étude attractivité Vie et Boulogne
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étude attractivité Vie et Boulogne
ETUDE D’ATTRACTIVITE Vie et Boulogne SYNTHÈSE Attractivité : points forts, points de vigilance et préconisations Une étude au plus près des acteurs économiques locaux En 2012, la Communauté de Communes Vie et Boulogne a sollicité la Maison Départementale de l’Emploi et du Développement Economique de la Vendée pour la réalisation d’une étude d’attractivité de son territoire. L’étude examine parallèlement les attentes des employeurs locaux et les emplois du territoire. Outil de pilotage au service des acteurs économiques locaux, elle vise ainsi à déterminer des pistes pour favoriser le développement socioéconomique. destinées à la consommation des populations présentes). Ceci peut témoigner du degré d’ouverture et d’attractivité du canton, notamment pour des activités industrielles. Il conviendrait cependant de compléter cette analyse par l’origine des chefs d’entreprises. Les établissements sont tout de même tournés vers le local, puisque 76% commercialisent au sein du canton, avec un rayonnement national pour 46% d’entre eux, et international pour 25% d’entre eux. 62% des établissements industriels ont une clientèle à l’international, mais ils sont également 57% à commercialiser au sein du canton. L’analyse s’appuie sur deux méthodes de collecte de l’information auprès des établissements du territoire : un entretien avec l’employeur ou son représentant, et un listing anonyme des salariés transmis par les établissements rencontrés. Sur les 124 établissements d’au moins 10 salariés des secteurs marchands et du secteur médico-social présents sur le territoire, 72 ont été interviewés. Ils concentrent 45% de l’emploi total sur le canton. Par ailleurs, ce panel est représentatif des activités et de leur répartition spatiale sur le territoire. 55 établissements, qui représentent 76% des effectifs déclarés lors des entretiens, ont également transmis pour l’étude le listing non nominatif de leurs salariés. Le dynamisme des installations d’établissements sur le territoire est une autre illustration de son attractivité : 49% des établissements rencontrés se sont installés sur le canton dans les vingt dernières années. Le rythme des ouvertures d’établissements s’est accéléré depuis les années quatre-vingt dix, avec un nouvel établissement tous les cinq mois en moyenne. Signe d’une implantation durable, 12 établissements prévoient d’acquérir de nouveaux locaux sur le territoire, ou d’agrandir et de moderniser leurs locaux existants. Une économie diversifiée et dynamique, en recherche de synergies locales 11 établissements rencontrés ont souligné un besoin d’enrichir les échanges et les synergies entrepreneuriales au sein du canton. Serait-ce une conséquence du développement relativement récent du territoire, qui amènerait les dirigeants à peu se connaître ? Un indicateur marquant de l’attractivité du territoire est la diversité des activités qui y sont implantées. En effet, si les activités d’industrie (30% des établissements), de construction (24%) et de commerce (24%) sont plus présentes sur le canton qu’au niveau départemental, l’économie du territoire demeure relativement équilibrée entre ces trois secteurs principaux. L’industrie concentre toutefois 49% des emplois salariés. Cette pluralité de l’économie locale se retrouve également en termes de taille des établissements rencontrés : 36% comptent moins de 20 salariés, 36% emploient entre 20 et 49 salariés, et 28% au moins 50 salariés. Toutes les tailles d’établissements coexistent au sein du territoire. Les établissements relèvent majoritairement de l’économie « productive », tournée principalement vers l’extérieur du territoire (par opposition à une économie « résidentielle » qui caractérise les activités Les établissements du territoire sont touchés par la conjoncture économique difficile, puisque 72% d’entre eux la considèrent comme un frein au développement de leur activité. 8 établissements ont été amenés à pratiquer des licenciements économiques sur les trois dernières années. Pour autant, l’activité paraît se maintenir. En effet, si 12 établissements ont comme perspective un objectif de maintien du niveau d’activité actuel, 12 autres projettent un développement de leur activité. En termes de nombre de salariés, 40 établissements formulaient une prévision de stabilité de leur effectif en 2012, et 21 envisageaient son augmentation. 46 établissements ont communiqué leurs chiffres d’affaires pour l’étude. Sur ces informations partielles, le chiffre d’affaires global a progressé de +1,8% en 2011 par rapport à l’année précédente. Attention, le secteur industriel a quant à lui enregistré une diminution de -7,4% de son chiffre d’affaires global. Des infrastructures qui l’attractivité du territoire favorisent Sur le territoire de la Communauté de Communes Vie et Boulogne, les éléments structurels constituent des critères d’attractivité des entreprises prépondérants. Les zones d’activités économiques situées le long des principaux axes routiers (D948 et D763) structurent ainsi fortement l’implantation des établissements sur le canton, puisque 50 des 72 établissements rencontrés y sont installés. En effet, les facilités de transport et d’accès s’y ajoutent à la proximité de l’agglomération de La Roche sur Yon, important bassin de main d’œuvre et de consommation. Une large majorité des établissements jugent favorablement l’environnement de la zone d’activités économiques où ils sont installés. 11 considèrent cependant cette implantation peu propice au développement de leur activité. Parmi eux, 2 pointent un manque de visibilité ou une mauvaise signalisation de la zone. Même s’ils en ont une opinion positive, 7 établissements demandent l’amélioration de l’aménagement et de la signalisation des zones d’activités économiques. Cette attente formulée pour favoriser le développement économique local souligne encore l’importance de ce facteur en termes d’attractivité pour les entreprises. Par ailleurs, 21 établissements situés dans une zone d’activités économiques se déclarent intéressés par une mutualisation interentreprises de services de sécurité. Cela concerne en particulier la commune d’Aizenay, avec 11 établissements intéressés. De plus, concernant le développement local, 5 établissements soulignent un besoin de sécurisation et de surveillance des zones d’activités économiques. Outre le niveau de sécurité, la performance des réseaux internet constitue un point de vigilance sensible pour la Communauté de Communes Vie et Boulogne quant à son attractivité pour les entreprises. En effet, 38% des établissements rencontrés ont déclaré rencontrer des problèmes de débit internet. Ces difficultés concernent en particulier les établissements installés dans les zones d’activités économiques suivantes : Les Blussières et La Forêt à Aizenay, La Noue Grenet aux Lucs sur Boulogne, La Croix des Chaumes au Poiré sur Vie, et Saint Denis Les Lucs à Saint Denis La Chevasse. Une démographie des salariés équilibrée, mais peu résident sur le canton Dans le panel de l’étude, 40% des salariés ont au moins 10 ans d’ancienneté au sein de l’établissement employeur. Ces salariés expérimentés sont un peu plus nombreux que les salariés « débutants » dans leur entreprise : 36% des salariés ont été recrutés dans les cinq dernières années. Ceci permet d’asseoir les compétences dans les entreprises. 21% des salariés sont âgés de plus de 50 ans. La pyramide des âges des salariés demeure relativement équilibrée, puisqu’en parallèle, 19% des salariés ont moins de 30 ans. Une attention particulière doit toutefois être portée aux secteurs des services et de l’industrie, où l’écart entre seniors et jeunes salariés est plus important. Plus précisément, les départs à la retraite prévisibles dans les sept prochaines années concernent pour plus de moitié des salariés affectés à la production dans l’industrie et des salariés de la filière achats / logistique / transport du secteur des services. Les femmes représentent aujourd’hui 32% des salariés du panel, mais la mixité semble progresser puisque la proportion de femmes est légèrement plus élevée parmi les salariés recrutés récemment (34% des salariés avec moins de cinq ans d’ancienneté). Sur les emplois occupés, 1 salarié sur 3 est affecté à des activités de production, et 1 sur 5 à la filière achats / logistique / transport. A elles seules, ces deux filières métier concentrent 52% des salariés. Les conditions d’emploi et de travail recensées par l’étude paraissent plutôt attractives pour les salariés : ils sont en contrat à durée indéterminée dans 93% des cas, et 80% travaillent en journée normale. Si la pratique des heures supplémentaires est fréquente puisque 63 établissements y recourent, elles sont en général payées aux salariés plutôt que récupérées. De plus, 64% des établissements rencontrés disposent de postes nécessitant peu ou pas de qualification à l’embauche, et 40% recrutent des travailleurs saisonniers. Tous les secteurs d’activité offrent des possibilités d’emploi saisonnier. Ceci constitue un facteur d’attractivité pour les salariés, par exemple dans le cadre d’un déménagement impliquant une recherche d’emploi du conjoint, ou des enfants en âge de travailler. Dans le panel, 68% des salariés parcourent moins de 20 km pour se rendre sur leur lieu de travail. Toutefois, seuls 35% des salariés habitent le canton du Poiré sur Vie. Ils sont uniquement 15% à résider dans la même commune que leur lieu de travail. Cette faible proportion de salariés résidant sur le canton s’analyse au regard des facilités de transport offertes par l’implantation des établissements le long des axes routiers principaux. Cependant, l’attractivité du territoire comme lieu de résidence, et plus encore l’adéquation de la main d’œuvre disponible localement aux besoins des entreprises, peuvent également être questionnées. Des difficultés en termes de recrutement 75% des établissements déclarent rencontrer des difficultés de recrutement. C’est un point de vigilance notable pour le développement économique du territoire, d’autant plus que 12 établissements le citent spontanément comme un frein à leur activité. En outre, les secteurs les plus touchés sont également les premiers secteurs d’activité présents sur le territoire : l’industrie à 90%, la construction à 81%, et le commerce à 76%. Le manque de candidats qualifiés est la première raison évoquée par les employeurs pour expliquer ces difficultés de recrutement. Par ailleurs, 12 établissements ont exprimé spontanément lors des entretiens un besoin d’accompagnement par les collectivités locales, notamment via la communication et la promotion des entreprises du territoire. Sur les métiers pour lesquels il existe des difficultés de recrutement, les deux premiers postes cités sont transverses à plusieurs secteurs d’activité : commercial/e et technicien/ne de maintenance. Ceci alors même que les dirigeants ont souligné l’importance stratégique de la fonction commerciale dans leurs établissements. De plus, si 45% des établissements avaient des perspectives de recrutement sur la fin d’année 2012 et l’année 2013, ces projets concernent principalement des métiers pour lesquels des difficultés de recrutement ont été exprimées, au premier rang desquels le poste de commercial/e. Au total, 118 recrutements étaient envisagés. Autre constat, la majorité des établissements rencontrés ne recourent pas aux mesures d’aides à l’emploi. 