvent, ça fait but. Vous avez remarqué ? » Noir Bleu Noir LE SPECTACLE OFFERT par l’Olympique Lyonnais depuis le début de la saison donne l’impression, presque un vertige, d’assister à l’histoire en marche. Jamais une équipe française n’avait eu, sur une aussi longue durée, une marge aussi importante sur ses adversaires. Jamais une équipe française n’avait montré une telle continuité dans la performance et dans le spectacle en jouant tous les trois jours. Pour l’instant, cela n’a pas suffi à l’OL pour aller au-delà des quarts de finale de la Ligue des champions, et c’est vers cette échéance, déjà, que se tournent les regards et les impatiences. Mais en Ligue 1, le fossé que le triomphe de Lyon à Marseille dimanche (4-1) a participé à creuser engloutit le suspense et les illusions de ses adversaires. Coupet et Tiago n’étaient pas à Marseille, Fred s’est blessé très vite, et cela n’a rien changé : quand Lyon met dans un match de L 1 l’intensité qu’il imprime à ses soirées européennes, personne ne peut résister à son impact ni à sa qualité technique. À sa qualité technique, surtout : c’est dans ce domaine, au fond, que Lyon a le plus progressé. C’est ce qui le rend injouable, sur la durée, en L 1. Aucun leader d’un Championnat européen majeur ne présente un tel bilan après dix journées : avec 28 points sur 30 possibles, l’Olympique Lyonnais frôle le score parfait. Il s’en est fallu d’une balle perdue par Caçapa, dans les dernières minutes du match contre Toulouse (1-1), lors de la deuxième journée. Mais cet accroc est une anecdote. Le nuage qui continue de porter l’OL vers les sommets n’est pas accessible à ses contemporains de la L 1. Avancer que le Championnat est terminé depuis dimanche est vrai et faux à la fois. C’est faux, parce qu’il reste vingt-huit journées. C’est vrai, parce qu’il y a trop d’écart entre le niveau de jeu de Lyon et celui des autres, et parce que les 8 points qui le séparent de l’OM vont sûrement faire des petits : après avoir été sacré avec 12 points d’avance en 2005 et 15 en 2006, il est surtout possible que Lyon franchisse le cap des 20 points. Il faut sans doute 75 points pour être champion. Avec ses 28 du moment (13 de plus qu’en 2002-2003, lors de son deuxième titre !), l’OL a tourné à 2,8 points par match sur les dix premières journées. Pour arriver à 75, il « Ce n’est pas plié » 8 Bleu Rouge Noir Jaune 8 Bleu Rouge Noir Jaune Si être au courant était suffisant, personne ne ressentirait le besoin impérieux de chaque jour dans son quotidien. se plonger ressent, té n i s i u q s e n n o rs e p 8 millions de sser. ça mérite de sy intére db_equipe742X520.indd PAGE 8 1 MARDI 24 OCTOBRE 2006 19/10/06 13:23:02 PAGE 9 MARDI 24 OCTOBRE 2006 Bleu Rouge Bleu Rouge Noir Jaune Noir Jaune Rouge E S S E R P A L E N N E I D I T O U Q E L A N O I T NA Bleu Rouge 2005/2006. Jaune Bleu Jaune Source: TNS Sofres, Epiq Noir Noir tionaux sont achetés. Et na ns ie id ot qu de ns io ill Chaque jour, 2,5 m rs, cela représente eu ag rt pa i ss au nt so ” re. comme leurs “acheteurs très attachés à leur tit rs eu ct le de ns io ill m 8 au final quelque 10 FOOTBALL COUPE DE LA LIGUE (8 es de finale) Bleu Rouge Noir Jaune LILLE - RENNES Lille, la coupe est vide Le drôle d’échauffement de Taiwo Cela fait cinquante et un ans que le LOSC n’a plus conquis le moindre trophée... AUJOURD’HUI, 21 HEURES, À VILLENEUVE-D’ASCQ, STADIUM NORD Coupe de la Ligue : le tableau final Huitièmes de finale 19 et 20 dé décembrre LILLE : Malicki (cap.) – Lichtsteiner, Plestan, Schmitz, Vitakic – Gygax ou Mirallas, Chalmé, Le Postollec ou Franquart, Bastos – Youla, Fauvergue. Remplaçants : Pichon (g.), Debuchy, Zywiecki, Cabaye, Franquart ou Le Postollec, Mirallas ou Gygax, Odemwingie. Entraîneur : C. Puel. RENNES : Pouplin – Melchiot, Bourillon ou Adailton, Mensah, Edman – Didot, Br. Cheyrou, Marveaux – Moreira, Briand, Monterrubio (cap.). Remplaçants : C. Ndiaye (g.), PerrierDoumbé, Adailton ou Bourillon, Utaka, Hadji, Mvuemba ou J. Faty, Kembo-Ekoko ou Sow. Entraîneur : P. Dréossi. Arbitre : M. Coué. Demi-finales Lyon - Paris-SG Nancy - Toulouse Le Mans - Lens Sochaux - Dijon (L 2) Lille - Rennes Reims (L 2) - Monaco Auxerre - Bordeaux Saint-Étienne - Marseille Rennes au pied des montagnes RENNES – de notre correspondant permanent Nicolas Fauvergue, pris entre les Niçois Drissa Diakité (à gauche) et Jacques Abardonado, n’a été titularisé qu’une fois cette saison. Mais Claude Puel devrait profiter de la Coupe de la Ligue pour faire tourner son effectif et lui faire débuter la partie. (Photo Alain de Martignac) beaucoup de temps avant de gagner une compétition, j’en sais quelque chose. » En 2001, Lyon avait battu Monaco (2-1 a.p.) en finale de la Coupe de la Ligue. C’était la première ligne du palmarès de l’OL version Aulas. Puel, alors entraîneur de l’ASM, avait été évincé de son poste quelques semaines plus tard. RÉGIS DUPONT Rouge Jaune REIMS - MONACO Sorin, doublure à contretemps Au moment où il brille enfin, le gardien nancéien pourrait rejoindre à nouveau le banc avec le retour de Bracigliano, le portier n°1. SA PIGE A DURÉ plus que prévu, mais elle devrait bientôt s’achever. Olivier Sorin, titulaire dans le but de Nancy depuis fin août, n’a peut-être plus que quelques matches devant lui. Gennaro Bracigliano, blessé au pied droit, a enfin repris l’entraînement et pourrait même être disponible dès dimanche à Lyon ou, plus vraisemblablement, la semaine prochaine. Dommage pour son remplaçant qui, après des premières sorties en demi-teinte, se sent de mieux en mieux dans ses gants, deux fois décisif en huit jours, au Mans (0-0) puis contre Nantes (1-0). « Les entraînements maintiennent un RAPHAËL RAYMOND joueur à son niveau mais ne font pas progresser, il n’y a que la compétition », justifie-t-il. « Il a besoin de confiance et de répéter les matches pour trouver ses repères », confirme Laurent Denis, l’entraîneur des gardiens nancéiens. À Schalke (0-1) ou à Toulouse (2-2), Sorin s’est même senti coupable. Pas de toile mais pas déterminant non plus. « C’est un gardien complet sans grosse lacune mais il a besoin de progresser dans certains domaines comme les ballons hauts », explique Denis. Au moment où il brille enfin, son numéro 1 revient. Comme à contretemps. « On sait que le numéro 2 dépend du numéro 1 », dit-il. Pragmatique mais pas sans ambition. Et celle-ci est d’autant plus naturelle que Sorin est la doublure de son ancienne doublure : il était titulaire au début de la saison 2003-2004 avant que Bracigliano ne s’impose à sa place. « À un moment donné, je n’ai pas fait ce qu’il fallait, reconnaît-il. En même temps, pendant six mois, on n’avait pas d’entraîneur des gardiens. Après, quand Laurent Denis est arrivé, j’ai pu progresser normalement. Mais si le coach m’a viré, c’est que je n’avais pas fait mon boulot. » Depuis, son ancien remplaçant a pris son envol et on concevrait qu’il en éprouve une certaine frustration. Elle n’est pas si grande, pourtant. Plusieurs clubs de L 2 (Bastia, Gueugnon, Niort) voulaient en faire leur titulaire cet été mais il a préféré rester et prolonger jusqu’en 2009. Titulaire l’an dernier en Coupe de la Ligue (un seul but encaissé, en finale), il est aujourd’hui le gardien de la meilleure défense de L 1. Ses dernières performances peuvent-elles inciter Pablo Correa à revoir sa hiérarchie ? « On verra le jour où Gennaro sera prêt », coupe celui-ci. « Pour l’instant je joue, donc je ne dis rien, admet Sorin. Si le coach se pose des questions, c’est que mon job a été bien fait. S’il ne se les pose pas et qu’il remet “ Genna”, c’est que je ne lui ai pas plu et ça mettra un terme à ma progression. » Encore un contretemps. LIONEL DANGOUMAU CURBELO OUT. – Touché au mollet droit au Mans (0-0, 9e journée), Gaston Curbelo est forfait. L’attaquant nancéien a pu jouer contre Nantes (1-0) samedi, mais comme la douleur n’a pas disparu il est au repos. Les examens médicaux d’hier n’ont révélé qu’une grosse contusion. – L. D. Toulouse teste ses réserves TOULOUSE – de notre correspondant DEPUIS LE DÉBUT de saison, Toulouse joue les cadors à l’extérieur. Avant son succès à Monaco (3-1), samedi, l’équipe d’Élie Baup était déjà allée rosser Troyes (2-1) et Lille (3-1) en L 1, mais aussi Nantes (2-0) en Coupe de la Ligue. Sans oublier le nul arraché à Lyon (1-1), lors du seul « faux pas » de l’OL cette saison, toutes compétitions confondues. Cette aptitude au voyage, l’actuel quatrième de L 1 en aura bien besoin pour survivre en Coupe de la Ligue : s’il réussit à passer l’obstacle nancéien, le TFC devra alors rendre visite en quart de finale au PSG ou à Lyon... « C’est le tirage le plus difficile qu’on pouvait avoir, observe Baup. Nancy marche fort, et c’est une vraie équipe de Coupe, très dure à jouer chez elle. » Toutefois, pour le technicien toulousain, cette épreuve, qu’il a déjà remportée avec Bordeaux en 2002, « ne constitue pas un objectif ». Comme lors du tour précédent à Nantes, il profitera donc de ce match pour faire souffler certains titulaires, et tester les réserves d’un effectif peu fourni en quantité, en relançant des joueurs comme le défenseur Fofana (5 matches), le milieu de terrain Taïder (2 matches), les attaquants Bonnet (8, mais 2 titularisations seulement) – finalement disponible malgré sa blessure à la cheville – et Akpa Akpro (7, dont 6 entrées en jeu). Ce dernier, buteur en Championnat face aux Lorrains (*) au Stadium (2-2), devra prouver qu’il peut être une alternative au très précieux Elmander. Victime d’une lésion musculaire à la cuisse gauche à Monaco (3-1), l’international suédois sera absent deux semaines. Même s’il maintient le mystère autour de son onze de départ, Baup pourrait être tenté de faire reposer son latéral droit Albin Ebondo, qui a joué tous les matches depuis le début de saison, en club comme en équipe de France Espoirs. Et tester l’habituel milieu axial Pantxi Sirieix, déjà aligné à ce poste avec la réserve en CFA. Équipe mixte ou pas, Toulouse ne négligera pas ce match. « Le maintien de notre bonne dynamique exige des résultats », rappelle Baup, dans la perspective de la venue de Sochaux en L 1, samedi. NICOLAS STIVAL (*) Il avait signé l’égalisation toulousaine dans le temps additionnel, lors de la 5e journée. LE MANS - LENS SOCHAUX - DIJON (L 2) Qui se relancera ? Qui est l’outsider ? AUJOURD’HUI, 20 HEURES, STADE LÉON-BOLLÉE LE MANS : Roche – O. Thomas, Cerdan, Basa, Bonnart(cap.)–Courtadeur,Romaric–I. Bangoura, Douillard – Grafite, Lucau. Remplaçants : Ferrand (g.), Calvé, Louvion, Fischer, Matsui, Samassa. Entraîneur : F. Hantz. LENS : Chabbert – Barul, A. Coulibaly, Gillet, Ramos – Si. Keita, Se. Keita – Carrière, Thomert – Aruna, Cousin. Remplaçants : Itandje (g.), Zayatte, Diane, Hermach, Taarabt, Boukari, Monnet-Paquet. Entraîneur : F. Gillot. Arbitre : M. Thual. LES COUPES À FOND. – Le Mans dispute toutes les compétitions à fond en espérant ouvrir son palmarès, malgré la perspective d’un parcours très ardu en Coupe de la Ligue (voir tableau cicontre). À Lens, pas question non plus de brader quoi que ce soit. « Nous venons de fêter notre centenaire mais nous avons un palmarès très faible », rappelle le président Martel, qui rêve surtout de la Coupe de France, que le RCL n’a jamais gagné, à l’inverse de la Coupe de la Ligue (1999). En janvier, Lens s’était qualifié au Mans pour les 16es de finale de la Coupe de France (1-0), grâce à une action menée par d’anciens Sarthois : passe de Cousin et but de Thomert. LES DEUX VISAGES DE LENS. – Lens est inconstant. Problème mental ? Absence de leaders capables de faire corriger en match ce qui ne va pas ? Samedi, à Sedan (2-2), sa première mitemps (2-0) a été aussi excellente que la seconde a été faible. « Nous avons eu du mal à garder le ballon au milieu et devant, et nous avons souvent fait les mauvais choix, a regretté l’entraîneur, Francis Gillot. Quand il fallait donner, on frappait et quand il fallait frapper, on donnait. » ILS NE GAGNENT PLUS. – Le Mans n’a plus gagné un match depuis sa victoire en 16es de finale de la Coupe de la Ligue, le 20 septembre, à Troyes (2-1). Après un mois de septembre très productif (trois victoires en L 1), Lens est toujours à la recherche de son premier succès en octobre (deux nuls et une défaite). Les Manceaux encaissent régulièrement des buts en début de rencontre. Le problème des Nordistes se situe à l’extérieur, avec onze buts pris en cinq matches de Championnat. CASCADE DE BLESSURES. – Lens déplore six indisponibilités : Hilton (douleur à l’aine), Kovacevic (problèmes musculaires), Demont (traumatisme à une hanche) et Jemaa (genou) sont blessés ; Jussiê et Vignal sont suspendus. Le Mans sera privé de son gardien, Pelé, touché à SaintÉtienne (fracture entre deux orteils). – J.-L. G. et C. L. AUJOURD’HUI, 20 HEURES, STADE BONAL SOCHAUX : Richert – Pichot, Bréchet (cap.), N’Daw, Tosic – Isabey, Pitau, Sène, K. Ziani – Quercia, Birsa. Remplaçants : Gavanon (g.), Mézague, Alvaro Santos, Zerara, Le Tallec, ElBounadi. Entraîneur : A. Perrin. DIJON : Perraud – Tacalfred, Grégoire (cap.), Ab. Ba, Vosahlo – Masson, Linarès, Boudarène, Avezac – Asuar – Poyet. Remplaçants : Mouko (g.), Ponge, Larcier, Yenga, Mangione, Bugnet, Abwo. Entraîneur : R. Garcia. Arbitre : M. Auriac. LA DYNAMIQUE EST DIJONNAISE. – Se demander si Dijon serait tenter de laisser « filer » ce déplacement à Sochaux, coincé entre deux matches importants de L 2, à Amiens (4-0) et face à Châteauroux, vendredi, serait insultant. « On veut faire carton plein. Nous n’avons ni complexe ni pression », assure le défenseur Anthony Vosahlo. Pour l’entraîneur Rudi Garcia, « calculer serait le meilleur moyen de rater les deux matches. Notre chance, contre Sochaux, c’est précisément qu’il faudra un vainqueur. Sur plusieurs matches, on n’aurait aucune chance. Mais sur une partie... On n’est sûrement pas résignés. Dijon ne se déplace pas en victime expiatoire. » À L’EXTÉRIEUR, DIJON CARTONNE. – Cette saison, Dijon a disputé sept rencontres à l’extérieur. Résultat : trois victoires, trois nuls, une seule défaite. De leur côté, les Sochaliens se sont inclinés deux fois à Bonal, contre Lens (0-3) et Lyon (0-1). Une division sépare certes les deux clubs, mais le résultat n’est pas couru d’avance. « Éliminer Sochaux serait quand même un exploit », prévient Rudi Garcia, qui titularise le gardien remplaçant Florent Perraud. L’entraîneur bourguignon a supervisé les Franc-Comtois face à Bordeaux (2-1), samedi : « Même si cette équipe est moins performante dans certains secteurs, elle joue bien au ballon. » PERRIN PRIVÉ DE CONTINUITÉ. – La frustration a disparu. Crispé par des résultats peu en rapport avec la qualité de jeu de son équipe, Alain Perrin a été rasséréné par les victoires à Nantes (2-0) puis contre Bordeaux (2-1). Seul hic, les blessures et les suspensions l’empêchent de reconduire un onze qui lui a donné satisfaction ce week-end. À l’origine des deux buts face aux Girondins, Jérôme Leroy est suspendu (à la grande satisfaction de Garcia), comme le défenseur central Rabiu Afolabi. Perrin assure être « attaché à la Coupe de la Ligue, mais il faudra faire en fonction des états de forme individuels ». Il pourrait donc donner du temps de jeu à plusieurs éléments peu utilisés. – M. Ca. PAGE 10 AUJOURD’HUI, 20 HEURES, STADE AUGUSTE-DELAUNE REIMS : Liébus – Fontenette, Jeannel, Barbier (cap.), Giraudon – Bonnal, H. Baldé, Burle, Ielsch – Nzigou, Fauré. Remplaçants : Tingry (g.), Farssane, Baleguhé, Comminges, Féret, Deaux, Lundblad. Entraîneur : T. Froger. MONACO:Roma–Modesto,Bolivar,Givet(cap.),Monsoreau–Gakpé (ouMeriem), Y. Touré, Bernardi, Gerard (ou Meriem) – Koller (ou Gakpe), Vargas. Remplaçants : Ruffier, Dos Santos, Sambou, D. Perez, Plasil, Menez, Di Vaio. Entraîneur : L. Banide. Arbitre : Moulin. LIGUE 2 (12e journée) TOURS - BASTIA : 0-3 (0-1) Temps pluvieux. Pelouse en bon état. 4 670 spectateurs. Arbitre : M. Ruffray. Buts : Méniri (35e), Meslin (52e, 55e). Avertissements.– Tours : Benatia(38e, tacleirréguliersurNée),Tokéné (39e, acte d’antijeu sur Née) ; Bastia : Méniri (13e, tacle sur Carmona). TOURS : Raimbault – Pedemonte, Tokéné (Ba, 57e), Gondouin – Leray (Collet41e), Fleurival, Carmona (Kanté, 57e), Benatia, Mareval – Mandanne, T. Vairelles. Entraîneur : A. Falette. BASTIA : Ejide – Marester, Maire, Méniri, J arjat (Bridonneau, 46e) – Barthélemy, Gomez (Cahuzac, 71e), Ghisolfi, Mendy – Née (Ben Saada, 71e), Meslin. Entraîneur : B. Casoni. LES TOURANGEAUX ont pris une véritable leçon face à une très belle équipe corse – qui s’approche à six points du podium – et il n’y aura pas encore eu « d’effet Tony Vairelles », le malheureux attaquant n’étant jamais servi dans de bonnes conditions. Il faut dire que le jeu tourangeau s’est révélé d’une rare médiocrité au fil des minutes. Et encore, le gardien tourangeau Raimbault a évité une terrible déroute à Tours. Face à Mendy (5e), Méniri (8e), Mendy (28e), il a retardé l’échéance mais a dû s’incliner sur une tête à bout portant de Méniri (35e). Une coupure d’électricité de vingt-six minutes, en fin de première période, ne donna pas plus de lumière au jeu local. Au contraire, les Bastiais, en démonstration après la reprise du jeu, ajoutèrent deux buts par Meslin. Ça sent désormais le roussi à Tours, qui a concédé sa quatrième défaite d’affilée. Les Bastiais, eux, respirent mieux. – J.-É. Z. Albert FALETTE (entraîneur de Tours) : « Nous sommes tombés sur une bonne équipe bastiaise qui nous était supérieure. Nous avons trop balancé, sans véritablement jouer au ballon. Maintenant, nous ne nous découragerons pas car ce n’est pas le genre de la maison. » Bernard CASONI (entraîneur de Bastia) : « C’est une victoire amplement méritée. Nous avons parfaitement attaqué et défendu ensemble. Cela efface notre défaite contre Châteauroux (1-2), qui était totalement imméritée. » VENDREDI AC Ajaccio- Istres ........................... 2-0 Amiens - Dijon ................................ 0-4 Châteauroux- Brest ........................ 1-0 Créteil- Libourne-Saint-Seurin ....... 1-0 Grenoble- Gueugnon ..................... 2-2 Guingamp- Metz ............................ 0-2 Niort- Montpellier .......................... 1-1 LeHavre - Reims ............................. 1-0 DIMANCHE Strasbourg- Caen ........................... 3-2 HIER Tours - Bastia .................................. 