étude attractivité Vie et Boulogne

Transcription

étude attractivité Vie et Boulogne
ETUDE D’ATTRACTIVITE
Vie et Boulogne
SYNTHÈSE
Attractivité : points forts, points de vigilance et préconisations
Une étude au plus près des acteurs
économiques locaux
En 2012, la Communauté de Communes Vie et
Boulogne a sollicité la Maison Départementale de
l’Emploi et du Développement Economique de la
Vendée pour la réalisation d’une étude d’attractivité
de son territoire.
L’étude examine parallèlement les attentes des
employeurs locaux et les emplois du territoire. Outil de
pilotage au service des acteurs économiques locaux,
elle vise ainsi à déterminer des pistes pour favoriser le
développement socioéconomique.
destinées à la consommation des populations
présentes). Ceci peut témoigner du degré d’ouverture
et d’attractivité du canton, notamment pour des
activités industrielles. Il conviendrait cependant de
compléter cette analyse par l’origine des chefs
d’entreprises.
Les établissements sont tout de même tournés vers le
local, puisque 76% commercialisent au sein du
canton, avec un rayonnement national pour
46% d’entre eux, et international pour 25% d’entre
eux.
62% des établissements industriels ont une clientèle à
l’international, mais ils sont également 57% à
commercialiser au sein du canton.
L’analyse s’appuie sur deux méthodes de collecte de
l’information auprès des établissements du territoire :
un entretien avec l’employeur ou son représentant, et
un listing anonyme des salariés transmis par les
établissements rencontrés.
Sur les 124 établissements d’au moins 10 salariés
des secteurs marchands et du secteur médico-social
présents sur le territoire, 72 ont été interviewés. Ils
concentrent 45% de l’emploi total sur le canton. Par
ailleurs, ce panel est représentatif des activités et de
leur répartition spatiale sur le territoire.
55 établissements, qui représentent 76% des effectifs
déclarés lors des entretiens, ont également transmis
pour l’étude le listing non nominatif de leurs salariés.
Le dynamisme des installations d’établissements sur
le territoire est une autre illustration de son
attractivité : 49% des établissements rencontrés se
sont installés sur le canton dans les vingt dernières
années. Le rythme des ouvertures d’établissements
s’est accéléré depuis les années quatre-vingt dix,
avec un nouvel établissement tous les cinq mois en
moyenne.
Signe d’une implantation durable, 12 établissements
prévoient d’acquérir de nouveaux locaux sur le
territoire, ou d’agrandir et de moderniser leurs locaux
existants.
Une économie diversifiée et dynamique,
en recherche de synergies locales
11 établissements rencontrés ont souligné un besoin
d’enrichir
les
échanges
et
les
synergies
entrepreneuriales au sein du canton. Serait-ce une
conséquence du développement relativement récent
du territoire, qui amènerait les dirigeants à peu se
connaître ?
Un indicateur marquant de l’attractivité du territoire est
la diversité des activités qui y sont implantées. En
effet, si les activités d’industrie (30% des
établissements), de construction (24%) et de
commerce (24%) sont plus présentes sur le canton
qu’au niveau départemental, l’économie du territoire
demeure relativement équilibrée entre ces trois
secteurs principaux. L’industrie concentre toutefois
49% des emplois salariés.
Cette pluralité de l’économie locale se retrouve
également en termes de taille des établissements
rencontrés : 36% comptent moins de 20 salariés,
36% emploient entre 20 et 49 salariés, et 28% au
moins 50 salariés. Toutes les tailles d’établissements
coexistent au sein du territoire.
Les établissements relèvent majoritairement de
l’économie « productive », tournée principalement
vers l’extérieur du territoire (par opposition à une
économie « résidentielle » qui caractérise les activités
Les établissements du territoire sont touchés par la
conjoncture économique difficile, puisque 72% d’entre
eux la considèrent comme un frein au développement
de leur activité.
8 établissements ont été amenés à pratiquer des
licenciements économiques sur les trois dernières
années.
Pour autant, l’activité paraît se maintenir. En effet, si
12 établissements ont comme perspective un objectif
de maintien du niveau d’activité actuel, 12 autres
projettent un développement de leur activité. En
termes de nombre de salariés, 40 établissements
formulaient une prévision de stabilité de leur effectif
en 2012, et 21 envisageaient son augmentation.
46 établissements ont communiqué leurs chiffres
d’affaires pour l’étude. Sur ces informations partielles,
le chiffre d’affaires global a progressé de +1,8% en
2011 par rapport à l’année précédente. Attention, le
secteur industriel a quant à lui enregistré une
diminution de -7,4% de son chiffre d’affaires global.
Des
infrastructures
qui
l’attractivité du territoire
favorisent
Sur le territoire de la Communauté de Communes Vie
et Boulogne, les éléments structurels constituent des
critères d’attractivité des entreprises prépondérants.
Les zones d’activités économiques situées le long des
principaux axes routiers (D948 et D763) structurent
ainsi fortement l’implantation des établissements sur
le canton, puisque 50 des 72 établissements
rencontrés y sont installés. En effet, les facilités de
transport et d’accès s’y ajoutent à la proximité de
l’agglomération de La Roche sur Yon, important
bassin de main d’œuvre et de consommation.
Une large majorité des établissements jugent
favorablement l’environnement de la zone d’activités
économiques où ils sont installés. 11 considèrent
cependant cette implantation peu propice au
développement de leur activité. Parmi eux, 2 pointent
un manque de visibilité ou une mauvaise signalisation
de la zone.
Même s’ils en ont une opinion positive,
7 établissements
demandent
l’amélioration
de
l’aménagement et de la signalisation des zones
d’activités économiques. Cette attente formulée pour
favoriser le développement économique local souligne
encore l’importance de ce facteur en termes
d’attractivité pour les entreprises.
Par ailleurs, 21 établissements situés dans une zone
d’activités économiques se déclarent intéressés par
une mutualisation interentreprises de services de
sécurité. Cela concerne en particulier la commune
d’Aizenay, avec 11 établissements intéressés.
De plus, concernant le développement local,
5 établissements soulignent un besoin de sécurisation
et de surveillance des zones d’activités économiques.
Outre le niveau de sécurité, la performance des
réseaux internet constitue un point de vigilance
sensible pour la Communauté de Communes Vie et
Boulogne quant à son attractivité pour les entreprises.
En effet, 38% des établissements rencontrés ont
déclaré rencontrer des problèmes de débit internet.
Ces difficultés concernent en particulier les
établissements installés dans les zones d’activités
économiques suivantes : Les Blussières et La Forêt à
Aizenay, La Noue Grenet aux Lucs sur Boulogne, La
Croix des Chaumes au Poiré sur Vie, et Saint Denis
Les Lucs à Saint Denis La Chevasse.
Une démographie des salariés équilibrée,
mais peu résident sur le canton
Dans le panel de l’étude, 40% des salariés ont au
moins 10 ans d’ancienneté au sein de l’établissement
employeur. Ces salariés expérimentés sont un peu
plus nombreux que les salariés « débutants » dans
leur entreprise : 36% des salariés ont été recrutés
dans les cinq dernières années. Ceci permet d’asseoir
les compétences dans les entreprises.
21% des salariés sont âgés de plus de 50 ans. La
pyramide des âges des salariés demeure relativement
équilibrée, puisqu’en parallèle, 19% des salariés ont
moins de 30 ans. Une attention particulière doit
toutefois être portée aux secteurs des services et de
l’industrie, où l’écart entre seniors et jeunes salariés
est plus important. Plus précisément, les départs à la
retraite prévisibles dans les sept prochaines années
concernent pour plus de moitié des salariés affectés à
la production dans l’industrie et des salariés de la
filière achats / logistique / transport du secteur des
services.
Les femmes représentent aujourd’hui 32% des
salariés du panel, mais la mixité semble progresser
puisque la proportion de femmes est légèrement plus
élevée parmi les salariés recrutés récemment
(34% des salariés avec moins de cinq ans
d’ancienneté).
Sur les emplois occupés, 1 salarié sur 3 est affecté à
des activités de production, et 1 sur 5 à la filière
achats / logistique / transport. A elles seules, ces deux
filières métier concentrent 52% des salariés.
Les conditions d’emploi et de travail recensées par
l’étude paraissent plutôt attractives pour les salariés :
ils sont en contrat à durée indéterminée dans 93%
des cas, et 80% travaillent en journée normale. Si la
pratique des heures supplémentaires est fréquente
puisque 63 établissements y recourent, elles sont en
général payées aux salariés plutôt que récupérées.
De plus, 64% des établissements rencontrés
disposent de postes nécessitant peu ou pas de
qualification à l’embauche, et 40% recrutent des
travailleurs saisonniers. Tous les secteurs d’activité
offrent des possibilités d’emploi saisonnier. Ceci
constitue un facteur d’attractivité pour les salariés, par
exemple dans le cadre d’un déménagement
impliquant une recherche d’emploi du conjoint, ou des
enfants en âge de travailler.
Dans le panel, 68% des salariés parcourent moins de
20 km pour se rendre sur leur lieu de travail.
Toutefois, seuls 35% des salariés habitent le canton
du Poiré sur Vie. Ils sont uniquement 15% à résider
dans la même commune que leur lieu de travail.
Cette faible proportion de salariés résidant sur le
canton s’analyse au regard des facilités de transport
offertes par l’implantation des établissements le long
des axes routiers principaux. Cependant, l’attractivité
du territoire comme lieu de résidence, et plus encore
l’adéquation de la main d’œuvre disponible
localement aux besoins des entreprises, peuvent
également être questionnées.
Des difficultés en termes de recrutement
75% des établissements déclarent rencontrer des
difficultés de recrutement. C’est un point de vigilance
notable pour le développement économique du
territoire, d’autant plus que 12 établissements le citent
spontanément comme un frein à leur activité. En
outre, les secteurs les plus touchés sont également
les premiers secteurs d’activité présents sur le
territoire : l’industrie à 90%, la construction à 81%, et
le commerce à 76%. Le manque de candidats
qualifiés est la première raison évoquée par les
employeurs pour expliquer ces difficultés de
recrutement. Par ailleurs, 12 établissements ont
exprimé spontanément lors des entretiens un besoin
d’accompagnement par les collectivités locales,
notamment via la communication et la promotion des
entreprises du territoire.
Sur les métiers pour lesquels il existe des difficultés
de recrutement, les deux premiers postes cités sont
transverses
à
plusieurs
secteurs
d’activité :
commercial/e et technicien/ne de maintenance. Ceci
alors même que les dirigeants ont souligné
l’importance stratégique de la fonction commerciale
dans leurs établissements.
De plus, si 45% des établissements avaient des
perspectives de recrutement sur la fin d’année 2012
et
l’année
2013,
ces
projets
concernent
principalement des métiers pour lesquels des
difficultés de recrutement ont été exprimées, au
premier rang desquels le poste de commercial/e. Au
total, 118 recrutements étaient envisagés.
Autre constat, la majorité des établissements
rencontrés ne recourent pas aux mesures d’aides à
l’emploi.
13
établissements
évoquent
leur
méconnaissance des dispositifs existants, et 7 en
soulignent la complexité.