13 établissements évoquent leur méconnaissance des dispositifs existants, et 7 en soulignent la complexité. Par exemple, sur la mixité, 65% des établissements déclarent disposer de postes féminisables, mais seuls 5% connaissent le contrat de mixité, dispositif qui peut aider au financement d’actions de formation, d’adaptation au poste de travail et d’aménagement des locaux dans des métiers majoritairement occupés par des hommes. (17 établissements), de logement (11 établissements), ou un éventuel besoin de restauration collective (3 établissements). 13 établissements considèrent même que ces problématiques de garde d’enfants peuvent être un frein à leurs recrutements. D’autre part, pour favoriser le développement économique local, 19 établissements soulignent le besoin de structures de garde d’enfants : crèche interentreprises, crèche à horaires atypiques. C’est la première attente exprimée par les dirigeants. Sur l’importance des besoins potentiels futurs, dans le panel, 718 salariés de moins de 40 ans n’ont pas encore d’enfant ou un seul enfant, et sont donc susceptibles d’avoir des enfants en bas âge dans les prochaines années. Nos préconisations : des projets à développer et des pratiques à renforcer Sur les synergies entrepreneuriales : Développer le recours au travail à temps partagé (Groupement d’Employeurs Départemental en cours de création) Réactiver le club d’entreprises Acti’Vie Sur la Gestion de la Ressource Humaine : Engager une démarche Action Emplois Compétences Sur les besoins des salariés : Favoriser le développement des micro-crèches Engager une étude de faisabilité pour une crèche interentreprises Sur les zones d’activités économiques : Améliorer la signalétique des entreprises dans les ZAE Développer des services surveillance des ZAE de sécurité et de Sur l’information et la communication : Les besoins des salariés : des structures de garde d’enfants en priorité Valoriser les entreprises et les métiers du territoire par des actions de communication : forums, visites d’entreprises, job dating, … Pour les salariés, les infrastructures locales constituent un critère d’attractivité important. Sur ce sujet, 28 établissements, qui représentent 51% des effectifs de l’étude, perçoivent pour leurs salariés un besoin concernant la garde d’enfants, en priorité pour les enfants de moins de 3 ans. C’est le principal besoin des salariés identifié par les dirigeants, loin devant les problématiques de transport Informer et s’informer sur les dispositifs d’aide à l’emploi : contrat de mixité, futur contrat de génération, … Sommaire 1. Méthodologie ...................................................................................................................................................................... p.8 La démarche ........................................................................................................................................................................ Le calendrier de l’étude ........................................................................................................................................................ La participation ..................................................................................................................................................................... Les interlocuteurs rencontrés ............................................................................................................................................... p.8 p.8 p.9 p.9 2. Typologie des établissements ........................................................................................................................................ p.10 Des activités diversifiées : industrie, construction et commerce ......................................................................................... Des activités concentrées au sud du canton ...................................................................................................................... Les zones d’activités économiques structurent l’implantation des établissements ............................................................. Les effectifs salariés : des tailles d’établissements graduelles ........................................................................................... Le dynamisme des installations d’établissements sur le territoire ...................................................................................... La clientèle : ancrage local et rayonnement national et international ................................................................................. Une économie “productive”, tournée en majorité vers l’extérieur du territoire .................................................................... 1 établissement sur 2 connaît des pics d’activité annuels .................................................................................................. Un chiffre d’affaires globalement en progression en 2011, sauf pour le secteur industriel ................................................. p.10 p.10 p.11 p.12 p.12 p.13 p.14 p.14 p.15 3. Typologie des salariés et des emplois ........................................................................................................................... p.16 L’industrie concentre la moitié des emplois des établissements d’au moins 10 salariés .................................................... Un salarié a en moyenne 10 ans d’ancienneté .................................................................................................................. Une répartition par âge globalement équilibrée .................................................................................................................. 1 salarié sur 3 est une femme ............................................................................................................................................ Près de 7 salariés sur 10 ont un statut d’ouvrier ................................................................................................................ Niveaux de diplômes : une information difficilement disponible ......................................................................................... Des contrats de travail pour la plupart à durée indéterminée ............................................................................................. Des rythmes de travail en majorité en journée normale ..................................................................................................... Filières métier et principaux libellés de postes ................................................................................................................... Les recrutements sur les 5 dernières années : une évolution vers le commerce et la construction ................................... Les départs à la retraite dans les 7 prochaines années : importants dans le secteur des services ................................... 2 salariés sur 3 habitent à moins de 20 km de leur lieu de travail, mais seul 1 sur 3 réside dans le canton ...................... Enfants à charge : besoins existants et potentiels ............................................................................................................. p.16 p.16 p.17 p.17 p.18 p.18 p.19 p.19 p.20 p.22 p.23 p.24 p.25 4. Gestion des ressources humaines ................................................................................................................................. p.26 Les compétences stratégiques sont les compétences techniques et commerciales .......................................................... Sources et pratiques de recrutement ................................................................................................................................. 3 établissements sur 4 ont des difficultés de recrutement .................................................................................................. La majorité des établissements ne recourent pas aux mesures d’aide à l’emploi .............................................................. L’accueil des nouveaux salariés ......................................................................................................................................... 6 établissements sur 10 disposent de postes sans qualification à l’embauche .................................................................. 4 établissements sur 10 recrutent des travailleurs saisonniers .......................................................................................... Les motifs de départ des salariés ....................................................................................................................................... Un recours fréquent aux heures supplémentaires .............................................................................................................. Plan de formation ............................................................................................................................................................... Droit Individuel à la Formation (DIF) .................................................................................................................................. Focus sur les publics spécifiques ....................................................................................................................................... p.26 p.27 p.28 p.29 p.29 p.30 p.30 p.31 p.31 p.32 p.32 p.33 5. Perspectives, projets et besoins .................................................................................................................................... p.34 Projets des dirigeants ......................................................................................................................................................... Evolution des effectifs : stabilité prévue pour 2012 dans la majorité des établissements .................................................. Près de la moitié des établissements ont des perspectives de recrutement sur 2012-2013 .............................................. Situation des entreprises au regard de la transmission ...................................................................................................... Les zones d’activités économiques sont favorables au développement de l’activité pour une large majorité des établissements ....................................................................................................................... Près de 4 établissements sur 10 rencontrent des problèmes de débit internet .................................................................. Les besoins des salariés .................................................................................................................................................... Freins en matière de développement : les difficultés de recrutement citées spontanément .............................................. Mutualisation au sein des zones d’activités économiques : un intérêt pour des services de sécurité ................................ Attentes concernant le développement local ...................................................................................................................... p.34 p.34 p.35 p.36 p.36 p.37 p.37 p.38 p.38 p.39 6. Préconisations ................................................................................................................................................................. p.40 Des projets à développer ................................................................................................................................................... p.40 Des pratiques à renforcer ................................................................................................................................................... p.42 Annexe : Liste des établissements participants ................................................................................................................. p.44 1 M ÉTHODOLOGIE La démarche A l’origine, la Maison Départementale de l’Emploi et du Développement Economique de la Vendée (MDEDE) avait proposé à la Communauté de Communes Vie et Boulogne une étude sur les flux de déplacement des salariés. La Communauté de Communes a souhaité étendre la démarche à d’autres thématiques, et a alors sollicité la MDEDE pour la réalisation d’une étude d’attractivité globale sur son territoire. Panel de l’étude INSEE 124 établissements actifs sur le territoire Le champ d’analyse, défini conjointement par la Communauté de Communes Vie et Boulogne et par la MDEDE, est le suivant : Etablissements de 10 salariés et plus Situés sur le canton du Poiré sur Vie Des secteurs marchands et du secteur médico-social ETUDE 72 établissements rencontrés soit 58% Les établissements qui constituent le panel de l’étude ont été sélectionnés pour être représentatifs des activités et des effectifs sur le territoire, en tenant compte de la connaissance du terrain que possède la Communauté de Communes. Le calendrier de l’étude Présentation de la démarche Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4 Définition de l’étude Recueil des données Consolidation des données Analyse des données 1er février : 20 mars : Présentation en Conseil Communautaire Analyse et validation du panel et du guide d’entretien Entretiens chefs d’entreprises 26 avril : Présentation du panel et du guide d’entretien au Bureau Présentation de la démarche aux employeurs Fév – Mars 2012 Mars – Avril 2012 Réalisation MDEDE – décembre 2012 Analyse des données 21 février : Rédaction du rapport Restitution aux employeurs Recueil des fichiers non nominatifs des salariés 9 mars : Saisie, consolidation et traitement statistique des données Mai – Nov 2012 Juillet – Nov 2012 Restitution aux acteurs économiques 17 janvier : Restitution au Bureau Déc 2012 – Janv 2013 Janv – Fév 2013 8/45 La participation L’analyse s’appuie sur deux méthodes de collecte de l’information auprès des établissements : Un questionnaire complété lors d’un entretien avec l’employeur ou son représentant Un listing anonyme des salariés transmis par les établissements rencontrés La confidentialité des informations transmises est garantie, et les résultats présentés s’inscrivent dans une approche globale. Les entretiens ont été réalisés par l’équipe de la MDEDE et par le Développeur Economique de la Communauté de Communes Vie et Boulogne. 17 établissements contactés ont refusé de participer à l’étude, ce qui a conduit à des réajustements successifs du panel. La liste des 72 établissements participants est présentée en annexe page 44. Représentativité de l’étude en nombre d’emplois 9 029 5 381 4 063 3 077 emplois salariés sur le territoire emplois dans les établissements d’au moins 10 salariés salariés dans les 72 établissements rencontrés salariés dans les 55 établissements ayant transmis leur fichier non nominatif INSEE, recensement 2009 CCI Informations recueillies sur les salariés par secteur d’activité 0 500 1 000 1 500 2 000 Informations recueillies grâce aux fichiers non nominatifs 2 500 Part manquante des fichiers non transmis Agriculture 100% Commerce 57% Construction Enseignement, santé et action sociale 58% 59% Industrie Services Les établissements rencontrés représentent 45% de l’emploi total sur le territoire. 85% 98% Sur les 72 établissements rencontrés en entretien, 55 (soit 76%) ont transmis leur fichier non nominatif du personnel. Leurs salariés représentent 76% des effectifs déclarés lors des entretiens, et 34% de l’emploi total sur le territoire. Les interlocuteurs rencontrés Fonction des personnes rencontrées lors des entretiens 50% des interlocuteurs rencontrés lors des entretiens sont des directeurs managers. Par ailleurs, 31% des interlocuteurs rencontrés sont des femmes. * Autres : responsable de site, chef d’exploitation, adjoint de direction, responsable de gestion, conseiller associatif Réalisation MDEDE – décembre 2012 Directeurs managers (DG, DAF, DRH, …) 50% Dirigeants (PDG, présidents, gérants, …) 42% Autres* 8% 9/45 2 T YPOLOGIE DES ÉTABLISSEMENTS Informations recueillies auprès des 72 établissements participant à l’étude Des activités diversifiées : industrie, construction et commerce Répartition des établissements selon le secteur d’activité Services 13% 14% Sur le territoire de la Communauté de Communes Vie et Boulogne, les activités d’industrie, de construction et de commerce sont plus présentes qu’au niveau départemental. 25% Industrie 30% 29% Enseignement, santé et action sociale Construction 26% 8% 10% L’économie du territoire demeure relativement équilibrée entre chacun de ces trois secteurs principaux. 8% 24% 22% 18% Le panel de l’étude est représentatif 1 de ce tissu économique. Commerce 24% Agriculture 24% 1% Etude 21% 2% 1% Canton Vendée INSEE : établissements de 10 salariés et plus des secteurs marchands et médico-social Des activités concentrées au sud du canton Les établissements rencontrés par commune Les Lucs sur Boulogne 12 établissements 4 rencontrés Saint Denis la Chevasse 3 établissements 3 rencontrés Beaufou 1 établissement 0 rencontré Saligny 2 établissements 1 rencontré Le Poiré sur Vie 39 établissements 20 rencontrés Belleville sur Vie 28 établissements 23 rencontrés Aizenay 39 établissements 21 rencontrés La Génétouze 0 établissement Sur les 124 établissements de 10 salariés et plus des secteurs marchands et du secteur médico-social présents sur le territoire, 106, soit 85%, sont situés dans les seules communes d’Aizenay, du Poiré sur Vie et de Belleville sur Vie. La proximité de La Roche sur Yon, et le passage des axes routiers, peuvent expliquer ce constat. 1 Le panel de l’étude est représentatif de la répartition spatiale des activités sur le territoire. 1 La représentativité du panel par secteur d’activité et par commune a été confirmée par un test statistique (test du khi-deux d’adéquation) : il n’existe pas de différences statistiquement significatives entre la répartition des 72 établissements rencontrés et la répartition des 124 établissements du territoire appartenant au champ de l’étude, que ce soit par secteur d’activité ou par commune. Réalisation MDEDE – décembre 2012 10/45 Profil des activités par commune (124 établissements du champ de l’étude) Agriculture Commerce Aizenay 23% Beaufou Construction 21% Enseignement, santé et action sociale Industrie 8% Services 36% 13% 100% Belleville sur Vie 4% 21% 21% 11% 18% 25% 31% 26% 8% 28% 8% La Génétouze Le Poiré sur Vie Les Lucs sur Boulogne 8% Saint Denis la Chevasse 33% Saligny 50% Note de lecture : 33% 8% 42% 8% 67% 50% A Aizenay, 23% des établissements de 10 salariés et plus sont des commerces. La taille des bulles représente le nombre d’établissements. Le profil des activités est légèrement différencié selon la commune : si à Aizenay et aux Lucs sur Boulogne le premier secteur d’activité est l’industrie, c’est en revanche le commerce au Poiré sur Vie, et les services à Belleville sur Vie. Les zones d’activités économiques structurent l’implantation des établissements Implantation des établissements au sein des ZAE (72 établissements rencontrés) Hors ZAE : 16 établissements Autres ZAE : 6 établissements La Forêt : 2 La Croix des Chaumes: 2 La Noue Grenet : 2 D763 : 33 établissements La Ribotière : 7 La Loge : 2 L’Eraudière : 1 Actipôle 85 : 6 Le Petit Bourbon : 6 Atlant’Vie : 3 La Verdure : 3 Le Recrédy : 1 La Petite Filée : 1 Saint Denis Les Lucs : 3 D948 : 17 établissements Les Blussières : 9 Porte du Littoral : 2 Le Pas du Loup : 1 Espace Océane : 3 Espace Vie Atlantique : 2 La Roche sur Yon Sur les 72 établissements rencontrés, 56, soit 77%, sont installés dans une zone d’activités économiques. Réalisation MDEDE – décembre 2012 11/45 Les effectifs salariés : des tailles d’établissements graduelles Effectif salarié des établissements rencontrés 200 salariés et plus 6% 6 à 9 salariés 8% 2 100 à 199 salariés 7% 13 50 à 99 salariés 15% 10 à 19 salariés 28% 9 20 à 49 salariés 36% 7 6 6 4 33 3 2 1 0 2 1 1 1 1 50 1 11 100 150 1 1 1 200 1 250 1 1 300 350 400 450 500 nombre de salariés 36% des établissements comptent moins de 20 salariés, 36% emploient entre 20 et 49 salariés, et 28% au moins 50 salariés. Toutes les tailles d’établissements coexistent au sein du territoire. Le dynamisme des installations d’établissements sur le territoire Ancienneté des établissements rencontrés 50 ans et plus 4% 47% 20 à 49 ans 26% 10 à 19 ans 18% 5 à 9 ans Moins de 5 ans 4% 49% des établissements rencontrés lors de l’étude se sont installés dans les 20 dernières années sur le canton. 