0-3 1. Metz 2. Châteauroux 3. Le Havre 4. Strasbourg 5. Caen 6. Grenoble 7. Reims 8. Dijon 9. Bastia 10. Amiens 11. AC Ajaccio 12. Gueugnon 13. Montpellier 14. Libourne-St-S. 15. Niort 16. Créteil 17. Brest 18. Istres 19. Tours 20. Guingamp Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 29 12 9 2 1 18 25 12 7 4 1 20 23 12 6 5 1 22 23 12 6 5 1 17 23 12 6 5 1 19 22 12 6 4 2 18 20 12 6 2 4 14 19 12 5 4 3 14 17 12 5 2 5 21 15 12 4 3 5 14 14 12 3 5 4 13 14 12 4 2 6 13 12 12 3 3 6 16 12 12 3 3 6 13 12 12 2 6 4 13 10 12 2 4 6 7 9 12 1 6 5 11 9 12 2 3 7 7 8 12 2 2 8 9 7 12 1 4 7 11 c. — 5 13 12 8 11 12 8 13 19 17 13 22 16 16 18 17 15 20 19 16 Diff. — +13 +7 +10 +9 +8 +6 +6 +1 +2 -3 0 -9 0 -3 -5 -10 -4 -13 -10 -5 BUTE UR S . – 1. Le sa ge (+ 1) (Le Havre), 9 buts ; 2. Meslin (+ 2) (Bastia) ; K. Traoré (Le Havre) ; B. Gueye (Metz) ; Fauré (Reims), 6 buts ; 6. Khiter (AC Ajaccio) ; El-Jadeyaoui (Châteauroux) ; P. Cissé (+ 1) (Metz) ; B. Leroy (+ 1) (Niort) ; Akrour (+ 1) (Grenoble), 5 buts ; 11. Scarpelli (AC Ajaccio) ; Compan (Caen) ; Avezac (Dijon) ; White (Gueugnon), 4 buts ; 15. Mandrichi (+ 2) (AC Ajaccio) ; Casartelli (Amiens) ; F. Mendy (Bastia) ; El-Hajri (Brest) ; Gouffran, Mazure (+ 1), Samson (+ 1) (Caen) ; Mulenga, Vandenbossche (Châteauroux) ; Matheus (Grenoble) ; Dr. Coulibaly (+ 1) (Gueugnon) ; Haquin, Y. Rivière (Guingamp) ; Y. Kébé (Libourne-SaintSeurin) ; Cardy (+ 1) (Metz) ; Malm, Montano (Montpellier) ; Baléguhé, Féret, Nzigou (Reims) ; Mouloungui (+ 1), Tum (+ 1) (Strasbourg), Mandanne (Tours), 3 buts ; etc. ISMAËL DE RETOUR EN JANVIER. – Deux mois après avoir été victime d'une double fracture tibia-péroné lors d'une séance d'entraînement, Valérien Ismaël est en pleine rééducation. Le défenseur du Bayern Munich est optimiste et envisage de reprendre la course en décembre, puis l'entraînement collectif en janvier. « Mon objectif est d'être fin prêt à l’issue de la trêve hivernale », a t-il laissé entendre. – A. Me. LES SUPPORTERS DE L’AEK S’ÉNERVENT. – Des dizaines de supporters du Panathinaïkos et de l’AEK Athènes – que Lille doit affronter, en Grèce, le 1er novembre prochain, pour la 4e journée de Ligue des champions (aller, 3-1) – se sont affrontés, hier, au stade olympique d’Athènes avant leur match de championnat. Les incidents ont démarré quand une centaine de supporters de l’AEK ont envahi la pelouse, insultant et provoquant leurs rivaux et se livrant à des actes de vandalisme. COUPE D’ALLEMAGNE (16es de finale *). – Aujourd’hui : Babelsberg (D 5)-VfB Stuttgart ; Borussia DortmundHanovre ; Wolfsburg-Fribourg (D 2) ; Bochum-Karlsruhe (D 2) ; FC Cologne (D 2)-Schalke 04. Demain : Aix-la-Chapelle - Erzgebirge Aue (D 2) ; Paderborn (D 2)-Nuremberg ; Essen (D 2)-Eintracht Francfort ; Duisbourg (D 2)-Leverkusen ; Osnabrück (D 3)-Mönchengladbach ; Stuttgarter Kickers (D 3)-Hertha Berlin ; Bayern Munich-Kaiserslautern (D 2). (*) Matches concernant uniquement les clubs de D 1. ANGLETERRE : COUPE DE LA L I G U E ( 1 6e s d e f i n a l e * ) . – Aujourd’hui : Chesterfield (D 3)-West Ham ; Everton-Luton (D 2) : Leicester (D 2)-Aston Villa ; Sheffield United-Birmingham (D 2) ; Watford-Hull (D 2) ; West Bromwich (D 2)-Arsenal. Demain : Blackburn-Chelsea ; CharltonBolton ; Crewe (D 3)-Manchester United ; Liverpool-Reading ; Milton Keynes Dons (D 4)-Tottenham ; Newcastle Portsmouth. (*) Matches concernant uniquement les clubs de D 1. COUPE D’ESPAGNE (16es de finale aller *). – Aujourd’hui : Alavés (D 2)-Celta Vigo ; Atletico MadridLevante. Demain : Racing Portuense (D 3)-Valence ; Ecija (D 3)-Real Madrid ; Pena Sport (D 4)-Osasuna ; Ségovie (D 4)-FC Séville ; La Corogne-Santander ; Rayo Vallecano (D 3)-Espanyol Barcelone ; Valladolid (D 2)-Tarragone ; Jerez (D 2)-Getafe ; Malaga (D 2)-Real Sociedad ; Hercules Alicante (D 2)-Saragosse ; Recreativo HuelvaBetis Séville ; Castellon (D 2)-Villarreal ; Badalone (D 3)-FC Barcelone ; Athletic Bilbao-Majorque. (*) Matches concernant uniquement les clubs de D 1 ; seizièmes de finale retour le 8 novembre. MAJOR LEAGUE SOCCER (quart de finale aller). – Dimanche : Chivas USA-Houston Dynamo, 2-1. Retour les 28 et 29 octobre ; les demifinales auront lieu les 4 et 5 novembre, la finale le 12 novembre à Frisco (Texas). ÉCOSSE (11e journée). – HIER, Dunfermline - Hibernian : 0-4. À l’issue de ce match, Dunfermline es11e avec 8 points et Hibernian 6e avec 15 pts PORTUGAL (7e journée). – HIER, Naval - Braga : 1-1. À l’issue de ce match, Naval est 4e avec 14 pts et Braga 3e avec 14 pts. PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 27 octobre, 20 heures : Bastia-Guingamp, Brest-Niort, Dijon-Châteauroux, Gueugnon-Strasbourg, Libourne-SaintSeurin - Le Havre, Metz-Tours, Montpel li er - Amie ns, Rei ms -C r é te i l ; 20 h 30 : Caen - AC Ajaccio (Eurosport) ; Lundi 30 octobre, 20 h 30 : Istres-Grenoble (Eurosport). MARDI 24 OCTOBRE 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge (*) Le LOSC a été champion de D 2 en 1964, 1974, 1978 et 2000. DU BEAU MONDE POUR AULAS. – Hier soir, à l’hôtel de ville de Lyon, Jean-Michel Aulas a reçu les insignes de chevalier de la Légion d’honneur. Trois cents convives ont été invités en la circonstance, parmi lesquels Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération, Frédéric Thiriez, celui de la Ligue, le sélectionneur national, Raymond Domenech, ainsi qu’une forte délégation de l’OL emmenée par Gérard Houllier, Juninho et Anderson. – C. C. Bleu dans les coupes est important pour le groupe, admet Puel. Ça permet de le mobiliser, de l’agrandir. » L’entraîneur nordiste va encore profiter de l’épreuve pour renouveler son équipe de départ. Pour lui, la perspective de la finale reste très lointaine : « À partir de la demifinale, éventuellement, une Coupe peut devenir un objectif. Avant, c’est tellement aléatoire ! Le tout est de répondre présent dans l’envie. On est toujours en train de construire. Il ne faut pas brûler les étapes. Lyon, par exemple, a mis PSG : ALONZO TITULAIRE À LYON. – Jérôme Alonzo, l’habituelle doublure de Mickaël Landreau au PSG, sera titularisé à Lyon demain en Coupe de la Ligue. Bernard Mendy, toujours auprès de sa famille après le décès de son père, était excusé et demeure incertain lors de ce déplacement. – D. D. Jaune Istres (1-0) lui a ouvert les portes d’un tableau enfin avenant : pour aller au Stade de France, il n’aura jamais besoin de jouer ailleurs qu’au Stadium nord. « C’est peutêtre dessiné pour nous, relève l’optimiste Fauvergue. Grégory Malicki me disait justement, tout à l’heure : “Je me vois bien avec le trophée de la Ligue des champions, euh... de la Coupe de la Ligue entre les mains.” Le lapsus dénote au moins l’ambition des troupes. » « Quand on dispute la Ligue des champions et la L 1, être présent RENNES VA MIEUX. En enchaînant deux victoires à domicile, face à Auxerre (3-1) et Nice (1-0), les Bretons ont récolté, en deux matches, autant de points qu’ils n’en avaient glanés lors de leurs huit premières sorties. Logiquement, le moral rennais épouse la courbe du classement. « Nous avons beaucoup plus de confiance, juge Bourillon. Ce n’était pas le cas quand nous étions dans les derniers. » Désormais quatorzièmes, ils regardent devant eux. Que voient-ils ? Lens, septième à 3 points. Un agenda chargé aussi. Samedi, les Rouge et Noir se rendent au Parc des Princes. Suivront la réception de Lyon et un déplacement à Lens. « Nous affrontons quatre équipes européennes. Que des gros morceaux », récapitule Dréossi. Les progrès de son équipe l’incite à ne pas trop se lamenter : « Les problèmes arrivent mais nous sommes mieux armés pour y répondre. » Le compliment est surtout valable pour la défense, qui n’a cédé qu’à trois reprises lors des six derniers matches. Cette belle assurance coïncide avec le retour de Mensah. Blessé à un genou, Jeunechamp a croisé Didot. Une équipe type semble s’être dégagée. « Le coach n’est pas fou, explique Bourillon. Il aligne l’équipe la plus performante, celle qui gagne. Mais des joueurs comme Moreira ou Cheyrou, qui n’ont pas joué récemment mais ce ne sont pas des remplaçants. » Dréossi, qui décrit la Coupe de la Ligue comme un « objectif important », pourrait relancer ses deux recrues ce soir. Alléché par la perspective d’un quart et une demi-finale à domicile en cas de qualification à Lille, l’entraîneur rennais va « faire tourner l’effectif » car il « n’est pas possible de dissocier ce match de celui à jouer à Paris dans cinq jours. » Entre le Championnat et les Coupes nationales, Rennes ne veut pas choisir. « C’est peut-être le bon moment de jouer les Lillois, avance Bourillon. Ils ont enchaîné les matches, on peut peut-être miser sur notre fraîcheur. Nous sommes capables de faire quelque chose. » MARSEILLE PAS MAUVAIS PERDANT. – Suite aux réserves portées par Saint-Étienne contre Lyon à propos de la qualification de François Clerc, Marseille (qui a été débouté par la commission juridique de la LFP après avoir fait signer un pré-contrat à Clerc) avait à son tour fait consigner des réserves avant OM-Lyon. Des réserves qui n’ont pas été confirmées après la rencontre et la large victoire lyonnaise (4-1), nous a déclaré hier Pape Diouf : « Nous ne voulons pas apparaître comme des mauvais perdants. » – D. Ro. Noir Bleu Noir d’avant, il avait encore fauté à ce stade, à Strasbourg (1-1, 2-4 aux t.a.b.). Lille n’est pas fana des coupes, mais les tirages l’ont rarement aidé. En 2005-2006, il a ainsi réalisé l’intégralité de son parcours en Coupe de France à l’extérieur, où il a fini par perdre en quarts de finale sur la pelouse du PSG (1-2). Cette saison, le LOSC a encore entamé la Coupe de la Ligue en faisant la tête (contrairement aux autres qualifiés en C 1, Bordeaux et Lyon, il n’était pas dispensé de seizièmes de finale). Mais son succès étriqué à NANCY - TOULOUSE NANCY : Sorin (cap.) – Chrétien, Macaluso, Lécluse, Biancalani – André Luiz – Zerka ou I. Dia, Duchemin, B. Gavanon, Kim - Dosunmu ou I. Dia. Remplaçants : Lapeyre (g.), Sauget, Hamdani, Guerriero, A. Keita, N’Guémo, I. Dia ou Zerka ou Dosunmu. Entraîneur : P. Correa. TOULOUSE : Douchez – Sirieix (ou Ebondo), Fofana, Aubey, Mathieu – Fabinho (ou Bergougnoux), Dieuze (cap.), Taïder, Mansaré – Bonnet, Akpa-Akpro. Remplaçants : Benvegnu (g.), Ebondo (ou Sirieix),Arribagé, Emana,Bergougnoux (ou Fabinho), Batlles, Pentecôte. Arbitre : M. Ennjimi. 31 mars, Stade de France Le vainqueur est qualifié pour la Coupe de l’UEFA 2007-2008. de notre envoyé spécial AUJOURD’HUI, 20 HEURES, STADE MARCEL-PICOT 16 et 17 janvier 2007 (Demain, 21 h., France 2) (Aujourd’hui, 20 h.) (Aujourd’hui, 20 h.) (Aujourd’hui, 20 h.) (Aujourd’hui, 21 h., France 4) (Aujourd’hui, 20 h.) (Demain, 20 h.) (Demain, 17 h., France 2) Finale LILLE – LES DIRIGEANTS lillois aiment rappeler que leur cher LOSC était moribond il y a encore peu de temps. Son palmarès l’atteste. La dernière ligne inscrite au palmarès nordiste date de 1955 : une Coupe de France remportée face à Bordeaux (5-2). Depuis, entre passages en D 2 et classements moyens dans l’élite, Lille s’est complu dans l’anonymat avec constance. Pas le moindre titre (*) donc, ni même une intrusion en finale, à part en Intertoto il y a deux saisons. Aller visiter le Stade de France le 31 mars prochain, jour où la Coupe de la Ligue se donnera à son vainqueur, constituerait donc un événement considérable. Une marque tangible du retour lillois dans le gratin hexagonal. « Depuis trois ans, nous allons toujours loin en Coupe d’Europe mais jamais en Coupe de France ou en Coupe de la Ligue, note Kevin Mirallas. Nous devons tout faire pour avoir un trophée cette saison. N’importe lequel. Notre groupe en est capable. » La Coupe de la Ligue est un terrain de jeu qui parle peu au LOSC pour l’instant. La saison passée, il avait échoué dès les huitièmes de finale à Monaco (0-1) après s’être imposé à Saint-Étienne (2-0). L’année Quarts de finaale Taïwo devra retenir quelques leçons de sa soirée contre Lyon dimanche. Le geste (un coup de pied dans le dos de Malouda) qui entraîna son expulsion ne fut finalement que la suite logique d’une préparation très spéciale. Les Lyonnais furent ainsi surpris de voir son attitude juste avant le match dans le couloir. Des cris, des coups de pied dans les murs ponctuèrent cette mise en bouche... « Il croyait peut-être nous faire peur, souriait un Lyonnais après la rencontre, mais il en aurait fallu plus que ça. » Un autre acteur du match jugeait que Taïwo « s’était mis une pression trop forte tout seul ». « Il a peut-être trop pensé à son match. » Déjà, à l’échauffement, le défenseur nigérian avait harangué le kop avec véhémence. On comprend mieux pourquoi il disjoncta et laissa ses partenaires se débrouiller à dix. – H. P. 11 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL Higuain, le nouveau Trezeguet ? À 18 ans, l’attaquant de River Plate est la révélation de l’année en Argentine. Né à Brest, il est français. Et son avenir bleu ? BUENOS AIRES – de notre correspondant LES FLASHES CRÉPITENT sans s’essouffler sur son visage. Des dizaines de micros dansent autour de sa bouche. La nouvelle star est un jeune avant-centre français de dixhuit ans : Gonzalo Higuain. La scène se déroule dimanche dernier, une heure après la fin du superclásico. Le match événement de l’année en Argentine, qui oppose River Plate et Boca Juniors. Si Gonzalo est victime d’une pareille hystérie médiatique, c’est tout simplement parce qu’il a été le héros du jour. C’est en effet grâce à ses deux buts que River Plate a mis à terre il y a deux semaines son meilleur ennemi : Boca Juniors (3-1). Le premier (29e) d’une talonnade aérienne, suite à un coup franc. Le second (53e), après une longue chevauchée solitaire terminée par un tête-à-tête victorieux avec le gardien boquense. Ovationné à sa sortie par les 65 000 spectateurs du stade Monumental, le meilleur buteur de River Plate (6 buts en 10 matches cette saison) était sur un petit nuage après la rencontre : « C’est comme toucher le ciel avec les mains. Inscrire deux buts lors d’un “superclásico”, c’est vraiment génial. C’est bon pour la confiance. Je vais savourer le moment tout en pensant à mon prochain match. » Et des journalistes de renchérir avec la question à 1 000 pesos : « Maintenant Gonzalo, tu vas opter pour la nationalité arg ent ine ? » L a réponse est cinglante : « Non, pour l’instant je suis français. Mais si un jour je veux être argentin, ce sera facile, j’aurais juste à demander les papiers. Point. » Eh oui, l’histoire de Gonzalo Higuain est une copie conforme de celle d’un autre avant-centre franco-argentin : (son surnom, en hommage à son père) : « C’est un joueur à part. Il a quelque chose de Francescoli et de Zidane. Avant, il jouait meneur de jeu, mais à mon arrivée au club, il y a un peu moins d’un an, j’ai décidé de le faire monter d’un cran. Depuis, il a explosé. Il est rapide, athlétique, technique et buteur (11 buts en 26 matches en Première Division). Il bouge beaucoup et aime bien faire des appels sur les côtés. Pour moi, il n’y a aucun doute possible : c’est une future grande star du football mondial. Il a tout pour jouer dans un grand club, je le vois bien au Real Madrid. » Les grands clubs européens n’ont pas attendu les propos élogieux de Daniel Passarella pour s’intéresser au jeune joueur. Pour le « superclásico », des émissaires de l’Atletico Madrid étaient dans les tribunes du stade Monumental pour le superviser. Les enchères devraient pourtant rapidement prendre des proportions exceptionnelles puisque, avant eux, Liverpool, Chelsea, l’AC Milan, l’Inter Milan, l’Olympique de Marseille et le Paris-SG s’étaient déjà renseignés sur son compte. « Pipita » n’est donc pas près de changer de nationalité car il est bien conscient qu’avec un passeport français les portes des Championnats européens s’ouvriront toutes seules. Au mois de décembre, il devrait donc faire ses valises pour connaître le Vieux Continent et se rapprocher de son pays « natal ». Il aura alors l’occasion de réaliser un autre rêve : « Visiter la tour Eiffel. La seule fois oú je suis allé en France, pendant la Coupe du monde 1998, je n’avais pas pu y monter car il y avait trop de monde. » Et d’enrichir un vocabulaire qui se limite aujourd’hui à « Monsieur, merci, au revoir, bonjour... » David Trezeguet. Elle commence le 10 décembre 1987 à Brest. Cette saison-là, Jorge Higuain, dit « Pipa », solide défenseur argentin, évolue au Stade Brestois en compagnie notamment de Paul Le Guen et Vincent Guérin. C’est donc en Bretagne que Gonzalo a ouvert les yeux pour la première fois. Sa mère : « C’est un vrai Breton » Même s’il n’est resté que dix mois en France, Nancy, sa maman, voit en lui un fils au caractère bien français : « Il est plus réservé qu’un Argentin. C’est un vrai Breton. Lorsqu’il parle, c’est toujours à bon escient. Il est moins extraverti que ses trois autres frères. On a de très bons souvenirs de la France, car ce pays nous a of f e r t u n f i l s . » U n e n f a n t qu’aujourd’hui l’Argentine veut récupérer. Alfio Basile, l’entraîneur de la selección a déjà contacté Jorge, le papa, pour lui dire tout le bien qu’il pensait de Gonzalo. Un intérêt que ne semblait pas partager jusqu’à hier (voir par ailleurs) la Fédération française, comme le confirme Jorge Higuain : « Jamais personne de la FFF ne m’a appelé. Je ne sais même pas s’ils le connaissent. Je ne comprends pas, car je ne suis pas sûr que le football français possède beaucoup d’attaquants de dix-huit ans, titulaires dans un grand club et qui jouent tous les dimanches devant plus de 60 000 spectateurs. » Les Argentins sont donc intéressés par le profil de Gonzalo. Avec son 1,85 m, il a des allures de géant comparé aux attaquants de la nouvelle génération comme Messi, Tevez ou Agüero. Certains, en Argentine, le comparent à Hernan Crespo, en plus technique et plus rapide. Daniel Passarella, son entraîneur à River Plate, ne tarit pas d’éloges sur « Pipita » Domenech : « Ça me donne envie de le voir » Le récent syndicat des arbitres de l’élite (SAFE) a décidé hier de « boycotter une partie du protocole d’avant match » lors des huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, aujourd’hui et demain, et lors de la prochaine journée de L 1 et L 2, le week-end prochain. Le bureau du SAFE a demandé à ses adhérents « de ne plus serrer la main à des dirigeants qui nous insultent ou nous traînent dans la boue ». Ce geste de respect est « provisoirement » suspendu, « en attendant un changement de protocole ». Les arbitres n’acceptent plus « d’être mis en permanence au banc des accusés » et « s’insurgent unanimement contre les propos laissant supposer que certains d’entre eux seraient corrompus ». Cette réaction fait référence aux commentaires ce week-end de Jacques Rousselot, président de Nancy (« arbitrage à la con »), et Frédéric Antonetti, entraîneur de Nice (accusant les arbitres de fausser le Championnat). Hier, dans un communiqué, le président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes, n’a pas hésité à évoquer « une campagne de déstabilisation » dans cette « remise en cause de l’autorité arbitrale ». Il a demandé à « chacun de retrouver une attitude raisonnable ». Hier encore, Frédéric Thiriez, président de la LFP, a écrit aux présidents de L 1 et L 2 qu’il est « inacceptable de pratiquer l’injure ou la calomnie. Sur le fond, je suis convaincu qu’un meilleur dialogue doit s’instaurer entre les dirigeants et le corps arbitral ». Il a demandé une réunion de travail entre entraîneurs et arbitres de l’élite. Le sujet sera à l’ordre du jour du conseil d’administration du 10 novembre. Marc Batta, directeur national de l’arbitrage, y assistera. Il se dit « prêt à échanger » tout en signalant que « les limites de ce qui peut être dit ont été atteintes ». « Je constate que de nombreux entraîneurs et joueurs devenus consultants sont respectueux du milieu professionnel dans lequel ils évoluaient. C’est loin d’être la même chose pour les arbitres. » Sans nier les problèmes, le DNA veut maintenir le cap en continuant d’« assainir les surfaces de réparation ». – M. Ch. et R. R. LORIENT 1-0 L’équipe type 7 S Sorin Bodmer (36e s.p.) MONACO TOULOUSE 1-3 Di Vaio (14e) Bergougnoux (12e) Elmander (83e) Emana (90e + 3) NANCY 1-0 NANTES 1-0 NICE Monterrubio (58e s.p.) SAINT-ÉTIENNE LE MANS 2-0 Cerdan (4e c.s.c.) Piquionne (67e) SEDAN LENS 2-2 Le Moigne (65e) Mokaké (90e + 2) Aruna (5e) Se. Keita (31e) SOCHAUX VALENCIENNES BORDEAUX 2-1 Alvaro Santos (4e) Birsa (70e) Ducasse (90e + 1 s.p.) TROYES 3-1 Roudet (32e, 56e) Dossevi (78e) Sanz (40e) DIMANCHE AUXERRE 0-0 MARSEILLE 1-4 Bamogo (70e) PARIS-SG LYON Juninho (20e, 78e) Benzema (48e) Källström (87e) Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 28 10 9 1 0 26 2. Marseille 20 10 6 2 2 18 3. Nancy 19 10 5 4 1 10 4. Toulouse 18 10 5 3 2 15 5. Lille 17 10 5 2 3 15 6. Saint-Étienne 17 10 5 2 3 15 7. Lens 15 10 4 3 3 15 8. Sochaux 15 10 4 3 3 14 9. Bordeaux 15 10 5 0 5 12 10. Valenciennes 14 10 4 2 4 12 11. Le Mans 13 10 3 4 3 12 12. Auxerre 13 10 3 4 3 11 13. Paris-SG 12 10 3 3 4 12 14. Rennes 12 10 3 3 4 9 15. Lorient 10 10 2 4 4 9 16. Sedan 8 10 1 5 4 13 17. Nice 7 10 2 1 7 9 Troyes 7 10 1 4 5 9 19. Monaco 7 10 2 1 7 9 20. Nantes 6 10 1 3 6 7 c. — 8 9 5 11 11 12 13 14 14 14 14 14 13 11 13 18 14 14 15 15 Diff. — +18 +9 +5 +4 +4 +3 +2 0 -2 -2 -2 -3 -1 -2 -4 -5 -5 -5 -6 -8 PROCHAINES JOURNÉES 11e JOURNÉE. – Samedi 28 octobre, 17 h 15 : Lens-Auxerre (Canal +) ; 20 heures : Bordeaux-Sedan, Le Mans Lille, Lorient-Valenciennes, NantesMonaco, Paris-SG - Rennes, ToulouseSochaux, Troyes - Saint-Étienne (ces sept matches sur Foot +) ; dimanche 29 octobre, 18 heures : Nice-Marseille (Canal + Sport) ; 21 heures : Lyon-Nancy (Canal +). 