Par exemple, sur la mixité, 65% des établissements
déclarent disposer de postes féminisables, mais seuls
5% connaissent le contrat de mixité, dispositif qui peut
aider au financement d’actions de formation,
d’adaptation au poste de travail et d’aménagement
des locaux dans des métiers majoritairement occupés
par des hommes.
(17 établissements), de logement (11 établissements),
ou un éventuel besoin de restauration collective
(3 établissements).
13 établissements considèrent même que ces
problématiques de garde d’enfants peuvent être un
frein à leurs recrutements.
D’autre part, pour favoriser le développement
économique local, 19 établissements soulignent le
besoin de structures de garde d’enfants : crèche
interentreprises, crèche à horaires atypiques. C’est la
première attente exprimée par les dirigeants. Sur
l’importance des besoins potentiels futurs, dans le
panel, 718 salariés de moins de 40 ans n’ont pas
encore d’enfant ou un seul enfant, et sont donc
susceptibles d’avoir des enfants en bas âge dans les
prochaines années.
Nos préconisations : des projets à
développer et des pratiques à renforcer
Sur les synergies entrepreneuriales :
Développer le recours au travail à temps partagé
(Groupement d’Employeurs Départemental en cours
de création)
Réactiver le club d’entreprises Acti’Vie
Sur la Gestion de la Ressource Humaine :
Engager une démarche Action Emplois Compétences
Sur les besoins des salariés :
Favoriser le développement des micro-crèches
Engager une étude de faisabilité pour une crèche
interentreprises
Sur les zones d’activités économiques :
Améliorer la signalétique des entreprises dans les
ZAE
Développer des services
surveillance des ZAE
de
sécurité
et
de
Sur l’information et la communication :
Les besoins des salariés : des structures
de garde d’enfants en priorité
Valoriser les entreprises et les métiers du territoire par
des actions de communication : forums, visites
d’entreprises, job dating, …
Pour les salariés, les infrastructures locales
constituent un critère d’attractivité important. Sur ce
sujet, 28 établissements, qui représentent 51% des
effectifs de l’étude, perçoivent pour leurs salariés un
besoin concernant la garde d’enfants, en priorité pour
les enfants de moins de 3 ans.
C’est le principal besoin des salariés identifié par les
dirigeants, loin devant les problématiques de transport
Informer et s’informer sur les dispositifs d’aide à
l’emploi : contrat de mixité, futur contrat de
génération, …
Sommaire
1. Méthodologie ...................................................................................................................................................................... p.8
La démarche ........................................................................................................................................................................
Le calendrier de l’étude ........................................................................................................................................................
La participation .....................................................................................................................................................................
Les interlocuteurs rencontrés ...............................................................................................................................................
p.8
p.8
p.9
p.9
2. Typologie des établissements ........................................................................................................................................ p.10
Des activités diversifiées : industrie, construction et commerce .........................................................................................
Des activités concentrées au sud du canton ......................................................................................................................
Les zones d’activités économiques structurent l’implantation des établissements .............................................................
Les effectifs salariés : des tailles d’établissements graduelles ...........................................................................................
Le dynamisme des installations d’établissements sur le territoire ......................................................................................
La clientèle : ancrage local et rayonnement national et international .................................................................................
Une économie “productive”, tournée en majorité vers l’extérieur du territoire ....................................................................
1 établissement sur 2 connaît des pics d’activité annuels ..................................................................................................
Un chiffre d’affaires globalement en progression en 2011, sauf pour le secteur industriel .................................................
p.10
p.10
p.11
p.12
p.12
p.13
p.14
p.14
p.15
3. Typologie des salariés et des emplois ........................................................................................................................... p.16
L’industrie concentre la moitié des emplois des établissements d’au moins 10 salariés ....................................................
Un salarié a en moyenne 10 ans d’ancienneté ..................................................................................................................
Une répartition par âge globalement équilibrée ..................................................................................................................
1 salarié sur 3 est une femme ............................................................................................................................................
Près de 7 salariés sur 10 ont un statut d’ouvrier ................................................................................................................
Niveaux de diplômes : une information difficilement disponible .........................................................................................
Des contrats de travail pour la plupart à durée indéterminée .............................................................................................
Des rythmes de travail en majorité en journée normale .....................................................................................................
Filières métier et principaux libellés de postes ...................................................................................................................
Les recrutements sur les 5 dernières années : une évolution vers le commerce et la construction ...................................
Les départs à la retraite dans les 7 prochaines années : importants dans le secteur des services ...................................
2 salariés sur 3 habitent à moins de 20 km de leur lieu de travail, mais seul 1 sur 3 réside dans le canton ......................
Enfants à charge : besoins existants et potentiels .............................................................................................................
p.16
p.16
p.17
p.17
p.18
p.18
p.19
p.19
p.20
p.22
p.23
p.24
p.25
4. Gestion des ressources humaines ................................................................................................................................. p.26
Les compétences stratégiques sont les compétences techniques et commerciales ..........................................................
Sources et pratiques de recrutement .................................................................................................................................
3 établissements sur 4 ont des difficultés de recrutement ..................................................................................................
La majorité des établissements ne recourent pas aux mesures d’aide à l’emploi ..............................................................
L’accueil des nouveaux salariés .........................................................................................................................................
6 établissements sur 10 disposent de postes sans qualification à l’embauche ..................................................................
4 établissements sur 10 recrutent des travailleurs saisonniers ..........................................................................................
Les motifs de départ des salariés .......................................................................................................................................
Un recours fréquent aux heures supplémentaires ..............................................................................................................
Plan de formation ...............................................................................................................................................................
Droit Individuel à la Formation (DIF) ..................................................................................................................................
Focus sur les publics spécifiques .......................................................................................................................................
p.26
p.27
p.28
p.29
p.29
p.30
p.30
p.31
p.31
p.32
p.32
p.33
5. Perspectives, projets et besoins .................................................................................................................................... p.34
Projets des dirigeants .........................................................................................................................................................
Evolution des effectifs : stabilité prévue pour 2012 dans la majorité des établissements ..................................................
Près de la moitié des établissements ont des perspectives de recrutement sur 2012-2013 ..............................................
Situation des entreprises au regard de la transmission ......................................................................................................
Les zones d’activités économiques sont favorables au développement de l’activité
pour une large majorité des établissements .......................................................................................................................
Près de 4 établissements sur 10 rencontrent des problèmes de débit internet ..................................................................
Les besoins des salariés ....................................................................................................................................................
Freins en matière de développement : les difficultés de recrutement citées spontanément ..............................................
Mutualisation au sein des zones d’activités économiques : un intérêt pour des services de sécurité ................................
Attentes concernant le développement local ......................................................................................................................
p.34
p.34
p.35
p.36
p.36
p.37
p.37
p.38
p.38
p.39
6. Préconisations ................................................................................................................................................................. p.40
Des projets à développer ................................................................................................................................................... p.40
Des pratiques à renforcer ................................................................................................................................................... p.42
Annexe : Liste des établissements participants ................................................................................................................. p.44
1
M ÉTHODOLOGIE
La démarche
A l’origine, la Maison Départementale de l’Emploi et du Développement Economique de la Vendée (MDEDE) avait
proposé à la Communauté de Communes Vie et Boulogne une étude sur les flux de déplacement des salariés.
La Communauté de Communes a souhaité étendre la démarche à d’autres thématiques, et a alors sollicité la
MDEDE pour la réalisation d’une étude d’attractivité globale sur son territoire.
Panel de l’étude
INSEE
124 établissements
actifs sur le territoire
Le champ d’analyse, défini conjointement par la
Communauté de Communes Vie et Boulogne et par la
MDEDE, est le suivant :
Etablissements de 10 salariés et plus
Situés sur le canton du Poiré sur Vie
Des secteurs marchands et du secteur médico-social
ETUDE
72 établissements
rencontrés
soit 58%
Les établissements qui constituent le panel de l’étude ont
été sélectionnés pour être représentatifs des activités et
des effectifs sur le territoire, en tenant compte de la
connaissance du terrain que possède la Communauté de
Communes.
Le calendrier de l’étude
Présentation
de la
démarche
Phase 1
Phase 2
Phase 3
Phase 4
Définition de
l’étude
Recueil des
données
Consolidation
des données
Analyse des
données
1er février :
20 mars :
Présentation en
Conseil
Communautaire
Analyse et
validation du panel
et du guide
d’entretien
Entretiens chefs
d’entreprises
26 avril :
Présentation du panel
et du guide d’entretien
au Bureau
Présentation de la
démarche aux
employeurs
Fév – Mars
2012
Mars – Avril
2012
Réalisation MDEDE – décembre 2012
Analyse des données
21 février :
Rédaction du rapport
Restitution aux
employeurs
Recueil des fichiers non
nominatifs des salariés
9 mars :
Saisie, consolidation et
traitement statistique
des données
Mai – Nov
2012
Juillet – Nov
2012
Restitution
aux acteurs
économiques
17 janvier :
Restitution au Bureau
Déc 2012 –
Janv 2013
Janv – Fév
2013
8/45
La participation
L’analyse s’appuie sur deux méthodes de collecte de l’information auprès des établissements :
Un questionnaire complété lors d’un entretien avec l’employeur ou son représentant
Un listing anonyme des salariés transmis par les établissements rencontrés
La confidentialité des informations transmises est garantie, et les résultats présentés s’inscrivent dans une
approche globale.
Les entretiens ont été réalisés par l’équipe de la MDEDE et par le Développeur Economique de la Communauté de
Communes Vie et Boulogne. 17 établissements contactés ont refusé de participer à l’étude, ce qui a conduit à des
réajustements successifs du panel. La liste des 72 établissements participants est présentée en annexe page 44.
Représentativité de l’étude en nombre d’emplois
9 029
5 381
4 063
3 077
emplois salariés
sur le territoire
emplois dans les
établissements d’au
moins 10 salariés
salariés dans les
72 établissements
rencontrés
salariés dans les
55 établissements
ayant transmis leur
fichier non nominatif
INSEE, recensement 2009
CCI
Informations recueillies sur les salariés par secteur d’activité
0
500
1 000
1 500
2 000
Informations recueillies grâce
aux fichiers non nominatifs
2 500
Part manquante des fichiers
non transmis
Agriculture
100%
Commerce
57%
Construction
Enseignement, santé
et action sociale
58%
59%
Industrie
Services
Les
établissements
rencontrés
représentent 45% de l’emploi total
sur le territoire.
85%
98%
Sur les 72 établissements rencontrés
en entretien, 55 (soit 76%) ont
transmis leur fichier non nominatif du
personnel.
Leurs salariés représentent 76% des
effectifs déclarés lors des entretiens,
et 34% de l’emploi total sur le
territoire.
Les interlocuteurs rencontrés
Fonction des personnes rencontrées lors des entretiens
50% des interlocuteurs rencontrés lors
des entretiens sont des directeurs
managers.
Par ailleurs, 31% des interlocuteurs
rencontrés sont des femmes.