2 Bien que le panel de l’étude soit composé des établissements référencés par l’INSEE comme employant 10 salariés et plus, les évolutions récentes des effectifs peuvent impliquer que leur effectif actuel soit inférieur à 10 salariés. Réalisation MDEDE – décembre 2012 12/45 Présence sur le canton des établissements rencontrés selon l’année de 1989 à 2009 : + 2,2 établissements par an en moyenne 72 de 1969 à 1988 : + 1,2 établissement par an en moyenne avant 1969 : 36 + 0,15 établissement par an en moyenne 0 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010 En ce qui concerne les 72 établissements rencontrés durant l’étude, le rythme des installations sur le territoire s’est accéléré au cours du temps. Trois phases successives se distinguent : avant 1969, un établissement s’est installé tous les 7 ans en moyenne, de 1969 à 1988, c’est un établissement tous les 10 mois en moyenne, enfin, de 1989 à 2009, un établissement s’est installé tous les 5 mois en moyenne. A noter par ailleurs que 51% des établissements déclarent être des entreprises familiales. La clientèle : ancrage local et rayonnement national et international Zone(s) de commercialisation des établissements rencontrés (plusieurs réponses possibles) Typologie de la clientèle des établissements rencontrés 76% 67% Particuliers 15% 50% 46% Professionnels 46% Les deux 39% 25% Canton Département Région France International 3 établissements sur 4 ont une clientèle locale, 1 sur 2 a une clientèle nationale, et 1 établissement sur 4 vend à l’international. En particulier, 62% des établissements industriels ont une clientèle à l’international, mais ils sont également 57% à commercialiser au sein du canton. Réalisation MDEDE – décembre 2012 13/45 Une économie “productive”, tournée en majorité vers l’extérieur du territoire Sphère économique des activités (124 établissements du champ de l’étude) Définition INSEE Effectifs Economie présentielle : Elle regroupe les activités destinées à la consommation des populations présentes sur le territoire (résidentes ou de passage). L’économie présentielle représente donc les activités non délocalisables. Economie non présentielle : Etablissements Présentielle 36% Présentielle 46% Elle représente les activités qui produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone. L’économie non présentielle permet de mesurer le degré d’ouverture d’un territoire. Non présentielle 54% Non présentielle 64% En font notamment partie le commerce de détail, la construction, et les services directs à la population. En font notamment partie l’industrie, le commerce de gros, et les services aux entreprises. Les établissements d’au moins 10 salariés installés sur le territoire travaillent majoritairement pour la sphère économique non présentielle, c’est-à-dire non tournée directement vers les besoins des populations présentes sur le territoire. 64% des effectifs salariés sont affectés à cette économie “productive”, tournée vers l’extérieur du territoire. A titre de comparaison, en Vendée l’économie non présentielle représente 48% des établissements d’au moins 10 salariés des secteurs marchands et du secteur médico-social. 1 établissement sur 2 connaît des pics d’activité annuels Nombre d’établissements rencontrés connaissant des pics d’activité par mois 47% des établissements déclarent rencontrer de la saisonnalité dans leur activité. Les phénomènes de saisonnalité sont davantage présents dans les secteurs de la construction (69%) et de l’industrie (52%). Services 1 1 2 2 3 2 1 6 7 9 9 7 7 Industrie Enseignement, santé et action sociale 3 1 2 2 2 2 Construction 8 11 11 11 3 Les pics d’activité sont concentrés sur les mois de mai à septembre. Commerce 1 1 Janv Fév Mars Avr 2 3 Mai Juin 6 7 6 6 4 6 1 1 1 5 3 1 10 2 1 Juil Août Sept Oct 1 Nov Déc Fermeture annuelle 35 établissements sur 72, soit 49%, pratiquent des périodes de fermeture annuelle. 8 d’entre eux ferment sur 1 à 2 semaines dans l’année, 10 sur 3 à 4 semaines, et 17 sur 5 à 6 semaines. Réalisation MDEDE – décembre 2012 14/45 Un chiffre d’affaires globalement en progression en 2011, sauf pour le secteur industriel Seuls 46 établissements rencontrés sur 72 ont communiqué leur chiffre d’affaires, les résultats doivent donc être interprétés avec précaution. Les entretiens ont été réalisés de mai à octobre 2012, les résultats portent donc sur l’année 2011. Nombre d’établissements selon l’évolution du chiffre d’affaires entre 2010 et 2011 Agriculture Commerce Construction Enseignement, santé et action sociale Industrie Services 8 Hausse 7 8 Stable 1 4 3 2 1 2 4 6 Baisse Evolution du chiffre d’affaires global par secteur entre 2010 et 2011 2010 2011 Agriculture Commerce Construction Enseignement, santé et action sociale Industrie Services 200 000 200 000 M €€ +7,4% 150 000 150 000 M €€ -7,4% 100 000 100 000 M €€ +3,5% 50 000 50 000 M €€ +37,8% +12,0% +13,5% 0€ Sur les 46 établissements répondants, 31, soit 67%, ont augmenté leur chiffre d’affaires entre 2010 et 2011. Ils sont en revanche 12 à avoir vu baisser leur chiffre d’affaires. Les secteurs touchés sont l’industrie, la construction et les services. Au total, le chiffre d’affaires des établissements répondants a progressé de +1,8% entre 2010 et 2011, soit près de 7 millions d’euros supplémentaires. Seul le secteur industriel enregistre une diminution de son chiffre d’affaires global entre 2010 et 2011, qui recule de plus de 10 millions d’euros. Réalisation MDEDE – décembre 2012 Total des chiffres d’affaires déclarés sur l’année 2011 : 383,5 millions € + 1,8 % par rapport à 2010 15/45 3 T YPOLOGIE DES SAL ARIÉS ET DES EMPLOIS Informations recueillies auprès des 55 établissements ayant transmis leur fichier non nominatif des salariés, soit un panel salariés de 3 077 personnes (sur un effectif total de 4 063 salariés dans les 72 établissements participants). L’industrie concentre la moitié des emplois des établissements d’au moins 10 salariés Répartition des salariés selon le secteur d’activité Services Canton : source CCI pour les 52 établissements d’au moins 10 salariés des secteurs marchands et du secteur médico-social non rencontrés lors de l’étude. 9% 12% 19% Industrie 49% Enseignement, santé et action sociale Construction 6% 10% 20% 14% Agriculture 13% 16% 5% 10% Commerce Vendée : estimation réalisée sur les données INSEE pour les établissements de 10 salariés et plus des secteurs marchands et du secteur médico-social. 40% 59% 0,6% Etude 17% 1,3% 0,3% Canton Vendée Sur le territoire de la Communauté de Communes Vie et Boulogne, l’industrie représente 1 emploi sur 2 dans les établissements d’au moins 10 salariés. Comme le secteur industriel, les secteurs du commerce et de la construction ont un poids plus important dans l’emploi sur le canton qu’au niveau départemental. L’industrie est également le premier secteur d’activité dans le panel salariés de l’étude. Compte tenu des réceptions incomplètes des fichiers non nominatifs, les activités de commerce et de construction demeurent en revanche sous-représentées dans le panel salariés. Un salarié a en moyenne 10 ans d’ancienneté Ancienneté des salariés au sein de l’établissement employeur (Information disponible pour 3 074 salariés sur 3 077) 0-4 ans 36% 5-9 ans 24% 10-14 ans 20% 40% des salariés ont au moins 10 ans d’ancienneté au sein de l’établissement employeur. Ces salariés expérimentés sont un peu plus nombreux que les salariés « débutants », recrutés dans les 5 dernières années. Dans les secteurs du commerce et de la construction, l’ancienneté moyenne des salariés est moins élevée (8 ans). Réalisation MDEDE – décembre 2012 15-19 ans 6% Ancienneté moyenne : 20 ans et + 13% 10 ans Ancienneté moyenne selon le secteur d’activité 14 ans 8 ans Agriculture Commerce 8 ans 9 ans Construction Enseignement, santé et action sociale 11 ans 9 ans Industrie Services 16/45 Une répartition par âge globalement équilibrée Age des salariés (Information disponible pour 3 075 salariés sur 3 077) 60 ans et plus 21% des salariés sont âgés d’au moins 50 ans. 1% 55-59 ans 8% 50-54 ans 45-49 ans 14% 40-44 ans 15% 35-39 ans 15% 30-34 ans 15% 25-29 ans Dans les secteurs des services et de l’industrie, les seniors sont plus nombreux que les jeunes salariés. Le rapport est inversé dans les secteurs du commerce et de la construction. 11% 20-24 ans 15-19 ans La répartition par âge demeure relativement équilibrée, puisqu’en parallèle, 19% des salariés ont moins de 30 ans. 12% 6% Jeunes salariés et salariés seniors par secteur d’activité 2% 21% Moins de 30 ans 400 50 ans et plus 16% Age moyen : 300 40 ans 200 34% 36% 29% 15% 100 17% 18% 24% 14% 18% 23% 0 Agriculture Commerce Construction Enseignement, santé et action sociale Industrie Services 1 salarié sur 3 est une femme Proportion de femmes salariées selon le secteur d’activité Répartition des salariés selon le sexe 6% Agriculture 47% Commerce Construction Hommes 68% Femmes 32% 10% Enseignement, santé et action sociale 76% Industrie 30% 29% Services 0 500 1 000 1 500 2 000 Dans le panel, les femmes représentent 32% des salariés. Elles sont relativement moins présentes dans les secteurs de la construction, de l’industrie et des services. A noter que la proportion de femmes est légèrement plus élevée parmi les salariés les plus jeunes (33% des moins de 30 ans) ou recrutés récemment (34% des salariés avec moins de 5 ans d’ancienneté). Réalisation MDEDE – décembre 2012 17/45 Près de 7 salariés sur 10 ont un statut d’ouvrier Statut des salariés (Information disponible pour 2 928 salariés sur 3 077) Agent de maîtrise 7% Une large majorité des salariés du panel a un statut d’ouvrier. Cadre 6% Apprenti 1% Technicien 3% Les ouvriers représentent 79% des effectifs dans le secteur industriel, 70% dans le secteur de la construction, 65% dans l’agriculture, et 64% des effectifs dans le secteur des services. Employé 17% Ouvrier 66% Dans les secteurs du commerce et de l’enseignement, santé et action sociale, ce sont les employés qui sont majoritaires : respectivement 53% et 86% des effectifs. Niveaux de diplômes : une information difficilement disponible Information disponible pour 744 salariés sur 3 077. Les résultats doivent être interprétés avec précaution en raison de leur représentativité (24% du panel salariés). Niveau de diplôme des salariés niveau I : > licence 5% 4% niveau II : licence 15% niveau III : BTS/DUT/DEUG 21% Sur les données recueillies, 55% des salariés ont un niveau de diplôme inférieur au baccalauréat. 41% Les salariés possèdent plus fréquemment le baccalauréat ou un diplôme supérieur dans les secteurs du commerce (54%) et des services (51%). niveau IV : BAC/BP niveau V : CAP/BEP < niveau V : sans diplôme ou brevet des collèges Réalisation MDEDE – décembre 2012 14% Le niveau de diplôme des salariés est une information qui est peu disponible dans les établissements du panel. 