12e JOURNÉE. – Samedi 4 novembre, 17 h 15 : Rennes-Lyon (Canal +) ; 20 heures : Auxerre - Le Mans, Marseille-Lorient, Monaco-Nice, SaintÉtienne - Toulouse, Sedan-Nantes, Sochaux-Troyes, Valenciennes-Lille (ces sept matches sur Foot +) ; dimanche 5 novembre, 18 h 30 : Nancy-Bordeaux (Canal + Sport) ; 21 heures : Paris-SG Lens (Canal +). (Nancy) (Lyon) (L ) (Lyon) 7,5 Brééchet Br (Sochaux) (S h ) 8,5 Juninho Chrétien (54e) RENNES 8 Cris 7 Réveill veillèère 8 Govou (Lyon) 6,5 Elmander 7,5 Benzema (Toulouse) (Lyon) Affluences Marseille - Lyon Saint-Étienne - Le Mans Rennes - Nice Nancy - Nantes Auxerre - Paris-SG Sochaux - Bordeaux Valenciennes - Troyes Sedan - Lens Lille Lorient Monaco - Toulouse 57 376 28 461 22 978 18 225 14 146 13 475 13 378 12 639 12 572 7 903 Total cette saison Total l’an passé Moyenne par match Moyenne l’an passé 2 166 999 2 178 497 21 669 21 784 7 29 32 LES NOTES LES GARDIENS 1. Janot (Saint-Étienne), 6,70 ; 2. Coupet (Lyon), 6,21 ; 3. Douchez (Toulouse), 6,15 ; 4. Carrasso (Marseille), 6 ; 5. Richert (Sochaux), 5,90 ; 6. Y. Pelé (Le Mans), 5,78 ; 7. Audard (Lorient), 5,70 ; 8. Sorin (Nancy), 5,64 ; 9. Lloris (Nice), 5,60 ; 10. Roma (Monaco), 5,55 … LES JOUEURS DE CHAMP 1. Malouda (Lyon) et Juninho (Lyon), 6,50 ; 3. Abidal (Lyon) et Niang (Marseille), 6,25 ; 5. Källström (Lyon), 6,21 ; 6. Cris (Lyon), 6,13 ; 7. A. Keita (Lille), 6,10 ; 8. Mensah (Rennes), 6,08 ; 9. Ribéry (Marseille) et Savidan (Valenciennes), 6,06 ; 11. Belhadj (Sedan), 6,05 ; 12. Toulalan (Lyon),6 ; 13. Jemmali (Bordeaux) et J. Leroy (Sochaux), 5,95 ; 15. Piquionne (Saint-Étienne), 5,90 ; 16. Mavuba (Bordeaux), Romaric (Le Mans), Z. Camara (Saint-Étienne), 5,89 ; 19. Coutadeur (Le Mans) et Ilan (Saint-Étienne), 5,85 … LES MEILLEURS PAR ÉQUIPES AUXERRE : Kaboul, 5,67 ; BORDEAUX : Jemmali, 5,95 ; LE MANS : Romaric, 5,89 ; LENS : Aruna, 5,78 ; LILLE : A. Keita, 6,10 ; LORIENT : Audard, 5,70 ; LYON : Malouda et Juninho, 6,50 ; MARSEILLE : Niang, 6,25 ; MONACO : Roma, 5,55 ; NANCY : Puygrenier, 5,83 ; NANTES : Faé, 5,78 ; NICE : Lloris, 5,60 ; PARIS-SG : Armand, 5,83 ; RENNES : Mensah, 6,08 ; SAINT-ÉTIENNE : Janot, 6,7 0 ; S EDAN : Be lh a dj, 6 , 05 ; SOCHAUX : J. Leroy, 5,95 ; TOULOUSE : Douchez, 6,15 ; TROYES : Nivet, 5,75 ; VALENCIENNES : Savidan, 6,06. 8 Roudet (Valenciennes) Buts 25 Total cette saison 252 Total l’an passé 195 Moyenne par match 2,52 Sur coup de pied arrêté 6 Sur penalty 3 Sur coup franc direct 2 Sur coup franc indirect 0 À la suite d’un corner 1 Sur corner direct 0 Total (estimation) : 201 153 Expulsions p Total cette saison Total l’an passé (Paris-SG) 7,5 Källström (Lyon) (Lyon) 7 Armand Penalties Réussis cette saison Accordés cette saison Accordés l’an passé 3 Avertissements Total cette saison Total l’an passé Moyenne par match 40 30 36 10 448 436 4,48 1 Westberg (Troyes), Macaluso (Nancy), Mulumbu (Paris-SG) ont disputé leur premier match en Ligue 1. Elmander (Toulouse, 10 matches), Le Moigne (Sedan, 8 matches), Mokaké (Sedan, 2 matches) et Dossevi (Valenciennes, 5 matches) ont, eux, inscrit leur premier but dans l’élite. 7 C’est le nombre record de cartons rouges distribués par les arbitres cette saison lors d’une journée. Le plus grand nombre d’expulsions en un week-end de Championnat remonte à la saison 1999-2000. Lors de la 5e journée, 11 joueurs avaient reçu un carton rouge. 350 Élie Baup (Toulouse) a dirigé son 350 e match dans l’élite en tant qu’entraîneur. C’est le technicien en activité le plus capé de L 1. BUTEURS 1. Aruna (+ 1) (Lens), 7 buts. 2. Pauleta (Paris-SG), 6 buts. 3. Odemwingie (Lille) ; Fred, Juninho (+ 2) (Lyon), 5 buts. PASSEURS 1. Gakpe (Monaco), 5 passes. 2. Piquionne (Saint-Étienne) ; Elmander (Toulouse), 4 passes. MARDI 24 OCTOBRE 2006 PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge SAMEDI LILLE Bleu Rouge LES CHIFFRES DE LA 10e JOURNÉE Jaune Bleu Jaune BUENOS AIRES. – Gonzalo Higuain (en blanc) s’illustre avec River Plate. Le jeune attaquant franco-argentin ne renonce pas à l’idée de porter un jour le maillot des Bleus. Mais, côté argentin, le sélectionneur Alfio Basile s’active pour le récupérer. (Photo Daniel Cuna/AP) Noir Noir LE SÉLECTIONNEUR de l’équipe de France s’est exprimé hier sur le site de la Fédération, à propos de Gonzalo Higuain, séduit en premier lieu par la volonté du jeune Argentin de laisser la porte ouverte à la France : « On sait que c’est quelqu’un qui peut être intéressant, on ne joue pas à ce niveau à dix-neuf ans si on n’a pas de talent. Sa deuxième qualité, c’est son envie d’être français, c’est encore mieux et ça me donne envie de le voir, ça me plaît vraiment. On est plutôt habitués à l’inverse, à des joueurs qui ont envie d’aller ailleurs parce que c’est plus facile. À son âge, il a la possibilité de jouer avec les Espoirs, pour qu’il côtoie un peu les joueurs français, qu’on fasse un comparatif avec ceux qui jouent en France et voir s’il a de l’avenir ou si c’est un épiphénomène comme il arrive de temps en temps avec des joueurs qui flambent quelques mois et qui disparaissent. » ALEXANDRE JUILLARD Les arbitres prêts au boycott 12 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY Toulouse pose questions Après leur échec en Ulster (30-3), samedi, les Toulousains sont soumis à bien des interrogations. HIER MATIN, lors de l’enterrement d’un proche du Stade Toulousain, revient la même question après le cuisant échec de Belsfast contre l’Ulster (30-3) en Coupe d’Europe samedi : « Qu’est-ce qui se passe au Stade Toulousain ? » Dans le même temps, au stade Ernest-Wallon, pour les joueurs, c’est séance vidéo critique d’une heure. Si en interne, il n’y a pas péril en la demeure, l’irrégularité des performances cette saison inquiète le club de la Ville rose. Les interrogations fusent et restent très souvent sans réponse. Le président René Bouscatel (lire cidessous) et le staff technique sont d’un optimisme sans commune mesure avec la réalité du moment. Accident de langage il y a quelques saisons, le mot « défaite » est entré dans le vocabulaire toulousain. judicieux de recruter en troisième ligne Yannick Nyanga l’an dernier ? Et l’arrivée de Thierry Dussautoir, cet été, n’a pas compensé le départ d’Isitolo Maka, les deux hommes n’évoluant pas dans le même registre. En deuxième ligne, la venue de Patricio Albacete après une saison blanche à Pau (blessure au genou) était-elle plus indiquée que celle de Pascal Papé, initialement contacté et qui a préféré Castres ? Autant de points faibles qui sont les maillons forts des autres prétendants aux titres. UN MESSAGE ESSOUFFLÉ Rien à redire sur le volume de travail, où Guy Novès, le manager général, a ajouté cette saison deux séances d’atelier supplémentaires, le lundi et le jeudi. C’est davantage dans le message prononcé qu’il faut chercher un essoufflement. Beaucoup trop de non-dits font penser qu’il est inadapté aux besoins du moment. Et il semblerait que la méthode globale le plus souvent préconisée soit en décalage avec l’attente des joueurs. Plus que les beaux discours, un travail plus spécifique est nécessaire pour redevenir conquérant. UN JEU PLUS PRÉVISIBLE Le jeu enchanteur que Toulouse déploie depuis l’arrivée de Novès en 1993 (trois Coupes d’Europe et six titres de champion de France) perd toute son efficacité lorsqu’il est privé de ses sources. Si on le coupe des relances, il n’a plus de dynamique et, si on le presse sur les deux premiers temps de jeu, il perd ses repères. Comme le Stade Toulousain ne peut actuellement se reposer sur des conquêtes propres, il est approximatif dans tous ses lancements. D’où un grand nombre de ballons rendus et le manque de performance en milieu de terrain. Ce qui a une répercussion sur la réorganisation défensive, où Toulouse est moins efficace. Et encaisse des essais. DANS LE DOUTE C’est bien légitime, dans une telle irrégularité de performances, le collectif manque de sérénité. Installé dans un confort de victoires, il est plus facile d’avoir des convictions. En revanche, confronté à des défaites cinglantes, il n’est pas aisé d’avoir une démarche positive. De plus, des remaniements permanents, notamment au niveau de la charnière (Élissalde et Michalak régulièrement blessés), perturbent la continuité et la clarté des mouvements, qui sont plus faciles à contrer. SERGE TYNELSKI MANQUE D’ANTICIPATION DANS LE RECRUTEMENT Favorise la pousse des cheveux. Crescina contre la chute des cheveux Pharmacie L’échelle de Hamilton permet de mesurer les différents stades d’alopécie. Crescina Croissance est un traitement externe cosmétique découvert par les chercheurs de Labo et sous brevet suisse, dont les préparations ont été formulés pour répondre aux 3 premiers stades de l’éclaircissement (Crescina 100, 200 et 300) et aux 2 premiers stades d’importante raréfaction du cuir chevelu (500 et 700). C re s c i n a C ro i s s a n c e existe en deux versions pour éclaircissement, masculine et féminine. N’agit pas sur les follicules pileux atrophiés. Demandez conseil à votre pharmacien pour connaître le préparations qui convient à vos cheveux. Le pharmacien consultera l’échelle photographique fournie par la société Labo avant de sélectionner le type de Crescina qui convient à vos cheveux. Cet appareil, comme la formulation de Crescina, sont sous brevet suisse. « On reviendra très vite » « LE 30-3 ENCAISSÉ SAMEDI en Ulster, venant après quelques autres lourdes défaites (*), vous fait-il douter de votre équipe ? – Même si je ne vous dis pas que tout est blanc-bleu, ça ne remet en cause ni notre projet sportif, ni notre projet de jeu. Nous sommes en convalescence depuis février dernier et faisons le gros dos. Maintenant, il faut donner les solutions et cela ne se fera pas d’un coup de baguette magique. Mais avec le temps et le travail, nous les trouverons. Je fais une confiance absolue à mon staff technique. On connaîtra des jours meilleurs plus vite que l’on pense. Je suis inquiet, mais comme d’habitude... – Cette semaine, vous serez davantage présent auprès du groupe ? – (Il rit.) Je suis déjà tous les jours au stade. Je verrai les entraîneurs et les joueurs comme d’habitude. Il ne faut pas se mettre de pression, ce serait la pire des choses. Je serai à la mise au vert, j’y dînerai mais n’y dormirai pas. Je ne changerai rien à des rites qui n’appartiennent qu’à nous et que nous suivrons comme d’habitude. – Comment analysez-vous votre contre-performance à Belfast ? – Des fautes techniques nous coûtent cher. On rate les trois premiers lancers en touche, on prend un essai avec un en-avant… Quand on cumule tout ça face à une grande équipe... Sur ce match, les Irlandais ont été meilleurs que nous, cela ne veut pas dire qu’ils le sont dans l’absolu. Je suis sûr de nos forces et de ce que nous sommes. « Si je n’y croyais pas, j’aurais changé des choses » – Ce n’est pas de la méthode Coué ? – Je ne suis pas plus idiot qu’un autre, si je n’y croyais pas, j’aurais changé des choses. Changer, en l’état, n’apporterait rien. Tous les hommes en place ont fait leurs preuves, que ce soit dans le staff ou l’équipe. Dans les difficultés, c’est le secteur sportif qui trouve les solutions. Je lui fais entièrement confiance. – Fabien Pelous se retrouve bombardé en numéro 8. N’y a-t-il pas eu une erreur de recrutement puisque vous n’avez pas compensé le départ d’Isitolo Maka ? – On l’a fait sciemment. Nous sommes partis avec trois hypothèses : 1. Finau Maka – qui est blessé – et Grégory Lamboley, peuvent parfaitement officier à ce poste ; 2. Nous fondions beaucoup d’espoirs sur Julien Ledevedec qui s’est vraiment révélé mais s’est blessé au genou (droit) pour toute la saison. 3. La possibilité de faire monter Fabien au couloir où il nous apporte son expérience, sa densité. Mais je vois que deux clubs parmi les quatre premiers du Top 14 ont le même problème et ont fait jouer des talonneurs en huit (Noirot à Biarritz, Kayser à Paris). En ce moment, mettre Lamboley en huit nécessiterait que nous ayons des troisième-ligne aile valides plus perforateurs. Il pourrait très bien jouer avec Maka et Dusautoir ; mais s’il joue avec Bouilhou et Nyanga, c’est plus difficile. – Quand vous dîtes, chacun fait sa faute, cela donne l’impression d’un manque de maîtrise. Alors que depuis des années, le Stade Toulousain, c’est la maîtrise… – Je ne pense pas que ce soit un problème de maîtrise. Mais notre jeu n’est pas facile, pas programmé. Il est plus difficile qu’un jeu basé sur des phases préétablies. Dès lors qu’il y a un maillon de la chaîne faiblard ou qui n’est pas en confiance, ça crée cet en avant, ce dixième de seconde qui manque pour jouer juste. C’est un jeu ambitieux qui demande beaucoup d’entraînement, de mise en place, de fraîcheur or, compte tenu des blessures, de l’usure des joueurs et, surtout, des sélections, nous n’arrivons pas à travailler ensemble. – À la limite, avec vos résultats moins bons, vous risquez d’avoir moins de ÉQUIPE DE FRANCE Laporte a l’œil sur Califano ET SI CHRISTIAN CALIFANO, trois ans et demi après sa dernière sélection avec les Bleus (Irlande-France, mars 2003), redevenait un sérieux candidat au quinze de France, à moins d’un an de la Coupe du monde en France ? Si l’on en croit Bernard Laporte, ce cas de figure, improbable il y a encore quelques mois, est aujourd’hui envisageable : « Depuis quatre mois qu’il a quitté Agen pour Gloucester, “Cali” enchaîne de bonnes prestations dans le Championnat anglais. Et, à un poste où je suis toujours à la recherche du “quatrième élément” pour le Mondial, sa candidature doit être naturellement prise en compte. Christian a tout de même de sérieux atouts, notamment celui de la polyvalence et de l’expérience internationale (34 ans, 69 sélections). » Derrière le trio de piliers MarconnetDe Villiers-Milloud, devenu incontournable au fil des saisons, cinq éléments ont été utilisés depuis la fin du Tournoi 2004 et la retraite internationale de Crenca : Mas (Perpignan, 4 fois), A. Martinez (Narbonne, 1 fois), Avril (Biarritz, 1 fois), Attoub (Castres, 1 fois) et Debaty (Perpignan, 1 fois). Aujourd’hui, trois d’entre eux sont absents pour raisons médicales (Mas, Debaty, Attoub). D’où le regain d’intérêt de Laporte pour « Cali ». « J’ai pris contact avec Dean Ryan, l’entraîneur de Gloucester, je veux qu’il me parle de Cali dans le détail », poursuit Laporte, qui s’est par ailleurs procuré la cassette du match LeinsterGloucester de samedi dernier. À cette occasion, l’ancien pilier de Toulon, Bourges, Toulouse, Auckland, Saracens et Agen était titulaire à gauche de la première ligne. De quoi motiver l’intéressé, qui s’apprête à affronter, samedi, ceux qui étaient encore ses partenaires à Agen il y a quatre mois. – H. I. AGENDA VENDREDI 27 OCTOBRE COUPE D’EUROPE (2e journée). – 20 h 30 : Castres - Trévise (ITA), en direct sur Canal + Sport ; Llanelli (GAL) - Ulster (IRL) ; 20 h 45 : Sale (ANG) - Calvisano (ITA). CHALLENGE EUROPÉEN (2e journée). – 20 heures : Viadana (ITA) Albi ; 20 h 30 : Glasgow (ECO) - Gran Parme (ITA) ; 20 h 45 : Bristol (ANG) Newport (GAL). SAMEDI 28 OCTOBRE COUPE D’EUROPE (2e journée). – 14 heures : Parme (ITA) - Biarritz ; 14 h 35 : Stade Français - Neath-Swansea (GAL), en direct sur Canal + ; 16 heures : Gloucester (ANG) - Agen ; 16 h 30 : Northampton (ANG) - Border (ECO), Perpignan - Wasps (ANG), en direct sur France 2 ; 18 h 30 : Munster (IRL) Bourgoin, en direct sur Sport +. CHALLENGE EUROPÉEN (2e journée). – 13 heures : Bucarest (ROU) Bayonne ; 15 heures : Clermont Worcester (ANG), Brive - Newcastle (ANG) ; Padoue (ITA) - Montauban ; 15 h 15 : Bath (ANG) - Connacht (IRL) ; 16 heures : Harlequins (ANG) - Montpellier ; 19 h 30 : Narbonne - Saracens (ANG). PRO D 2 (8e journée). – Pau - Gre- PAGE 12 noble, Oyonnax - Colomiers, La Rochelle Tarbes, Dax - Auch, Bordeaux - RacingMétro 92, Béziers - Limoges (18 h 30). COUPE DU MONDE 2007 (qualifications). – Portugal - Russie, Géorgie Espagne, Namibie - Maroc. DIMANCHE 29 OCTOBRE COUPE D’EUROPE (2e journée). – 14 heures : Édimbourg (ECO) - Leinster (IRL) ; 16 heures : Cardiff (GAL) - Leicester (ANG) ; Toulouse - London Irish (ANG), en direct sur France 2. PRO D 2 (8e journée). – Gaillac Mont-de-Marsan, Toulon - Lyon OU (15 heures). sélectionnés. Ce serait une possibilité pour mieux vous entraîner… – Je souhaite à nos joueurs d’être sélectionnés, de tout cœur. Après, on gère. J’ai fait des statistiques sur la saison passée ; sur le quinze type du Top 14, c’est-à-dire poste par poste qui avait le plus joué, nous avions sept joueurs. Quand nous récupérons nos joueurs de l’équipe de France, ils sont fatigués… mais ceux qui ont joué sans eux le sont également car il n’y a pas eu de rotations. Et ça dure depuis des années. Nous ne disons rien. Si vous ne m’aviez pas interrogé, je n’aurais rien dit ; vous m’interrogez, je dis que nous assumons et assumerons. Et je vous garantis, j’en suis convaincu, qu’on reviendra très vite. » ARNAUD REQUENNA (*) Contre le Leinster, à domicile, (41-35) en quarts de finale de Coupe d’Europe, le Stade Français (40-13) en finale du Top 14 la saison dernière, à Clermont (46-9), cette saison, le 7 octobre. TROPHÉE CANAL + - L’ÉQUIPE » - PROVALE DU JOUEUR DU MOIS Brock James haut la main L’OUVREUR AUSTRALIEN de Clermont Brock James a remporté le trophée du joueur du mois de septembre. James, révélation du début de saison, est arrivé en tête du vote des téléspectateurs de Canal +, des internautes de la Ligue nationale de rugby et des lecteurs de L’Équipe, obtenant 57 % des suffrages. Il devance l’ouvreur du Stade Français Lionel Beauxis (22 %) et le Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20 S.A. INTRA-PRESSE Capital : 2.150.620 . Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président du Conseil d’administration : Marie-Odile AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI numéro 10 de Montauban Sébastien Fauqué (21 %). Son trophée lui sera remis le 11 novembre à l’occasion de Clermont-Montauban. Le podium de septembre VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2 ; Andorre, 1 ; Antilles, la Réunion, 1,30 ; Autriche, 2 ; Belgique, 1,50 ; Canada, 2,75 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 400 CFA ; Danemark, 15 DKK ; Espagne, 1,75 ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 400 CFA ; Grande-Bretagne, 1,30 £ ; Grèce, 1,95 ; Italie, 1,70 ; Luxembourg, 1,50 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal, 1,8 ; Sénégal, 1 400 CFA ; Suisse, 2,30 FS ; Tunisie, 1,40 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France Métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,5 ; 1 an : 309 . Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 . ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069 B k JJames Brock SE (AUS, Clermont) Demi d’ouverture 24 ans 1,79 m ; 82 kg Beauxis Paris 22 % James Clermont 57 % Fauqué Montauban 21 % Tirage du lundi 23 octobre 2006 : 573 210 exemplaires MARDI 24 OCTOBRE 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Publicité RENÉ BOUSCATEL, président du Stade Toulousain, se dit très confiant sur la capacité de son équipe à rebondir. Bleu HASAN, PERUGINI ET BRENNAN CITÉS. – Hier, Toulouse a appris que trois de ses joueurs, Omar Hasan (piétinement), Salvatore Pérugini (coup de poing) et Trevor Brennan (piétinement), avaient été cités à comparaître devant une commission de discipline indépendante de l’ERC, par le commissaire détaché sur le match du week-end dernier, l’Écossais Iain Goodall. L’ailier fidjien de Cardiff, Mosese Luveitasau (plaquage dangereux) et le deuxième-ligne gallois des Ospreys, Brent Cockbain (piétinement), ont également été cités après les matches Bourgoin-Cardiff et Ospreys-Sale. Pressenti pour reprendre la présidence de l’USAP, vacante après la démission de Marcel Dagrenat, le 16 octobre dernier, Paul Goze, déjà président de l’USAP de 1989 à 1993, est prêt à reprendre du service. Hier, à Paris, il a rencontré Jacky Lorenzetti, le patron du groupe immobilier Foncia – actionnaire principal de la société immobilière que dirige Paul Goze à Perpignan. A l’issue de la discussion, Paul Goze a trouvé « la solution professionnelle » lui permettant de postuler à la présidence de l’USAP. « La véritable démarche commence aujourd’hui, nous a-t-il indiqué au téléphone. Je dois avoir des discussions préalables avec les actionnaires et les divers acteurs du club. Car moi, aujourd’hui, je ne suis rien d’autre qu’un petit actionnaire de la SASP. » Aujourd’hui, Goze rencontrera Jacky Rodor, autre dirigeant pressenti pour devenir président. Une solution bicéphale, où les deux hommes se partageraient la présidence, n’est pas à exclure. En attendant l’assemblée générale de la holding, qui désignera le successeur de Dagrenat le 6 novembre. Dans la foulée, se tiendra l’assemblée générale de la SASP USAP qui devra désigner un nouveau conseil d’administration et procéder au remplacement de plusieurs membres démissionnaires proches de Dagrenat, tels Roland Génis, l’ancien capitaine des années 80, ou Marc Bournazeau, ancien président du club en 2000. – G. N. BAYONNE : PREMIÈRE SÉANCE POUR BELTRAN. – Jean-François Beltran, cinquante-huit ans, a dirigé hier après-midi sa première séance avec l’Aviron Bayonnais, actuel dernier du Top 14. Sa prise de fonction, en remplacement de Frédéric Farragou, l’entraîneur des trois-quarts écarté la semaine dernière, ne sera toutefois entérinée qu’après l’accord du conseil d’administration du club, mercredi prochain. « Je viens pour apporter ma passion du jeu et redonner confiance au groupe qui doit oublier son classement », a-t-il expliqué. « Jean-François est là pour renforcer le staff technique », a précisé Jean-Pierre Élissalde, le manager qui a ajouté que Bayonne, rassuré quant au rétablissement prochain des deux ouvreurs Ramiro Pez (pubalgie) et Gérard Fraser (fracture coude droit), n’était plus à la recherche d’un joker médical à ce poste. – C. J. TOULOUSE : DUBOIS SERA OPÉRÉ MARDI PROCHAIN. – Jean-Frédéric Dubois, le demi d’ouverture toulousain, sorti à la mi-temps contre l’Ulster samedi, sera opéré le mardi 31 octobre, à l’hôpital Purpan par le professeur Paoli de sa fracture à l’os malaire gauche. « Mais c’est moins grave que prévu. J’ai plusieurs fractures mais sur le même os, explique Dubois. Il faut attendre que ça dégonfle avant d’opérer ». Son indisponibilité devrait être de six à huit semaines. – A. R. BIARRITZ : CHARNIÈRE YACHVILI-TRAILLE À PARME. – Samedi, à Parme, le BO devrait aligner une charnière Yachvili-Traille qui pourrait être celle de l’équipe de France, le 11 novembre, à Lyon, face aux All Blacks. Les deux hommes devraient ensuite être mis au repos, le 4 novembre face à Montpellier, au profit du duo Dupuy-Peyrelongue. « On préparera ainsi les trois matches de novembre où nous serons privés de nos internationaux », explique l’entraîneur, Patrice Lagisquet. – C. J. STADE FRANÇAIS-TOULOUSE : PLUS DE 40 000 BILLETS DÉJÀ VENDUS. – Trois jours seulement après l’ouverture à la location des billets pour le match Stade Français Toulouse, le 27 janvier au Stade de France (21 heures), plus de 40 000 billets ont trouvé preneurs. « C’est incroyable pour un match qui se déroulera dans trois mois », confie Max Guazzini. L’attractivité des billets à 5 et 10 euros joue toujours à plein (65 % des ventes réalisées jusque-là), tout comme la perspective d’animations avant et après le match sur lesquelles le président parisien travaille déjà. – X. A. Jaune Rouge Jaune Yannick Jauzion, pris par Dawson (19) et McCullough, c’est l’image des Toulousains, écrasés en Ulster, qui ont beaucoup de mal à se dépêtrer de leurs adversaires en ce début de saison. (Photo Peter Muhly/AFP) Paul Goze est disponible pour la présidence Noir Bleu Noir Il y a trois saisons, le Stade Toulousain affichait recrutement zéro. Compte tenu de sa philosophie de jeu, c’était plutôt bien ciblé. Misant essentiellement sur le dynamisme et l’adaptation, il a construit ses lancements à partir des phases de récupération et surpris ses adversaires par un rugby flamboyant. Mais essentiellement soucieux de la qualité de leur jeu, les Toulousains n’ont pas réalisé que leurs rivaux se lançaient dans une course à l’armement pour être performants à la fois en Championnat et en Coupe d’Europe. Et ils n’ont pas recruté les hommes forts pour assurer les bases. C’est sur le deuxième marché qu’ils ont fait leurs emplettes. Voir l’exemple du pilier argentin Omar Hasan, qu’ils tirèrent d’une retraite annoncée à Agen en 2004, du SudAfricain Dan Human – à la place de Kees Meeuws –, qui n’a pas déçu. Ou encore celui de Gregory Menkarska, qui n’a pas tenu ses promesses. Sans parler, l’an dernier, de l’épisode du Néo-Zélandais Slade MacFarland pour suppléer William Servat, touché aux cervicales, qui n’a fait que de la figuration. Et à ce niveau, en première ligne, Toulouse manque de doublure, alors que les autres postes sont doublés, voire triplés. Manquant de densité devant, était-il PERPIGNAN 13 BASKET EUROLIGUE (1 re Bleu Rouge Noir Jaune journée) Des rêves à l’horizon Le Mans découvre l’Euroligue, Pau persiste, mais tous deux visent le Top 16. Le CSKA Moscou, lui, veut rester le maître. quevillé en début de saison, Pau râle enfin, alors que Barcelone lui est présenté demain. Un grand de Catalogne qu’il n’a plus battu depuis plus de dix ans. L’Élan ne demande pas la lune. Le Final Four est devenu pour les clubs français une étoile inaccessible. Aujourd’hui, on ne sait pas combien d’années il faudra encore patienter pour voir un représentant hexagonal succéder à l’ASVEL 1997, dernière trace française dans le carré majeur. Et l’on n’osera pas se raccrocher à la queue de la comète, sous prétexte que le Final Four 2007 a lieu à Athènes, ce qui ne s’est plus vu depuis 1993, année du sacre européen de Limoges… (20,4 pts, numéro 1 en ULEB Cup) ! Malgré la blessure fâcheuse du shooteur lituanien, Arvydas Macijauskas, Olympiakos, leader invaincu en Grèce (3-0), coaché par le madré Pini Gershon, s’est sacrément réarmé, avec un top meneur, Scoonie Penn. Derrière Edney et Bluthenthal, Climamio Bologne fait confiance à ses « enfants prodiges », Belinelli et Mancinelli, et Vitoria, mué par le génie du meneur serbe, Igor Rakocevic, et en dépit de la blessure de Luis Scola, s’amuse en Liga ACB (5-0) et a le potentiel pour au moins retourner au Final Four. Mais avec un axe meneur-pivot, stabilisé et efficient depuis l’arrivée de Tyson Wheeler, deux athlètes, Kenny Gregory et Eric Campbell, dimensionnés pour les joutes européennes, Le Mans peut dominer Sopot et Cologne, lutter contre Bologne et le Dynamo Moscou et rêver vraiment d’une place dans les cinq du groupe A. Ce rêve, les Français d’ailleurs, Evtimov, Pietrus, Moïso et Morandais le feront aussi. Le Maccabi Tel-Aviv, équipe de ce début de siècle, sacrée en 2001 (Suproligue), 2004 et 2005, finaliste en 2006, aura à peine les idées plus larges. Après Jasikevicius, les départs de Baston, Gershon (coach) et Anthony Parker, meilleur joueur d’Europe depuis deux ans, marquent en effet un vrai tournant dans l’histoire de l’icône d’Israël… Le Mans comme un explorateur LES DERNIERS VAINQUEURS 2006 : 2005 : 2004 : 2003 : 2002 : CSKA Moscou. M. Tel-Aviv. M. Tel-Aviv. Barcelone. Panathinaïkos. Avec ces deux joueurs, le visage de l’équipe change vraiment et on doit croire en nos chances d’atteindre le Top 16. Maintenant on a un calendrier difficile, avec trois matches à domicile seulement sur les huit premiers. Si on peut en gagner quatre sur les huit, on aurait une bonne chance de passer. Je crois que la victoire à Villeurbanne a été un gros coup de booster émotionnel et peut nous apporter de la confiance. » – D. L. GROUPE A DEMAIN Olympiakos (GRE) - Vitoria (ESP) JEUDI D. Moscou (RUS) - Cologne (ALL) EP Istanbul (TUR) - Sopot (POL) Le Mans (FRA) - C. Bologne (ITA) [20 h 30, en direct sur Sport +] GROUPE B AUJOURD’HUI Badalona (ESP) - Panathinaïkos (GRE) DEMAIN Rome (ITA) - P. Belgrade (SEM) JEUDI M. Tel-Aviv (ISR) - Malaga (ESP) C. Zagreb (CRO) - O. Ljubljana (SLO) GROUPE C DEMAIN Salonique (GRE) - U. Fenerbahçe (TUR) Pau-Orthez - FC Barcelone (ESP) [20 h 30, en direct sur Sport +] Naples (ITA) - CSKA Moscou (RUS) JEUDI LES ADVERSAIRES DES CLUBS FRANÇAIS GROUPE A (LE MANS) GROUPE C (PAU-ORTHEZ) F. BOLOGNE : 5 Edney (1,98 m, USA) ; 6 Mancinelli (2,03 m) ; 7 Shumpert (1,98 m, USA) ; 8 Belinelli (1,95 m) ; 9 Hamann (1,95 m, ALL) ; 10 Cavaliero (1,88 m) ; 11 Evtimov (2,05 m) ; 12 Janicenoks (1,95 m, LET) ; 13 Bluthental (2,01 m, ISR) ; 14 Ress (2,08 m) ; 15 Thomas (2,03 m, USA) ; 17 Bruttini (2,03 m) ; 20 Fultz (1,88 m). Entraîneur : F. Frates. COLOGNE : 8 Nadjfeji (2,03 m, SER) ; 9 Strasser (1,90 m) ; 12 Talts (2,04 m, EST) ; 13 Gortat (2,14 m, POL) ; 20 Mallet (1,86 m, USA) ; 22 Faison (1,95 m, USA) ; 23 McElroy (1,94 m, USA) ; 30 Burrell (2,04 m, USA) ; 31 Grunheid (2,06 m) ; 32 M. Sljivancanin (2 m, SER) ; 44 A. Jones (2,11 m, USA-LUX). Entraîneur : S. Obradovic (SER). DYNAMO MOSCOU : 4 B. Popovic (1,90 m, SER) ; 5 Ivanov (1,97 m) ; 6 Hansen (1,98 m, USA) ; 10 Bykov (1,90 m) ; 11 Monya (2,02 m) ; 12 Papadopoulos (2,10 m, GRE) ; 13 Trushkin (2,07 m) ; 14 Domani (2 m) ; 15 Fotsis (2,09 m, GRE) ; 17 Vasilyev (2,07 m) ; 25 Romanov (2 m) ; 31 Raicevic (2,07 m, SEM) ; 32 Chatman (1,87 m, USA). Entraîneur : D. Ivkovic. ARIS SALONIQUE : 4 Castle (1,82 m, USA-BOS) ; 5 Sigalas (2,01 m) ; 7 Serapinas (1,97 m, LIT) ; 8 Scales (1,93 m, USA) ; 9 Kalaitzis (1,93 m) ; 11 Wilkinson (2,04 m, USA) ; 12 Fletcher (2,06 m, USA) ; 13 Karavanas (2,13) ; 14 Massey (2,02 m, USA) ; 15 Giannoulis (2,04 m) ; 16 Tsaldaris (1,96 m) ; 17 Panteliadis (1,90 m). Entraîneur : A. Mazzon (ITA). CSKA MOSCOU : 4 Papaloukas (2 m, GRE) ; 5 Kurbanov (2,02 m) ; 8 Smodis (2,02 m, SLV) ; 9 Vanterpool (1,94 m, USA) ; 10 Holden (1,85 m, USA-RUS) ; 11 Pachoutine (1,96 m) ; 13 D. Andersen (2,12 m, AUS) ; 14 Savrasenko (2,17 m) ; 15 Kashirov (2,14 m) ; 18 Ponkrashov (2 m) ; 20 Voroncevich (2,04 m) 21 Langdon (1,92 m, USA) ; 22 Van Sen Spiegel (2,14 m, BEL). Entraîneur : E. Messina (ITA). EP ISTANBUL : 4 Nicholas (1,93 m, USA) ; 5 Kuqo (2,07 m) ; 6 Ermis (1,94 m) ; 7 Granger (2,01 m, USA) ; 8 Prkacin (2,08 m, CRO) ; 9 Akyol (2 m) ; 10 Abi (1,97 m) ; 11 Erden (1,85 m) ; 12 Gonlum (2,08 m) ; 13 Haislip (2,07 m, USA) ; 14 Hersek (2,07 m) ; 15 H. Jenkins (1,86 m, USA) ; 16 Pacun (2,10 m) ; 17 Bayav (2,11 m). Entraîneur : O. Mahmuti. NAPLES : 3 T. Brown (1,88 m, USA) ; 4 Sesay (2,03 m, USA) ; 5 Cittadini (2,07 m) ; 7 Morena (2,07 m) ; 9 Spinelli (1,85 m) ; 11 Pignalosa (1,90 m) ; 12 Rocca (2,04 m) ; 14 Flamini (2,04 m) ; 16 Malaventura (1,96 m) ; 20 Trepagnier (1,95 m, USA) ; 24 Larranaga (1,94 m, USA-IRL) ; 30 Morandais (1,95 m). Entraîneur : P. L. Bucchi. OLYMPIAKOS : 4 Penn (1,80 m, USA) ; 5 Papamakarios (1,90 m) ; 6 Acker (1,95 m, USA) ; 7 Macijausksas (1,93 m, LIT) ; 9 Bourousis (1,93 m) ; 10 Domercant (1,93 m, USA-BOS) ; 11 Harissis (1,88 m) ; 12 Barlos (2,02 m) ; 13 Vasilopoulos (2,02 m) ; 14 Stack (2,12 m, USA-MAC) ; 15 Schortsanitis (2,06 m) ; 18 Mulaomerovic (1,95 m, CRO) ; 20 Zizic (2,06 m, CRO) ; 33 McNamara (1,86 m, USA). Entraîneur : P. Gershon (ISR). U. FENERBAHÇE : 4 H. Demirel (1,92 m) ; 5 Solomon (1,87 m, USA) ; 6 Turkcan (2,06 m) ; 7 Onan (1,94 m) ; 8 Basak (2,02 m) ; 9 Erden (2,10 m) ; 10 Kutluay (1,98 m) ; 11 Savas (2,13 m) ; 12 Mrsic (1,91 m, BOS) ; 13 Clark (2,03 m, USA) ; 14 Gulay (2,05 m) ; 15 Kambala (2,05 m, LET). Entraîneur : A. Ors. SOPOT : 4 Hukic (2,04 m, BOS) ; 5 Atkins (1,82 m, USA) ; 6 J. Hamilton (1,90 m, USA) ; 7 Masiulis (2,05 m, LIT) ; 8 Dilewicz (2,02 m) ; 9 Dalmau (1,94 m, PRI-USA) ; 10 Wojcik (2,09 m) ; 11 Nordgaard (2 m, USA-POL) ; 12 Besök (2,12 m, TUR) ; 13 Slanina (1,91 m, LIT) ; 14 M. Andersen (2,13 m, DAN) ; 15 Pacesas (1,90 m, LIT). Entraîneur : E. Kijewski. VITORIA : 4 Scola (2,07 m, ARG) ; 5 Prigioni (1,93 m, ARG) ; 8 Rakocevic (1,91 m, SER) ; 9 Vidal (2 m) ; 10 Planinic (CRO, 1,99 m) ; 11 Erdogan (1,90 m, TUR) ; 12 Teletovic (2,06 m, BOS) ; 13 Fajardo (2,06 m) ; 14 Peker (2,08 m, TUR) ; 21 Splitter (2,12 m, BRE) ; 32 House (1,93 m, USA). Entraîneur : V. Perasovic (CRO). FC BARCELONE : 5 Basile (1,92 m, ITA) ; 8 Trias (2,06 m) ; 9 Marconato (2,10 m, ITA) ; 10 Lakovic (1,86 m, SLV) ; 11 Navarro (1,91 m) ; 14 De La Fuente (2 m) ; 17 Vazquez (2,09 m) ; 20 Kakiouzis (2,07 m, GRE) ; 21 Ukic (1,96 m, CRO) ; 41 Kasun (2,13 m, CRO) ; 44 Grimau (1,93 m). Entraîneur : D. Ivanovic (SER). TRÉVISE : 4 Lyday (1,91 m, USA) ; 5 Monzardo (1,90 m) ; 6 Zisis (1,97 m, GRE) ; 7 Soragna (1,99 m) ; 8 George (1,98 m, USA) ; 9 Mordente (1,92 m) ; 13 Santangelo (1,86 m) ; 14 Frahm (USA, 1,96 m) ; 15 Gigli (2,09 m) ; 16 Sottana (1,86 m) ; 17 Nelson (2,03 m, USA) ; 18 Goree (2,03 m, USA) ; 19 J. Beard (2,10 m, USA-ITA) ; 20 Cuccarolo (2,19 m). Entraîneur : D. Blatt (ISR). Z. KAUNAS : 4 Ginevicius (1,94 m) ; 5 Machado (2 m, BRE) ; 6 T. Beard (2,06 m, USA) ; 7 Peciukas (1,99 m) ; 8 Maciulis (1,98 m) ; 9 Kalnietis (1,95 m) ; 10 V. Jasikevicius (1,87 m) ; 13 Jankunas (2,03 m) ; 14 Silinskis (2,16 m) ; 20 Penney (1,95 m, NZL) ; 24 M. Popovic (1,85 m, CRO) ; 25 Mottola (2,08 m, FIN) ; 31 Stimac (2,10 m, SEM). Entraîneur : A. Bagatskis. Trévise (ITA) - Z. Kaunas. WRIGHT À PAU. – Pau a accueilli hier soir son nouvel intérieur américain, Michael Wright (2,03 m ; 26 ans), pour un essai de deux semaines. Wright évoluait dans le club coréen de KCC Egis qu’il a quitté à cause d’une blessure à la cheville. Formé à l’université d’Arizona où il a côtoyé Richard Jefferson et Loren Woods, Wright est passé au lycée à la Farragut Hight school où il a eu pour partenaire un certain Kevin Garnett. Wright sort d’une belle saison dernière au Besiktas Istanbul (18,8 pts et 6,9 rbds en Championnat, 18,8 pts et 8,1 rbds en Coupe ULEB). Auparavant, il était passé par l’Allemagne au Alba Berlin où il avait été suspendu 12 matches suite à un contrôle positif aux amphétamines qu’il avait expliqué par un asthme chronique. Pau espère le qualifier pour la rencontre de demain face à Barcelone. Si Wright ne devait pas faire l’affaire, Pau garde un œil sur Hiram Fuller qui saura jeudi s’il est conservé ou non par les Utah Jazz. RICH MELZER À L’ASVEL. – L’ASVEL n’a pas tardé à trouver un pigiste médical à Brian Greene. Ce dernier, victime d’une entorse de la cheville avec arrachement des ligaments et indisponible au moins six semaines, va être secondé par Rich Melzer (2,03 m, 26 ans). Vu il y a peu à Villeurbanne lors du camps d’entraînement des Spurs, cet intérieur, capable d’évoluer à l’aile, est attendu ce matin à Villeurbanne pour parapher un contrat de six semaines. Sorti de Wisconsin (NCAA) en 2004, où il avait effectué une très grosse année senior (26,9 pts et 8,5 rbds), Melzer évoluait en CBA aux Sioux Falls Skyforce en 2004-2005 puis en Nouvelle-Zélande, aux New Zealand Breakers (18,6 pts et 7,4 rbds) en 2005-2006. Quant à Greene, il passera une IRM ce matin qui déterminera si une intervention chirurgicale est nécessaire ou non. – D. L. HYÈRES-TOULON SIGNE PATRICK OKAFOR. – Glen Whisby out jusqu’au 15 novembre (fracture main), son remplaçant Ian Lockhart victime d’une luxation du coude, Hyères-Toulon a engagé un nouveau pigiste médical, l’intérieur nigérian Patrick Okafor (2,03 m ; 27 ans). Compatriote de Derrick Obasohan, Okafor, formé à l’université de Houston, évoluait en Israël après être passé par la CBA. – P. S. MARDI 24 OCTOBRE 2006 PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Vitoria et l’Olympiakos ont des effectifs hors norme, Efes Pilsen est un habitué de la compétition et le Dynamo Moscou s’est encore renforcé par rapport à la saison dernière, où ils ont gagné la Coupe ULEB. Les plus abordables seront Cologne et Sopot, même si les Polonais ont bâti une belle équipe. On va essayer de faire bonne figure, mais cela sera difficile. » – M. Ba. Herbert : « Aller au Top 16» Gordon HERBERT (coach de Pau-Orthez) : « C’est un groupe très intéressant pour le club, les fans. C’est très fort, sans doute le plus fort de l’Euroligue, avec le CSKA Moscou, Trévise et Barcelone. Mais notre objectif est d’aller au Top 16. Avec Aaron Miles, on joue un meilleur basket, incontestablement, et Michael Wright est un vrai travailleur, qui joue avec beaucoup d’énergie et qui doit nous apporter de la force physique à l’intérieur. Première phase : 25 oct. au 1er févr. 2007. Top 16 : du 14 févr. 2007 au 22 mars 2007. Quarts de finale : du 3 au 12 avril 2007 (au meilleur des trois matches). Final Four : 4 au 6 mai à Athènes. 