* Autres : responsable de site, chef d’exploitation,
adjoint de direction, responsable de gestion,
conseiller associatif
Réalisation MDEDE – décembre 2012
Directeurs managers
(DG, DAF, DRH, …)
50%
Dirigeants
(PDG, présidents,
gérants, …)
42%
Autres*
8%
9/45
2
T YPOLOGIE DES ÉTABLISSEMENTS
Informations recueillies auprès des 72 établissements participant à l’étude
Des activités diversifiées : industrie, construction et commerce
Répartition des établissements selon le secteur d’activité
Services
13%
14%
Sur le territoire de la Communauté
de Communes Vie et Boulogne, les
activités d’industrie, de construction
et de commerce sont plus présentes
qu’au niveau départemental.
25%
Industrie
30%
29%
Enseignement,
santé et action
sociale
Construction
26%
8%
10%
L’économie du territoire demeure
relativement équilibrée entre chacun
de ces trois secteurs principaux.
8%
24%
22%
18%
Le panel de l’étude est représentatif
1
de ce tissu économique.
Commerce
24%
Agriculture
24%
1%
Etude
21%
2%
1%
Canton
Vendée
INSEE : établissements de 10 salariés et plus
des secteurs marchands et médico-social
Des activités concentrées au sud du canton
Les établissements rencontrés par commune
Les Lucs sur Boulogne
12 établissements
4 rencontrés
Saint Denis la Chevasse
3 établissements
3 rencontrés
Beaufou
1 établissement
0 rencontré
Saligny
2 établissements
1 rencontré
Le Poiré sur Vie
39 établissements
20 rencontrés
Belleville sur Vie
28 établissements
23 rencontrés
Aizenay
39 établissements
21 rencontrés
La Génétouze
0 établissement
Sur les 124 établissements de 10 salariés et plus des secteurs marchands et du secteur médico-social présents
sur le territoire, 106, soit 85%, sont situés dans les seules communes d’Aizenay, du Poiré sur Vie et de
Belleville sur Vie. La proximité de La Roche sur Yon, et le passage des axes routiers, peuvent expliquer ce
constat.
1
Le panel de l’étude est représentatif de la répartition spatiale des activités sur le territoire.
1
La représentativité du panel par secteur d’activité et par commune a été confirmée par un test statistique (test du khi-deux d’adéquation) :
il n’existe pas de différences statistiquement significatives entre la répartition des 72 établissements rencontrés et la répartition des 124
établissements du territoire appartenant au champ de l’étude, que ce soit par secteur d’activité ou par commune.
Réalisation MDEDE – décembre 2012
10/45
Profil des activités par commune (124 établissements du champ de l’étude)
Agriculture
Commerce
Aizenay
23%
Beaufou
Construction
21%
Enseignement,
santé et action
sociale
Industrie
8%
Services
36%
13%
100%
Belleville sur Vie
4%
21%
21%
11%
18%
25%
31%
26%
8%
28%
8%
La Génétouze
Le Poiré sur Vie
Les Lucs sur
Boulogne
8%
Saint Denis
la Chevasse
33%
Saligny
50%
Note de lecture :
33%
8%
42%
8%
67%
50%
A Aizenay, 23% des établissements de 10 salariés et plus sont des commerces.
La taille des bulles représente le nombre d’établissements.
Le profil des activités est légèrement différencié selon la commune : si à Aizenay et aux Lucs sur Boulogne le
premier secteur d’activité est l’industrie, c’est en revanche le commerce au Poiré sur Vie, et les services à
Belleville sur Vie.
Les zones d’activités économiques structurent l’implantation des établissements
Implantation des établissements au sein des ZAE (72 établissements rencontrés)
Hors ZAE : 16 établissements
Autres ZAE : 6 établissements
La Forêt : 2
La Croix des Chaumes: 2
La Noue Grenet : 2
D763 : 33 établissements
La Ribotière : 7
La Loge : 2
L’Eraudière : 1
Actipôle 85 : 6
Le Petit Bourbon : 6
Atlant’Vie : 3
La Verdure : 3
Le Recrédy : 1
La Petite Filée : 1
Saint Denis Les Lucs : 3
D948 : 17 établissements
Les Blussières : 9
Porte du Littoral : 2
Le Pas du Loup : 1
Espace Océane : 3
Espace Vie Atlantique : 2
La Roche sur Yon
Sur les 72 établissements rencontrés, 56, soit 77%, sont installés dans une zone d’activités économiques.
Réalisation MDEDE – décembre 2012
11/45
Les effectifs salariés : des tailles d’établissements graduelles
Effectif salarié des établissements rencontrés
200 salariés et plus
6%
6 à 9 salariés
8%
2
100 à 199 salariés
7%
13
50 à 99 salariés
15%
10 à 19 salariés
28%
9
20 à 49 salariés
36%
7
6
6
4
33
3
2
1
0
2
1 1 1 1
50
1
11
100
150
1 1
1
200
1
250
1
1
300
350
400
450
500
nombre de salariés
36% des établissements comptent moins de 20 salariés, 36% emploient entre 20 et 49 salariés, et 28% au
moins 50 salariés. Toutes les tailles d’établissements coexistent au sein du territoire.
Le dynamisme des installations d’établissements sur le territoire
Ancienneté des établissements rencontrés
50 ans et plus
4%
47%
20 à 49 ans
26%
10 à 19 ans
18%
5 à 9 ans
Moins de 5 ans
4%
49% des établissements rencontrés lors de l’étude
se sont installés dans les 20 dernières années sur
le canton.
2
Bien que le panel de l’étude soit composé des établissements référencés par l’INSEE comme employant 10 salariés et plus, les évolutions
récentes des effectifs peuvent impliquer que leur effectif actuel soit inférieur à 10 salariés.
Réalisation MDEDE – décembre 2012
12/45
Présence sur le canton des établissements rencontrés selon l’année
de 1989 à 2009 :
+ 2,2 établissements par an
en moyenne
72
de 1969 à 1988 :
+ 1,2 établissement par an
en moyenne
avant 1969 :
36
+ 0,15 établissement par an
en moyenne
0
1930
1940
1950
1960
1970
1980
1990
2000
2010
En ce qui concerne les 72 établissements rencontrés durant l’étude, le rythme des installations sur le territoire
s’est accéléré au cours du temps. Trois phases successives se distinguent :
avant 1969, un établissement s’est installé tous les 7 ans en moyenne,
de 1969 à 1988, c’est un établissement tous les 10 mois en moyenne,
enfin, de 1989 à 2009, un établissement s’est installé tous les 5 mois en moyenne.
A noter par ailleurs que 51% des établissements déclarent être des entreprises familiales.
La clientèle : ancrage local et rayonnement national et international
Zone(s) de commercialisation des établissements rencontrés
(plusieurs réponses possibles)
Typologie de la clientèle
des établissements rencontrés
76%
67%
Particuliers
15%
50%
46%
Professionnels
46%
Les deux
39%
25%
Canton
Département
Région
France
International
3 établissements sur 4 ont une clientèle locale, 1 sur 2 a une clientèle nationale, et 1 établissement sur 4 vend à
l’international.
En particulier, 62% des établissements industriels ont une clientèle à l’international, mais ils sont également
57% à commercialiser au sein du canton.
Réalisation MDEDE – décembre 2012
13/45
Une économie “productive”, tournée en majorité vers l’extérieur du territoire
Sphère économique des activités
(124 établissements du champ de l’étude)
Définition INSEE
Effectifs
Economie présentielle :
Elle regroupe les activités
destinées à la consommation
des populations présentes sur
le territoire (résidentes ou de
passage).
L’économie présentielle
représente donc les activités
non délocalisables.
Economie non présentielle :
Etablissements
Présentielle
36%
Présentielle
46%
Elle représente les activités
qui produisent des biens
majoritairement consommés
hors de la zone.
L’économie non présentielle
permet de mesurer le degré
d’ouverture d’un territoire.
Non
présentielle
54%
Non
présentielle
64%
En font notamment partie le
commerce de détail, la
construction, et les services
directs à la population.
En font notamment partie
l’industrie, le commerce de
gros, et les services aux
entreprises.
Les établissements d’au moins 10 salariés installés sur le territoire travaillent majoritairement pour la sphère
économique non présentielle, c’est-à-dire non tournée directement vers les besoins des populations présentes
sur le territoire.
64% des effectifs salariés sont affectés à cette économie “productive”, tournée vers l’extérieur du territoire.
A titre de comparaison, en Vendée l’économie non présentielle représente 48% des établissements d’au moins
10 salariés des secteurs marchands et du secteur médico-social.
1 établissement sur 2 connaît des pics d’activité annuels
Nombre d’établissements rencontrés
connaissant des pics d’activité par mois
47% des établissements
déclarent rencontrer de la
saisonnalité
dans
leur
activité.
Les
phénomènes
de
saisonnalité sont davantage
présents dans les secteurs
de la construction (69%) et
de l’industrie (52%).
Services
1
1
2
2
3
2
1
6
7
9
9
7
7
Industrie
Enseignement,
santé et action
sociale
3
1
2
2
2
2
Construction
8
11
11
11
3
Les pics d’activité sont
concentrés sur les mois de
mai à septembre.
Commerce
1
1
Janv Fév Mars Avr
2
3
Mai Juin
6
7
6
6
4
6
1
1
1
5
3
1
10
2
1
Juil Août Sept Oct
1
Nov Déc
Fermeture annuelle
35 établissements sur 72, soit 49%, pratiquent des périodes de fermeture annuelle. 8 d’entre eux ferment sur
1 à 2 semaines dans l’année, 10 sur 3 à 4 semaines, et 17 sur 5 à 6 semaines.
Réalisation MDEDE – décembre 2012
14/45
Un chiffre d’affaires globalement en progression en 2011, sauf pour le secteur industriel
Seuls 46 établissements rencontrés sur 72 ont communiqué leur chiffre d’affaires, les résultats doivent
donc être interprétés avec précaution.
Les entretiens ont été réalisés de mai à octobre 2012, les résultats portent donc sur l’année 2011.
Nombre d’établissements selon l’évolution du chiffre d’affaires entre 2010 et 2011
Agriculture
Commerce
Construction
Enseignement,
santé et action
sociale
Industrie
Services
8
Hausse
7
8
Stable
1
4
3
2
1
2
4
6
Baisse
Evolution du chiffre d’affaires global par secteur entre 2010 et 2011
2010
2011
Agriculture
Commerce
Construction
Enseignement,
santé et action
sociale
Industrie
Services
200 000
200 000
M €€
+7,4%
150 000
150 000
M €€
-7,4%
100 000
100 000
M €€
+3,5%
50 000
50 000
M €€
+37,8%
+12,0%
+13,5%
0€
Sur les 46 établissements répondants, 31, soit 67%, ont
augmenté leur chiffre d’affaires entre 2010 et 2011.
Ils sont en revanche 12 à avoir vu baisser leur chiffre d’affaires.
Les secteurs touchés sont l’industrie, la construction et les
services.
Au total, le chiffre d’affaires des établissements répondants a
progressé de +1,8% entre 2010 et 2011, soit près de 7 millions
d’euros supplémentaires. Seul le secteur industriel enregistre une
diminution de son chiffre d’affaires global entre 2010 et 2011, qui
recule de plus de 10 millions d’euros.
