PROGRAMMATIONS DES ARCHIVES FRANCAISES DU FILM
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PROGRAMMATIONS DES ARCHIVES FRANCAISES DU FILM
PROGRAMMATION DES ARCHIVES FRANCAISES DU FILM octobre 2007 Projection à l’occasion de la rétrospective de Robert Bresson au British Film Institute à Londres www.bfi.org.uk Lundi 1er et jeudi 4 octobre 2007 : Les Anges du péché, de Robert Bresson, 1943, avec Renée Faure, Jany Holt, Marie-Hélène Dasté, Sylvie, Silvia Monfort, Louis Seigner, Mila Parély & Yolande Laffon. Anne-Marie, une jeune bourgeoise, entre volontairement au couvent des dominicaines de Béthanie, qui accueille des délinquantes dès leur sortie de prison et se consacre à leur réhabilitation morale. Lors d'une visite en prison, elle remarque Thérèse, et voit en elle une âme à sauver. Mais celle-ci, rebelle à toute influence, refuse son aide. A sa sortie, animée par la vengeance, Thérèse tue son amant, responsable du vol pour lequel elle a été condamnée. Le lendemain, elle entre au couvent pour échapper à la police, et devient l'élève d'Anne-Marie. L'ardeur de cette dernière suscite l'irritation des sœurs. Après plusieurs incidents, Anne-Marie refuse d'accomplir une pénitence, qu'elle trouve injuste. La prieure l'exclut de la communauté. Désemparée, elle se réfugie chaque nuit dans le cimetière du couvent. Un matin, les sœurs la découvrent, inanimée, sur la tombe du fondateur de l'ordre. Mourante, Anne-Marie est réintégrée au couvent et soignée par Thérèse, persuadée que celle-ci tente de découvrir son secret. Lorsque Anne-Marie prononce ses vœux, juste avant de mourir, Thérèse comprend son sacrifice, et se rend à la police. Présentation à la Filmoteca Española à Madrid dans le cadre de l’intégrale de Henry King www.mcu.es/MC/FE/CineDore/ Mardi 2 et samedi 6 octobre 2007 : Little Mary Sunshine, de Henry King, 1916, Etats-Unis, 40 mn, muet, copie teintée, avec Baby Marie Osborne, Henry King, Marguerite Nichols & Andrew Arbuckle. La mère de la petite Mary meurt d'une attaque, après une violente dispute avec son mari alcoolique. L'enfant s'échappe et se réfugie dans un taxi, dans lequel monte Bob Daley. Sylvia Sandford, sa fiancée, vient de le quitter à cause de son penchant pour la boisson. La rencontre avec Mary, qui lui confie son histoire, lui apparaît comme un signe ; il jure de ne plus boire et emmène l'enfant chez lui. Couvée d'attentions, Mary apporte à cette famille une nouvelle joie de vivre. Malgré tout, Bob ne se console pas de sa séparation. Pour arranger cette situation, le père du jeune homme réussit à faire venir Sylvia chez eux et à lui prouver la transformation de son fils. Réconciliés, les fiancés se marieront et élèveront l'enfant. Twin Kiddies, de Henry King, 1917, Etats-Unis, 54 mn, muet, copie teintée, avec Baby Marie Osborne, Henry King, Ruth Lackaye, Daniel Gilfether, Loretta Beecker & Mignon Le Brun. CNC-Archives françaises du film page 1/6 Monsieur Van Loan, directeur des mines de Powhatan vit avec son fils, sa femme et leur fille, la petite Fay. Fay est une petite fille riche, très gâtée, mais qui n'a pas l'amour qu'elle désire de ses parents. Au contraire, Bessie Hunt est pauvre, n'a plus sa mère, mais possède tout l'amour de son père Jasper Hunt, surveillant général des mines. Les deux enfants ont une grande ressemblance physique. Un jour qu'elles se rencontrent au bord d'une mare, elles échangent leur vêtement. Un peu plus tard, trompée par leur ressemblance, la gouvernante emmène Bessie dans la grande maison des Van Loan et Fay se retrouve dans celle