1re JOURNÉE Collet : « Être à la hauteur » Vincent COLLET (entraîneur du Mans) : « Le niveau est très fort, mais ce n’est pas une nouveauté. On espère être à la hauteur. C’est très important de bien débuter. C’est pour ça que le match de jeudi face à Bologne est très important. Ils ne font pas un bon début de Championnat, mais s’ils regardent nos résultats ils doivent se dire aussi que cela va être facile pour eux. Parmi les autres équipes de la poule, LES GRANDES DATES DE LA SAISON Bleu Rouge ILS ONT DIT DAVID LORIOT Jaune Bleu Jaune Comme Le Mans, Pau est loin d’un tel fantasme. Il a des rêves de rechange plus modestes, mais réalisables. Derrière l’intouchable CSKA Moscou, champion d’Europe inchangé et candidat déclaré à sa propre succession, l’Élan Béarnais, avec ses cinq Américains et un Dominicain (R. Greer) vu à son avantage en Euroligue l’an passé, a les moyens d’accrocher une place dans les cinq premiers du groupe C. Trévise a perdu deux pointures, Bargnani et Nicholas, Barcelone a du mal à contenter toutes ses stars en ce début de saison (2 v.-3 d. en Liga), l’Aris Salonique, Naples et Kaunas se jouent bugne à bugne et Fenerbahçe Ulker est tout neuf avec du vieux (huit joueurs à 28 ans et plus). Pau est donc tout remonté. Le Mans, lui, est un jeune explorateur exalté qui touche des terres nouvelles. Sur les cendres du SCM, le dernier passage du club sarthois en Coupe d’Europe des clubs champions remonte à la saison… 1982-1983. Le SCM était tombé en huitièmes de finale face au Milan de D’Antoni et Meneghin. Depuis l’histoire a roulé sa bosse. Mais Le Mans, petit acteur sur l’avant-scène, jouera son rôle sans complexe. Le groupe A est rude. Efes Pilsen est une légion d’honneur, un candidat au Final Four, voire au titre, avec en renfort les deux plus grands attaquants d’Europe de l’an passé, Drew Nicholas (18,4 pts, no 1 en Euroligue) et Horace Jenkins Noir Noir L’EUROPE S’ÉVEILLE. Cette semaine, l’Euroligue déploie ses charmes, rallume ses lustres et l’air s’emplit de doux frissons, de vibrations. Ce soir, en avant-première, Badalone, champion d’Europe 1994, fête son retour sur la grande scène, plus de dix ans après, en recevant le Panathinaïkos, cathédrale grecque remodelée, internationalisée (arrivée de Dikoudis, Delk, Becirovic, Javtokas, Siskauskas), redoutable et ambitieuse. Une auguste chevauchée pour lancer la grande épopée. Badalone hissera sur les cimes d’Europe son prodige, son séraphin, Ricky Rubio. Ce soir, Rubio aura seize ans et trois jours, il sera le plus jeune joueur jamais vu en Euroligue… Ce n’est qu’un match d’ouverture et il recèle déjà tant de trésors. Désormais la grosse machine continentale marche fièrement, d’un pas princier. Il y a moins d’un mois, elle a croisé son illustre voisine, la NBA. Une confrontation sportive amicale, sur fond économique. L’Europe y a gagné deux matches, un rab de séduction et une nouvelle noblesse. Dans ce bain illustre, le basket français a mouillé cette année deux vaisseaux amiraux aux trajectoires bien différentes mais aux rêves pareillement ancrés. Pour sa trentième saison consécutive en Coupe d’Europe, Pau aimerait revoir le printemps, synonyme de Top 16. Sa dernière présence au deuxième tour ne remonte pa s si loin que ça (2003-2004), mais depuis, les deux clubs français engagés en Euroligue ont lourdement chuté : cinq victoires en 2004-2005, sept l’an passé, soit douze succès en cinquante-six matches cumulés et des rêves tout crottés de désillusion. Ces dernières années, les clubs français montaient à l’assaut de l’Europe comme à l’échafaud. Impuissance économique, migration des internationaux : l’antienne était connue, servie à toutes les sauces. Cette fois, le discours paraît plus vindicatif. Hier, Pierre Seillant glissait : « On est armés comme on ne l’a pas été depuis longtemps. » La victoire à Villeurbanne dimanche (77-80), la trouvaille Aaron Miles à la mène, l’arrivée du tonique Michael Wright dessous, semblent avoir sorti l’ours de sa tanière. Tout malingre et recro- 14 Bleu Rouge Noir Jaune NATATION ENTRE LES LIGNES D’EAU Duboscq à l’âge adulte CHAMPIONNAT D’EUROPE Les bleus en force e Tirant les leçons de son raté européen (6 ), le brasseur, en stage à Chypre, tâche de prendre sa carrière à bras le corps. à Helsinki PAS DE CHANCE. De passage à la piscine municipale du Havre, le visiteur devait remarquer les nouvelles (bonnes) habitudes prises par Hugues Duboscq et notamment la ponctualité. Dommage, le gaillard se pointe cette fois cinq minutes après l’heure convenue. Le coach Christos Paparradopoulos préfère s’en amuser. Pourtant, depuis la rentrée, le brasseur semble effectivement avoir enfin trouvé le mode d’emploi de sa montre. Pour lui, retardataire chronique, la mutation n’est pas anodine. Et peut-être ne se serait-elle jamais opérée si le 1er août 2006 n’avait pas tourné au naufrage aux Championnats d’Europe à Budapest. Sans doute, aussi, le binôme havrais n’aurait-il jamais posé ses valises hier à Chypre pour deux semaines de stage, et non à Komotini (Grèce) comme il en avait l’habitude, afin de briser la routine. Maudit mardi en Hongrie… Meilleur Européen aux Mondiaux 2005 et aux Jeux d’Athènes (3e les deux fois), Duboscq chassait ce jour-là son premier titre continental sur 100 m brasse. Mais, deuxième à micourse, il s’effondra dans les quinze derniers mètres. « J’étais désynchronisé, je me battais avec l’eau », se souvient-il à présent. À l’arrivée, pas de titre. Ni de podium. Une sixième place indigne de son rang. Affecté par l’échec, « coach Christos » encaissa comme il put. « Ça m’a fait mal et ça me reste encore bien en mémoire… », rumine-t-il trois mois après le crash. S’il admet maintenant qu’il a « vraiment loupé quelque chose », le jeune homme ne laissa presque rien transparaître sur le coup. Son attitude a interpellé. Yves Guerniou, préparateur physique et complice de longue date, éclaire : « Hugues est empreint de l’idée que ça reste du sport et il masque complètement ses joies et ses déceptions. Il est pudique, il a un vernis assez important. » PRO A FEMMES. – AUJOURD’HUI. 4e journée : Beauchamp - Lys-lez-Lannois ; Saint-Berthevin-Saint-Loup - Mondeville ; Marmande - Le Kremlin-Bicêtre ; Grand-Quevilly - Joué-lès-Tours ; Montpellier-Évreux. Classement : 1. Saint-Berthevin-Saint-Loup et Montpellier, 8 points ; 3. Évreux, 7 ; 4. Mondeville, Grand-Quevilly et Joué-lès-Tours, 6 ; 7. Lys-lez-Lannois, Le Kremlin-Bicêtre et Beauchamp, 5 ; 10. Marmande, 4. AVIRON REPRISE POUR LES BLEUS. – L’équipe de France a repris hier le chemin de l’entraînement pour un premier regroupement. Conduits par les champions du monde du deux de couple Adrien Hardy (papa depuis jeudi dernier d’une petite Prune) et Jean-Baptiste Macquet, les « coupleux » sont ainsi rassemblés à Aiguebelette sous la houlette de Jean-Raymond Peltier. Le secteur pointe est pour sa part réuni à Temple-sur-Lot sous la direction de Jacques Taborski. Ce premier stage national s’achèvera le 5 novembre. JUDO STÉPHANIE POSSAMAÏ À L’ARRÊT. – Blessée au ligament latéral externe du genou gauche, Stéphanie Possamaï (– 78 kg) a été contrainte de déclarer forfait pour les Championnats d’Europe par équipes, qui se dérouleront samedi à Belgrade. La Levalloisienne sera remplacée par Géraldine Mentouopou. FINALE DE LA COUPE D’EUROPE DES CLUBS. – Les Allemands d’Abensberg qui avaient battu Orléans au tour préliminaire, en juin dernier, ont remporté, ce weekend, à Budapest, la finale (à quatre) de la Coupe d’Europe des clubs hommes. Les Russes du Yawara Newa Saint-Pétersbourg sont montés sur la deuxième marche du podium, les Géorgiens de Sagarejo ont pris la troisième place. CERTAINS ONT DÉJÀ à nouveau fricoté avec les chronos pour quelques sorties de travail en compétition, d’autres ont fait leurs bagages pour des stages plus ou moins lointains (voir cicontre). Premiers frissons d’une saison qui débutera vraiment avec le mois de novembre et s’étalera, comme un long sprint, jusqu’aux Mondiaux, en mars prochain à Melbourne. Mais Laure Manaudou, elle, n’a pas quitté Canet-en-Roussillon, son nouveau port d’attache. En attendant sa rentrée, toujours prévue pour le 3 et le 4 novembre à Rouen, elle continue en effet de savourer la douceur de la vie catalane. Enfin, façon de parler. « Depuis la reprise de l’entraînement (début septembre), le kilométrage est monté plus vite que les années précédentes », affirme ainsi Philippe Lucas. Pour arriver à 80, 85 « bornes » par semaine. Et le tout dans le vent si fréquent à Canet et en grand bassin quand, à Melun, une partie du boulot s’effectuait en petit bain (moins exigeant) et en indoor. Pas de quoi, cependant, désarçonner la championne olympique et du monde qui, à écouter Lucas, prouve tous les jours que ses sept médailles européennes de Budapest n’ont pas sevré son ambition. « Même si tout n’est pas parfait », tempère-t-il cependant… « J’essaie d’être plus sérieuse, de faire de mon mieux chaque fois », répète Laure depuis la fin de l’été. « Comme je l’ai déjà dit, mon but est d’être plus régulière dans mes entraînements, glisset-elle sur son site Internet. Je suis beaucoup plus épanouie maintenant, donc je ne devrais pas avoir de mal. » Son peu de temps libre, la recordwoman du 400 m l’occupe à découvrir la région avec la dossiste Esther Baron, l’autre championne d’Europe de la bande à Lucas, également attendue à Rouen. Un meeting où Laure pourra « voir à quel niveau » elle en est « par rapport aux année précé d en t es » av an t d ’al ler à B o rd e au x (10-12 novembre en grand bassin) puis d’enquiller un mois de décembre très dense en petit bain : Championnats de France, d’Europe puis interclubs. En toute sérénité. – B. L. Stages en stock HUGUES DUBOSCQ n’est bien sûr pas le seul Bleu qualifié pour les Championnats du monde de Melbourne (25 mars-1er avril) à partir en stage au cœur d’un automne traditionnellement réservé au travail foncier. À Pafos (Chypre), le brasseur, bientôt à l’eau pour le meeting de Bordeaux (10-12 novembre), accueillera dimanche Sophie Huber et Camille Muffat, accompagnées par l’entraîneur national des filles, Patricia Quint. Les Mulhousiens ont, eux, choisi la douceur du climat californien : Nicolas Rostoucher, Amaury Leveaux et Aurore Mongel ont entamé leur deuxième et dernière semaine de stage à Mission Viejo. Bordeaux figure à leur programme et à celui du relayeur Julien Sicot, qui aura d’abord fait sa rentrée chez lui, à Rouen et en petit bassin (3-4 novembre). Jean-Lionel Rey et son groupe de l’INSEP ont trouvé leur bonheur à Toulouse, où Malia Metella et Simon Dufour resteront une semaine à partir de lundi prochain. Prochaine échéance pour les deux « mondialistes » : Saint-Dizier (10-12 novembre), en petit bassin. Autre groupe à rester dans l’Hexagone, celui d’Antibes. Après un meeting local le week-end dernier à Draguignan, Alain Bernard, Christophe Lebon et Sarah Bey seront à partir de dimanche en stage à Saint-Jean-deLuz. Encore deux petites semaines et Alena Popchanka quittera son camp de base d’Edimbourg pour s’envoler vers Calella, près de Barcelone, où son entraîneur et mari, Frédéric Vergnoux, a maintenant ses habitudes. Juste avant, Popchanka se sera alignée à Rouen pour « se changer les idées » . Pas de stage en revanche pour les Marseillais : Frédérick Bousquet, Fabien Gilot, Anne-Sophie Le Paranthoën et Angéla Tavernier ont entamé l’une des semaines les plus dures de l’année en terme d’entraînement. C’est donc sans y être préparés qu’ils participeront à deux des trois meetings en petit bassin du circuit italien en novembre : Viareggio le 9 et Gênes le 10, Bousquet prolongeant jusqu’à Travagliato le 12. Quant à Sébastien Rouault, il poursuit sa saison universitaire avec Georgia, qui dispute deux duels cette semaine contre Florida (jeudi) et Kentucky (samedi). – J.-B. R. ATHLÉTISME VOLLEY-BALL CYCLISME Pognon, opération rebond Ruette doit encore patienter AFFAIRE PUERTO Accompagné par son nouveau coach, Pierre-Jean Vazel, le sprinteur français a repris l’entraînement hier à l’INSEP à Paris. Souffrant depuis la semaine dernière du syndrome dit de « la main froide », Sébastien Ruette passait hier soir une artériographie à Tours. L’examen a permis d’écarter un possible anévrysme et une éventuelle thrombose de l’artère cubitale de la main droite. Le pointu de l’équipe de France et du TVB devrait donc subir une autre batterie de tests cette semaine pour déterminer la nature du mal. Si son forfait pour le Championnat du monde (17 novembre - 3 décembre, au Japon) était d’ores et déjà acquis, il apparaît difficile, en revanche, d’estimer aujourd’hui la durée de son indisponibilité. – G. De. ILS SE SAVENT attendus au coin du bois (de Vincennes). Ronald Pognon et Pierre-Jean Vazel, son nouvel entraîneur non diplômé, n’étaient cependant guère entourés hier sur la piste de l’INSEP pour entamer la préparation de la saison 2007. Ambiance courtoise avec les quelques athlètes alentour, dont Ladji Doucouré, et son entraîneur Renaud Longuèvre qu’ils saluent en tribune après avoir œuvré en bout de ligne droite. Le duo a récupéré un créneau horaire en début d’après-midi, où il n’y a pas foule. L’affaire a pourtant fait grincer des dents. Stéphane Caristan, qui partage le Tartan avec eux, leur en a touché mot. Eux assurent ne plus vouloir s’en soucier. « Cette polémique ne m’intéresse pas, glisse Vazel. Je peux comprendre les autres entraîneurs. Ils ne me connaissent pas. Ils s’interrogent. » « On est là pour travailler dans notre petit coin, explique Pognon. On n’embête personne dans ce créneau. Je peux même utiliser tous les couloirs (sourire). J’ai appris à mon retour des Canaries que certains avaient préparé une pétition. Mais le DTN, Franck Chevallier, a tranché. Il a envoyé un courrier aux gens de l’INSEP. Tout est réglé. » Place au sport donc, et à ce duo formé sur les cendres d’une saison 2006 frustrante mais « pas perdue » où le recordman de France du 100 m (9’’99) n’a pu descendre sous les 10’’10 (les minima pour les Championnats du monde 2007 à Osaka) et est resté au pied du podium européen à Göteborg. « J’ai enchaîné les quatre courses trop vite, estime le sprinteur. J’aurais dû plus cacher mon jeu. » Pognon s’est séparé de Guy Ontanon et reprend avec l’intention de remettre les choses au point. Au programme de cette prise de contact avec Vazel, travail de foulée sur la pelouse, medecine-ball et pre- miers exercices de musculation. Pognon souffre en souriant, un peu rouillé mais avide de renforcer un corps qui ne l’a pas porté comme il l’aurait souhaité la saison passée. Ses douleurs aux ischio-jambiers de la jambe droite ont été cernées : elles découleraient d’une déchirure datant de mai 2005. Cure de kiné et Biodex (un appareil qui permet le renforcement) au menu. Un stage est envisagé courant décembre et l’accent sera mis sur le départ et la qualité des appuis. « On a longuement discuté à ce sujet à Zurich (mi-août), raconte Pognon. En regardant la course A, je me suis dit “soit je cours mal, soit les autres courent mal”. Il faut que je trouve cette capacité à revenir très vite au niveau du bas- sin. Je sais que c’est cette technique qui m’a permis de courir en 6’’45 sur 60 mètres. » Un record d’Europe (en 2005) que le Martiniquais a hâte de confirmer. Son programme indoor reste cependant à définir avant le premier objectif majeur : les Championnats d’Europe en salle à Birmingham (2-4 mars). « Avec Pierre-Jean, on sait qu’il faut rebondir et courir vite, lâchet-il, détendu. On est très attendus. Alors, ce premier 60 m, j’y pense tous les matins devant ma glace. Je veux régler la question, afin que tout se tasse, tout s’arrête, qu’on ne me parle plus du changement de coach et de tout ça… » Il n’y aura en effet pas de meilleure réponse que la piste. MOTO FOOT US TIR À L’ARC HOCKEY SUR GLACE COUPE DU MONDE : VICTOIRES DE PARK ET ZHANG. – Le Sud-Coréen Kyung Mo-park et la Chinoise Zhang Juan Juan ont remporté, en arc classique (discipline olympique), la finale de la Coupe du monde de tir à l’arc, disputée, dimanche soir, sur le site archéologiquede Mayapan (Mexique).En arc à poulies, ce sont l’Américain Reo Wilde et la Russe Sofia Goncharova qui l’ont emporté. COUPE DE FRANCE de finale). – AUJOURD’HUI : Caen-Courbevoie (D 1) ; Gap (D 1)-Briançon ; Grenoble-Villard (20 heures) ; Épinal-Strasbourg (20 h 15) ; Garges (D 1)-Viry (D 1) ; Anglet-Angers ; Valence (D 1)-Chamonix ; Mont-Blanc - Annecy (D 1) ; Lyon (D 2)-Morzine ; ACBB (D 2)-Rouen ; Avignon (D 1)-Montpellier (D 1) ; Cholet (D 2)-Tours (D 1) (20 h 30). DEMAIN : Bordeaux (D 1)-La Roche-sur-Yon (D 2) (19 h 45) ; Belfort (D 2)-Dijon ; Neuilly-sur-Marne (D 1) - Le Havre (D 2) ; Français Volants (D 3)-Amiens (20 h 30). NHL (résultat de dimanche). – Los Angeles-Anaheim, 2-3 a.p. COUPE DE LA LIGUE. – Le tirage au sort des demi-finales de la Coupe de la Ligue (21 et 28 novembre) mettant aux prises Rouen, Grenoble, Morzine et Villard, sera effectué ce soir (19 heures) à Grenoble. – E. Fu. BARROS REVIENT EN GP. – Après avoir passé une saison dans le Championnat du monde Superbike, Alex