Réalisation MDEDE – décembre 2012
Total des chiffres d’affaires
déclarés sur l’année 2011 :
383,5 millions €
+ 1,8 % par rapport à 2010
15/45
3
T YPOLOGIE DES SAL ARIÉS ET DES EMPLOIS
Informations recueillies auprès des 55 établissements ayant transmis leur fichier non nominatif des salariés, soit un
panel salariés de 3 077 personnes (sur un effectif total de 4 063 salariés dans les 72 établissements participants).
L’industrie concentre la moitié des emplois des établissements d’au moins 10 salariés
Répartition des salariés selon le secteur d’activité
Services
Canton : source CCI pour les
52 établissements d’au moins 10
salariés des secteurs marchands
et du secteur médico-social non
rencontrés lors de l’étude.
9%
12%
19%
Industrie
49%
Enseignement,
santé et action
sociale
Construction
6%
10%
20%
14%
Agriculture
13%
16%
5%
10%
Commerce
Vendée : estimation réalisée sur
les données INSEE pour les
établissements de 10 salariés et
plus des secteurs marchands et
du secteur médico-social.
40%
59%
0,6%
Etude
17%
1,3%
0,3%
Canton
Vendée
Sur le territoire de la Communauté de Communes Vie et Boulogne, l’industrie représente 1 emploi sur 2 dans
les établissements d’au moins 10 salariés. Comme le secteur industriel, les secteurs du commerce et de la
construction ont un poids plus important dans l’emploi sur le canton qu’au niveau départemental.
L’industrie est également le premier secteur d’activité dans le panel salariés de l’étude. Compte tenu des
réceptions incomplètes des fichiers non nominatifs, les activités de commerce et de construction demeurent en
revanche sous-représentées dans le panel salariés.
Un salarié a en moyenne 10 ans d’ancienneté
Ancienneté des salariés au sein de l’établissement employeur
(Information disponible pour 3 074 salariés sur 3 077)
0-4 ans
36%
5-9 ans
24%
10-14 ans
20%
40% des salariés ont au moins
10 ans d’ancienneté au sein de
l’établissement employeur.
Ces salariés expérimentés sont
un peu plus nombreux que les
salariés « débutants », recrutés
dans les 5 dernières années.
Dans les secteurs du commerce
et de la construction, l’ancienneté
moyenne des salariés est moins
élevée (8 ans).
Réalisation MDEDE – décembre 2012
15-19
ans
6%
Ancienneté moyenne :
20 ans et +
13%
10 ans
Ancienneté moyenne selon le secteur d’activité
14 ans
8 ans
Agriculture
Commerce
8 ans
9 ans
Construction Enseignement,
santé et action
sociale
11 ans
9 ans
Industrie
Services
16/45
Une répartition par âge globalement équilibrée
Age des salariés
(Information disponible pour 3 075 salariés sur 3 077)
60 ans et plus
21% des salariés sont âgés d’au moins
50 ans.
1%
55-59 ans
8%
50-54 ans
45-49 ans
14%
40-44 ans
15%
35-39 ans
15%
30-34 ans
15%
25-29 ans
Dans les secteurs des services et de
l’industrie, les seniors sont plus nombreux
que les jeunes salariés. Le rapport est
inversé dans les secteurs du commerce et
de la construction.
11%
20-24 ans
15-19 ans
La répartition par âge demeure relativement
équilibrée, puisqu’en parallèle, 19% des
salariés ont moins de 30 ans.
12%
6%
Jeunes salariés et salariés seniors par secteur d’activité
2%
21%
Moins de 30 ans
400
50 ans et plus
16%
Age moyen :
300
40 ans
200
34%
36%
29%
15%
100
17%
18% 24%
14%
18% 23%
0
Agriculture
Commerce
Construction Enseignement,
santé et action
sociale
Industrie
Services
1 salarié sur 3 est une femme
Proportion de femmes salariées
selon le secteur d’activité
Répartition des salariés selon le sexe
6%
Agriculture
47%
Commerce
Construction
Hommes
68%
Femmes
32%
10%
Enseignement, santé
et action sociale
76%
Industrie
30%
29%
Services
0
500
1 000
1 500
2 000
Dans le panel, les femmes représentent 32% des salariés. Elles sont relativement moins présentes dans les
secteurs de la construction, de l’industrie et des services.
A noter que la proportion de femmes est légèrement plus élevée parmi les salariés les plus jeunes (33% des
moins de 30 ans) ou recrutés récemment (34% des salariés avec moins de 5 ans d’ancienneté).
Réalisation MDEDE – décembre 2012
17/45
Près de 7 salariés sur 10 ont un statut d’ouvrier
Statut des salariés
(Information disponible pour 2 928 salariés sur 3 077)
Agent de maîtrise
7%
Une large majorité des salariés du
panel a un statut d’ouvrier.
Cadre
6%
Apprenti
1%
Technicien
3%
Les ouvriers représentent 79% des
effectifs dans le secteur industriel,
70% dans le secteur de la
construction, 65% dans l’agriculture,
et 64% des effectifs dans le secteur
des services.
Employé
17%
Ouvrier
66%
Dans les secteurs du commerce et de
l’enseignement, santé et action
sociale, ce sont les employés qui sont
majoritaires : respectivement 53% et
86% des effectifs.
Niveaux de diplômes : une information difficilement disponible
Information disponible pour 744 salariés sur 3 077.
Les résultats doivent être interprétés avec précaution en raison de leur représentativité (24% du panel
salariés).
Niveau de diplôme des salariés
niveau I : > licence
5%
4%
niveau II : licence
15%
niveau III : BTS/DUT/DEUG
21%
Sur les données recueillies, 55% des salariés
ont un niveau de diplôme inférieur au
baccalauréat.
41%
Les salariés possèdent plus fréquemment le
baccalauréat ou un diplôme supérieur dans
les secteurs du commerce (54%) et des
services (51%).
niveau IV : BAC/BP
niveau V : CAP/BEP
< niveau V : sans diplôme ou
brevet des collèges
Réalisation MDEDE – décembre 2012
14%
Le niveau de diplôme des salariés est une
information qui est peu disponible dans les
établissements du panel.
18/45
Des contrats de travail pour la plupart à durée indéterminée
Type de contrat de travail
(Information disponible pour 3 076 salariés sur 3 077)
Le recours au travail intérimaire
n’est pas ici mesuré.
CDI
93%
Plus de 9 salariés sur 10 sont en
contrat à durée indéterminée, et ceci
quel que soit le secteur d’activité
considéré.
Apprentissage/
professionnalisation
2%
CDD
5%
Le recours aux contrats à durée
déterminée reste faible, puisqu’il
concerne uniquement 1 salarié sur 20.
Des rythmes de travail en majorité en journée normale
Durée hebdomadaire du travail
(Information disponible pour 2 992 salariés sur 3 077)
47%
32%
11%
3%
1%
< 17
heures
17 à 28
heures
3%
28 à 34
heures
2%
35 heures
Rythmes de travail
(Information disponible pour 2 249 salariés sur 3 077)
Journée normale
80%
36 à 39
heures
> 39
heures
horaires
annualisés
Les 35 heures de travail hebdomadaires
s’appliquent à 47% des salariés.
Ils sont en effet 34% à travailler plus de 35
heures par semaine, et 11% sont soumis à
des horaires annualisés.
Roulement
d'équipes
19%
La journée normale est toutefois le rythme
de travail dominant dans les établissements
répondants : elle concerne 8 salariés sur 10.
Autres
1%
Réalisation MDEDE – décembre 2012
19/45
Filières métier et principaux libellés de postes
Libellés de postes représentant
au moins 20 salariés
Répartition des salariés par filières métier
(Information disponible pour 2 541 salariés sur 3 077)
Mouleur/se
118
Opérateur/trice de conditionnement
72
Menuisier/ère agenceur/se
69
Conducteur/trice de machine
63
Opérateur/trice de production
56
Monteur/se
44
Conducteur/trice de ligne
44
Accastilleur/se
36
Mécanicien/ne monteur/se
24
Responsable d'atelier
Responsable fabrication
Conducteur/trice receveur/se
Filière métier
Production
Achats / Logistique / Transport
Salariés
Nombre
829
482
122
Chauffeur/se PL
82
Chauffeur/se
33
33%
Magasinier/ère approvionneur/se
27
19%
Cariste
25
Préparateur/trice de commandes
25
Manutentionnaire
23
47
Part
Chantier / BTP
250
10%
Commercial / Vente
249
10%
23
Maintenance / Réparation
226
9%
22
Administratif / Fonctions support / Direction
189
7%
Employé/e commercial/e
5%
Commercial/e
39
Hôte/sse de caisse
36
Vendeur/se
32
Assistant/e commercial/e
21
Comptable
33
30
25
Santé / Action sociale / Formation
Maçon/ne
34
Chef d'équipe
31
Mécanicien/ne
58
121
Bureau d'études / Méthodes / R&D
66
3%
Qualité / Sécurité / Environnement
56
2%
Métiers de bouche / Restauration / Loisirs
29
1%
Entretien
22
1%
Informatique / Communication
22
1%
Réparateur/trice polyester
33
Assistant/e administratif/ve
Technicien/ne de maintenance
29
Secrétaire
Méthodologie :
318 libellés de postes différents existent dans les
établissements répondants. Ils ont été classés par
l’équipe de la MDEDE en 12 filières métier.
Sont représentés les 33 libellés de postes qui
regroupent chacun au moins 20 salariés.
Aide-soignant/e hospitalier
23
Enseignant/e véhicule poids lourd
21
Dans les établissements répondants, 1 salarié sur 3 est affecté à la production, et 1 sur 5 à la filière achats / logistique / transport. A elles seules, ces deux filières
métier concentrent 52% des salariés.
Sur 318 libellés de postes existants dans les établissements, 33 regroupent chacun au moins 20 salariés. Ces 33 premiers métiers représentent 55% des salariés.
Certains sont des métiers spécifiques à quelques entreprises qui emploient beaucoup de salariés : ce sont principalement des métiers de la production et de la filière
achats / logistique / transport. D’autres sont des métiers transverses, représentés dans de nombreux établissements, qui concernent notamment les filières administratif
/ fonctions support / direction et commercial / vente. (voir graphique en page suivante)
Réalisation MDEDE – décembre 2012
20/45
Les 33 premiers libellés de postes : nombre d’emplois et nombre d’établissements concernés
Métiers
transverses
Responsable
d'atelier
Comptable
Métiers transverses, représentés par
quelques postes dans de nombreux
établissements
Secrétaire
Commercial/e
15
Assistant/e
commercial/e
nombre d'établissements concernés
Assistant/e
administratif/ve
Mécanicien/ne
Opérateur/trice
de production
10
Technicien/ne
de maintenance
Préparateur/trice
de commande
Conducteur/trice
de machine
Chef d'équipe
Vendeur/se
Cariste
Chauffeur/se
5
Responsable
fabrication
Manutentionnaire
Maçon/ne
Mécanicien/ne
monteur/se
0
20
Chauffeur/se PL
Monteur/se
Conducteur/trice
de ligne
Accastilleur/se
Enseignant/e
véhicule PL
0
Hôte/sse
de caisse
Réparateur/trice
polyester
Magasinier/ère
approvisionneur/se
Métiers
spécifiques
Métiers qui emploient beaucoup
de salariés, mais spécifiques à
quelques établissements
Mouleur/se
Menuisier/ère
agenceur/se
Employé/e
commercial/e
Conducteur/trice
receveur/se
Opérateur/trice de
conditionnement
Aide-soignant/e
hospitalier
40
60
80
100
120
nombre de salariés
Nombre d’emplois
peu élevé
Réalisation MDEDE – décembre 2012
Nombre d’emplois
élevé
21/45
Les recrutements sur les 5 dernières années : une évolution vers le commerce et la
construction
Sur 1 122 salariés avec moins de 5 ans d’ancienneté, soit 36% des effectifs du panel
Part des salariés recrutés dans les 5 dernières années
par secteur d’activité
Agriculture
24%
Commerce
Dans les secteurs du commerce et
de la construction, près de la
moitié des salariés ont été recrutés
dans les 5 dernières années.