18/45 Des contrats de travail pour la plupart à durée indéterminée Type de contrat de travail (Information disponible pour 3 076 salariés sur 3 077) Le recours au travail intérimaire n’est pas ici mesuré. CDI 93% Plus de 9 salariés sur 10 sont en contrat à durée indéterminée, et ceci quel que soit le secteur d’activité considéré. Apprentissage/ professionnalisation 2% CDD 5% Le recours aux contrats à durée déterminée reste faible, puisqu’il concerne uniquement 1 salarié sur 20. Des rythmes de travail en majorité en journée normale Durée hebdomadaire du travail (Information disponible pour 2 992 salariés sur 3 077) 47% 32% 11% 3% 1% < 17 heures 17 à 28 heures 3% 28 à 34 heures 2% 35 heures Rythmes de travail (Information disponible pour 2 249 salariés sur 3 077) Journée normale 80% 36 à 39 heures > 39 heures horaires annualisés Les 35 heures de travail hebdomadaires s’appliquent à 47% des salariés. Ils sont en effet 34% à travailler plus de 35 heures par semaine, et 11% sont soumis à des horaires annualisés. Roulement d'équipes 19% La journée normale est toutefois le rythme de travail dominant dans les établissements répondants : elle concerne 8 salariés sur 10. Autres 1% Réalisation MDEDE – décembre 2012 19/45 Filières métier et principaux libellés de postes Libellés de postes représentant au moins 20 salariés Répartition des salariés par filières métier (Information disponible pour 2 541 salariés sur 3 077) Mouleur/se 118 Opérateur/trice de conditionnement 72 Menuisier/ère agenceur/se 69 Conducteur/trice de machine 63 Opérateur/trice de production 56 Monteur/se 44 Conducteur/trice de ligne 44 Accastilleur/se 36 Mécanicien/ne monteur/se 24 Responsable d'atelier Responsable fabrication Conducteur/trice receveur/se Filière métier Production Achats / Logistique / Transport Salariés Nombre 829 482 122 Chauffeur/se PL 82 Chauffeur/se 33 33% Magasinier/ère approvionneur/se 27 19% Cariste 25 Préparateur/trice de commandes 25 Manutentionnaire 23 47 Part Chantier / BTP 250 10% Commercial / Vente 249 10% 23 Maintenance / Réparation 226 9% 22 Administratif / Fonctions support / Direction 189 7% Employé/e commercial/e 5% Commercial/e 39 Hôte/sse de caisse 36 Vendeur/se 32 Assistant/e commercial/e 21 Comptable 33 30 25 Santé / Action sociale / Formation Maçon/ne 34 Chef d'équipe 31 Mécanicien/ne 58 121 Bureau d'études / Méthodes / R&D 66 3% Qualité / Sécurité / Environnement 56 2% Métiers de bouche / Restauration / Loisirs 29 1% Entretien 22 1% Informatique / Communication 22 1% Réparateur/trice polyester 33 Assistant/e administratif/ve Technicien/ne de maintenance 29 Secrétaire Méthodologie : 318 libellés de postes différents existent dans les établissements répondants. Ils ont été classés par l’équipe de la MDEDE en 12 filières métier. Sont représentés les 33 libellés de postes qui regroupent chacun au moins 20 salariés. Aide-soignant/e hospitalier 23 Enseignant/e véhicule poids lourd 21 Dans les établissements répondants, 1 salarié sur 3 est affecté à la production, et 1 sur 5 à la filière achats / logistique / transport. A elles seules, ces deux filières métier concentrent 52% des salariés. Sur 318 libellés de postes existants dans les établissements, 33 regroupent chacun au moins 20 salariés. Ces 33 premiers métiers représentent 55% des salariés. Certains sont des métiers spécifiques à quelques entreprises qui emploient beaucoup de salariés : ce sont principalement des métiers de la production et de la filière achats / logistique / transport. D’autres sont des métiers transverses, représentés dans de nombreux établissements, qui concernent notamment les filières administratif / fonctions support / direction et commercial / vente. (voir graphique en page suivante) Réalisation MDEDE – décembre 2012 20/45 Les 33 premiers libellés de postes : nombre d’emplois et nombre d’établissements concernés Métiers transverses Responsable d'atelier Comptable Métiers transverses, représentés par quelques postes dans de nombreux établissements Secrétaire Commercial/e 15 Assistant/e commercial/e nombre d'établissements concernés Assistant/e administratif/ve Mécanicien/ne Opérateur/trice de production 10 Technicien/ne de maintenance Préparateur/trice de commande Conducteur/trice de machine Chef d'équipe Vendeur/se Cariste Chauffeur/se 5 Responsable fabrication Manutentionnaire Maçon/ne Mécanicien/ne monteur/se 0 20 Chauffeur/se PL Monteur/se Conducteur/trice de ligne Accastilleur/se Enseignant/e véhicule PL 0 Hôte/sse de caisse Réparateur/trice polyester Magasinier/ère approvisionneur/se Métiers spécifiques Métiers qui emploient beaucoup de salariés, mais spécifiques à quelques établissements Mouleur/se Menuisier/ère agenceur/se Employé/e commercial/e Conducteur/trice receveur/se Opérateur/trice de conditionnement Aide-soignant/e hospitalier 40 60 80 100 120 nombre de salariés Nombre d’emplois peu élevé Réalisation MDEDE – décembre 2012 Nombre d’emplois élevé 21/45 Les recrutements sur les 5 dernières années : une évolution vers le commerce et la construction Sur 1 122 salariés avec moins de 5 ans d’ancienneté, soit 36% des effectifs du panel Part des salariés recrutés dans les 5 dernières années par secteur d’activité Agriculture 24% Commerce Dans les secteurs du commerce et de la construction, près de la moitié des salariés ont été recrutés dans les 5 dernières années. 49% Construction 46% Enseignement, santé et action sociale 36% Industrie 31% Services 43% 0 500 1 000 1 500 2 000 nombre de salariés Ce sont plus particulièrement les filières métier commercial / vente dans le secteur du commerce, et chantier / BTP dans le secteur de la construction, qui sont surreprésentées dans les recrutements sur les 5 dernières années. En effet, les salariés affectés à la production dans l’industrie constituent toujours les recrutements les plus importants, mais leur part est moins élevée sur les 5 dernières années que dans l’ensemble du panel salariés. A noter également que pour le secteur industriel, les métiers de la maintenance et de la réparation sont plus présents dans les derniers recrutements que leur poids actuel dans l’ensemble des emplois du territoire. Recrutements sur les 5 dernières années : principales filières métier par secteur d’activité (Information disponible pour 1 086 salariés sur 1 122) Secteur d’activité Filière métier Salariés recrutés dans les 5 dernières années Nombre Poids Poids dans l’ensemble des emplois Industrie Production 321 29,6% 31,4% Services Achats / Logistique / Transport 113 10,4% 10,2% Commerce Commercial / Vente 101 9,3% 7,7% Construction Chantier / BTP 98 9,0% 7,9% Industrie Achats / Logistique / Transport 73 6,7% 6,6% Industrie Maintenance / Réparation 55 5,1% 4,4% Enseignement, santé et action sociale Santé / Action sociale / Formation 42 3,9% 4,2% Commerce Maintenance / Réparation 40 3,7% 3,7% 843 78% 76% Total Tendance – = + + = + – = Note de lecture : La tendance indique la représentativité du secteur d’activité et de la filière métier dans les recrutements des 5 dernières années par rapport à l’ensemble des emplois. Le symbole « + » signale ainsi les filières qui pèsent plus dans les derniers recrutements que leur poids global dans l’ensemble des emplois. Réalisation MDEDE – décembre 2012 22/45 Les départs à la retraite dans les 7 prochaines années : importants dans le secteur des services Sur 292 salariés âgés de 55 ans et plus, soit 9% des effectifs du panel Part des salariés âgés d’au moins 55 ans par secteur d’activité 0% Agriculture Dans le panel, près d’1 salarié sur 10 est âgé d’au moins 55 ans, et devrait donc partir à la retraite dans les 7 prochaines années. 8% Commerce 8% Construction Enseignement, santé et action sociale Avec 19% de ses effectifs âgés d’au moins 55 ans, le secteur des services sera proportionnellement le plus concerné par les prochains départs. 12% Industrie 8% 19% Services 0 500 1 000 1 500 nombre de salariés 2 000 Dans le secteur des services, c’est plus précisément la filière achats / logistique / transport qui sera affectée par les départs à la retraite dans les 7 prochaines années. Le nombre de salariés âgés d’au moins 55 ans y est en effet comparable à celui de la filière production dans le secteur industriel. Ces deux filières métier représentent à elles seules plus de la moitié des départs à la retraite dans les 7 prochaines années. Départs à la retraite dans les 7 prochaines années : principales filières métier par secteur d’activité (Information disponible pour 242 salariés sur 292) Secteur d’activité Filière métier Salariés âgés d’au moins 55 ans Nombre Poids Poids dans l’ensemble des emplois Industrie Production 64 26,4% 31,4% Services Achats / Logistique / Transport 63 26,0% 10,2% Enseignement, santé et action sociale Santé / Action sociale / Formation 15 6,2% 4,2% Construction Chantier / BTP 15 6,2% 8,0% Industrie Achats / Logistique / Transport 13 5,4% 6,6% Commerce Commercial / Vente 11 4,5% 7,7% Commerce Maintenance / Réparation 11 4,5% 3,7% 192 79% 72% Total Tendance – + + – – – + Note de lecture : La tendance indique la représentativité du secteur d’activité et de la filière métier dans les départs à la retraite sur les 7 prochaines années par rapport à l’ensemble des emplois. Le symbole « + » signale ainsi les filières qui seront plus représentées dans les prochains départs à la retraite que leur poids global dans l’ensemble des emplois. Réalisation MDEDE – décembre 2012 23/45 2 salariés sur 3 habitent à moins de 20 km de leur lieu de travail, mais seul 1 sur 3 réside dans le canton Sur 3 040 salariés qui résident à moins de 100 km de leur lieu de travail Flux de déplacements domicile – travail Loire Atlantique 127 (dont canton Legé 50) Palluau 223 Le Poiré sur Vie 1 077 Les Essarts 205 St Gilles 143 La Mothe Achard 160 La Roche sur Yon 583 Seuls les 7 flux concernant chacun au moins 100 salariés sont ici représentés. A eux seuls, ils concentrent 83% des déplacements domicile – travail. Distance domicile – travail 50-99 km 4% Distance moyenne selon le lieu de travail Distance 14 km 40-49 km 3% 17 km 17 km 30-39 km moyenne 7% 9 km 20-29 km 17% 10-19 km 19 km 34% 18 km 15 km 5-9 km 17% 0-4 km 17% Dans le panel, 68% des salariés parcourent moins de 20 km pour se rendre sur leur lieu de travail. Toutefois, seuls 35% des salariés habitent le canton du Poiré sur Vie. Ils sont uniquement 15% à résider dans la même commune que leur lieu de travail. Les salariés qui travaillent à Aizenay, aux Lucs sur Boulogne et à Saligny résident en moyenne plus près que les salariés qui travaillent au Poiré sur Vie, à Belleville sur Vie et à Saint Denis la Chevasse. A noter également que les derniers salariés recrutés habitent plus souvent en dehors du canton, et plus loin de leur lieu de travail. En effet, seuls 30% des salariés avec moins de 5 ans d’ancienneté résident sur le territoire, et ils parcourent en moyenne 20 km pour se rendre sur leur lieu de travail. Réalisation MDEDE – décembre 2012 24/45 Emplois offerts sur le territoire – Actifs résidant sur le territoire Au recensement 2009, l’INSEE compte 9 029 emplois salariés situés sur le territoire. En parallèle, 12 363 salariés résident sur le canton, quel que soit leur lieu de travail. A l’échelle de la Communauté de Communes, l’INSEE ne fournit pas le nombre d’entrées et de sorties du territoire dans le cadre des déplacements domicile – travail. Enfants à charge : besoins existants et potentiels Salariés selon le nombre d’enfants à charge (Information disponible pour 2 501 salariés sur 3 077) Nombre d’enfants selon leur âge (Information disponible pour 1 276 salariés sur 1 435) 3 enfants et plus 9% 432 27% 2 enfants 419 369 335 334 325 21% 1 enfant 0 enfant 43% 0-2 ans 3-5 ans 6-8 ans 9-11 ans 12-14 ans 15-18 ans 1 435 salariés, soit 57% des effectifs, ont au moins un enfant. En moyenne, un salarié a 1 enfant à charge. Au total dans le panel, les salariés ont 2 607 enfants à charge, dont 910 résident sur le canton. A ces besoins existants s’ajoutent des besoins potentiels futurs : 718 salariés de moins de 40 ans n’ont pas encore d’enfant ou un seul enfant, et sont donc susceptibles d’avoir des enfants en bas âge dans les prochaines années. Représentation schématique : besoins existants et potentiel d’enfants à naître Besoins existants 335 enfants de moins de 3 ans, dont 116 résident sur le canton. Salariés de 40 ans et plus 1 220 enfants de 3 à 11 ans, dont 383 résident sur le canton. Potentiel d’enfants à naître Salariés de moins de 40 ans 659 enfants de 12 ans et plus, dont 246 résident sur le canton. 