Barros fera son retour en MotoGP l’an prochain. Le Brésilien, aujourd’hui âgé de trente-sept ans, a signé avec le team Ducati D’Antin et pilotera la nouvelle Desmosedici GP 7 800 cc. HANDBALL PARIS. – Une reprise de contact en douceur, hier à l’INSEP, pour Ronald Pognon et son nouvel entraîneur, Pierre-Jean Vazel (à droite). (Photo Franck Nataf) NFL (7e journée). – Houston-Jacksonville, 27-7 ; Tampa Bay - Philadelphie, 23-21 ; NY Jets - Detroit, 31-24 ; Miami - Green Bay, 24-34 ; Kansas City - San Diego, 30-27 ; Cincinnati-Carolina, 17-14 ; Buffalo - New England, 6-28 ; Atlanta-Pittsburgh, 41-38 ; Cleveland-Denver, 7-17 ; Seattle-Minnesota, 13-31 ; Oakland-Arizona, 22-9 ; IndianapolisWashington, 36-22. La nuit dernière : Dallas - NY Giants. JEAN-DENIS COQUARD PAGE 14 ARRACHEMENT OSSEUX POUR BURDET. – Touché à la main droite lors de la deuxième journée de Championnat à Dunkerque, le Montpelliérain Cédric Burdet souffre finalement d’un arrachement osseux. Convoqué par Claude Onesta pour les deux France-Russie de la semaine, le gaucher pourrait donc ne pas être utilisé, ni à Marseille ni à Toulouse. La période et la durée de l’indisponibilité devraient être fixées dans les prochains jours. COUPES D’EUROPE : TIRAGE AU SORT. – Metz et Mérignac en Coupe de l’EHF, Le Havre en Coupe des Coupes, ainsi que Fleury-les-Aubrais en Challenge Cup connaîtront, aujourd’hui, le nom de leur adversaire du troisième tour, programmé les deux premiers week-ends de janvier 2007. LA WORLD CUP SANS LA FRANCE. – À l’exception de la France, qui a refusé l’invitation et qui sera opposée demain à la Russie, les meilleures nations du monde sont réunies à partir d’aujourd’hui en Allemagne et en Suède pour disputer la Statoil World Cup, compétition de prestige organisée depuis 1971. LE PROGRAMME. – Groupe A. AUJOURD’HUI : Espagne-Tunisie ; Suède-Grèce. DEMAIN : GrèceEspagne ; Suède-Tunisie. JEUDI : Tunisie-Grèce ; Suède-Espagne. Groupe B. AUJOURD’HUI : Croatie-Danemark ; Serbie-Allemagne. DEMAIN : Danemark-Serbie ; Allemagne-Croatie. JEUDI : SerbieCroatie ; Allemagne-Danemark. Demi-finales samedi et finale dimanche. SKI ALPIN SÖLDEN CONFIRMÉ. – Alors que le manque de neige avait suscité quelques inquiétudes sur l’ouverture de la saison, le week-end prochain, à Sölden, tout est rentré dans l’ordre. Après une visite sur le glacier autrichien, Gunther Hujara, le responsable des courses masculines à la FIS, et Atle Skaardal, son homologue chez les dames, ont en effet annoncé que les conditions étaient satisfaisantes pour organiser les deux géants, samedi pour les femmes et dimanche pour les hommes. LES FRANÇAIS POUR L’OUVERTURE. – Thomas Frey et Cyprien Richard ont profité des sélections organisées ce week-end pour décrocher leur billet pour le géant de Sölden, (16es dimanche prochain. Ils rejoignent ainsi Joël Chenal, Fred Covili, Gauthier de Tessières et Steve Missilier, déjà qualifiés. L’AUTRICHE EN FORCE. – L’ouverture de la saison ne manquera pas de Rouge et Blanc. L’équipe d’Autriche se présentera en effet en nombre le week-end prochain à Sölden. Emmenées par Renate Götschl, elles seront onze au départ du géant, samedi : Meissnitzer, Hosp, Schild, Zettel, Kirchgasser, Fischbacher, Görgl, Berger, Fenninger et Zeiser. Tandis que Benni Raich, lui, aura neuf compatriotes à ses côtés dimanche : Maier, Schönfelder, Matt, Walchhofer, Görgl, Gruber, Reichelt, Bechter et Scheiber. UN RECORD ET DES IDÉES POUR ZIEGLER. – Rivale annoncée de Laure Manaudou et deuxième femme de l’histoire après Janet Evans à passer sous les 16’ sur 1 500 m (15’55’’01 l’été dernier), Kate Ziegler a battu le week-end dernier le record américain du… 3 000 yards. 29’37’’89 plutôt anecdotiques tant la discipline est peu nagée mais qui lui ont donné des idées. Si son ambition première reste l’or olympique du 800 m à Pékin, Ziegler envisage en effet désormais de participer au 10 km en eau libre aux Jeux. Un pari que veut également tenter l’Australien Grant Hackett. La Fédération espagnole dans l’embarras APRÈS LA DÉCISION du juge Carmelo Jimenez – qui instruit actuellement l’affaire Puerto en l’absence du premier instructeur, Antonio Serrano – d’interdire l’utilisation des documents à des fins de sanctions sportives jusqu’au procès, la Fédération espagnole de cyclisme (REF C) se trouve aujourd’hui dans une impasse totale. Alors qu’elle avait justement demandé à la justice de pouvoir utiliser les pièces en sa possession afin de statuer sur le cas de la quarantaine de coureurs espagnols cités dans l’opération Puerto, le juge refuse pour l’heure de prendre en considération cette demande. Il a confirmé que « rien ne serait utilisable jusqu’au procès qui pourrait avoir lieu en juin 2007 dans le meilleur des cas », annonçait hier la REFC. Dans l’état actuel des choses, la Fédération espagnole et son comité des compétitions (la commission de discipline qui s’est réunie vendredi dernier) envisagent sérieusement d’autoriser les Espagnols impliqués à recourir la saison prochaine et ce, jusqu’à l’issue du procès. « Ou nous maintenons notre ligne actuelle et les coureurs ne courent pas, ou nous les autorisons à courir jusqu’au procès pour ne pas risquer d’éventuelles plaintes rétroactives si tel ou tel coureur était finalement blanchi et qu’il considère qu’il a subi une perte financière », indiquent des membres du comité des compétitions de la Fédération. L’Association des coureurs espagnols a également mis la pression dans le même sens. C’est donc une fois de plus aux équipes de décider si elles offrent ou pas un contrat aux coureurs impliqués. – M. M. UN NOUVEAU SECTEUR PAVÉ. – Les organisateurs de Paris-Roubaix, qui sera disputé dimanche 15 avril 2007, ont introduit un nouveau secteur pavé, le chemin du Moulin, situé entre les communes d’Orchies et de Beuvry-la-Forêt, aux environs du deux centième kilomètre de l’épreuve. Ce tronçon, long de 1400 mètres, est composé d’un passage de 800 mètres nécessitant une réfection des pavés, et de 600 mètres non macadamisés. « Il y a longtemps que nous envisagions de réhabiliter ce secteur, qui nous intéresse parce qu’il est situé dans une zone où la course suivait une ligne droite d’une quinzaine de kilomètres sans pavés avant le ravitaillement d’Orchies, justifie le responsable du parcours, Jean-François Pescheux. Par ailleurs, l’introduction de nouveaux secteurs nous donne plus de latitude si nous voulons abandonner des passages que nous jugerions en trop mauvais état. » Cette innovation n’affectera pas le kilométrage global. HUNTER CHEZ BARLOWORLD. – Laissé libre par le retrait de Phonak, où il a couru ces deux dernières saisons, le Sud-Africain Robert Hunter, vingt-nenuf ans, rejoint l’équipe Barloworld. Cette formation, inscrite en Continental Pro et parrainée par un sponsor sud-africain, a ainsi saisi l’occasion de s’attirer l’un des meilleurs coureurs du pays, à la fois bon rouleur et rapide au sprint. CHEVALLIER EN FORME. – À une semaine de l’ouverture du Challenge national de cyclo-cross la France cycliste, Jérôme Chevallier (CC Étupes) a démontré une forme précoce en gagnant ce week-end le Tour du Val d’Orge, dont il a remporté trois étapes sur quatre. Seul David Pagnier (Charvieu-Chavagneux) l’a empêché de réaliser le score parfait. AGENDA Principaux coureurs français et étrangers en lice cette semaine CYCLO-CROSS – COUPE DU MONDE (3e manche, Tabor [RTC], 28 octobre). – Nijs, Vervecken, Wellens, Vanthourenhout (BEL) ; De Knegt, Groenendaal (HOL) ; Mlynar, Ausbuher (RTC) ; Gadret. CYCLO-CROSS – CHALLENGE NATIONAL (1re manche, Hénin-Beau- mont, 29 octobre). – Mourey, Gadret, Chainel, Labbe, Derepas, Chevallier. PISTE – SIX JOURS DE GRENOBLE (26-31 octobre). – Bettini, Villa (ITA) ; McLean (GBR) ; Nimke (ALL) ; Baugé, Bourgain, Sireau, Pervis, Tournant, Sanchez. MARDI 24 OCTOBRE 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge PRO A HOMMES. – AUJOURD’HUI. 4e journée : Caen-Angers ; Cestas-Hennebont ; Levallois-Istres ; Pontoise-Cergy - Issyles-Moulineaux ; Metz-Saint-Denis. Classement : 1. Hennebont et Levallois, 9 points ; 3. Istres, 8 ; 4. Saint-Denis et Angers, 7 ; 6. Pontoise-Cergy, 6 ; 7. Cestas, 5 ; 8. Metz, Issy-les-Moulineaux et Caen, 3. JEAN-BAPTISTE RENET Manaudou en toute sérénité « VDH » DÉJÀ VITE. – De retour d’un stage à Chypre, Pieter Van den Hoogenband a profité d’une petite sortie chronométrique dans son bassin d’Eindhoven pour prouver qu’il était capable de nager vite, même en plein entraînement intensif. Du moins sur 200 m. Le champion d’Europe de la distance a en effet bouclé son premier 200 de la saison en 1’47’’89, une sacrée perf en grand bassin, avant d’avaler un 100 m papillon en 54’’91. Reste maintenant à savoir si le triple champion olympique va être capable de retrouver sur 100 m la vitesse pure qu’il a perdue depuis son opération au dos en mai 2005. Inge Dekker, elle, a bouclé son 200 m en 1’59’’53 et le 100 m papillon en 58’’61. Bleu TENNIS DE TABLE homme. Confirmation de Guerniou, qui lui avait rendu visite lors du stage terminal en Grèce : « Il se sentait sinon démotivé, du moins pas dans sa joie habituelle d’aller disputer une grande compétition. » Pourquoi ? « Ce n’était pas vraiment son projet, embraye le préparateur physique. À Budapest, il n’était pas là, il n’avait pas envie. » Le quatuor a disséqué le processus : « On a eu tendance à réfléchir et à se motiver à sa place, poursuit Guerniou. Dans ces cas-là, il se rebelle inconsciemment. Ça marchait comme ça avant mais ce n’est plus le même athlète, c’est un grand garçon ! » Duboscq approuve : « Si on ne m’explique pas pourquoi, j’ai tendance à trouver que c’est débile. » Le bronzé olympique et mondial avait vécu une période de rébellion similaire au moment des Mondiaux 2003 ratés. L’heure est venue pour lui de s’approprier sa carrière : « Je vais être plus acteur que spectateur. Faut que je grandisse ! Ils me proposent et je tranche. Le but est de me responsabiliser, qu’on ne fasse pas des choix qui me prennent la tête. » Paparrodopoulos image : d’un fonctionnement « plutôt dur », la « TPE » (très petite entreprise) Duboscq, vingt-cinq ans, bifurque vers une gestion « plus participative ». Le technicien consulte par exemple son protégé sur les temps de récupération à observer entre les séries. Autre détail révélateur, le nageur remplit lui-même ses feuilles de route pour les contrôles antidopage. La mutation semble si bien en marche qu’Yves Guerniou a déjà vu son protégé « sortir d’une séance de musculation en sifflant, parce qu’il sait pourquoi il l’a fait ». Il y a des baffes qui font du bien… Jaune Rouge Jaune Sauf qu’il a bien fallu procéder à l’autopsie et tout mettre sur la table. Après les vacances du mois d’août, les discussions ont d’abord eu lieu à trois : Paparradopoulos, Guerniou et Gilles Binet, le préparateur mental, pour « débroussailler le terrain », dixit Duboscq. Qui s’est joint au débat en compagnie de sa petite amie, nageuse elle aussi. Des non-dits ont affleuré : « Je ne vais pas dire que je m’y attendais mais, inconsciemment, avant la compétition, je n’étais pas du tout dans le même état d’esprit que quand je faisais des bons trucs », avoue le jeune « Je vais être plus acteur que spectateur. Il faut que je grandisse ! » À vingt-cinq ans, Hugues Duboscq a décidé de modifier son approche de la natation. (Photo Richard Martin) Noir Bleu Noir La mutation en sifflant Emmenés par Laure Manaudou, impériale lors de l’édition 2005 à Trieste (3 titres et 2 records du monde), 35 Français participeront aux Championnats d’Europe en petit bassin à Helsinki, du 7 au 10 décembre. Parmi les 23 qualifiés pour les Championnats du monde (grand bassin) de Melbourne, seuls Hugues Duboscq, Nicolas Rostoucher et Amaury Leveaux ont fait l’impasse. L’ex-Bélarusse Hanna Lorgeril-Shcherba fêtera sa première sélection sous les couleurs françaises. Équipe de France. – HOMMES : Bernard, Lebon (Antibes) ; Bousquet, Gilot (Marseille) ; Dufour (Montpellier) ; Horth (Pontault-Roissy) ; Maire (Dijon) ; Maitre, Sicot (Clichy) ; Mallet (RC France) ; Nicolardot, Stasiulis (Mulhouse) ; Pannier (Braud-Saint-Louis) ; Richard (Cergy-Pontoise) ; Rouault (Saint-Germain-en-Laye) ; Schmitt (Cannes). FEMMES : Andraca, Jaubert (Hyères) ; Babou (Saint-Estève) ; Balmy, Metella (Toulouse) ; Baron, Manaudou (Canet-en-Roussillon) ; Bey (Antibes) ; Couderc (Alès) ; De Ronchi (Massy) ; Étienne (Molsheim) ; Huber (Sarreguemines) ; Le Paranthoën, Tavernier (Marseille) ; Lorgeril-Shcherba, Popchanka (Clichy) ; Mongel (Mulhouse) ; Muffat (Nice) ; Vabre (Lyon) ; Weber (Nouméa). 15 Bleu Rouge Noir Jaune une initiative de MARDI 24 OCTOBRE 2006 PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Retrouvez les patrons qui s’engagent sur www.service-en-tete.fr Bleu Rouge Accueil, confort, propreté, convivialité, écoute, services apportés, ils ont tout repensé, charte d’engagement à l’appui, afin que vous passiez toujours des moments de qualité dans un lieu de vie toujours agréable et accessible. Jaune Bleu Jaune Avec Service en tête, plus de 100 patrons se sont réunis avec une idée en tête : vous faire changer d’avis sur les cafés. Noir Noir FB 642 028 609 RCS NANTERRE – Le Parti du Client – Audoin Desforges Certains patrons ont compris que le vrai patron, c'est vous ! 16 Bleu Rouge Noir Jaune PROLONGATIONS LE FEU SUR L’EAU PORTRAIT DU MARDI Franck Cammas, l’un des grands favoris de la Route du Rhum, est un personnage ambivalent. Quatre ans après son chavirage dans le Rhum 2002, Franck Cammas revient sur Groupama 2, dernier-né des multicoques, à la barre duquelil a dominé la saison 2006 en équipage. À trentetrois ans, il est le docteur Jekyll et mister Hyde de la voile française. Réservé à terre, il se transforme en compétiteur acharné une fois les amarres larguées. LORIENT – de notre envoyé spécial '' montagnards où l’on ne parle pas bateau, il s’initie au vent du large à travers les livres. Après avoir convaincu ses parents de l’envoyer se frotter à l’hostilité des flots, il prend le bottin à la page école de voile et se retrouve quelques jours plus tard en stage sur un Optimist de l’Union nautique de Marseille. Il a alors à peine dix ans. Ferré par le sel marin, il poursuit sa formation en 420 avant de se colleter à l’océan lors d’une formation aux Glénans, à quatorze ans. TÉLÉVISION Planète en danger « J’AI ENTENDU récemment à la radio une émission qui parlait du film d’Al Gore et du réchauffement de la planète. J’ai un peu l’impression qu’on va droit dans le mur. À un moment, il faudra arrêter de vivre sans se soucier des conséquences pour la nature. Mais je crois que tout le monde s’en fout car personne ne veut toucher à son confort personnel. Je suis sensible à ce sujet en tant que marin, et encore plus depuis que je fais de la montagne. Quand tu vois le retrait des glaciers, c’est inquiétant. » (Photo Mao) Quelques années plus tard, après avoir tiré une croix sur des études d’ingénieur, c’est le grand saut : il opte pour le métier de coureur professionnel, direction la Bretagne. « Il a débarqué de nulle part en 1994, à vingt ans, se souvient Christian Le Pape, directeur du Pôle course au large de Port-la-Forêt, d’où sort la crème des navigateurs. Il a vu de la lumière, il est entré. Très vite, ce qui nous a marqués, c’est le contraste entre sa timidité à terre, où il regardait ses chaussures, et sa témérité, sa sérénité une fois sur l’eau. Il n’était pas le plus fort techniquement, mais il avait une capacité à gérer un équipage et à progresser qui nous a étonnés. Il était habité d’une motivation hors du commun. » Métamorphosé sitôt au large, le jeune skipper n’en finit pas de bluffer ses jeunes comparses et attire même l’attention des ténors de la classe Figaro de l’époque, Michel Desjoyeaux et Jean Le Cam. « Il rayonnait, il était porteur d’énergie, ajoute Le Pape. Son tempérament, ses énormes qualités physiques, sa sensibilité et sa capacité de récupérer et d’ analyser les informations le rendaient d’une efficacité redoutable. Fait exceptionnel, il gagne la Solitaire en 1997, à vingt-trois ans. Pour avoir réalisé un tel parcours en si peu de temps, il faut sortir un peu du commun. » DOCUMENTAIRE FOOT US DOCUMENTAIRE s’appuyant sur les qualités d’organisation de Guilbaud. Les années passent, les succès comme les revers contribuent au développement du marin, qui a atteint aujourd’hui une certaine maturité et a gagné en assurance dans sa vie de terrien. L’homme, père de la petite Jade, un an et demi, et de Thaïs, trois ans et DOCUMENTAIRE TENNIS TENNIS « Shizo ». de G. Omarova (2004). Voir article. ESPN Classic 60 min NFL. Dallas Cowboys - New York Giants. FOOT US TENNIS Eurosport 210 min Rediff. à 18 h 30 Rediff. demain à 21 h 30 Eurosport 60 min Sport + 105 min Rediff. demain à 9 h 15 00.00 TK 2 2006. À Aix-en-Provence. Eurosport 105 min Rediff. samedi à 4 h 15 BASKET 18.00 Eurosport 2 105 min demi, n’a en revanche guère changé sur le fond, avec toujours cette ambivalence entre terre et mer. « C’est quelqu’un de pressé, qui n’aime pas vraiment le bureau et n’est pas toujours disponible à terre, raconte Guilbaud. Il n’est pas intéressé par tout ce qui est argent et pouvoir. Il prend l’argent comme moyen d’améliorer la performance sportive, et non pour s’acheter de grosses bagnoles. Il ne rêve pas de devenir marin businessman. En mer, c’est le personnage inverse. Calme, attentif aux gens, on le sent beaucoup plus dans son élément, humainement. Quand ça ne va pas, il relance les mecs en étant positif. Je ne l’ai jamais vu pourrir quelqu’un pour une mauvaise manœuvre. C’est le dernier à péter les plombs. » Reste qu’en dépit de ses multiples victoires en double et en équipage il lui manque toujours un titre majeur en solo, discipline qu’il n’apprécie pas autant que certains de ses adversaires. « Des gens comme Michel Desjoyeaux sont plus spécialistes du solo que je ne le suis, concède-t-il. Ça tient sans doute à un état d’esprit, mais aussi à l’expérience accumulée. Je pense que j’ai du mal à mettre le curseur où il faut régulièrement. Mais avec Groupama 2, j’ai l’impression d’avoir plus de pouvoir pour influer sur la course. C’est agréable de se dire qu’on en a sous le pied pour aller chatouiller les autres. » Pour Christian Le Pape, nul doute en tout cas que Cammas s’impose comme l’un des grands prétendants au titre avec Desjoyeaux. « Ils sont tous les deux au sommet de leur art concernant la maîtrise de la machine, explique-t-il. C’est du jamais vu. C’est fascinant. » Un succès à Pointe-à-Pitre prendrait la forme d’un bel aboutissement pour ce virtuose à deux visages avant qu’il ne s’attaque au Trophée Jules-Verne sur le maxi-trimaran Groupama 3 (31,50 m), durant l’hiver 2007-2008, et ne s’intéresse d’un peu plus près, peut-être, à la Coupe de l’America... PASCAL SIDOINE NBA TV 360 min BASE-BALL Sport + 60 min Eurosport 210 min 02.00 Championnat MLB. World Series. 