beaucoup plus humble de Jasper Hunt. Bessie par sa bonne humeur transforme toute la famille Van Loan qui tombe sous le charme. Fay, quant à elle, est conquise par la chaleur de la famille Hunt. Quand la méprise est découverte, Fay retourne dans sa famille, transformée et la famille Van Loan plus attentive réalise que l'amour est plus important que l'argent. Les Archives françaises du film présentent à la Cinémathèque Française une sélection de films d’animation restaurés dans le cadre de la rétrospective « Du Praxinoscope au Cellulo, un demi-siècle d’animation en France (1892-1948) » Du 4 au 17 octobre : Rétrospective « Du praxinoscope au cellulo, un demi-siècle d’animation en France (1892-1948) » conçue et présentée par les Archives françaises du film à la Cinémathèque française. Vous pourrez y découvrir des œuvres oubliées par l’histoire du cinéma, restaurées par les AFF. Les films muets seront accompagnées au piano par Jacques Cambra. Programme complet en ficher pdf sur le site des Archives Projection à la Cinémathèque québécoise à Montréal dans le cadre « Histoire du cinéma » www.cinematheque.qc.ca Dimanche 7 octobre 2007, à 17h : Olympia / Les Dieux du stade, documentaire de Leni Riefenstahl, 1936, Allemagne, 115 mn. Version sortie en France en 1938. Ce film de propagande du IIIème Reich lors des jeux olympiques de l’été 1936, dépeint les athlètes dans une esthétique virile et classique s’inspirant de la Grèce antique. Des dizaines d’opérateurs, un budget inouï, près de deux ans de montage, une technique révolutionnaire (dont l’emploi quasi systématique du téléobjectif) pour une version très « typée » de l’olympisme. Le sommet du kitsch est atteint dans les scènes grecques, mais l’ensemble ne prête pas à rire tant la perfection est manifeste. Carte blanche aux Archives françaises du film à l’Institut Jean Vigo à Perpignan www.inst-jeanvigo.asso.fr/ac/ac_saison2007_2008/ Jeudi 11 octobre 2007, à 19h : Mauvaise graine, de Billy Wilder et Alexandre Esway, 1934, France, 96 min, avec Danielle Darrieux, Pierre Mignard & Jean Wall. CNC-Archives françaises du film page 2/6 Un jeune homme de bonne famille en vient, par amour de la grande vie, à s'engager dans une bande de voleurs d'autos. A la fin, écœuré du rôle qu'on lui fait jouer et épris d'une jeune fille connue dans ce milieu, il remonte le courant et part avec celle qu'il aime. Du 13 octobre au 2 décembre 2007, la Cinémathèque Française rend hommage à Sacha Guitry www.cinematheque.fr samedi 20 octobre à 19h : Bonne chance, de Sacha Guitry, 1935, France, 78 mn, avec Sacha Guitry, Jacqueline Delubac, Pauline Carton & Paul Dullac. Une jeune blanchisseuse quitte son fiancé pour partir avec l’homme qui lui a offert un billet gagnant. Suivi de l’essai d’acteurs du film. Samedi 27 octobre à 16h30 : Une Soirée à la comédie française (Deux couverts), de Léonce Perret, 1935, France, 70 mn, avec Sacha Guitry. Mercredi 31 octobre 21h : Le Comédien (essai d’acteurs), de Sacha Guitry, 1947, France, 78 mn, avec Sacha Guitry, Lana Marconi, Pauline Carton & Jacques Baumer. La vie romancée du grand comédien Lucien Guitry, père de Sacha. Jeudi 18 octobre à 21h30 : Diner de gala des ambassadeurs, de Sacha Guitry, 1934, France, 5 mn, avec Pauline Carton & Paul Pauley. Le premier film de Guitry Oscar rencontre Mlle Manageot (1914) et ses films de famille seront diffusés à l’exposition consacrée à ce cinéaste. Projection à la 8ème édition du FIFET (Festival International du Film contre l’Exclusion et pour la Tolérance) du 17 au 23 octobre 2007 au cinéma Le