441 salariés âgés de moins de 40 ans n’ont pas encore d’enfant, dont 151 résident sur le canton. 277 ont un seul enfant, dont 98 résident sur le canton. Pas d’enfant Réalisation MDEDE – décembre 2012 1 enfant 2 enfants et plus 25/45 4 G ESTION DES RESSOURCES HUMAINES Informations recueillies auprès des 72 établissements participant à l’étude Les compétences stratégiques sont les compétences techniques et commerciales Compétences stratégiques (plusieurs réponses possibles) Accueil, conseil, proximité clients, adaptabilité à la clientèle, sur-mesure, écoute, empathie, fidélisation, … 34% Relations clients et fournisseurs 63% Maîtrise des techniques 13% 17% Conception, procédés, conduite de ligne, respect des matières premières, … Aspects organisationnels Savoir-être des salariés Minutie, rapidité, sérieux, passion, … Administratif, comptabilité, logistique, expédition, flexibilité, réactivité, … Filières métier stratégiques (plusieurs réponses possibles) Commercial / Vente 15 14 Chantier / BTP Achats / Logistique / Transport 12 Production 10 Encadrement 10 Administratif / Fonctions support / Direction 9 7 Bureau d'études / Méthodes / R&D Santé / Action sociale / Formation 6 Tous les postes 4 Informatique / Communication 2 Maintenance / Réparation 2 Métiers de bouche / Restauration / Loisirs 2 Réalisation MDEDE – décembre 2012 Pour la majorité des établissements rencontrés, l’activité repose avant tout sur la maîtrise des techniques mises en œuvre dans l’entreprise. L’importance de la fonction commerciale est également soulignée. En effet, 1 établissement sur 3 la cite comme une compétence clé, et c’est la première filière métier identifiée comme stratégique. 26/45 Sources et pratiques de recrutement Anticipation des besoins en recrutement 54 établissements du panel déclarent anticiper leurs recrutements, au moins 3 mois avant le besoin pour 30 d’entre eux. Anticipés 75% Non anticipés 25% Pratiques de recrutement Directement en CDI 76% Pré-recrutement par le CDD 54% Pré-recrutement par le travail temporaire 55 établissements recrutent directement en contrat à durée indéterminée. 51% Pré-recrutement en alternance Dans l’industrie et la construction, le prérecrutement par le travail temporaire est la pratique la plus répandue (respectivement à 81% et 75%). 47% Dans 70% des cas, les salariés demeurent au maximum 6 mois en CDD ou en intérim avant leur recrutement définitif. Sources de recrutement sollicitées 86% Bouche-à-oreille, réseau, vivier, candidatures spontanées Pôle Emploi 65% 64% Entreprises de travail temporaire 43% Médias Organismes de formation 32% Cabinets de recrutement 26% 24% MDEDE Mission locale 11% Recrutement interne Organismes professionnels 8% 6% Maisons de l'emploi locale 4% Site internet de l'entreprise 4% Groupements d'employeurs 3% Les recrutements se font principalement sur le marché « caché » du travail : près de 9 établissements sur 10 recrutent via le bouche-à-oreille, le réseau, et les candidatures spontanées. Plus de 6 établissements sur 10 recourent également à Pôle Emploi et/ou aux entreprises de travail temporaire. Réalisation MDEDE – décembre 2012 27/45 3 établissements sur 4 ont des difficultés de recrutement Difficultés de recrutement et motifs Rencontrent des difficultés de recrutement 75% Manque de candidats qualifiés / expérimentés 26 Manque de formations adaptées 16 Manque de motivation et savoir-être des candidats 14 Conditions de travail 12 Méconnaissance et déficit d'image du métier / de l'activité Manque de candidats locaux / Mobilité des candidats Pas de difficultés 25% 9 Présence de candidats au profil adapté Conjoncture du marché du travail 5 Existence d'un vivier 4 Peu de recrutements 2 Anticipation des besoins 2 Formation interne 4 8 1 Les postes cités à plusieurs reprises Commercial/e 9 Technicien/ne de maintenance 5 Manœuvre TP 4 Chauffeur/se PL 3 Conducteur/trice de ligne 3 Dessinateur/trice 3 Maçon/ne 3 Menuisier/ère 3 Mouleur/se 3 Opérateur/trice de production 3 Agent/e d'entretien 2 Cariste 2 Chef de chantier 2 Conducteur/trice de travaux 2 Electromécanicien/ne 2 Infirmier/ère 2 Magasinier/ère 2 Mécanicien/ne 2 Métiers de bouche 2 Peintre 2 Pistoleur/se gelcoateur/se 2 Réalisation MDEDE – décembre 2012 54 établissements sur 72 déclarent rencontrer des difficultés de recrutement. Les secteurs les plus touchés sont également les premiers secteurs d’activité présents sur le territoire : l’industrie à 90%, la construction à 81%, et le commerce à 76%. Le manque de candidats qualifiés est la première cause identifiée des difficultés de recrutement. Sur les métiers pour lesquels il existe des difficultés de recrutement, 21 libellés de postes ont été mentionnés par plusieurs établissements. Les deux premiers postes cités sont les métiers de commercial/e et technicien/ne de maintenance. 28/45 La majorité des établissements ne recourent pas aux mesures d’aide à l’emploi Utilisation des mesures d’aide à l’emploi Motif(s) de non utilisation Dispositifs peu adaptés aux besoins 14 Mesures utilisées 45% Méconnaissance et manque d'information 13 Pas de recours 55% Complexité des dispositifs 7 Pas de besoin d'y recourir 6 Seuls 32 établissements sur 72 déclarent utiliser les mesures qui permettent de favoriser l’emploi. L’apprentissage, les contrats de professionnalisation et les autres contrats aidés sont les outils les plus cités. Parmi les établissements qui ne recourent pas aux mesures d’aide à l’emploi, 13 évoquent leur méconnaissance des dispositifs existants, et 7 en soulignent la complexité. L’accueil des nouveaux salariés Mode(s) d’accueil des nouveaux salariés 60 Visite de l'entreprise Binôme 57 Présentation du nouvel entrant aux salariés 57 Remise du livret d'accueil 43 Tutorat 27 39 établissements du panel ont un parcours d’intégration des nouveaux salariés défini. 12 Formation interne Entretien avec le directeur 6 réponses proposées Equipements de sécurité 2 réponses spontanées Entretiens annuels 49 établissements sur 72, soit 68%, organisent des entretiens annuels d’évaluation pour leurs salariés. Réalisation MDEDE – décembre 2012 29/45 6 établissements sur 10 disposent de postes sans qualification à l’embauche Etablissements disposant de postes sans qualification à l’embauche selon le secteur d’activité Agriculture 0 Postes sans qualification à l’embauche cités par plusieurs établissements 11 Commerce Agent/e d'entretien 8 Construction Enseignement, santé et action sociale 7 Industrie Services 19 1 0 5 10 15 20 25 46 établissements rencontrés, soit 64% du panel, disposent de postes nécessitant peu ou pas de qualification à l’embauche. 10 Manutentionnaire 7 Employé/e commercial/e 3 Hôte/sse de caisse 3 Maçon/ne 3 Manœuvre TP 3 Monteur/se 3 Opérateur/trice de production 3 Chauffeur/se VL 2 Conducteur/trice de ligne 2 Conducteur/trice d'engins 2 Opérateur/trice de fabrication 2 Préparateur/trice de commandes 2 Les possibilités de recrutement sans qualification initiale sont plus importantes dans les secteurs de l’industrie et du commerce. 4 établissements sur 10 recrutent des travailleurs saisonniers Etablissements recrutant des travailleurs saisonniers selon le secteur d’activité Agriculture 230 emplois 1 saisonniers 8 Commerce 5 Construction Enseignement, santé et action sociale Postes saisonniers cités par plusieurs établissements 5 7 Industrie 3 Services 0 5 10 15 20 25 Agent/e d'entretien 4 Manœuvre TP 4 Aide-soignant/e 3 Conducteur/trice de ligne 3 Chauffeur/se PL 2 Conducteur/trice d'engins 2 Employé/e commercial/e 2 29 établissements sur 72, soit 40%, recrutent des travailleurs saisonniers. Tous les secteurs d’activité offrent des possibilités d’emploi saisonnier. Hôte/sse de caisse 2 Infirmier/ère 2 Manutentionnaire 2 Les recrutements de travailleurs saisonniers sont concentrés principalement sur les mois d’été (juin à août). Opérateur/trice de fabrication 2 Opérateur/trice de production 2 Réalisation MDEDE – décembre 2012 30/45 Les motifs de départ des salariés Motif(s) de départ des salariés recensés dans les 3 dernières années Démission 52 Retraite 34 Rupture conventionnelle 29 14 Licenciement 8 Licenciement économique Mutation interne 8 établissements sur 72, soit 11%, ont pratiqué des licenciements économiques dans les trois dernières années. Les licenciements économiques ont touché tous les secteurs d’activité, à l’exception du secteur enseignement, santé et action sociale. 4 La démission, à l’initiative du salarié, reste toutefois le principal motif de départ des salariés : elle concerne 72% des établissements répondants. Un recours fréquent aux heures supplémentaires Recours aux heures supplémentaires Récupérées 10% Jamais 13% Rarement 19% Les deux 44% Régulièrement 68% Payées 46% 52 établissements sur 72 pratiquent l’annualisation du temps de travail, au moins pour une partie de leurs salariés. Ils sont 63 à recourir aux heures supplémentaires, de façon régulière pour 49 d’entre eux. Dans 57 établissements rencontrés, les heures supplémentaires sont payées aux salariés, au moins en partie. Réalisation MDEDE – décembre 2012 31/45 Plan de formation Existence d’un plan de formation Plan de formation existant 74% 19 établissements rencontrés n’élaborent toujours pas de plan de formation. Ce sont tous des établissements de moins de 50 salariés. Pas de plan de formation 26% Pour autant, tous les établissements rencontrés utilisent, partiellement au moins, leur budget de formation. Près de 4 établissements sur 10 financent des formations au-delà de leur obligation légale. Utilisation du budget de formation - = En partie 20% + Intégralement 41% Plus 39% Quant à la typologie des formations, 11% des établissements réalisent plutôt des formations visant l’adaptation au poste de travail, 18% des formations de développement des compétences, et 71% proposent les deux types de formation à leurs salariés. Droit Individuel à la Formation (DIF) Utilisation du DIF par les salariés et motifs DIF utilisé 36% Pas d'utilisation 64% 12 informatique et bureautique langues étrangères 8 pas de demande / pas d'intérêt / pas de besoin développement / bilans de compétences / VAE 8 méconnaissance / manque d'informations conduite 6 formations techniques métiers santé et sécurité 4 21 20 utilisation des formations dispensées par l'entreprise manque de temps 5 4 3 Dans 46 établissements sur 72, les salariés n’utilisent pas leur Droit Individuel à la Formation. Les principales raisons évoquées par les dirigeants sont l’absence de demandes de la part des salariés et le manque d’information des salariés. Réalisation MDEDE – décembre 2012 32/45 Focus sur les publics spécifiques Jeunes 69% des établissements déclarent connaître les aides à l’embauche de jeunes salariés. Seniors 42 établissements du panel connaissent la nouvelle mesure pour l’emploi des seniors, applicable depuis le er 3 1 janvier 2010. 