3e match. NASN 210 min Saint Louis Cardinals - Detroit Tigers. Rediff. demain à 10 h 30 18.30 À voir. ZAP Intéressant. 19.40 Canal + Sport 65 min 20.00 L’Équipe TV 26 min À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. Ce soir 18 : 30 LA GRANDE ÉDITION > SAMUEL CONTESTI Invité d’Olivier Ménard. > PATINAGE ARTISTIQUE PAGE 16 Faut-il un vainqueur au Tour de France 2006 ? L’ÉQUIPE TV. 20 heures. Débat. Question de sport. 26’. JEUDI SERA DÉVOILÉ le parcours du Tour de France cycliste 2007. Paradoxe : on ne pourra, ce jour-là, honorer le vainqueur 2006. Fêté sur les Champs-Élysées le dimanche de l’arrivée, Floyd Landis, le coureur des ÉtatsUnis contrôlé positif à la testostérone et qui essaie toujours de se défendre, risque un déclassement tardant à venir mais lui pendant au nez. Son dauphin, l’Espagnol Oscar Pereiro, pourrait alors être désigné vainqueur du Tour, comme le fut dans la Vuelta 2005 Menchov après le contrôle positif et le déclassement de Heras. Une question se pose néanmoins : faut-il absolument un nom sur la ligne 2006 du palmarès du Tour ? Ne seraitil pas préférable d’y laisser un blanc pour frapper les esprits longtemps, longtemps, longtemps ? Pour une autre forme de tricherie, l’Olympique de Marseille se vit retirer son titre de champion de France de football 1993 (année de l’affaire VA-OM). Et la ligne au palmarès officiel resta vierge (Paris, le deuxième, gardant sa place) afin que ne soient jamais oubliées trop d’insultes à l’esprit sportif. Bref, faut-il un vainqueur au Tour de France 2006 ? La vie à ses crochets CINECINEMA AUTEUR. 20 h 45. Film. Shizo (2004). 86’. 01.00 Match de pré saison. Orlando-Miami. 18.30 « Faut-il un vainqueur au Tour de France 2006? ». Voir article. 22.15 KICK-BOXING 17.30 Tournoi ATP de Lyon. 2e jour. Histoire 65 min Coupe d’Allemagne. 2e tour. Cologne - Schalke 04. ESPN Classic 30 min Masters Series. Tournoi de Madrid (ESP). Les meilleurs moments. 21.40 FOOTBALL 16.30 Tournoi ATP de Bâle (SUI). 16es de finale. France 4 110 min « Onze footballeurs en or » de Jean-Christophe Rosé. Rediff. demain à 11 h 30 TENNIS Rediff. à 3 h 20 Canal + 20.55 DOCUMENTAIRE 14.00 Tournoi ATP de Bâle (SUI). 16es de finale. Canal + Sport 120 min Coupe de la Ligue. 8e de finale. Lille-Rennes. Eurosport 2 210 min CINECINEMA AUTEUR 65 min 20.45 FOOTBALL 14.00 Rediff. à 19 h 45 RUGBY 20.45 ESPN Classic 60 min 14.00 Tournoi des V Nations 1979. Irlande-France. Les temps forts. Eurosport 2 105 min FILM 13.00 Tournoi ATP de Lyon. 2e jour. 20.15 Tournoi WTA de Linz (AUT). 2e jour. Sport + 135 min Tournoi WTA de Linz (AUT). 2e jour. TENNIS 20.10 France 3 10 min 10.15 « Les Coulisses de la boxe. Mills Lane ». QUESTION DE SPORT (Photo Yvan Zedda/UMA) Poursuivant sa trajectoire de météorite, le jeune Cammas signe avec Groupama en 1998 et atterrit sur la scène du multicoque, où il ne tarde pas à faire parler de lui : troisième de la Route du Rhum 1998. Comme à son habitude, il observe beaucoup, apprend vite et applique un mode de fonctionnement des plus carrés en ESPN Classic 60 min « Liverpool Story. Walk On ». JOUR DE SPORT 33 ans. Né le 22 décembre 1972 à Aix-en-Provence. Parcours. – 1994 : première participation à la Solitaire du Figaro. 1997 : vainqueur de la Solitaire du Figaro. 1998 : 3e de la Route du Rhum. 1999 : 2e de la Transat Jacques-Vabre.2000 : championORMA. Vainqueurdu GP de Fécamp et de la Transat Québec Saint-Malo. 2001 : champion ORMA. Vainqueur du GP du cap d’Agde et la Transat Jacques-Vabre. 2002 : vainqueur du GP de Lorient. 2003 : champion ORMA. Vainqueur des GP de Fécamp, Marseille et Lorient, de la Transat Jacques-Vabre et du Challenge Mondial Assistance. 2004 : champion ORMA. Vainqueur des GP de Marseille et de la Trinité-sur-Mer. 2005 : vainqueur des GP de Lorient, Fécamp, Galice, Marseille et Corse. 2006 : champion de la Multi Cup 60’. Vainqueur des GP du Portugal, de Marseille, Trapani, des Alpes-Maritimes et de la course Londres - AlpesMaritimes. TOUT LE SPORT 07.00 NCAA. Clemson - Georgia Tech. TENNIS Franck CAMMAS LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » « Football spécial. Andrei Shevchenko ». TENNIS SHIZO, C’EST LE SURNOM dont ses camarades de classe ont affublé Moustafa, un ado mutique de quatorze ans, soigné pour schizophrénie. Le gamin vivote dans un petit village de la steppe kazakhe, où il est chargé, par l’amant bourru de sa mère, de recruter des boxeurs pour des combats illégaux organisés par le caïd du coin. Ces combats à mains nues, dont le trophée est une vieille Mercedes cabossée, virent au jeu de massacre, dans lequel s’invite régulièrement une serpillière pour éponger le ring maculé d’éclaboussures de sang. Est déclaré vainqueur celui qui tient toujours debout à la fin. Ce n’est pas le cas d’Ali, dont la cuirasse du patronyme n’a pas pesé lourd face au butor de service. Avant d’être déclaré cliniquement mort, alors qu’il agonise dans une arrière-salle, Ali demande à Shizo d’apporter ses maigres gains à sa femme et à son enfant. L’ado s’exécute et tombe sous le charme de la jeune veuve pour laquelle il décide d’endosser le costume – bien large pour ses frêles épaules – d’homme providentiel... Ce joli premier film initiatique de la réalisatrice kazakhe Guka Omarova évite l’angélisme pour narrer l’âpre passage d’une certaine innocence adolescente à l’âge adulte. – J. L. Ce sera la Question de sport de ce soir sur L’Équipe TV. Xavier Richefort recevra Jean-François Bernard, notre collaborateur Philippe Brunel et un invitésurprise. Le débat se poursuivra demain dans nos colonnes avec d’autres intervenants. BERNARD DOLET D’ACCORD ? PAS D’ACCORD ? Envoyez à qdslequipe.fr vos contributions au débat de la semaine. L’ÉQUIPE TV 6. Édition du matin. 10. Édition de la journée. 11. Match retour (rediff à 14. et 16.). 18.30 La Grande Édition. 20. Question de sport. « Faut-il un vainqueur au Tour de France 2006 ? » (rediff. toutes les heures jusqu’à 22., et à 0.15). 22.30 Édition de la nuit. 2. Un jour avec... Alain Gautier. INFOSPORT 6. La Matinale Sport. 10. Le Journal en continu. 18. La Grande Heure. LE COIN DES RADIOS France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 5.35 et 6.45 RTL. Sports. 5.50 et 6.40 France Inter. Journal des sports. 7.40 Europe 1. Sports. 16. RMC. DKP. 18. Sud Radio. Rugby & Compagnie. 18. RMC. Luis Attaque. Invité : Frédéric Thiriez. 18.53 RTL. Mégasports. 19.30 RMC. Le 30’ d’RMC Sport. 20. RMC. Intégrale Foot spéciale Coupe de la Ligue. 20. RTL. RTL Foot (Spécial Coupe de la Ligue). 20. Europe 1. Europe Sport. 23. RMC. After Foot. MARDI 24 OCTOBRE 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge minutes, dira son amie. C’est viscéral, chez lui : il supporte mal la défaite et surtout de ne pas être dans les meilleures conditions avant une confrontation, même ludique. « Ceux qui jouent les détendus mentent, déclarait-il il n’y a pas si longtemps. D’ailleurs, c’est sur l’eau qu’on retrouve la vraie personnalité des skippers, pas sur les pontons. De toute façon, vu ce qu’on fait, il faut avoir la hargne, nous n’avons pas le choix. Dans le cas contraire, il faut arrêter tout de suite. Une fois à terre, HORS JEUX Bleu Il a débarqué de nulle part en 1994, à vingt ans. Il n’était pas le plus fort techniquement, mais il avait une capacité de gérer un équipage et de progresser qui nous a étonnés (Christian Le Pape, directeur du pôle course au large de Port- la- Forêt) « J’AIME BIEN le personnage de Sébastien Loeb et sa démarche. Il a eu une trajectoire limpide jusqu’à son premier titre mondial. C’est quelqu’un qui a beaucoup de talent, qui a l’air passionné et qui a su rester simple, semble-t-il. Malgré le succès, il a cru en la fidélité et la force de son équipe. J’espère que son bras ira vite beaucoup mieux afin qu’il puisse remporter le titre qu’il mérite. » Jaune Rouge Jaune '' Les talents de Sébastien Loeb Noir Bleu Noir NI CASSE-COU ni tête brûlée. En dépit des risques inhérents à la traversée de l’Atlantique en solitaire à la barre d’un multicoque de 60 pieds (18,28 m), Franck Cammas est plutôt du genre pragmatique, réfléchi, rigoureux et surtout gros bosseur. Il veut maîtriser sa machine et réduire au maximum l’aléatoire. Homme pressé au palmarès déjà bien fourni à trente-trois ans, le navigateur a, semble-t-il, inscrit depuis toujours l’esprit de compétition et le dépassement de soi au centre de sa ligne de vie. « Il faut toujours qu’il soit leader, raconte son père Yves, professeur à la retraite et praticien de médecine chinoise. En classe, au ping-pong, en natation, il fallait toujours qu’il soit devant. Quand on faisait des sorties à vélo, il fallait prendre des relais et se donner au maximum. Un jour que j’étais venu le voir en Bretagne il me dit : “ Demain on sort. ” Je prends mon appareil photo, mais ça n’a pas été simple d’immortaliser l’instant. Dès la sortie du port, il voit un bateau devant, il me dit : “ On va le gratter. ” Au retour, même scénario. Je pensais que ce serait une sortie découverte, ça s’est transformé en course-poursuite ! » Deux anecdotes viennent encore illustrer ce sens de la compétition au quotidien. La première concerne la Semaine des Marins, à Avoriaz, rencontre amicale où les participants disputent notamment un slalom chronométré. Cammas y vient avec ses propres skis et se lève un peu plus tôt le matin afin d’avoir le temps de les farter. La deuxième relate une récente sortie en planche avec sa compagne Perrine, ancienne véliplanchiste de haut niveau. Forcément un ton au-dessous, il se bat avec le wishbone, se donne à fond, alors que la plupart aurait jeté l’éponge au bout de quelques certains parviennent à être plus décont rac tés, m a is c’ est un masque. » À l’évocation de ces sujets, mi-septembre, dans son bureau de la base Groupama, à Lorient, l’Aixois, converti breton par la force de sa passion et de ses ambitions, se tient sur la réserve. Parler de l’intime, de sentiments, de traits de caractères n’est pas son truc. Comme un révélateur, un rictus indéfinissable traverse ce visage ciselé de beau brun au regard noir, plus lumineux que ténébreux. Pour autant, jamais il ne rabroue son interlocuteur, il élude la question ou répond brièvement de manière à enchaîner sur autre chose. « C’est sa personnalité, ce n’est pas quelqu’un qui raconte sa vie comme ça, confirme le père. Au téléphone avec sa sœur, chirurgien-dentiste à Lanester, juste à côté de Lorient, je peux bavarder trente minutes, avec lui ça dure trois minutes. » Quelqu’un de froid et lisse, jugeront sévèrement certains. Bac C, math sup, math spé, dix ans de conservatoire (piano et violon), Franck Cammas n’a certes pas le profil type du marin baroudeur et fêtard ou du poète navigateur. Il reflète plutôt le gars à la tête bien pleine, avec « une cervelle qui tourne plus vite que la moyenne », selon Stéphane Guilbaud, son team-manager depuis 1996, et au corps affûté de sportif de haut niveau, mordu de montagne, excellent skieur et excellent nageur. Scientifiques, intellectuels ou sportifs, il admire essentiellement ceux qui ont du talent, mais du vrai talent. En guère plus de dix ans, le jeune de Vauvenargues s’est construit une carrure de marin hors pair et sera, dimanche à 13 h 2, à Saint-Malo, l’un des grands favoris de la Route du Rhum à destination de Pointe-àPitre. Rien pourtant, à l’origine, ne prédisposait ce garçon timide, né à Aix le 22 décembre 1972, à devenir champion de voile. Issu d’une famille de JEUX 17 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS Le casse-tête de la casse Les blessures d’Amélie Mauresmo, au repos jusqu’au Masters, illustrent bien la rudesse du circuit féminin. DEUX SEMAINES avant que ne débute à Madrid le Masters féminin dont elle est tenante du titre, Amélie Mauresmo est au repos forcé. Même s’il elle occupe depuis trente et une semaines la première place mondiale, ses chances de rester au sommet de la hiérarchie du tennis féminin en fin de saison sont devenues quasiment inexistantes (voir par ailleurs les classements WTA et Race). Après avoir remporté le plus beau succès de sa carrière à Wimbledon malgré une déchirure aux adducteurs, la Française n’a plus jamais retrouvé 100 % de ses capacités physiques. Malgré l’attention qu’elle porte à sa santé, et qui lui avait permis de jouer deux saisons sans gros soucis, elle a dû récemment composer avec l’accumulation de microtraumatismes : une deuxième minidéchirure aux adducteurs, une autre à l’épaule droite et, enfin, une inflammation des ligaments à la même épaule droite. Le bilan provisoire de sa saison montre qu’elle a joué quinze semaines et quarante-cinq matches sur les six premiers mois, alors que, depuis Wimbledon, en quatre mois, son activité s’est réduite à six semaines de compétition pour un total de quinze matches seulement. Malgré les soins quotidiens de son kiné Michel Franco, malgré les examens réguliers effectués par Gilles Daubinet, médecin de l’équipe de France de Fed Cup, malgré la prudence de son coach Loïc Courteau, malgré plusieurs périodes de repos et de récupération, Mauresmo n’arrive pas à se sortir de cette série de petites blessures. Serait-elle la plus fragile de toutes les joueuses du plus haut niveau ? Les sérieuses blessures passées au dos (2000) et au genou (fin 2002) ont-elles affaibli son organisme ? Lorsqu’on constate que d’autres grandes joueuses comme Justine Henin (genou), Kim Clijsters (poignet), Maria Sharapova (pectoral et pied), Nadia Petrova (abdominaux) ont vu, elles aussi, leur saison 2006 perturbée par différentes blessures (sans oublier les éclipses à répétition des sœurs Williams), et que Larry Scott, grand patron de la WTA, s’inquiète de voir qu’il y a eu deux fois plus de forfaits des joueuses du top 10 en 2006 qu’en 2005 dans les tournois de première catégorie, on se rend compte que le circuit féminin devient très dur, trop dur, pour les meilleures raquettes actuelles. Les avis et témoignages de Gilles Daubinet et Michel Franco, à travers le cas Mauresmo, ne sont pas rassurants. ALAIN DEFLASSIEUX GILLES DAUBINET, médecin d’Amélie Mauresmo, n’en revient toujours pas de sa victoire à Londres malgré une blessure. « Wimbledon, c’est incroyable » pendant un tournoi selon qu’Amélie aille en finale ou non, avec des matches durs ou non. Et puis la joueuse elle-même a quelquefois envie, consciemment ou non, d’aller à la limite ou au-delà de la limite du raisonnable. « Ce qui fait durer au plus haut niveau, c’est l’envie » MICHEL FRANCO, ex-kiné de l’ASM et aux petits soins pour Mauresmo, compare les contraintes du football à celles du tennis. BATEAUX ROUTE DU RHUM « Le foot, c’est du gâteau ! » DU FOOTBALL AU TENNIS, Michel Franco est devenu depuis deux ans le kiné d’Amélie Mauresmo, après avoir été celui de l’AS Monaco durant de nombreuses années. Le regard qu’il porte aujourd’hui sur la rudesse du tennis féminin de haut niveau, à travers ce qu’il vit au quotidien auprès de la numéro 1 mondiale, est édifiant. « Lorsqu’il y a quelques années, je voyais Amélie à La Turbie, j’aimais entendre ses récits de voyages. Elle sillonnait le monde entier et, pour moi, c’était l’exotisme de son métier qui m’apparaissait en priorité. Lorsque j’ai commencé à travailler avec elle, je me suis rendu compte à quel point l’organisme d’une joueuse professionnelle au plus haut niveau pouvait subir de contraintes par rapport au sport lui-même, aux voyages, aux décalages horaires et aux problèmes d’alimentation et de sommeil qui en résultent, aux changements de climats, de surfaces, etc. Là, je me suis dit que le football professionnel, par rapport au tennis, c’est presque du gâteau ! Au tennis, Amélie, comme ses adversaires, vit un combat de tous les instants, elle doit être à cent pour cent de ses capacités mentales et physiques TOUR EUROPÉEN 2007 sur chaque point, il n’y a pas de remplaçant, il n’y a pas non plus de possibilité de doser ses efforts car on ne sait pas combien elle jouera de matches sur une semaine, quelle sera l’intensité de ceuxci, etc. Son calendrier sportif, qui s’étend sur dix mois de l’année, est si traumatisant que le plus clair de mon travail doit être un travail de récupération et de parades sur les points sensibles pour tenter d’éviter les pépins. Malgré tout le boulot qu’on fait, on ne peut empêcher qu’un jour se produise une inflammation de l’épaule, par exemple. Et Dieu sait si, sur ce point, on avait effectué des exercices de prévention. En plus, je vous parle là d’une joueuse qui fait preuve du plus grand sérieux en matière de préparation, d’alimentation, d’hydratation et d’hygiène de vie en général. Son cas n’est pas isolé dans le tennis féminin. Pour bien faire, il faudrait que les filles se protègent dès l’âge de dixhuit ou vingt ans en disposant d’une structure d’accompagnement comme celle d’Amélie actuellement. Mais, à cet âge-là, soit on n’a pas les moyens, soit on vit dans l’insouciance. » – A. D. LYON (ATP, indoor) Julien Mathieu s’est extirpé des qualifications et découvre, à vingt-quatre ans, le grand circuit. LYON – de notre envoyé spécial JULIEN MATHIEU avait plutôt prévu d’aller à Rodez mais le tournoi Futures (troisième catégorie masculine) qui s’y dispute cette semaine était trop relevé pour accepter directement le 981e joueur mondial. « Alors, tant qu’à passer par les qualifs, je suis venu à Lyon », assène naturellement ce gaucher de vingtquatre ans, qui a conquis hier son tout premier ticket pour un « vrai » tournoi ATP, en dominant au dernier tour de qualifications le vainqueur de l’Open d’Australie juniors, Alexandre Sidorenko (7-6, 3-6, 7-5). Julien Mathieu n’est pas un pro comme les autres. Depuis toujours, il a le pied gauche qui tire à gauche, ce qui lui vaut une improbable démarche à demi « canardesque ». Surtout, l’homonyme de Paul-Henri Mathieu (aucun lien de parenté) souffre de « messinite » aiguë. La « messinite » est un syndrome de sédentarisation frappant la plupart des natifs de Metz qui grandissent raquette en main. À la manière de son ami Olivier Mutis (71e en 2003), le champion de France juniors 2000 a toujours eu du mal à s’imaginer plus de deux nuits hors de son home sweet home lorrain : « J’avais pas trop envie de partir dans des pays bizarres, je suis bien chez moi. » Des tournois français, Mathieu (classé – 30 à la FFT) en gagne ainsi plus d’une dizaine chaque année. Thonon-les-Bains, Grandvillars, Lure, Wissembourg : pas vraiment des Masters Series, mais à peu près de quoi gagner sa vie. Mais le temps passe, même pour les gens cool, et il se trouve que la copine du joueur se lance cet automne dans des études à