49%
Construction
46%
Enseignement, santé
et action sociale
36%
Industrie
31%
Services
43%
0
500
1 000
1 500
2 000
nombre de salariés
Ce sont plus particulièrement les filières métier commercial / vente dans le secteur du commerce, et chantier /
BTP dans le secteur de la construction, qui sont surreprésentées dans les recrutements sur les 5 dernières
années.
En effet, les salariés affectés à la production dans l’industrie constituent toujours les recrutements les plus
importants, mais leur part est moins élevée sur les 5 dernières années que dans l’ensemble du panel salariés.
A noter également que pour le secteur industriel, les métiers de la maintenance et de la réparation sont plus
présents dans les derniers recrutements que leur poids actuel dans l’ensemble des emplois du territoire.
Recrutements sur les 5 dernières années : principales filières métier par secteur d’activité
(Information disponible pour 1 086 salariés sur 1 122)
Secteur d’activité
Filière métier
Salariés recrutés dans
les 5 dernières années
Nombre
Poids
Poids dans
l’ensemble
des emplois
Industrie
Production
321
29,6%
31,4%
Services
Achats / Logistique / Transport
113
10,4%
10,2%
Commerce
Commercial / Vente
101
9,3%
7,7%
Construction
Chantier / BTP
98
9,0%
7,9%
Industrie
Achats / Logistique / Transport
73
6,7%
6,6%
Industrie
Maintenance / Réparation
55
5,1%
4,4%
Enseignement, santé et action sociale
Santé / Action sociale / Formation
42
3,9%
4,2%
Commerce
Maintenance / Réparation
40
3,7%
3,7%
843
78%
76%
Total
Tendance
–
=
+
+
=
+
–
=
Note de lecture :
La tendance indique la représentativité du secteur d’activité et de la filière métier dans les recrutements des 5 dernières années par rapport
à l’ensemble des emplois. Le symbole « + » signale ainsi les filières qui pèsent plus dans les derniers recrutements que leur poids global
dans l’ensemble des emplois.
Réalisation MDEDE – décembre 2012
22/45
Les départs à la retraite dans les 7 prochaines années : importants dans le secteur des
services
Sur 292 salariés âgés de 55 ans et plus, soit 9% des effectifs du panel
Part des salariés âgés d’au moins 55 ans
par secteur d’activité
0%
Agriculture
Dans le panel, près d’1 salarié
sur 10 est âgé d’au moins 55 ans,
et devrait donc partir à la retraite
dans les 7 prochaines années.
8%
Commerce
8%
Construction
Enseignement, santé
et action sociale
Avec 19% de ses effectifs âgés
d’au moins 55 ans, le secteur des
services sera proportionnellement
le plus concerné par les prochains
départs.
12%
Industrie
8%
19%
Services
0
500
1 000
1 500
nombre de salariés
2 000
Dans le secteur des services, c’est plus précisément la filière achats / logistique / transport qui sera affectée par
les départs à la retraite dans les 7 prochaines années.
Le nombre de salariés âgés d’au moins 55 ans y est en effet comparable à celui de la filière production dans le
secteur industriel. Ces deux filières métier représentent à elles seules plus de la moitié des départs à la retraite
dans les 7 prochaines années.
Départs à la retraite dans les 7 prochaines années : principales filières métier par secteur d’activité
(Information disponible pour 242 salariés sur 292)
Secteur d’activité
Filière métier
Salariés âgés d’au
moins 55 ans
Nombre
Poids
Poids dans
l’ensemble
des emplois
Industrie
Production
64
26,4%
31,4%
Services
Achats / Logistique / Transport
63
26,0%
10,2%
Enseignement, santé et action sociale
Santé / Action sociale / Formation
15
6,2%
4,2%
Construction
Chantier / BTP
15
6,2%
8,0%
Industrie
Achats / Logistique / Transport
13
5,4%
6,6%
Commerce
Commercial / Vente
11
4,5%
7,7%
Commerce
Maintenance / Réparation
11
4,5%
3,7%
192
79%
72%
Total
Tendance
–
+
+
–
–
–
+
Note de lecture :
La tendance indique la représentativité du secteur d’activité et de la filière métier dans les départs à la retraite sur les 7 prochaines années
par rapport à l’ensemble des emplois. Le symbole « + » signale ainsi les filières qui seront plus représentées dans les prochains départs à
la retraite que leur poids global dans l’ensemble des emplois.
Réalisation MDEDE – décembre 2012
23/45
2 salariés sur 3 habitent à moins de 20 km de leur lieu de travail, mais seul 1 sur 3 réside
dans le canton
Sur 3 040 salariés qui résident à moins de 100 km de leur lieu de travail
Flux de déplacements domicile – travail
Loire Atlantique
127
(dont canton Legé 50)
Palluau
223
Le Poiré
sur Vie
1 077
Les Essarts
205
St Gilles
143
La Mothe
Achard
160
La Roche sur Yon
583
Seuls les 7 flux concernant chacun au
moins 100 salariés sont ici représentés.
A eux seuls, ils concentrent 83% des
déplacements domicile – travail.
Distance domicile – travail
50-99 km
4%
Distance moyenne selon le lieu de travail
Distance
14 km
40-49 km
3%
17 km
17 km
30-39 km
moyenne
7%
9 km
20-29 km
17%
10-19 km
19 km
34%
18 km
15 km
5-9 km
17%
0-4 km
17%
Dans le panel, 68% des salariés parcourent moins de 20 km pour se rendre sur leur lieu de travail.
Toutefois, seuls 35% des salariés habitent le canton du Poiré sur Vie. Ils sont uniquement 15% à résider dans
la même commune que leur lieu de travail.
Les salariés qui travaillent à Aizenay, aux Lucs sur Boulogne et à Saligny résident en moyenne plus près que
les salariés qui travaillent au Poiré sur Vie, à Belleville sur Vie et à Saint Denis la Chevasse.
A noter également que les derniers salariés recrutés habitent plus souvent en dehors du canton, et plus loin de
leur lieu de travail. En effet, seuls 30% des salariés avec moins de 5 ans d’ancienneté résident sur le territoire,
et ils parcourent en moyenne 20 km pour se rendre sur leur lieu de travail.
Réalisation MDEDE – décembre 2012
24/45
Emplois offerts sur le territoire – Actifs résidant sur le territoire
Au recensement 2009, l’INSEE compte 9 029 emplois salariés situés sur le territoire. En parallèle,
12 363 salariés résident sur le canton, quel que soit leur lieu de travail.
A l’échelle de la Communauté de Communes, l’INSEE ne fournit pas le nombre d’entrées et de sorties du
territoire dans le cadre des déplacements domicile – travail.
Enfants à charge : besoins existants et potentiels
Salariés selon le nombre d’enfants à charge
(Information disponible pour 2 501 salariés sur 3 077)
Nombre d’enfants selon leur âge
(Information disponible pour 1 276 salariés sur 1 435)
3 enfants et plus
9%
432
27%
2 enfants
419
369
335
334
325
21%
1 enfant
0 enfant
43%
0-2 ans
3-5 ans
6-8 ans
9-11 ans
12-14 ans 15-18 ans
1 435 salariés, soit 57% des effectifs, ont au moins un enfant. En moyenne, un salarié a 1 enfant à charge.
Au total dans le panel, les salariés ont 2 607 enfants à charge, dont 910 résident sur le canton.
A ces besoins existants s’ajoutent des besoins potentiels futurs : 718 salariés de moins de 40 ans n’ont pas
encore d’enfant ou un seul enfant, et sont donc susceptibles d’avoir des enfants en bas âge dans les
prochaines années.
Représentation schématique : besoins existants et potentiel d’enfants à naître
Besoins existants
335 enfants de moins de 3 ans,
dont 116 résident sur le canton.
Salariés de
40 ans et plus
1 220 enfants de 3 à 11 ans,
dont 383 résident sur le canton.
Potentiel d’enfants à naître
Salariés de
moins de 40 ans
659 enfants de 12 ans et plus,
dont 246 résident sur le canton.
441 salariés âgés de moins de 40 ans n’ont pas
encore d’enfant, dont 151 résident sur le canton.
277 ont un seul enfant, dont 98 résident sur le canton.
Pas d’enfant
Réalisation MDEDE – décembre 2012
1 enfant
2 enfants et plus
25/45
4
G ESTION DES RESSOURCES HUMAINES
Informations recueillies auprès des 72 établissements participant à l’étude
Les compétences stratégiques sont les compétences techniques et commerciales
Compétences stratégiques
(plusieurs réponses possibles)
Accueil, conseil, proximité clients,
adaptabilité à la clientèle, sur-mesure,
écoute, empathie, fidélisation, …
34%
Relations clients et
fournisseurs
63%
Maîtrise des techniques
13%
17%
Conception, procédés, conduite de ligne,
respect des matières premières, …
Aspects
organisationnels
Savoir-être
des salariés
Minutie, rapidité,
sérieux, passion, …
Administratif, comptabilité, logistique,
expédition, flexibilité, réactivité, …
Filières métier stratégiques
(plusieurs réponses possibles)
Commercial / Vente
15
14
Chantier / BTP
Achats / Logistique / Transport
12
Production
10
Encadrement
10
Administratif / Fonctions support / Direction
9
7
Bureau d'études / Méthodes / R&D
Santé / Action sociale / Formation
6
Tous les postes
4
Informatique / Communication
2
Maintenance / Réparation
2
Métiers de bouche / Restauration / Loisirs
2
Réalisation MDEDE – décembre 2012
Pour la majorité des établissements
rencontrés, l’activité repose avant tout sur
la maîtrise des techniques mises en œuvre
dans l’entreprise.
L’importance de la fonction commerciale
est également soulignée.
En effet, 1 établissement sur 3 la cite
comme une compétence clé, et c’est la
première filière métier identifiée comme
stratégique.
26/45
Sources et pratiques de recrutement
Anticipation des besoins en recrutement
54 établissements du panel déclarent
anticiper leurs recrutements, au moins
3 mois avant le besoin pour 30 d’entre
eux.
Anticipés
75%
Non anticipés
25%
Pratiques de recrutement
Directement en CDI
76%
Pré-recrutement par
le CDD
54%
Pré-recrutement par
le travail temporaire
55 établissements recrutent directement
en contrat à durée indéterminée.