21 établissements y sont soumis. 18 d’entre eux ont d’ores et déjà défini des actions, via un plan d’actions interne ou un accord de branche. Dans 2 établissements, la réflexion est engagée. Enfin, 1 seul établissement ne s’est pas encore emparé de la problématique. Existence de postes féminisables au sein des établissements Les postes féminisables cités par plusieurs établissements Pas de postes féminisables 35% Postes féminisables 65% Chauffeur/se 8 Commercial/e 7 Monteur/se 3 Conducteur/trice de travaux 2 Conducteur/trice d'engins 2 Electromécanicien/ne 2 Employé/e commercial/e 2 Mouleur/se 2 Postes d'encadrement 2 Femmes 46 établissements déclarent disposer de postes féminisables. Parmi les postes cités se trouvent des métiers pour lesquels des difficultés de recrutement ont été exprimées (en jaune dans le tableau). A noter également que 5 établissements du panel considèrent que tous leurs postes de travail sont potentiellement féminisables. Seuls 5% des établissements connaissent le contrat de mixité, dispositif qui peut aider au financement d’actions 4 de formation et d’adaptation au poste de travail dans des métiers majoritairement occupés par des hommes. Travailleurs handicapés 44 établissements rencontrés, soit 61% du panel, emploient des salariés disposant d’une reconnaissance de leur qualité de travailleur handicapé. Plus de 8 établissements sur 10 connaissent la réglementation liée à l’obligation d’emploi de ce public. Plus de 7 sur 10 connaissent les aides en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés et les organismes œuvrant dans ce but. Parmi les établissements de plus de 20 salariés, seule une courte majorité (51%) remplit les conditions d’obligation d’emploi. Sur 22 établissements qui ne remplissent pas les conditions, 16 invoquent des métiers inadaptés à l’emploi de travailleurs handicapés. 3 Voir à ce propos le site du Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social dédié à l’emploi des seniors : http://travail-emploi.gouv.fr/emploi-des-seniors,599/1242,1242/ 4 Voir la fiche pratique sur le site du Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social : http://travailemploi.gouv.fr/informations-pratiques,89/fiches-pratiques,91/egalite-professionnelle,117/le-contrat-pour-la-mixite-des,12787.html S’adresser au Chargé de mission aux droits des femmes et à l’égalité : [email protected] Réalisation MDEDE – décembre 2012 33/45 5 P ERSPECTIVES , PROJETS ET BESOINS Informations recueillies auprès des 72 établissements participant à l’étude Projets des dirigeants Projets des établissements Amélioration de la qualité 59 50 Fidélisation de la clientèle Développement de nouveaux produits / services 49 Modernisation des outils de travail 49 Diversification des marchés 35 Acquisition / agrandissement / modernisation des bâtiments 12 Maintien de l'activité 12 réponses proposées Développement de l'activité 12 réponses spontanées 8 Ouverture de nouveaux sites 5 Amélioration de la compétitivité Développement de l'informatisation 3 Développement sur internet 3 Développement à l'export 3 Intégration d'un groupe Certification 2 1 Parmi les premiers projets cités spontanément, 12 établissements prévoient d’acquérir, d’agrandir ou de moderniser leurs locaux. 8 établissements envisagent d’ouvrir de nouveaux sites en dehors du canton. Par ailleurs, si 12 établissements ont comme objectif de développer leur activité, 12 autres souhaitent seulement maintenir leur niveau d’activité actuel. Evolution des effectifs : stabilité prévue pour 2012 dans la majorité des établissements 47 établissements répondants Les résultats doivent être interprétés avec précaution en raison de leur représentativité (65% du panel). Evolution des effectifs entre 2009 et 2011 + 2,4 % 3 000 Dans les 47 établissements répondants, l’effectif global a diminué en 2010, puis a de nouveau augmenté en 2011. + 5,0 % - 2,4 % 2 500 2 000 Au total, les effectifs ont progressé de +2,4% entre 2009 et 2011. 1 500 2009 Réalisation MDEDE – décembre 2012 2010 2011 34/45 Prévision d’évolution des effectifs à fin 2012 par rapport à fin 2011 40 La majorité des établissements rencontrés formulait une prévision de stabilité de ses effectifs en 2012. 21 5 établissements, répartis sur différentes communes du territoire, prévoyaient une baisse de leur nombre de salariés. Enfin, 21 établissements, soit 32% du panel, envisageaient une augmentation de leurs effectifs. 5 Diminution 66 établissements répondants Entretiens réalisés de mai à octobre 2012 Stable Augmentation A noter que les projections d’évolution des effectifs étaient plus favorables pour les établissements situés sur la commune d’Aizenay : 47% d’entre eux prévoyaient une hausse de leur nombre de salariés. Près de la moitié des établissements ont des perspectives de recrutement sur 2012-2013 Existence de perspectives de recrutement sur la fin d’année 2012 et l’année 2013 Pas de recrutement 55% Perspectives de recrutement 45% 118 recrutements envisagés sur fin 2012 et 2013 Les postes cités par plusieurs établissements (nombre de citations) 32 établissements rencontrés, répartis sur l’ensemble du territoire de la Communauté de Communes, avaient des perspectives de recrutement sur la fin d’année 2012 et l’année 2013. Commercial/e 8 Chef de chantier 3 Conducteur/trice de ligne 3 Cariste 2 Les projets de recrutement sont plus importants dans les secteurs de l’industrie (41 embauches envisagées) et de la construction (30 embauches). Conducteur/trice d'installation 2 Attention, parmi les premiers postes cités se trouvent de nombreux métiers pour lesquels des difficultés de recrutement ont été exprimées (en jaune dans le tableau). Secrétaire 2 Technicien/ne de maintenance 2 Réalisation MDEDE – décembre 2012 Manœuvre TP 2 Plombier/ère 2 35/45 Situation des entreprises au regard de la transmission Etablissements selon l’âge du dirigeant Dont 18 établissements hors groupes dont le dirigeant est âgé d’au moins 50 ans. 24% 55 ans et plus 23% 50 à 54 ans 37% 40 à 49 ans 16% moins de 40 ans Près d’1 chef d’entreprise sur 2 est âgé d’au moins 50 ans. C’est en particulier le cas pour 18 établissements basés sur le territoire qui n’appartiennent pas à un groupe. Sur ces 18 établissements, 13 ont engagé une réflexion sur une stratégie de transmission de l’entreprise. 8 d’entre eux envisagent une reprise familiale. Par ailleurs, dans 3 cas, la transmission de l’entreprise est prévue à un horizon de 2 ou 3 ans, et dans 7 cas à une échéance de 5 à 6 ans. Les zones d’activités économiques sont favorables au développement de l’activité pour une large majorité des établissements 53 établissements répondants sur 56 situés dans une zone d’activités économiques Jugement sur la zone d’activités économiques Environnement favorable 79% Défavorable 21% 11 établissements D763 La Ribotière : 1 Actipôle 85 : 1 Le Petit Bourbon : 6 Le Recrédy : 1 La Petite Filée : 1 Autres ZAE La Croix des Chaumes : 1 42 établissements, soit une large majorité de ceux installés dans une zone d’activités économiques, jugent que l’environnement de la zone est propice au développement de leur activité. Parmi les 11 établissements qui perçoivent leur environnement comme défavorable à leur développement, 9 pointent le manque de développement de leur zone d’activités économiques ou le manque de partenaires commerciaux à proximité, et 2 soulignent un besoin de visibilité ou une mauvaise signalisation de la zone. Réalisation MDEDE – décembre 2012 36/45 Près de 4 établissements sur 10 rencontrent des problèmes de débit internet 65 établissements répondants Existence de problèmes de débit internet 25 établissements 25 établissements rencontrent des problèmes de débit internet. Les Blussières : 7 Actipôle 85 : 3 La Croix des Chaumes : 2 La Forêt : 2 La Noue Grenet : 2 Saint Denis Les Lucs : 2 La Ribotière : 2 Espace Vie Atlantique : 1 La Verdure : 1 Hors ZAE : 3 Les zones proportionnellement les plus concernées sont Les Blussières à Aizenay (7 établissements touchés sur 9 rencontrés), La Forêt à Aizenay (2 sur 2), La Noue Grenet aux Lucs sur Boulogne (2 sur 2), La Croix des Chaumes au Poiré sur Vie (2 sur 2), et Saint Denis Les Lucs à Saint Denis La Chevasse (2 sur 3). Problèmes de débit internet 38% Pas de problèmes 62% Les besoins des salariés L’existant 74% des établissements rencontrés ont connaissance de pratiques de covoiturage parmi les salariés. 94% des établissements proposent à leurs salariés une salle de restauration équipée. Etablissements identifiant des besoins pour leurs salariés Garde d'enfants Transport Logement 28 17 11 Représentent 51% des effectifs salariés de l’étude Représentent 40% des effectifs salariés de l’étude Représentent 28% des effectifs salariés de l’étude Frein au recrutement pour 13 établissements Restauration collective 3 Représentent 3% des effectifs salariés de l’étude Frein au recrutement pour 3 établissements Les principaux besoins des salariés identifiés sont la garde d’enfants (39% des établissements), le transport (24% des établissements) et le logement (15% des établissements). A noter que les établissements qui perçoivent ces besoins pour leurs salariés sont répartis sur les différentes communes du territoire. Pour la garde d’enfants, le besoin concernerait en priorité les enfants de moins de 3 ans (28 réponses). 