Paris. Alors le joueur tente, avec elle, depuis une semaine et demie, GROSJEAN EN CONTRÔLE. – Comme en huitièmes de finale du dernier Open d’Australie (7-5, 6-2, 6-2), et au terme d’une belle bataille de relanceurs, Sébastien Grosjean a maîtrisé hier soir la puissance, il est vrai désordonnée, de Paul-Henri Mathieu (6-3, 7-6). l’expatriation capitale : « À Metz, je ne m’entraîne qu’avec Mutis, et quand Mutis veut pas jouer, je tape avec qui moi ? » Reste à trouver une structure pour soutenir cette motivation nouvelle, née d’exemples comme celui de Marc Gicquel, qui s’était longtemps contenté de jouer dans l’Hexagone mais qui pointe aujourd’hui, à vingtneuf ans, au 61e rang mondial. Grâce à son parcours en qualifications, Mathieu a refait son sac hier et changé d’hôtel lyonnais (trois étoiles de mieux d’un coup !), tout en s’assurant le plus gros gain de sa carrière : un perdant du premier tour à Gerland empoche 6 755 euros. Aujourd’hui, il va retrouver face à lui Julien Benneteau (44e), ex-voisin de chambrée à l’INSEP, il y a dix ans. Une autre vie... Aujourd’hui, ce n’est plus un mur mais 937 places ATP qui les séparent. JULIEN REBOULLET Gasquet et Mauresmo en tête xième place à Sébastien Grosjean (3e). À noter la belle progression de Julien Benneteau (5e) et les deux rangs gagnés (6e) par Santoro (34 ans). Deux joueurs de seconde série font leur entrée parmi l’élite : Stéphane Robert (23e) et Guillaume Couillard (30e). Le nom de Nicolas Escudé, qui a mis un terme à sa carrière en raison d’une Classement hommes : 1. Gasquet (1) ; 2. Monfils (4) ; 3. Grosjean (2) ; 4. Clément (7) ; 5. Benneteau (14) ; 6. Santoro (8) ; 7. Simon (11) ; 8. Serra (5) ; 9. Mathieu (3) ; 10. Gicquel (16) ; 11. Mahut (19) ; 12. Patience (17) ; 13. Llodra (10) ; 14. Devilder (20) ; 15. Haehnel (9) ; 16. Lisnard (15) ; 17. Faurel (22) ; 18. Montcourt (29) ; 19. Dupuis (13) ; 20. Ascione (12) ; etc. Femmes (au 23 octobre) Classement Points Hommes (au 23 octobre) Classement Points 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 FEDERER (SUI) Nadal (ESP) (4) Nalbandian (ARG) (3) Ljubicic (CRO) (6) Roddick (USA) (5) Davydenko (RUS) (10) Gonzalez (CHL) Robredo (ESP) (7) Blake (USA) (11) Berdych (RTC) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 7 870 4 270 2 900 2 845 2 705 2 650 2 190 2 175 2 090 2 080 11. (9) Baghdatis (CHY), 2 061 ; 12. Ancic (CRO), 1 750 ; 13. Haas (ALL), 1 740 ; 14. Stepanek (RTC), 1 565 ; 15. Ferrer (ESP), 1 555 ; 16. (17) Djokovic (SER), 1 465 ; 17. (19) Murray (GBR), 1 355 ; 18. (16) Nieminen (FIN), 1 340 ; 19. (18) Hewitt (AUS), 1 315 ; 20. Gaudio (ARG), 1 245 ; etc. Les Français du Top 100 24. (27) Gasquet, 1 080 ; 30. Grosjean, 980 ; 33. (34) Monfils, 930 ; 43. (42) Santoro, 830 ; 44. (46) Benneteau, 827 ; 46. (44) Simon, 811 ; 50. Clément, 755 ; 52. (53) Mathieu, 735 ; 57. (58) Serra, 675 ; 61. (63) Gicquel, 643 ; 65. (66) Mahut, 585 ; 95. Patience, 424 ; Entre parenthèses, le classement précédent, s’il a changé. Dotation : 680 250 Premier tour : Mayer (ALL) b. Mahut, 7-6 (7-5), 6-3 ; Massu (CHL) b. Kim (USA), 7-6 (8-6), 7-5 ; Söderling (SUE) b. Ascione, 6-3, 6-1 ; Almagro (ESP) b. Marach (AUT), 2-6, 7-5, 6-1 ; Grosjean b. P.-H. Mathieu, 6-3, 7-6 (7-3). CLASSEMENT FRANÇAIS LE CLASSEMENT français de première série, qui prend en compte les résultats obtenus entre le 3 octobre 2005 et le 2 octobre 2006, n’a pas réservé de surprises majeures. En toute logique, Amélie Mauresmo, chez les femmes, et Richard Gasquet, chez les hommes, ont conservé leur place de numéro 1. Gaël Monfils chipe la deu- Classement WTA Classement ATP L’autre Mathieu blessure à l’épaule, disparaît logiquement du classement. Chez les femmes, Tatiana Golovin prend la deuxième place alors que Mary Pierce, blessée toute la saison, a été classée 2 bis. Sinon, les meilleures progressions sont à mettre à l’actif de Marion Bartoli (3e), Séverine Brémond (5e), Aravane Rezaï (6e) et Youlia Fedossova (12e). Classement femmes : 1. Mauresmo (1) ; 2. Golovin (4) ; 2 bis. Pierce (2) ; 3. Bartoli (6) ; 4. Dechy (3) ; 5. Brémond (9) ; 6. Rezaï (12) ; 7. Loit (8) ; 8. Razzano (5) ; 9. Pin (10) ; 10. Foretz (11) ; 11. Cohen-Aloro (7) ; 12. Fedossova (17) ; 13. Cornet (16) ; 14. Pichet (15) ; 15. Johansson (14) ; etc. Entre parenthèses, le classement précédent. GOLF CLASSEMENT ATP À LA RACE (au 23 octobre) : 1. Federer (SUI), 1 474 ; 2. Nadal (ESP), 854 ; 3. Ljubicic (CRO), 479 ; 4. Roddick (USA), 463 ; 5. Davydenko (RUS), 445 ; 6. Nalbandian (ARG), 427 ; 7. Blake (USA), 411 ; 8. Robredo (ESP), 410 ; 9. Gonzalez (CHL), 377 ; 10. Baghdatis (CHY), 372 ; 11. Ancic (CRO), 349 ; 12. Haas (ALL), 333 ; 13. Berdych (RTC), 316 ; 14. Ferrer (ESP), 286 ; 15. Djokovic (SER), 275 ; etc. En gras, les qualifiés pour le Masters. Six places restent à prendre sur les deux dernières semaines de compétition, sachant qu’une victoire rapporte 50 points à Bâle et Saint-Pétersbourg, 45 points à Lyon et 100 points à Paris-Bercy. MAURESMO Henin (BEL) Sharapova (RUS) Kuznetsova (RUS) Petrova (RUS) Clijsters (BEL) Dementieva (RUS) (9) Hingis (SUI) (8) Schnyder (SUI) Safina (RUS) 3 741 3 473 3 337 2 468 2 286 2 110 1 963 1 913 1 708 1 416 11. Vaidisova (RTC), 1 391 ; 12. (14) Jankovic (SER), 1 187 ; 13. (16) Chakvetadze (RUS), 1 120 ; 14. (17) Schiavone (ITA), 1 087 ; 15. (13) Ivanovic (SER), 1 063 ; 16. (22) Hantuchova (SLQ), 1 010 ; 17. (15) Myskina (RUS), 1 000 ; 18. (12) Davenport (USA), 980 ; 19. (18) Bartoli, 923 ; 20. (19) Grönefeld (ALL), 922 ; etc. Les autres Françaises du Top 100 21. Golovin, 905 ; 29. Pierce, 684 ; 42. Dechy, 494 ; 43. Brémond, 480 ; 60. Loit, 411 ; 61. Rezaï, 408 ; 79. Pin, 346 ; 90. (91) Razzano, 312. Entre parenthèses, le classement précédent, s’il a changé. CLASSEMENT WTA À LA RACE (au 23 octobre) : 1. Henin (BEL), 3 473 ; 2. Sharapova (RUS), 3 102 ; 3. Mauresmo, 3 022 ; 4. Kuznetsova (RUS), 2 668 ; 5. Petrova (RUS), 2 029 ; 6. Dementieva (RUS), 1 944 ; 7. Hingis (SUI), 1 926 ; 8. Clijsters (BEL), 1 860 ; 9. Schnyder (SUI), 1 616 ; 10. Safina (RUS), 1 442, etc. En gras, les qualifiées pour le Masters. Sauf circonstances exceptionnelles, Martina Hingis devrait être du voyage en Espagne. La dernière place se jouera entre Kim Clijsters et Patty Schnyder. RÉSULTATS SAINT-PÉTERSBOURG (RUS, ATP, indoor, 1 000 000 $, 23-29 octobre). – Premier tour : Moodie (AFS) b. Gabashvili (RUS), 2-6, 7-5, 6-3 ; Dlouhy (RTC) b. Melzer (AUT), 3-6, 6-4, 6-3 ; Nieminen (FIN) b. Tipsarevic (SER), 7-5, 6-2 ; Gulbis (LET) b. Vik (RTC), 6-4, 3-6, 7-6 (7-4) ; Starace (ITA) b. Bracciali (ITA), 6-3, 6-3 ; Kunitsyn (RUS) b. Phau (ALL), 7-6 (8-6), 6-3. LINZ (AUT, WTA Tour, indoor, 600 000 $, 23-29 octobre). – Tour qualificatif : Vesnina (RUS) b. Razzano, 6-3, 6-1. Premier tour : Peer (ISR) b. Bartoli, 6-3, 7-6 (7-4). MARDI 24 OCTOBRE 2006 La flotte sous contrôle Le monocoque de la Britannique Aurélia Ditton désormais à quai, les bassins Vauban et Duguay-Trouin ont fait le plein des bateaux des 74 solitaires qui s’élanceront dimanche à 13 h 2 de Saint-Malo à destination de Pointe-àPitre, en Guadeloupe. À cinq jours du coup de canon, la flotte est placée sous le contrôle des représentants de l’Union nationale pour la course au large (UNCL) chargés d’effectuer un check-up de sécurité complet de tous les bateaux. « En raison du nombre de concurrents, les contrôles ont démarré début octobre, explique Sylvie Viant, présidente du comité de course. Cela porte notamment sur le matériel de sécurité qui doit être à bord : radeau de survie, balise Sarsat, gilet, container comprenant GPS et Iridium portables, fusées, miroir de signalisation, eau, éléments énergétiques. Nous récupérons également des documents administratifs : licence, certificat médical, papiers du bateau. Nous faisons enfin des essais des moyens de communication. » Chaque visite dure de une heure et demie – pour les coureurs profession- nels des classes ORMA et IMOCA – à quatre heures – pour certains amateurs. « Une fois que tout est en règle, on leur délivre l’autorisation de prendre le départ, ajoute Sylvie Viant. Conformément aux instructions de course, tout doit être terminé vendredi. » Hormis les questions de sécurité, quelques skippers se démènent encore afin de trouver des partenaires. Il s’agit d’Aurélia Ditton et de Luc Coquelin en monocoque classe 3, de Phil Sharp, de Lionel Régnier et de Gwenc’hlan Catherine en classe 40, de Pierre Antoine en multicoque classe 3 et de Gilles Lamiré en multicoque 60 pieds. À l’inverse, la majorité des pros se sont mis au vert, loin de l’effervescence des pontons, où les curieux et passionnés continuent d’affluer chaque jour. La totalité des engagés seront présents demain à 10 heures pour le briefing sécurité et resteront ensuite dans la cité corsaire jusqu’au départ. La présentation officielle des marins au public est prévue vendredi à 1 9 heure s, pl a ce C ha t ea ubriand. – P. S. Cinquante tournois au programme ! POUR LA PREMIÈRE FOIS en trentesix ans d’histoire, le Tour européen passera en 2007 la barre des cinquante tournois dans l’année, soit seize de plus qu’il y a dix ans. Si l’Australie et la Nouvelle-Zélande ajoutent deux unités au nombre des tournois disputés hors des limites géographiques de l’Europe, le Vieux Continent, avec vingt-neuf tournois, ajoute deux rendez-vous à son compteur, l’un en Allemagne et l’autre au Portugal. Si l’Open de France garde sa place (du 28 juin au 1er juillet) dans l’orbite du British Open, le calendrier a également été réorganisé pour tenter de lutter contre l’appel du Fedex, le circuit mis sur pied à l’intérieur du circuit américain pour dynamiser la fin de saison et qui devrait attirer aux mêmes dates les stars européennes de l’autre côté de l’Atlantique avec son bonus de 10 millions de dollars au vainqueur. Entamée à Gleneagles (du 30 août au 2 septembre) pour se terminer par le Championnat du monde de match play, à Wentworth (du 11 au 14 octobre), l’arme européenne, principalement basée en Angleterre, comptera également sur les ressources du Mercedes-Benz, du British Masters et du Dunhill Links pour résister à l’exode annoncé. – P.-M. B. TOUR DU MONDE EN SOLITAIRE AVEC ESCALES Coup d’arrêt pour Thomson LES SIX NAVIGATEURS ayant pris le départ de la Velux 5 Oceans n’ont guère eu le temps d’admirer les côtes espagnoles : une tempête provoquée par des vents plus violents que prévu les a pris à la gorge, causant déjà quelques dégâts sur les voiliers. Le premier touché fut Alex Thomson, dont le bateau, Hugo-Boss, fut couché par une rafale à 45 nœuds qui cassa le haut du winch servant à régler la bastaque droite, pour lequel il n’a pas de pièce de rechange ; le Britannique se retrouva ensuite empêtré dans un filet de pêcheur et dut attendre le petit jour pour s’en débarrasser à coups de couteau. « Il en restait encore un bon morceau autour de la quille et j’ai dû faire reculer le bateau pour arriver à tout enlever », racontait Thomson à la radio. Ses ennuis n’étaient pas, loin de là, terminés puisque le skipper de Hugo-Boss décidait hier soir de faire route vers le port le plus proche pour une escale technique après un problème de voile avant. Mike Golding ne fut pas épargné non plus. Il se trouva dans l’obligation de se hisser au sommet de son mât de 26 mètres après que la rupture de la têtière de grand-voile eut entraîné la chute de celle-ci sur le pont. Le tout par un vent de 25 à 30 nœuds. Une entrée en matière musclée, donc. « J’ai enregistré des pointes jusqu’à 70 nœuds et, en ce moment, le vent souffle à 63 nœuds, faisait savoir Golding depuis Ecover hier en début d’aprèsmidi. La mer est énorme et il n’y a pas grand-chose que je puisse y faire, juste espérer que rien ne casse. » Au classement de 17 heures, Bernard Stamm, qui avait pris une option sud et devait doubler le cap Finisterre en début de soirée – avec la sombre perspective de rencontrer une nouvelle dépression –, était en tête de la course sur Cheminées-Poujoulat. Robin KnoxJohnston, en dernière position, accusait déjà un retard de 62 milles. Positions hier à 17 heures : 1. Stamm (SUI, Cheminées-Poujoulat), à 11 163 milles de l’arrivée ; 2. Shiraishi (JAP, Spirit-of-Yukoh), à 21 milles du leader ; 3. Thomson (GBR, Hugo-Boss), à 24 m. ; 4. Golding (GBR, Ecover), à 38 m. ; 5. Basurko (ESP, Pakea), à 47 m. ; 6. Knox-Johnston (GBR, Saga-Insurance), à 62 m. RÉSULTATS FUNAI CLASSIC (Floride, Lake Buena Vista, Magnolia Golf Club, circuit américain hommes, 4 600 000 $, 19-22 octobre). – Classement final (par 288) : 1. Durant (USA) 263 (69 + 65 + 64 + 65) ; 2. Lickliter (USA) 267 (68 + 70 + 67 + 62) et Matteson (USA) 267 (67 + 65 + 65 + 70) ; 4. Rose (ANG) 268 (60 + 67 + 72 + 69) ; 5. V. Singh (FIJ) 269 (68 + 69 + 68 + 64) ; etc. AGENDA HOMMES Circuit américain CHRYSLER CHAMPIONSHIP (Floride, Westin Innisbrook-CopperheadPalm Harbor, 5 300 000 $, 26-29 octobre). – Aucun Français engagé. Tenant du titre : Pettersson (SUE). Circuit européen VOLVO MASTERS (ESP, Valderrama Golf Club, 3 912 700 , 26-29 octobre). – Français engagé : Jacquelin. Tenant du titre : McGinley (IRL). FEMMES Circuit américain KOLON-HANA BANK CHAMPIONSHIP (CDS, Gyeongju, Mauna Ocean Golf & Resort, 1 350 000 $, 27-29 octobre). – Françaises engagées : Icher, MeunierLebouc. Tenante du titre : Lee Jeeyoung (CDS). Circuit européen DUBAI LADIES MASTERS (EAU, Emirates Golf Club, 500 000 , 26-29 octobre). – Françaises engagées : Nocera, Arricau, Lagoutte, Kreutz, Giquel, Auffret, F. Schaeffer, David-Mila, Jail. Première édition. PAGE 17 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge En dépit d’une préparation exemplaire, Amélie Mauresmo n’arrive pas à se sortir d’une série de petites blessures en cette fin de saison. De quoi rendre la Française dubitative… (Photo Jean-Marc Pochat) Bleu – Malgré ces microtraumatismes, peut-on “forcer sur la m é c a n i q u e ” p ou r t e n t e r d’atteindre un objectif précis ? – Il n’y a pas de généralités. Si l’athlète est décidée à forcer malgré sa blessure, il faut avant tout en connaître la nature exacte, calculer les répercussions prévisibles. Alors, à coups d’anti-inflammatoires et d’antidouleurs, il y a toujours moyen de masquer le mal. Mais il faut vraiment que le jeu en vaille la chandelle. – Comme Amélie, qui a gagné Wimbledon avec une petite déchirure aux adducteurs ? – Pour moi, c’est incroyable. Lorsque j’ai vu l’image de ses adducteurs le surlendemain, je ne pouvais pas y croire. Médicalement, il n’était pas explicable qu’elle gagne dans un état pareil. Mais dans le feu de l’action, l’organisme peut décharger des hormones qui inhibent la douleur. La douleur est quelque chose de très subjectif, qui dépend avant tout du mental. À Wimbledon, personne ne pouvait se mettre à sa place sur le court. Elle était dans sa finale, elle voulait la victoire et a montré que la chimie de son cerveau pouvait influer sur la douleur, la concentration et la volonté. – À vingt-sept ans, après des blessures sérieuses au dos et au genou et, maintenant, cette succession de petits pépins, Amélie Mauresmo a-t-elle encore un bel avenir devant elle ? – Avec les années, physiquement, on est moins bien qu’à dix-huit ou vingt ans, âge où les athlètes peuvent se permettre de sortir le soir, boire un petit coup et rater un entraînement. Mais, en vieillissant, on se gère mieux, ça compense. Même s’il est vrai que toute grosse blessure laisse des traces, pour moi, ce qui fait durer au plus haut niveau, c’est l’envie. Si Amélie a toujours envie de se battre pour les plus grands titres et si elle prend soin de son corps comme elle le fait depuis pas mal de temps déjà, ce ne sont pas ses petits pépins actuels qui l’empêcheront de continuer au-delà de trente ans. » – A. D. Jaune Rouge Jaune accompagnement soit le plus efficace possible ? – Lorsque, comme pour Amélie, il y a autour de l’athlète un groupe composé d’un entraîneur physique, d’un coach, d’un kiné et d’un médecin travaillant en osmose, on peut faire un travail efficace pour l’amener au maximum de sa forme sur certaines périodes assez courtes. L’entraîneur physique note tout et peut établir un programme de préparation en fonction des réactions du corps de l’athlète ; le coach organise ses entraînements par rapport au travail physique demandé et selon la période ; le kiné, qui suit l’athlète durant la préparation et la compétition, “sent” avec ses doigts comment réagit le corps de l’athlète au jour le jour ; le médecin, enfin, en relation permanente avec les trois autres personnes, reçoit l’athlète en consultation régulièrement et détermine s’il faut ralentir ou interrompre toute activité physique, s’il y a un risque de blessure ou si l’athlète est déjà victime d’un microtraumatisme. – Sans pourtant éviter tous les problèmes… – Non, car il y a toujours des éléments qu’on ne maîtrise pas, comme la somme d’efforts déployés Noir Bleu Noir « SUR LES CINQ DERNIERS mois de la saison, Amélie Mauresmo a été handicapée par une série de petites blessures. Qu’est-ce que cela signifie ? – Comme d’autres joueuses de haut niveau, Amélie lutte en ce moment contre des microtraumatismes. Ils se manifestent sur les tendons, les articulations, les capsules articulaires, les disques intervertébraux, les os. Dus à une débauche d’efforts, à une fatigue générale et au stress de la compétition, ils peuvent être isolés ou en cascade, comme chez elle. Ils impliquent qu’on fasse preuve de vigilance. Et puis, chez les femmes, le cycle hormonal joue un rôle important. On sait très bien qu’à une période du cycle, la résistance des ligaments diminue, les muscles ne répondent pas de la même façon. Enfin, les microtraumatismes sont souvent la conséquence d’une pathologie du geste technique, inhérente au sport. Au tennis, cela se situe en premier lieu dans l’épaule, l’articulation la plus sollicitée. Elle vieillit prématurément. Notre rôle est d’accompagner ce vieillissement anormal pour que l’athlète ne soit pas obligé d’interrompre sa carrière brutalement. – Que faire pour que cet 18 Bleu Rouge Noir Jaune POUR GAGNER LE CHAMPIONNAT 2006 DE F1 FIA*, IL A FALLU QUE CHAQUE PIÈCE PARTICIPE. Grand Prix du Bahrein Grand Prix de Monaco Grand Prix de Grande-Bretagne Grand Prix de Hongrie Grand Prix de Chine Grand Prix de Turquie Grand Prix du Japon Grand Prix d’Italie Grand Prix du Brésil LA VICTOIRE DE L’ENDURANCE ET DE LA FIABILITÉ. 356_520_F1BRESIL_FUQ_53834.ind 1 23/10/06 10:04:45 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Grand Prix d’Allemagne Grand Prix du Canada Bleu Rouge Grand Prix de France Grand Prix de San Marin Jaune Bleu Jaune Grand Prix des USA Grand Prix d’Espagne Grand Prix d’Australie Noir Noir * SOUS RÉSERVE DE PUBLICATION OFFICIELLE DES RÉSULTATS PAR LA FIA. Grand Prix d’Europe Grand Prix de Malaisie