51%
Pré-recrutement en
alternance
Dans l’industrie et la construction, le prérecrutement par le travail temporaire est la
pratique la plus répandue (respectivement
à 81% et 75%).
47%
Dans 70% des cas, les salariés demeurent
au maximum 6 mois en CDD ou en intérim
avant leur recrutement définitif.
Sources de recrutement sollicitées
86%
Bouche-à-oreille, réseau, vivier, candidatures spontanées
Pôle Emploi
65%
64%
Entreprises de travail temporaire
43%
Médias
Organismes de formation
32%
Cabinets de recrutement
26%
24%
MDEDE
Mission locale
11%
Recrutement interne
Organismes professionnels
8%
6%
Maisons de l'emploi locale
4%
Site internet de l'entreprise
4%
Groupements d'employeurs
3%
Les recrutements se font principalement sur le marché « caché » du travail : près de 9 établissements sur 10
recrutent via le bouche-à-oreille, le réseau, et les candidatures spontanées.
Plus de 6 établissements sur 10 recourent également à Pôle Emploi et/ou aux entreprises de travail temporaire.
Réalisation MDEDE – décembre 2012
27/45
3 établissements sur 4 ont des difficultés de recrutement
Difficultés de recrutement et motifs
Rencontrent des
difficultés de
recrutement
75%
Manque de candidats qualifiés /
expérimentés
26
Manque de formations adaptées
16
Manque de motivation et savoir-être
des candidats
14
Conditions de travail
12
Méconnaissance et déficit d'image
du métier / de l'activité
Manque de candidats locaux /
Mobilité des candidats
Pas de difficultés
25%
9
Présence de candidats
au profil adapté
Conjoncture du marché du travail
5
Existence d'un vivier
4
Peu de recrutements
2
Anticipation des besoins
2
Formation interne
4
8
1
Les postes cités à plusieurs reprises
Commercial/e
9
Technicien/ne de maintenance
5
Manœuvre TP
4
Chauffeur/se PL
3
Conducteur/trice de ligne
3
Dessinateur/trice
3
Maçon/ne
3
Menuisier/ère
3
Mouleur/se
3
Opérateur/trice de production
3
Agent/e d'entretien
2
Cariste
2
Chef de chantier
2
Conducteur/trice de travaux
2
Electromécanicien/ne
2
Infirmier/ère
2
Magasinier/ère
2
Mécanicien/ne
2
Métiers de bouche
2
Peintre
2
Pistoleur/se gelcoateur/se
2
Réalisation MDEDE – décembre 2012
54 établissements sur 72 déclarent
rencontrer des difficultés de recrutement.
Les secteurs les plus touchés sont
également les premiers secteurs d’activité
présents sur le territoire : l’industrie à 90%,
la construction à 81%, et le commerce à
76%.
Le manque de candidats qualifiés est la
première cause identifiée des difficultés de
recrutement.
Sur les métiers pour lesquels il existe des
difficultés de recrutement, 21 libellés de
postes ont été mentionnés par plusieurs
établissements.
Les deux premiers postes cités sont les
métiers de commercial/e et technicien/ne
de maintenance.
28/45
La majorité des établissements ne recourent pas aux mesures d’aide à l’emploi
Utilisation des mesures d’aide à l’emploi
Motif(s) de non utilisation
Dispositifs peu adaptés aux besoins
14
Mesures
utilisées
45%
Méconnaissance et manque d'information
13
Pas de recours
55%
Complexité des dispositifs
7
Pas de besoin d'y recourir
6
Seuls 32 établissements sur 72 déclarent utiliser les mesures qui permettent de favoriser l’emploi.
L’apprentissage, les contrats de professionnalisation et les autres contrats aidés sont les outils les plus cités.
Parmi les établissements qui ne recourent pas aux mesures d’aide à l’emploi, 13 évoquent leur
méconnaissance des dispositifs existants, et 7 en soulignent la complexité.
L’accueil des nouveaux salariés
Mode(s) d’accueil des nouveaux salariés
60
Visite de l'entreprise
Binôme
57
Présentation du nouvel entrant aux salariés
57
Remise du livret d'accueil
43
Tutorat
27
39 établissements du panel
ont un parcours d’intégration
des nouveaux salariés défini.
12
Formation interne
Entretien avec le directeur
6
réponses proposées
Equipements de sécurité
2
réponses spontanées
Entretiens annuels
49 établissements sur 72, soit 68%, organisent des entretiens annuels d’évaluation pour leurs salariés.
Réalisation MDEDE – décembre 2012
29/45
6 établissements sur 10 disposent de postes sans qualification à l’embauche
Etablissements disposant de postes sans qualification
à l’embauche selon le secteur d’activité
Agriculture
0
Postes sans qualification à l’embauche
cités par plusieurs établissements
11
Commerce
Agent/e d'entretien
8
Construction
Enseignement, santé
et action sociale
7
Industrie
Services
19
1
0
5
10
15
20
25
46 établissements rencontrés, soit 64% du panel, disposent
de postes nécessitant peu ou pas de qualification à
l’embauche.
10
Manutentionnaire
7
Employé/e commercial/e
3
Hôte/sse de caisse
3
Maçon/ne
3
Manœuvre TP
3
Monteur/se
3
Opérateur/trice de production
3
Chauffeur/se VL
2
Conducteur/trice de ligne
2
Conducteur/trice d'engins
2
Opérateur/trice de fabrication
2
Préparateur/trice de commandes
2
Les possibilités de recrutement sans qualification initiale
sont plus importantes dans les secteurs de l’industrie et du
commerce.
4 établissements sur 10 recrutent des travailleurs saisonniers
Etablissements recrutant des travailleurs saisonniers
selon le secteur d’activité
Agriculture
230 emplois
1
saisonniers
8
Commerce
5
Construction
Enseignement, santé
et action sociale
Postes saisonniers cités par
plusieurs établissements
5
7
Industrie
3
Services
0
5
10
15
20
25
Agent/e d'entretien
4
Manœuvre TP
4
Aide-soignant/e
3
Conducteur/trice de ligne
3
Chauffeur/se PL
2
Conducteur/trice d'engins
2
Employé/e commercial/e
2
29 établissements sur 72, soit 40%, recrutent des
travailleurs saisonniers. Tous les secteurs d’activité offrent
des possibilités d’emploi saisonnier.
Hôte/sse de caisse
2
Infirmier/ère
2
Manutentionnaire
2
Les recrutements de travailleurs saisonniers sont concentrés
principalement sur les mois d’été (juin à août).
Opérateur/trice de fabrication
2
Opérateur/trice de production
2
Réalisation MDEDE – décembre 2012
30/45
Les motifs de départ des salariés
Motif(s) de départ des salariés recensés dans les 3 dernières années
Démission
52
Retraite
34
Rupture conventionnelle
29
14
Licenciement
8
Licenciement économique
Mutation interne
8 établissements sur 72, soit 11%, ont pratiqué des
licenciements économiques dans les trois dernières
années. Les licenciements économiques ont touché
tous les secteurs d’activité, à l’exception du secteur
enseignement, santé et action sociale.
4
La démission, à l’initiative du salarié, reste toutefois
le principal motif de départ des salariés : elle
concerne 72% des établissements répondants.
Un recours fréquent aux heures supplémentaires
Recours aux heures supplémentaires
Récupérées
10%
Jamais
13%
Rarement
19%
Les deux
44%
Régulièrement
68%
Payées
46%
52 établissements sur 72 pratiquent l’annualisation du temps de travail, au moins pour une partie de leurs
salariés. Ils sont 63 à recourir aux heures supplémentaires, de façon régulière pour 49 d’entre eux.
Dans 57 établissements rencontrés, les heures supplémentaires sont payées aux salariés, au moins en partie.
Réalisation MDEDE – décembre 2012
31/45
Plan de formation
Existence d’un plan de formation
Plan de formation
existant
74%
19 établissements rencontrés n’élaborent
toujours pas de plan de formation. Ce sont
tous des établissements de moins de
50 salariés.
Pas de plan de
formation
26%
Pour autant, tous les établissements
rencontrés utilisent, partiellement au
moins, leur budget de formation.
Près de 4 établissements sur 10 financent
des formations au-delà de leur obligation
légale.
Utilisation du budget de formation
-
=
En partie
20%
+
Intégralement
41%
Plus
39%
Quant à la typologie des formations,
11% des établissements réalisent plutôt
des formations visant l’adaptation au poste
de travail, 18% des formations de
développement des compétences, et 71%
proposent les deux types de formation à
leurs salariés.
Droit Individuel à la Formation (DIF)
Utilisation du DIF par les salariés et motifs
DIF utilisé
36%
Pas d'utilisation
64%
12
informatique et bureautique
langues étrangères
8
pas de demande / pas d'intérêt /
pas de besoin
développement / bilans de
compétences / VAE
8
méconnaissance / manque
d'informations
conduite
6
formations techniques métiers
santé et sécurité
4
21
20
utilisation des formations
dispensées par l'entreprise
manque de temps
5
4
3
Dans 46 établissements sur 72, les salariés n’utilisent pas leur Droit Individuel à la Formation. Les principales
raisons évoquées par les dirigeants sont l’absence de demandes de la part des salariés et le manque
d’information des salariés.
Réalisation MDEDE – décembre 2012
32/45
Focus sur les publics spécifiques
Jeunes
69% des établissements déclarent connaître les aides à l’embauche de jeunes salariés.
Seniors
42 établissements du panel connaissent la nouvelle mesure pour l’emploi des seniors, applicable depuis le
er
3
1 janvier 2010.
21 établissements y sont soumis. 18 d’entre eux ont d’ores et déjà défini des actions, via un plan d’actions
interne ou un accord de branche. Dans 2 établissements, la réflexion est engagée. Enfin, 1 seul établissement
ne s’est pas encore emparé de la problématique.
Existence de postes féminisables
au sein des établissements
Les postes féminisables cités
par plusieurs établissements
Pas de postes
féminisables
35%
Postes féminisables
65%
Chauffeur/se
8
Commercial/e
7
Monteur/se
3
Conducteur/trice de travaux
2
Conducteur/trice d'engins
2
Electromécanicien/ne
2
Employé/e commercial/e
2
Mouleur/se
2
Postes d'encadrement
2
Femmes
46 établissements déclarent disposer de postes féminisables. Parmi les postes cités se trouvent des métiers
pour lesquels des difficultés de recrutement ont été exprimées (en jaune dans le tableau). A noter également
que 5 établissements du panel considèrent que tous leurs postes de travail sont potentiellement féminisables.
Seuls 5% des établissements connaissent le contrat de mixité, dispositif qui peut aider au financement d’actions
4
de formation et d’adaptation au poste de travail dans des métiers majoritairement occupés par des hommes.
Travailleurs handicapés
44 établissements rencontrés, soit 61% du panel, emploient des salariés disposant d’une reconnaissance de
leur qualité de travailleur handicapé.
Plus de 8 établissements sur 10 connaissent la réglementation liée à l’obligation d’emploi de ce public. Plus de
7 sur 10 connaissent les aides en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés et les organismes œuvrant
dans ce but.