Mistral à Paris 14ème www.fifet.org/ Os tatni etap / La Dernière étape, de Wanda Jakubowska, 1948, Pologne, 114 min, avec Aleksandra Slaska & Barbara Drapinska. Cette fiction tente de reproduire au plus près la réalité du quotidien à Auschwitz, plus précisément au camp des femmes de Birkenau. Cette réalité est celle de la réalisatrice, déportée à Auschwitz, en tant que résistante polonaise. Le film est porteur de deux représentations essentielles, la survie et le comportement des internées d’une part, la Résistance dans le camp d’autre part. CNC-Archives françaises du film page 3/6 La Cinémathèque autrichienne à Vienne projette dans le cadre de sa programmation intitulée « Proletarisches kino in Österreich » (Le Cinéma prolétarien en Autriche) du 20 au 30 octobre 2007 www.filmarchiv.at Montparnasse, documentaire d’Eugène Deslaw, 1930, France, 15 mn. Déambulation poétique et surréaliste dans le quartier de Montparnasse, où se mêlent quotidien et insolite et se croisent, au milieu d'une circulation trépidante, badauds, clochards, hommes-sandwichs, saltimbanques et artistes du monde. Alors qu'au jardin du Luxembourg les enfants jouent, sur le boulevard Raspail, les artistes de la « horde du Montparnasse » organisent le « marché aux navets », une exposition de peintures et de sculptures en plein air. Dans son atelier, Sacha Zaliouk montre ses toiles. Sur les bords de Seine, la caméra visite la péniche « Le Vert Galant ». Aux terrasses des cafés, la Rotonde, le Dôme, le Select, la Coupole, un artiste croque des portraits, une jeune femme se maquille, une autre fait des ombres chinoises sur sa table, tandis que Luis Buñuel fume nonchalamment. Dans ce Montparnasse bouillonnant et culturel apparaissent également Foujita et les futuristes Filippo Tommaso Marinetti, Luigi Russolo et Enrico Prampolini. Projection à la Cinémathèque portugaise dans un hommage à Henry King www.cinemateca.pt Lundi 22 octobre 2007 : Little Mary Sunshine, de Henry King, 1916, Etats-Unis, 40 mn, muet, copie teintée, avec Baby Marie Osborne, Henry King, Marguerite Nichols & Andrew Arbuckle. Suivi de : Twin Kiddies, de Henry King, 1917, Etats-Unis, 54 mn, muet, copie teintée, avec Baby Marie Osborne, Henry King, Ruth Lackaye, Daniel Gilfether, Loretta Beecker & Mignon Le Brun. Association Française de Recherche sur l’Histoire du Cinéma (AFRHC) propose dans sa séance mensuelle « Histoire inattendue du cinéma français) à la Cinémathèque Française www.cinematheque.fr Jeudi 25 octobre 2007, à 20h30 : Une Fine partie, de Marco de Gastyne, 1932, France, 40 mn, avec Mlle Morand & Dolly Davis. Jacques fait du canot avec une jeune femme pendant que son épouse le croit à Paris. Celle-ci est en promenade en voiture avec un galant. Les deux couples se retrouvent fortuitement dans une auberge. Suivi de : La Folle nuit, de Robert Bibal, supervision : Léon Poirier, 1932, France, 84 mn, avec Marguerite Deval & Colette Broïdo. Au temps de Louis XV, la jeune duchesse Silvérie s’ennuie. Un jeune homme parvient à se glisser dans son intimité. CNC-Archives françaises du film page 4/6 Projection à l’Institut Lumière à Lyon à l’occasion d’un hommage à John Ford www.institut-lumiere.org Jeudi 25 et samedi 27 octobre 2007, à 21h : Bucking Broadway / A l’assaut du boulevard, de John Ford, 1917, Etats-Unis, 43 mn, avec Harry Carrey, Molly Malone, L.M. Wells & Peg Vester. Dans le Wyoming, le cow-boy Cheyenne Harry s'éprend d'Helen Clayton, la fille du patron du ranch où il travaille. Mais celle-ci se laisse séduire par Thornton, un maquignon venu de la