formation accompagnement fin de vie

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formation accompagnement fin de vie
Formation accompagnement fin de vie
1 er jour
1. Introduction
2.
3.
4.
5.
6.
1. Présentation de l’intervenant
2. Tour de table présentation des participants et expression des attentes
de chacun.
3. Présentation de la formation, programme
4. Distribution du document pédagogique et utilisation d’un power
point.
Généralités concernant la fin de vie et les soins palliatifs
1. Historique des soins palliatifs
2. Cadre juridique qui encadre la fin de vie et les soins palliatifs
a. Loi de 1999
b. Loi du 22 avril 2005 (loi Leonetti)
3. Structures qui peuvent offrir des soins palliatifs
a. Le Schéma Régional d’Organisation Sanitaire Fixe
4. Travail de groupes à partir d’un questionnaire
• Quand commence la fin de vie ?
• A partir de quand parle t-on de soins palliatifs ?
• Etc
5. Restitution et mise en commun
Du curatif au palliatif
1. Contexte et définition
2. Fin de vie et société
3. Fin de vie et hôpital : Soins curatifs
4. Fin de vie : Soins palliatifs
i. Les limites des soins palliatifs
ii. Peut-on définir la fin de vie
iii. Avons-nous des outils d’évaluation ? (Echelle de
Karnofski, échelle OMS, Critères d’admission en
soins palliatifs)
iv. Distribution d’un questionnaire rempli par chaque
participant de manière anonyme pour évaluer son
niveau
Le CLUD (comité de lutte contre la douleur) et référents douleur
Qu’est ce qu’une équipe mobile de soins palliatifs
Les autres symptômes en dehors de la douleur
1. Vomissements, escarts, dyspnée, constipation, dénutrition,
déshydratation, etc…
2 ème jour
1. La douleur chronique
1. Définition
2. Les composantes de la douleur : sensorielle, émotionnelle, cognitive,
comportementale.
3. Classification physiopathologique des douleurs : douleurs
nociceptives, douleurs neurogènes, douleurs psychogènes, douleurs
mixtes
4. Les facteurs responsables de la douleur
5. Les conséquences
2. Les voies de la douleur
1. Simplifiées : cortex, thalamus, moelle, fibres
2. Systèmes : Système médian, système latéral, douleur chronique,
douleur aiguë
3. Modulation : Neurophysiologie,
3. La clinique
1. Données éthiologiques : douleurs neurogènes, douleurs nociceptives
a. Données de l’interrogatoire (subjectives) : les 5 questions :
délai d’apparition, topographie, description de la douleur,
facteurs d’aggravation et de sédation
b. Données de l ‘examen (objectives)
4. Evaluation
1. Quand ?
2. Pourquoi ?
3. Comment ? les questions à poser
4. Patient communiquant et ou cohérent / patient non communiquant et
ou non cohérent
5. Les échelles de douleur
6. Les informations à transmettre
5. L’approche thérapeutique
1. Le traitement : prévenir et anticiper la douleur
2. Antalgique niveau 1 : douleur faible à modérée
3. Antalgique niveau 2 ou morphiniques faibles : douleur moyenne à
forte
4. Morphiniques forts : douleur sévère rebelles
5. Le traitement des douleurs neurogènes :
• Les anticonvulsivants
• Les antidépresseurs
• Les antalgiques morphiniques
• Les traitements locaux
6. Les traitements non médicamenteux :
• Recherche du confort du patient
• Expression verbale
• Expression non verbale
• Méthodes physiques
• Méthodes psychologiques
ii. Traitement avant soin douloureux
6. La place de la famille
1. Qui sont-elles ? La famille proche, la famille élargie, les absents…
a. Les outils : le génogramme, la fleur relationnelle
2. Que vivent-elles ?
a. Avant la maladie
b. En phase curative
c. En phase palliative
d. Pourquoi souffrent-elles ? Décalage entre l’information
donnée à la famille et celle donnée au patient, décalage entre
les sentiments vécus par le malade et les ressentis de la
famille, décalage des rôles qu’impose la maladie, décalage
dans les rapports et les relations affectives avec les autres. La
famille a peur de tout ce que la maladie peut entrainer, la
dégradation physique et mentale. Peur des derniers instants,
de l’instant de la mort. La famille est dépassée par ses propres
ressentis douloureux. La famille souffre de la perte
symbolique d’un parent. La famille est dépassée par les
contraintes matérielles. La solitude des familles. La famille
culpabilise de ne pouvoir s’occuper du patient.
e. Comment les familles manifestent-elles leur souffrance ?
Colère, impuissance, Culpabilité, ambivalence par rapport
aux soignants.
3. Qu’attendent-elles ?
a. Quelles sont leurs possibilités ? Devenir acteurs des soins et
des décisions.
b. Quels sont leurs besoins et leurs désirs ? être accueillies,
rassurées sur la qualité des soins, être informées au jour le
jour, être consultées, être guidées pour s’impliquer, être
soutenues
c. Quelles réponses peut-on apporter ? Reconnaître le type de
famille et ses possibilités (dans le déni, submergées par
l’angoisse, discrète, passive, impressionnée, active, qui
s’organise, etc…), privilégier un espace et des temps de
rencontre, lorsque le malade formule un désir de dialogue en
vérité avec les siens, Quand s’annoncent les tous derniers
instants, Au moment du décès et souvent après, …
d. Restituer à la famille son rôle d’accompagnant privilégié va
lui permettre de rester proche et de préparer le travail de
deuil.
3ème jour
1. Faire face aux questions difficiles
1. Annoncer une mauvaise nouvelle : provoquera toujours des questions
qui feront souffrir,
2. Questions qui mettent mal à l’aise et auxquelles les professionnels
n’ont pas envie de répondre et voudraient s’échapper
3. Oser répondre : Demande une formation de l’expérience et du cœur.
Savoir garder la bonne distance (rester professionnel, reconnaître nos
émotions, rester calme devant l’agressivité…), douceur pour
comprendre, fermeté pour contenir, Ne pas hésiter de proposer
l’intervention : toujours rester dans le présent : aujourd’hui on va
faire ceci, pour l’instant on va …
4. Exemples de questions difficiles :
a. Vais-je mourir ? Question ambivalente : le patient à la fois
veut préparer la fin mais il souhaite aussi garder espoir
b. Est-ce que je verrai encore mon petit fils ? Que signifie pour
vous ce temps entre aujourd’hui et la naissance du petit fils
c. Croyez-vous que je verrai Noël ? Que signifie pour vous ce
temps entre aujourd’hui et Noël ?
d. Combien de temps me reste t-il à vivre ?: fait appel au temps
qui reste à vivre
e.