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La culture sous toutes ses coutures
VAS-Y! T’Y VAS?
31 JUILLET
1-2
AOÛT
2015
Ces matins-là.
Soyons mutins, main dans la main. Toutes les rencontres
favorisant les pours et contres des petits papas; les places
sont chères, le soleil implacable. Se tenir au cable, les mains
sèches. Tout le monde veille. Sexy les Betty Boop en looping
sur les murs. On ne mash up pas, on trouve. Tous les Moha percute où
vous voulez. Dresse le tableau des liens et des coups de fil de la dernière
ligne des points de rencontre de la toile au carnaval barnumesque des
étoiles! On s’enlumine, on farandole cramignonne, sans faux cols. Pas le
tour de France: wallons, y a bon. La confusion des carrefours et frontières:
FAUT LABOURER. Je te promets qu’on les ressent, peu-être balbutiants,
ces presque inaudibles souffles chauds – c’est l’Harmattan - poussant
au dos. Rigolo, non, cette mise en carême du petit cheval dressé? C’est
un petit trot, ça pousse en rhapsodie. Qu’importe! Ça le danse comme
ces racines tenaces, noueuses, nerveuses, cette infernale grand-mère.
ACCROCHE! Tiens-toi s’y! Y a pas... STARTING BLOCK. De la langue autre,
No stranger. Tisser le lien, l’accueil. Jamais n’importe quoi cette légereté
de la carte du tendre. Ni cru, ni cuit. Tous des tropiques d’en attendre de
tenter d’oser la fusion l’effusion. Ça catch l’élan perceptible, la cible de
Gilgamesh. TRANSFORMERS. Dieu des dieux nom de dieu! Des terres:
«milieu, quart, tiers, centre », disent les vieux textes babyloniens du ring
de catch. Coquin, furieusement, ludiquement, de ces contresens ces mitemps de lune verte passant, où des corps s’embrassent furieusement;
s’épousaillent en pompes d’Esperanzah!, du Temps des Cerises, de ces
temps convergeant en ubik multivers. Main dans la main, démuraille, se
réampare, ne désempare armé d’élan. Cela fleurirait en Atalante… la valse
des dix mille temps s’équipant. Hors des abris, l’ami ! Question de climat,
d’entrechat, la transfusion genre? mais je ne sais pas moi. Vas-y! T’y vas?
CAPTAIN? Non? Oui? PacabACAB? Ouais... si je sais. Né. À vue de nez.
Rougis. Pas. Viens. T’y es. Pas celui qui le dit.
Xiane
DUBIOZA KOLEKTIV
La fête consciente
sa part de responsabilité dans ce qui se passe. C’est trop facile de pointer du doigt la politique,
d’attendre que le gouvernement résolve les choses à notre place. Nous sommes tous une part
de la solution.
KULT - POURQUOI FAITES-VOUS DE LA MUSIQUE, POUR VOUS AMUSER OU POUR
TRANSMETTRE UN MESSAGE ?
Dubioza - Nous essayons de faire les deux en même temps avec la musique comme trait
d’union. Nous pensons que les gens sont capables de danser et d’écouter en même temps.
K - DANS CE MOUVEMENT, QUEL EST LA PLACE DE L’ARTISTE, DE LA MUSIQUE ?
D - Nous ne croyons pas en cette idée romantique que les artistes, les groupes ou les festivals
puissent faire une révolution. Par contre il peuvent agir en incitant les gens à réfléchir par euxmêmes, susciter le dialolgue, utiliser l’espace médiatique qui leur est offert pour faire passer
un message.
K - MOUVEMENT CITOYEN SOUTENU PAR ESPERANZAH! « TOUT AUTRE CHOSE »
RÉFLÉCHIT À DES ALTERNATIVES AU SYSTÈME DOMINANT.
VOUS, QUE PROPOSERIEZ-VOUS ?
D - À travers notre musique, nous ne nous adressons pas à une masse mais c’est
chaque personne individuellement que nous essayons de toucher. Pour nous,
l’important c’est d’inciter les gens à penser par eux-mêmes. Chacun doit prendre
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Ben voilà, c’est déjà (presque) fini. Ce soir (ou demain)
on reprend la route. Et si cette route était celle qui
mène à un tout autre chose. Autre chose à ce que les
politiques actuelles nous font croire, nous infligent, ce à quoi elles nous
enchaînent. Et si on reprenait le volant? Oui mais comment? En s’insérant dans des mouvements
sociaux et citoyens tels que Tout Autre Chose, D19/20, Acteurs des Temps Présents pour réfléchir et agir
ensemble, en privilégiant les circuits courts, en partiquant la désobéissance civile, ...
Et avant de se retrouver l’année prochaine, on se tapera la bise:
Les 12 et 13/09, Alternatiba à Bruxelles: forum des alternatives locales concrètes.
Les 15, 16 et 17/10, à Bruxelles-Namur: journées d’action pour dire non à l’austérité, à la pauvreté, au TTIP,
au racisme et à la corruption.
Du 30/11 au 11/12, la COP21 à Paris: conférence des Nations-Unis pour le climat.
“Ca sert à rien, ça va rien changer”, vous allez me dire. “N’oublions pas que les droits sociaux que nous
avons aujourd’hui ne sont pas le résultat de simples votes mais d’actions directes”*, nous rappelle Amaury
Ghijselings, militant associatif et animateur-éducateur en Éducation au développement. Alors si on le tentait
pour voir? Et puis aussi* parce qu’ensemble on est plus forts, pour pouvoir y croire encore, faire entendre
notre voix, faire sens, conscientiser, montrer/rappeler qu’on est là, faire sa part du boulot, les emmerder un
p’tit peu quand même, enrayer la machine, soulever les débats... “Se mobiliser en masse c’est contribuer
à une stratégie plus générale et essayer d’augmenter le rapport de force”*, nous dit Sébastien Kennes,
également militant associatif et animateur-éducateur. N’oublions pas que c’est chez nous que les grandes
décisions se prennent (le Parlement Européen étant situé à Bruxelles). “On a souvent tendance à vouloir
mener des actions dans les pays du sud mais l’idée c’est d’agir ici et maintenant. Si on arrêtait de piller les
richesses de ces pays-là (comme le coltan du Congo que l’on retrouve principalement dans nos GSM et ordis)
et qu’on décidait d’adopter un autre mode de vie ici, peut-être que les choses iraient mieux là-bas”, nous
explique Sébastien.
On aurait donc encore un peu de pouvoir? ... Je prends!
INTENANT?
QUOI MA
ET ON FAIT
* Entendu à la conférence gesticulée Radical?! qui a eu lieu vendredi à l’espace CNCD. Vous souhaitez une seconde chance?
Retrouvez Amaury et Sébastien :
le 28 août lors des Rencontres Ecologiques d’Eté organisées par Etopia, à Massembre.
Les 11 et 12 septembre lors de l’Université d’Eté du CADTM Europe à Namur.
Équipe: Ecto, Jeanbon, Aude Wéry, Xiane, Colienne Roberti et Martha Regueiro
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