ville. Le soir de ses fiançailles avec Harry, Helen s'enfuit avec Thornton pour New York. Désemparé, Cheyenne Harry décide de quitter le ranch. Mais il reçoit une lettre d'Helen lui demandant de l'aide, car les intentions de Thornton ne sont pas aussi pures qu'elle le croyait. Le cow-boy saute dans le premier train en partance pour la ville et, avec l'aide d'un couple d'escrocs, finit par retrouver Helen. Les cow-boys du ranch font eux aussi irruption et, après une bagarre dans un hôtel, chassent Thornton et ses complices. Présentation à la Cinémathèque portugaise dans le cadre de la Journée mondiale du patrimoine audiovisuel www.cinemateca.pt Samedi 27 octobre 2007 : L’Armée des ombres, de Jean-Pierre Melville, 1969, France/Italie, 144 mn, avec Lino Ventura, Simone Signoret, Paul Meurisse, Serge Reggiani, Claude Mann & Paul Crauchet. En 1942, sous l'Occupation, le gaulliste Philippe Gerbier est incarcéré dans un camp de prisonniers. Alors qu'il prépare son évasion avec un jeune communiste, il est emmené par la Gestapo au quartier général de l'hôtel Majestic à Paris. Gerbier parvient à s'échapper et rejoint à Marseille Félix, le "Bison" et le "Masque", membres de son réseau, pour exécuter le traître qui a dénoncé un groupe de résistants. Plus tard, Félix propose à l'un de ses amis, Jean-François Jardie, de se joindre à eux. Ce dernier se rend à Paris pour livrer un poste émetteur à Mathilde, une personnalité importante de la Résistance. Il en profite pour rendre visite à son frère Luc, un bourgeois philosophe dont il ne partage pas l'apparente résignation. Une nouvelle mission prévoit d'envoyer huit agents à Londres, parmi lesquels Gerbier et le grand patron de la Résistance, qui n'est autre que Luc Jardie. Lorsque Félix est arrêté par la Gestapo de Lyon et torturé, Gerbier revient en toute hâte en France. Mathilde met au point un stratagème pour sortir Félix de prison tandis que Jean-François se sacrifie pour se faire incarcérer et le prévenir. L'opération échoue en raison de l'état de santé de Félix. Pris dans une rafle, Gerbier est arrêté à son tour. Sur le point d'être exécuté, il est sauvé de justesse par l'intervention de Mathilde qui a organisé son évasion et sa retraite dans une maison isolée. Mathilde est arrêtée à son tour. Pour les membres du réseau, il n'est d'autre issue que de l'exécuter pour éviter qu'elle ne parle. Les autres seront arrêtés et exécutés dans les mois qui suivront. CNC-Archives françaises du film page 5/6 Projection à la Cinémathèque québécoise à Montréal www.cinematheque.qc.ca Samedi 27 octobre 2007, à 21h (programme « Cinéma et oralité ») : Le Silence est d’or, de René Clair, 1947, France, 90 mn, avec Maurice Chevalier, François Périer, Marcelle Derrien, Raymond Cordy, Max Dalban, Gaston Modot & Dany Robin. Aux premiers temps du cinéma muet, Emile, directeur du studio de prises de vues Fortuna, recueille chez lui une toute jeune fille, Madeleine, dont il a autrefois connu la mère. Déjà âgé, Emile devient son protecteur, lui propose un emploi d'actrice dans le studio, puis, peu à peu, s'éprend d'elle. Son jeune assistant et ami, Jacques, à qui il a enseigné l'art de conquérir les femmes, s'éprend de Madeleine sans savoir que celle-ci est convoitée par Emile. Apprenant la vérité, Jacques, fort embarrassé, voudrait renoncer à la jeune fille. Emile, quant à lui, se dispute avec Jacques mais, à la faveur d'un tournage mettant en scène un nouveau drame sentimental, il comprend qu'il vaut mieux s'éclipser devant la jeunesse. CNC-Archives françaises du film page 6/6