Parmi les établissements de plus de 20 salariés, seule une courte majorité (51%) remplit les conditions
d’obligation d’emploi. Sur 22 établissements qui ne remplissent pas les conditions, 16 invoquent des métiers
inadaptés à l’emploi de travailleurs handicapés.
3
Voir à ce propos le site du Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social dédié à l’emploi des
seniors : http://travail-emploi.gouv.fr/emploi-des-seniors,599/1242,1242/
4
Voir la fiche pratique sur le site du Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social : http://travailemploi.gouv.fr/informations-pratiques,89/fiches-pratiques,91/egalite-professionnelle,117/le-contrat-pour-la-mixite-des,12787.html
S’adresser au Chargé de mission aux droits des femmes et à l’égalité : [email protected]
Réalisation MDEDE – décembre 2012
33/45
5
P ERSPECTIVES , PROJETS ET BESOINS
Informations recueillies auprès des 72 établissements participant à l’étude
Projets des dirigeants
Projets des établissements
Amélioration de la qualité
59
50
Fidélisation de la clientèle
Développement de nouveaux produits / services
49
Modernisation des outils de travail
49
Diversification des marchés
35
Acquisition / agrandissement / modernisation des bâtiments
12
Maintien de l'activité
12
réponses proposées
Développement de l'activité
12
réponses spontanées
8
Ouverture de nouveaux sites
5
Amélioration de la compétitivité
Développement de l'informatisation
3
Développement sur internet
3
Développement à l'export
3
Intégration d'un groupe
Certification
2
1
Parmi
les
premiers
projets
cités
spontanément, 12 établissements prévoient
d’acquérir, d’agrandir ou de moderniser leurs
locaux. 8 établissements envisagent d’ouvrir
de nouveaux sites en dehors du canton.
Par ailleurs, si 12 établissements ont comme
objectif de développer leur activité, 12 autres
souhaitent seulement maintenir leur niveau
d’activité actuel.
Evolution des effectifs : stabilité prévue pour 2012 dans la majorité des établissements
47 établissements répondants
Les résultats doivent être interprétés
avec précaution en raison de leur
représentativité (65% du panel).
Evolution des effectifs entre 2009 et 2011
+ 2,4 %
3 000
Dans les 47 établissements répondants,
l’effectif global a diminué en 2010, puis a de
nouveau augmenté en 2011.
+ 5,0 %
- 2,4 %
2 500
2 000
Au total, les effectifs ont progressé de +2,4%
entre 2009 et 2011.
1 500
2009
Réalisation MDEDE – décembre 2012
2010
2011
34/45
Prévision d’évolution des effectifs
à fin 2012 par rapport à fin 2011
40
La
majorité
des
établissements
rencontrés formulait une prévision de
stabilité de ses effectifs en 2012.
21
5 établissements, répartis sur différentes
communes du territoire, prévoyaient une
baisse de leur nombre de salariés.
Enfin, 21 établissements, soit 32% du
panel, envisageaient une augmentation
de leurs effectifs.
5
Diminution
66 établissements répondants
Entretiens réalisés de mai à octobre 2012
Stable
Augmentation
A noter que les projections d’évolution
des effectifs étaient plus favorables pour
les établissements situés sur la
commune d’Aizenay : 47% d’entre eux
prévoyaient une hausse de leur nombre
de salariés.
Près de la moitié des établissements ont des perspectives de recrutement sur 2012-2013
Existence de perspectives de recrutement
sur la fin d’année 2012 et l’année 2013
Pas de recrutement
55%
Perspectives de
recrutement
45%
118 recrutements envisagés
sur fin 2012 et 2013
Les postes cités par
plusieurs établissements
(nombre de citations)
32 établissements rencontrés, répartis sur l’ensemble
du territoire de la Communauté de Communes, avaient
des perspectives de recrutement sur la fin d’année
2012 et l’année 2013.
Commercial/e
8
Chef de chantier
3
Conducteur/trice de ligne
3
Cariste
2
Les projets de recrutement sont plus importants dans
les secteurs de l’industrie (41 embauches envisagées)
et de la construction (30 embauches).
Conducteur/trice d'installation
2
Attention, parmi les premiers postes cités se trouvent
de nombreux métiers pour lesquels des difficultés de
recrutement ont été exprimées (en jaune dans le
tableau).
Secrétaire
2
Technicien/ne de maintenance
2
Réalisation MDEDE – décembre 2012
Manœuvre TP
2
Plombier/ère
2
35/45
Situation des entreprises au regard de la transmission
Etablissements selon l’âge du dirigeant
Dont 18 établissements
hors groupes
dont le dirigeant est âgé
d’au moins 50 ans.
24%
55 ans et plus
23%
50 à 54 ans
37%
40 à 49 ans
16%
moins de 40 ans
Près d’1 chef d’entreprise sur 2 est âgé d’au moins 50 ans. C’est en particulier le cas pour 18 établissements
basés sur le territoire qui n’appartiennent pas à un groupe.
Sur ces 18 établissements, 13 ont engagé une réflexion sur une stratégie de transmission de l’entreprise.
8 d’entre eux envisagent une reprise familiale. Par ailleurs, dans 3 cas, la transmission de l’entreprise est
prévue à un horizon de 2 ou 3 ans, et dans 7 cas à une échéance de 5 à 6 ans.
Les zones d’activités économiques sont favorables au développement de l’activité pour
une large majorité des établissements
53 établissements répondants sur 56 situés dans une zone d’activités économiques
Jugement sur la zone d’activités économiques
Environnement
favorable
79%
Défavorable
21%
11 établissements
D763
La Ribotière : 1
Actipôle 85 : 1
Le Petit Bourbon : 6
Le Recrédy : 1
La Petite Filée : 1
Autres ZAE
La Croix des Chaumes : 1
42 établissements, soit une large majorité de ceux installés dans une zone d’activités économiques, jugent que
l’environnement de la zone est propice au développement de leur activité.
Parmi les 11 établissements qui perçoivent leur environnement comme défavorable à leur développement,
9 pointent le manque de développement de leur zone d’activités économiques ou le manque de partenaires
commerciaux à proximité, et 2 soulignent un besoin de visibilité ou une mauvaise signalisation de la zone.
Réalisation MDEDE – décembre 2012
36/45
Près de 4 établissements sur 10 rencontrent des problèmes de débit internet
65 établissements répondants
Existence de problèmes de débit internet
25 établissements
25 établissements rencontrent des
problèmes de débit internet.
Les Blussières : 7
Actipôle 85 : 3
La Croix des Chaumes : 2
La Forêt : 2
La Noue Grenet : 2
Saint Denis Les Lucs : 2
La Ribotière : 2
Espace Vie Atlantique : 1
La Verdure : 1
Hors ZAE : 3
Les zones proportionnellement les
plus concernées sont Les Blussières
à Aizenay (7 établissements touchés
sur 9 rencontrés), La Forêt à
Aizenay (2 sur 2), La Noue Grenet
aux Lucs sur Boulogne (2 sur 2), La
Croix des Chaumes au Poiré sur Vie
(2 sur 2), et Saint Denis Les Lucs à
Saint Denis La Chevasse (2 sur 3).
Problèmes de
débit internet
38%
Pas de problèmes
62%
Les besoins des salariés
L’existant
74% des établissements rencontrés ont connaissance de pratiques de covoiturage parmi les salariés.
94% des établissements proposent à leurs salariés une salle de restauration équipée.
Etablissements identifiant des besoins pour leurs salariés
Garde d'enfants
Transport
Logement
28
17
11
Représentent 51% des
effectifs salariés de l’étude
Représentent 40% des
effectifs salariés de l’étude
Représentent 28% des
effectifs salariés de l’étude
Frein au recrutement pour
13 établissements
Restauration collective
3
Représentent 3% des
effectifs salariés de l’étude
Frein au recrutement pour
3 établissements
Les principaux besoins des salariés identifiés sont la garde d’enfants (39% des établissements), le transport
(24% des établissements) et le logement (15% des établissements). A noter que les établissements qui
perçoivent ces besoins pour leurs salariés sont répartis sur les différentes communes du territoire.
Pour la garde d’enfants, le besoin concernerait en priorité les enfants de moins de 3 ans (28 réponses).
15 établissements perçoivent également un besoin de garde pour des enfants de plus de 3 ans.
Réalisation MDEDE – décembre 2012
37/45
Freins en matière de développement : les difficultés de recrutement citées spontanément
Freins au développement de l’activité des établissements
Conjoncture actuelle
52
Concurrence
37
Manque d'information sur les aides au développement
22
Manque de moyens financiers
19
Problèmes de recrutement
12
Contraintes administratives / réglementaires
6
Prix des matières premières
5
Freins politiques
5
Financement bancaire
Problèmes de circulation
3
réponses proposées
réponses spontanées
2
90% des établissements rencontrent des freins au développement de leur activité. La conjoncture actuelle reste
la principale raison identifiée.
Toutefois, 12 établissements, soit 17% du panel, déclarent de manière spontanée que leurs difficultés de
recrutement sont un frein au développement de leur activité.
Mutualisation au sein des zones d’activités économiques : un intérêt pour des services
de sécurité
53 établissements répondants sur 56 situés dans une zone d’activités économiques
Intérêt pour la mutualisation de services
40% des établissements situés
dans une zone d’activités
économiques
se
déclarent
intéressés par des services de
sécurité mutualisés.
Cela concerne en particulier la
commune
d’Aizenay,
avec
11 établissements intéressés :
6 situés sur la zone des
Blussières (sur 9 rencontrés), 3
à l’Espace Océane (sur 3
rencontrés), et 2 à l’Espace Vie
Atlantique (sur 2 rencontrés).
Réalisation MDEDE – décembre 2012
Sécurité
21
Entretien du matériel incendie
et des portes automatiques
Gestion
des déchets
8
13
12
Gestion des espaces verts
9
Service de courrier
38/45
Attentes concernant le développement local
Attentes des établissements en termes de développement local
Besoins des salariés
Garde d'enfants, crèche interentreprises, crèche horaires
atypiques
Besoins des entreprises
19
Echanges et synergies interentreprises, club d'entreprises,
groupement d'employeurs
Restauration collective, restaurant interentreprises
Transports en commun, transports horaires décalés
11
11
10
Aménagement des ZAE, signalisation des ZAE
7
Amélioration des réseaux téléphoniques fixe et mobile, réseau
électrique
6
5
Sécurisation et surveillance des ZAE, vidéo-surveillance
Infrastructures et politiques de santé
4
Infrastructures et activités sportives et culturelles
3
Accompagnement des nouveaux arrivants
3
Hôtellerie, logements temporaires
2
Partenaires commerciaux, partenaires RH
2
Développement du tourisme
1
Amélioration des infrastructures routières
1
Stockage pour les entreprises
1
44 établissements, soit 61% du panel, ont exprimé des attentes en termes de développement local.
La principale attente concerne des structures de garde d’enfants pour les salariés. En seconde position,
11 établissements souhaitent le développement des échanges et des synergies interentreprises.
Concernant les zones d’activités économiques, 7 établissements demandent l’amélioration de leur
aménagement et de leur signalisation, et 5 établissements pointent un besoin de sécurisation et de surveillance.