15 établissements perçoivent également un besoin de garde pour des enfants de plus de 3 ans. Réalisation MDEDE – décembre 2012 37/45 Freins en matière de développement : les difficultés de recrutement citées spontanément Freins au développement de l’activité des établissements Conjoncture actuelle 52 Concurrence 37 Manque d'information sur les aides au développement 22 Manque de moyens financiers 19 Problèmes de recrutement 12 Contraintes administratives / réglementaires 6 Prix des matières premières 5 Freins politiques 5 Financement bancaire Problèmes de circulation 3 réponses proposées réponses spontanées 2 90% des établissements rencontrent des freins au développement de leur activité. La conjoncture actuelle reste la principale raison identifiée. Toutefois, 12 établissements, soit 17% du panel, déclarent de manière spontanée que leurs difficultés de recrutement sont un frein au développement de leur activité. Mutualisation au sein des zones d’activités économiques : un intérêt pour des services de sécurité 53 établissements répondants sur 56 situés dans une zone d’activités économiques Intérêt pour la mutualisation de services 40% des établissements situés dans une zone d’activités économiques se déclarent intéressés par des services de sécurité mutualisés. Cela concerne en particulier la commune d’Aizenay, avec 11 établissements intéressés : 6 situés sur la zone des Blussières (sur 9 rencontrés), 3 à l’Espace Océane (sur 3 rencontrés), et 2 à l’Espace Vie Atlantique (sur 2 rencontrés). Réalisation MDEDE – décembre 2012 Sécurité 21 Entretien du matériel incendie et des portes automatiques Gestion des déchets 8 13 12 Gestion des espaces verts 9 Service de courrier 38/45 Attentes concernant le développement local Attentes des établissements en termes de développement local Besoins des salariés Garde d'enfants, crèche interentreprises, crèche horaires atypiques Besoins des entreprises 19 Echanges et synergies interentreprises, club d'entreprises, groupement d'employeurs Restauration collective, restaurant interentreprises Transports en commun, transports horaires décalés 11 11 10 Aménagement des ZAE, signalisation des ZAE 7 Amélioration des réseaux téléphoniques fixe et mobile, réseau électrique 6 5 Sécurisation et surveillance des ZAE, vidéo-surveillance Infrastructures et politiques de santé 4 Infrastructures et activités sportives et culturelles 3 Accompagnement des nouveaux arrivants 3 Hôtellerie, logements temporaires 2 Partenaires commerciaux, partenaires RH 2 Développement du tourisme 1 Amélioration des infrastructures routières 1 Stockage pour les entreprises 1 44 établissements, soit 61% du panel, ont exprimé des attentes en termes de développement local. La principale attente concerne des structures de garde d’enfants pour les salariés. En seconde position, 11 établissements souhaitent le développement des échanges et des synergies interentreprises. Concernant les zones d’activités économiques, 7 établissements demandent l’amélioration de leur aménagement et de leur signalisation, et 5 établissements pointent un besoin de sécurisation et de surveillance. Autres échanges lors des entretiens Lors des entretiens, 5 établissements ont exprimé spontanément leur satisfaction à l’égard des collectivités locales. 12 ont en revanche signalé leur besoin d’accompagnement par les collectivités, notamment via la communication et la promotion des entreprises du territoire. Par ailleurs, 9 établissements souhaiteraient que les entreprises du territoire soient priorisées pour les marchés publics, ou du moins informées des appels d’offres par les collectivités locales (2 réponses). Cependant, concernant les marchés publics, les principes de libre accès à la commande publique, d’égalité de traitement des opérateurs, et de transparence des procédures, prévus au code des marchés publics, ne permettent pas, hormis pour les marchés de faible montant, d’informer directement une entreprise qui pourrait être concernée par le marché. Cela implique le respect d’un formalisme légal en termes de publicité, charge aux entreprises d’assurer une veille sur les publications légales. Réalisation MDEDE – décembre 2012 39/45 6 P RÉCONISATIONS SYNERGIES ENTREPRENEURIALES Des projets à développer 75% des établissements déclarent rencontrer des difficultés de recrutement. Les deux premiers postes cités sont des métiers transverses : commercial/e et technicien/ne de maintenance. 45% des établissements déclaraient avoir des perspectives de recrutement sur la fin d’année 2012 et l’année 2013. Parmi les premiers postes cités se trouvent de nombreux métiers pour lesquels des difficultés de recrutement ont été exprimées. 17% des établissements déclarent de manière spontanée que leurs difficultés de recrutement sont un frein au développement de leur activité. 47% des établissements déclarent rencontrer de la saisonnalité dans leur activité. Développer le recours au travail à temps partagé (Groupement d’Employeurs Départemental en cours de création) 11 établissements pointent un besoin mutuel d’échanges et de synergies. Cette thématique arrive en seconde position des attentes des dirigeants en termes de développement local. Réactiver le club d’entreprises Acti’Vie Réalisation MDEDE – décembre 2012 40/45 GESTION DE LA RESSOURCE HUMAINE 75% des établissements déclarent rencontrer des difficultés de recrutement. Dans le panel, 9% des salariés sont âgés d’au moins 55 ans, et devraient donc partir à la retraite dans les 7 prochaines années. Le secteur des services sera relativement le plus concerné, avec 19% de ses effectifs âgés d’au moins 55 ans. Les secteurs les plus touchés par les difficultés de recrutement sont également les premiers secteurs d’activité présents sur le territoire : l’industrie à 90%, la construction à 81%, et le commerce à 76%. Les femmes représentent 32% des salariés dans le panel. Parmi les postes cités comme féminisables se trouvent des métiers pour lesquels des difficultés de recrutement ont été exprimées. Engager une démarche Action Emplois Compétences : Anticiper l’évolution des métiers et la transmission des compétences dans les entreprises du territoire Qualifier des personnes salariées ou en recherche d’emploi en réponse aux besoins locaux (formations mutualisées, …) BESOINS DES SALARIES Attirer et fidéliser les compétences dans les entreprises du territoire 28 établissements, qui représentent 51% des effectifs de l’étude, perçoivent pour leurs salariés un besoin concernant la garde d’enfants, en priorité pour les enfants de moins de 3 ans. Pour favoriser le développement économique local, 19 établissements recommandent le développement de structures de garde d’enfants : crèche interentreprises, crèche à horaires atypiques. C’est la première attente exprimée par les dirigeants. 13 établissements considèrent que les problématiques de garde d’enfants peuvent constituer un frein à leurs recrutements. 718 salariés de moins de 40 ans n’ont pas encore d’enfant ou un seul enfant, et sont donc susceptibles d’avoir des enfants en bas âge dans les prochaines années. Favoriser le développement des micro-crèches Engager une étude de faisabilité pour une crèche interentreprises Réalisation MDEDE – décembre 2012 41/45 ZONES D’ACTIVITES ECONOMIQUES 56 établissements sont installés dans une zone d’activités économiques. 11 établissements considèrent que cette implantation est peu propice au développement de leur activité. Parmi eux, 2 soulignent un besoin de visibilité ou une mauvaise signalisation de la zone. Par ailleurs, concernant le développement local, 7 établissements demandent l’amélioration de l’aménagement et de la signalisation des zones d’activités économiques. Améliorer la signalétique des entreprises dans les ZAE 21 établissements installés dans une zone d’activités économiques se déclarent intéressés par des services de sécurité mutualisés. 11 d’entre eux sont situés sur la commune d’Aizenay. 5 établissements pointent un besoin de sécurisation et de surveillance des zones d’activités économiques pour favoriser le développement du territoire. Développer des services de sécurité et de surveillance des ZAE INFORMATION ET COMMUNICATION Des pratiques à renforcer Sur leurs difficultés de recrutement, 9 établissements pointent une méconnaissance et un déficit d’image du métier ou de leur activité. Lors des entretiens, 12 établissements ont signalé spontanément leur besoin d’accompagnement par les collectivités locales, notamment via la promotion des entreprises du territoire. Valoriser les entreprises et les métiers du territoire par des actions de communication : forums, visites d’entreprises, job dating, … La majorité des établissements ne recourent pas aux mesures d’aide à l’emploi. 13 évoquent leur méconnaissance des dispositifs existants, et 7 en soulignent la complexité. 65% des établissements déclarent disposer de postes féminisables. Cependant, seuls 5% connaissent le contrat de mixité, dispositif qui peut aider au financement d’actions de formation, d’adaptation au poste de travail et d’aménagement des locaux dans des métiers majoritairement occupés par des hommes. Informer et s’informer sur les dispositifs d’aide à l’emploi : contrat de mixité, futur contrat de génération, … Réalisation MDEDE – décembre 2012 42/45 Réalisation MDEDE – décembre 2012 43/45 A NNEXE – L ISTE DES ÉTABLISSEMENTS PARTICIPANTS Nous remercions les 72 établissements qui ont participé à l’étude : Raison sociale Commune ATELIER 3T AIZENAY ATLANTIC VENDEE AUTOMATISME AIZENAY COUGNAUD AIZENAY ENTREPRISES TRAINEAU AIZENAY ETS MORILLEAU MICHEL AIZENAY FRANCE BOISSONS LOIRE SUD OUEST AIZENAY GRAND OUEST AIZENAY LABORATOIRE BAUDEL AIZENAY LE MARIN VENDEEN AIZENAY MENUISERIE PARQUETS CLOISON AGENCEMENTS AIZENAY OCEPLAST AIZENAY PHARMACIE BERGEAU SAPIN AIZENAY SARL ABATTOIR BROCHARD AIZENAY SARL BILLON TP AIZENAY SAS LEGRAND ALAIN AIZENAY SATP AIZENAY SEDEP AIZENAY SOCIETE AGESINATE DE DISTRIBUTION AIZENAY SOCIETE LAPEYRE COMPOSANTS AIZENAY SOCIETE POISSONNET TP AIZENAY VVA AIZENAY ADMR BELLEVILLE SUR VIE BELLE VIE DOMOTIQUE BELLEVILLE SUR VIE BONILAIT PROTEINES BELLEVILLE SUR VIE CENTRE EUROPEEN DE FORMATION PROFESSIONNELLE BELLEVILLE SUR VIE CENTRE FORMATION ROUTIERE MARIONNEAU BELLEVILLE SUR VIE CODALOC BELLEVILLE SUR VIE EURIAL BELLEVILLE SUR VIE EURIAL : UCAL BELLEVILLE SUR VIE GROUPE PRIVAT BELLEVILLE SUR VIE LES JARDINS DE BELLE VILLE BELLEVILLE SUR VIE LUBEXCEL BELLEVILLE SUR VIE M3 BELLEVILLE SUR VIE NOVADAL PRIVAT BELLEVILLE SUR VIE O'XYGEN BELLEVILLE SUR VIE PRIVAT BATI CONCEPT BELLEVILLE SUR VIE SOCIETE DE DRAINAGE ET D'AMELIORATION FONCIERES BELLEVILLE SUR VIE SOCIETE D'INGENIERIE DE CONSEIL ET D'ASSISTANCE EN AMENAGEMENT BELLEVILLE SUR VIE SODAF GEO ETANCHEITE BELLEVILLE SUR VIE SODAF GEO INDUSTRIE BELLEVILLE SUR VIE SODIBELLEVILLE BELLEVILLE SUR VIE SOLARGIE BELLEVILLE SUR VIE SOLEN BELLEVILLE SUR VIE SPBI BELLEVILLE SUR VIE Réalisation MDEDE – décembre 2012 44/45 Raison sociale Commune ATLAN'ROUTE LE POIRE SUR VIE CHABOT SICARD OLIVIER BULTEAU BROSSET LE POIRE SUR VIE DECOR PEINT LE POIRE SUR VIE DIDELON MACHINES OUTILS LE POIRE SUR VIE EHPAD RESIDENCE LA MONTPARIERE LE POIRE SUR VIE FAM LA BRACHETIÈRE LE POIRE SUR VIE FAST CONCEPT CAR LE POIRE SUR VIE IMPRIMERIE GRAPHIQUE DE L'OUEST LE POIRE SUR VIE SARL FRANCK OLIVEAU LE POIRE SUR VIE SARL FRIMAUDEAU LE POIRE SUR VIE SOCIETE D'ETUDES ET DE REALISATIONS TECHNIQUES APPLIQUEES LE POIRE SUR VIE SOCIETE DU GARAGE DE L'ATLANTIQUE LE POIRE SUR VIE SOCIETE GUILLET SAS LE POIRE SUR VIE SOCIETE VENDEE POIDS LOURDS LE POIRE SUR VIE SOCIETE VENDEENNE DE TRANSPORTS ET DE TOURISME LE POIRE SUR VIE SODIPO LE POIRE SUR VIE SPBI LE POIRE SUR VIE STE CHARPENTES FOURNIER LE POIRE SUR VIE VITAL BOIS LE POIRE SUR VIE SARL MOLLE PHILIPPE LE POIRE SUR VIE EHPAD SAINTE ANNE LES LUCS SUR BOULOGNE MARIEBEL LES LUCS SUR BOULOGNE S.P.S. 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