Autres échanges lors des entretiens
Lors des entretiens, 5 établissements ont exprimé spontanément leur satisfaction à l’égard des collectivités
locales. 12 ont en revanche signalé leur besoin d’accompagnement par les collectivités, notamment via la
communication et la promotion des entreprises du territoire.
Par ailleurs, 9 établissements souhaiteraient que les entreprises du territoire soient priorisées pour les marchés
publics, ou du moins informées des appels d’offres par les collectivités locales (2 réponses). Cependant,
concernant les marchés publics, les principes de libre accès à la commande publique, d’égalité de traitement
des opérateurs, et de transparence des procédures, prévus au code des marchés publics, ne permettent pas,
hormis pour les marchés de faible montant, d’informer directement une entreprise qui pourrait être concernée
par le marché. Cela implique le respect d’un formalisme légal en termes de publicité, charge aux entreprises
d’assurer une veille sur les publications légales.
Réalisation MDEDE – décembre 2012
39/45
6
P RÉCONISATIONS
SYNERGIES ENTREPRENEURIALES
Des projets à développer
75% des établissements déclarent rencontrer
des difficultés de recrutement.
Les deux premiers postes cités sont des métiers
transverses : commercial/e et technicien/ne de
maintenance.
45% des établissements déclaraient avoir des
perspectives de recrutement sur la fin d’année
2012 et l’année 2013. Parmi les premiers postes
cités se trouvent de nombreux métiers pour
lesquels des difficultés de recrutement ont été
exprimées.
17% des établissements déclarent de manière
spontanée que leurs difficultés de recrutement
sont un frein au développement de leur activité.
47% des établissements déclarent rencontrer de
la saisonnalité dans leur activité.
Développer le recours au travail à temps partagé
(Groupement d’Employeurs Départemental en cours de création)
11 établissements pointent un besoin mutuel d’échanges et de synergies. Cette thématique arrive en
seconde position des attentes des dirigeants en termes de développement local.
Réactiver le club d’entreprises Acti’Vie
Réalisation MDEDE – décembre 2012
40/45
GESTION DE LA RESSOURCE HUMAINE
75% des établissements déclarent rencontrer
des difficultés de recrutement.
Dans le panel, 9% des salariés sont âgés d’au
moins 55 ans, et devraient donc partir à la
retraite dans les 7 prochaines années.
Le secteur des services sera relativement le plus
concerné, avec 19% de ses effectifs âgés d’au
moins 55 ans.
Les secteurs les plus touchés par les difficultés
de recrutement sont également les premiers
secteurs d’activité présents sur le territoire :
l’industrie à 90%, la construction à 81%, et le
commerce à 76%.
Les femmes représentent 32% des salariés
dans le panel. Parmi les postes cités comme
féminisables se trouvent des métiers pour
lesquels des difficultés de recrutement ont été
exprimées.
Engager une démarche Action Emplois Compétences :
Anticiper l’évolution des métiers et la transmission des compétences dans les
entreprises du territoire
Qualifier des personnes salariées ou en recherche d’emploi en réponse aux
besoins locaux (formations mutualisées, …)
BESOINS DES SALARIES
Attirer et fidéliser les compétences dans les entreprises du territoire
28 établissements, qui représentent 51% des
effectifs de l’étude, perçoivent pour leurs
salariés un besoin concernant la garde
d’enfants, en priorité pour les enfants de moins
de 3 ans.
Pour favoriser le développement économique
local, 19 établissements recommandent le
développement de structures de garde
d’enfants : crèche interentreprises, crèche à
horaires atypiques. C’est la première attente
exprimée par les dirigeants.
13 établissements considèrent que les
problématiques de garde d’enfants peuvent
constituer un frein à leurs recrutements.
718 salariés de moins de 40 ans n’ont pas
encore d’enfant ou un seul enfant, et sont donc
susceptibles d’avoir des enfants en bas âge
dans les prochaines années.
Favoriser le développement des micro-crèches
Engager une étude de faisabilité pour une crèche interentreprises
Réalisation MDEDE – décembre 2012
41/45
ZONES D’ACTIVITES ECONOMIQUES
56 établissements sont
installés dans une zone
d’activités économiques.
11 établissements considèrent
que cette implantation est peu
propice au développement de
leur activité.
Parmi eux, 2 soulignent un
besoin de visibilité ou une
mauvaise signalisation de la
zone.
Par ailleurs, concernant le
développement local,
7 établissements demandent
l’amélioration de
l’aménagement et de la
signalisation des zones
d’activités économiques.
Améliorer la signalétique des entreprises dans les ZAE
21 établissements installés dans une zone
d’activités économiques se déclarent intéressés
par des services de sécurité mutualisés.
11 d’entre eux sont situés sur la commune
d’Aizenay.
5 établissements pointent un besoin de
sécurisation et de surveillance des zones
d’activités économiques pour favoriser le
développement du territoire.
Développer des services de sécurité et de surveillance des ZAE
INFORMATION ET COMMUNICATION
Des pratiques à renforcer
Sur leurs difficultés de recrutement,
9 établissements pointent une méconnaissance
et un déficit d’image du métier ou de leur
activité.
Lors des entretiens, 12 établissements ont
signalé spontanément leur besoin
d’accompagnement par les collectivités locales,
notamment via la promotion des entreprises du
territoire.
Valoriser les entreprises et les métiers du territoire par des actions de
communication : forums, visites d’entreprises, job dating, …
La majorité des établissements ne recourent pas
aux mesures d’aide à l’emploi.
13 évoquent leur méconnaissance des
dispositifs existants, et 7 en soulignent la
complexité.
65% des établissements déclarent disposer de
postes féminisables. Cependant, seuls
5% connaissent le contrat de mixité, dispositif
qui peut aider au financement d’actions de
formation, d’adaptation au poste de travail et
d’aménagement des locaux dans des métiers
majoritairement occupés par des hommes.
Informer et s’informer sur les dispositifs d’aide à l’emploi :
contrat de mixité, futur contrat de génération, …
Réalisation MDEDE – décembre 2012
42/45
Réalisation MDEDE – décembre 2012
43/45
A NNEXE – L ISTE DES ÉTABLISSEMENTS PARTICIPANTS
Nous remercions les 72 établissements qui ont participé à l’étude :
Raison sociale
Commune
ATELIER 3T
AIZENAY
ATLANTIC VENDEE AUTOMATISME
AIZENAY
COUGNAUD
AIZENAY
ENTREPRISES TRAINEAU
AIZENAY
ETS MORILLEAU MICHEL
AIZENAY
FRANCE BOISSONS LOIRE SUD OUEST
AIZENAY
GRAND OUEST
AIZENAY
LABORATOIRE BAUDEL
AIZENAY
LE MARIN VENDEEN
AIZENAY
MENUISERIE PARQUETS CLOISON AGENCEMENTS
AIZENAY
OCEPLAST
AIZENAY
PHARMACIE BERGEAU SAPIN
AIZENAY
SARL ABATTOIR BROCHARD
AIZENAY
SARL BILLON TP
AIZENAY
SAS LEGRAND ALAIN
AIZENAY
SATP
AIZENAY
SEDEP
AIZENAY
SOCIETE AGESINATE DE DISTRIBUTION
AIZENAY
SOCIETE LAPEYRE COMPOSANTS
AIZENAY
SOCIETE POISSONNET TP
AIZENAY
VVA
AIZENAY
ADMR
BELLEVILLE SUR VIE
BELLE VIE DOMOTIQUE
BELLEVILLE SUR VIE
BONILAIT PROTEINES
BELLEVILLE SUR VIE
CENTRE EUROPEEN DE FORMATION PROFESSIONNELLE
BELLEVILLE SUR VIE
CENTRE FORMATION ROUTIERE MARIONNEAU
BELLEVILLE SUR VIE
CODALOC
BELLEVILLE SUR VIE
EURIAL
BELLEVILLE SUR VIE
EURIAL : UCAL
BELLEVILLE SUR VIE
GROUPE PRIVAT
BELLEVILLE SUR VIE
LES JARDINS DE BELLE VILLE
BELLEVILLE SUR VIE
LUBEXCEL
BELLEVILLE SUR VIE
M3
BELLEVILLE SUR VIE
NOVADAL PRIVAT
BELLEVILLE SUR VIE
O'XYGEN
BELLEVILLE SUR VIE
PRIVAT BATI CONCEPT
BELLEVILLE SUR VIE
SOCIETE DE DRAINAGE ET D'AMELIORATION FONCIERES
BELLEVILLE SUR VIE
SOCIETE D'INGENIERIE DE CONSEIL ET D'ASSISTANCE EN AMENAGEMENT
BELLEVILLE SUR VIE
SODAF GEO ETANCHEITE
BELLEVILLE SUR VIE
SODAF GEO INDUSTRIE
BELLEVILLE SUR VIE
SODIBELLEVILLE
BELLEVILLE SUR VIE
SOLARGIE
BELLEVILLE SUR VIE
SOLEN
BELLEVILLE SUR VIE
SPBI
BELLEVILLE SUR VIE
Réalisation MDEDE – décembre 2012
44/45
Raison sociale
Commune
ATLAN'ROUTE
LE POIRE SUR VIE
CHABOT SICARD OLIVIER BULTEAU BROSSET
LE POIRE SUR VIE
DECOR PEINT
LE POIRE SUR VIE
DIDELON MACHINES OUTILS
LE POIRE SUR VIE
EHPAD RESIDENCE LA MONTPARIERE
LE POIRE SUR VIE
FAM LA BRACHETIÈRE
LE POIRE SUR VIE
FAST CONCEPT CAR
LE POIRE SUR VIE
IMPRIMERIE GRAPHIQUE DE L'OUEST
LE POIRE SUR VIE
SARL FRANCK OLIVEAU
LE POIRE SUR VIE
SARL FRIMAUDEAU
LE POIRE SUR VIE
SOCIETE D'ETUDES ET DE REALISATIONS TECHNIQUES APPLIQUEES
LE POIRE SUR VIE
SOCIETE DU GARAGE DE L'ATLANTIQUE
LE POIRE SUR VIE
SOCIETE GUILLET SAS
LE POIRE SUR VIE
SOCIETE VENDEE POIDS LOURDS
LE POIRE SUR VIE
SOCIETE VENDEENNE DE TRANSPORTS ET DE TOURISME
LE POIRE SUR VIE
SODIPO
LE POIRE SUR VIE
SPBI
LE POIRE SUR VIE
STE CHARPENTES FOURNIER
LE POIRE SUR VIE
VITAL BOIS
LE POIRE SUR VIE
SARL MOLLE PHILIPPE
LE POIRE SUR VIE
EHPAD SAINTE ANNE
LES LUCS SUR BOULOGNE
MARIEBEL
LES LUCS SUR BOULOGNE
S.P.S. NEGOCE
LES LUCS SUR BOULOGNE
SA IMPRIMERIE DU BOCAGE
LES LUCS SUR BOULOGNE
EUROPE SNACKS
SAINT DENIS LA CHEVASSE
FRANDEX
SAINT DENIS LA CHEVASSE
IMMEQUIP
SAINT DENIS LA CHEVASSE
BOUANCHEAU MOURET
SALIGNY
Réalisation MDEDE – décembre 2012
45/45

Documents pareils