Amour, Sexe et Image de Soi

Amour, Sexe
et Image de Soi
Les Cahiers du CIJ
D.2. Bien-être
D
Secteur
Santé
6. Amour, Sexe et Image de Soi
Mots clefs pour cette fiche : Adolescence, Amis, Amour, Bisexualité, Corps, Complexes, Crise, Ecoute, Fille, Garçon, Homosexualité, Image,
Orgasme, Parents, Plaisir, Pornographie, Puberté, Sexe, Sexualité.
Un cahier atypique qui se veut résolument « pratique », sur un sujet qui nous concerne tous ! Souvent sous forme de questions-réponses, il est conçu pour interpeller l’intimité de chacun et effacer
parfois des doutes ! Fille ou garçon, tu trouveras ici de quoi satisfaire ta curiosité !
On se sent gauche, malhabile et cela
donne naissance à des complexes.
Les filles ont alors honte de voir
leurs seins pousser, ou honte qu'ils
ne poussent pas. Un garçon qui
commence à muer peut parfois
émettre des sons discordants. Tout
est prétexte à se sentir mal et à avoir
des complexes: un nez trop grand,
ou trop petit, on se sent trop maigre,
trop gros, trop petit, trop grand.
A- Image de soi
Parce que ton corps change, il est
normal que tu éprouves des doutes,
que tu te sentes un peu perturbé(e).
Tu ne te reconnais pas toujours dans
le miroir ou tu voudrais être différent(e).
Certains jours, tu te trouve moche, et
d’autres, finalement pas mal du tout.
Tu vis des bouleversements physiques et psychiques qui te poussent
à prendre concrètement et même
parfois brutalement conscience de ta
nouvelle image. Mais celle-ci est en
constante évolution.
Chaque personne construit son
image tout au long de sa vie. Pour
cela, elle s’appuie sur des références
et des repères : ses amis, le groupe
qu’elle fréquente, ses parents, ses
idoles ou tout autre aspect de la société qui a de la valeur à ses yeux.
Des complexes sur son physique,
on en a tous !
Mais à l’adolescence, on est souvent
plus angoissé(e) sur son apparence :
des rondeurs là où on n’en voudrait
pas, des oreilles trop décollées, un
nez qu’on trouve trop gros ou trop
long, des boutons sur le visage, des
appareils dentaires…
Complexe : sentiment d'infériorité
qui génère une conduite timide, inhibée. (petit Larousse).
L'entrée dans l'adolescence commence par la puberté dont le début
se situe autour de 10-13 ans. La
puberté est l'ensemble des changements biologiques et anatomiques
qui aboutissent à faire d'un enfant un
adulte. Ce passage est très souvent
douloureux, difficile à vivre. Le corps
change, se transforme sans parfois
que l'on y soit préparé. On peut
commencer à avoir un corps d'adulte
en se sentant encore enfant. Toutes
les parties du corps ne grandissent
pas forcément en même temps et
cela peut donner temporairement une
impression de déséquilibre physique.
On se trouve toujours trop quelque
chose et on déteste sa nouvelle
image. Souvent, on ne s'aime pas
parce qu'on se compare aux autres,
et on les trouve toujours mieux que
soi-même. Mais le sont-ils vraiment ?
On a une image déformée de soi, on
ne se voit pas tel que l'on est, mais
tel que l'on se sent dans son corps.
Ces complexes peuvent aussi naître
de réflexions faites par les autres. On
n'entend alors plus que la réflexion
faite et on se met à y adhérer. On
trouve alors que l'autre a raison de
souligner telle imperfection et on finit
par ne plus voir que cela.
Il faut du temps pour se mettre à
aimer ce nouveau corps et pour
parvenir à chasser ses complexes.
On a besoin d'apprivoiser sa nouvelle
image et d'apprendre à vivre avec.
Trop de pudeur ?
La pudeur, c’est vouloir garder pour
soi une part de soi-même : il peut
s’agir par exemple, de certaines
parties du corps, mais aussi de sentiments. Les autres ne comprennent
pas toujours les raisons de ta pudeur.
Chacun à droit à son intimité et de
choisir ses limites. On emploie souCentre Information Jeunes
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vent le terme de « violer l’intimité »,
car on agit contre la volonté de l’autre
et qu’on ne tient pas compte de ce
qu’il souhaite. Par exemple, dans
les vestiaires, certains éprouvent le
besoin de se cacher et d’autres pas.
C’est à chacun de fixer ses propres
limites et aux autres de les respecter.
pour nous et que l'on éprouve alors
une certaine pudeur. Il ne faut surtout
pas être gêné car c'est faire preuve
de maturité et de responsabilité, c'est
prendre en main sa sexualité afin non
seulement de se protéger mais aussi
de protéger son partenaire de maladies éventuelles.
La pudeur apparaît au moment de
la pré-adolescence. En fait, il y a
une prise de conscience de l'intimité
qui se traduit par une gêne voire
une honte de se dénuder face à ses
parents, notamment. On peut aussi
être gêné par l'impudeur de ses parents. Le corps n'est pas du domaine
public ni du domaine familial et à ce
titre il n'appartient qu'à nous et nous
décidons, seul, de qui a le droit de
l'approcher et de le voir. Choisir de
s'enfermer dans la salle de bain est
naturel. Il faut en convaincre certains
parents qui ont du mal à voir grandir
leurs enfants.
En tout cas, l'important c'est de parler
de ce que l'on ressent et de donner
les limites de ce que l'on désire.
Les témoignages d'affection peuvent pour certains devenir gênants :
les sentiments et la tendresse sont
suffisants pour prouver à ses parents
qu'on les aime, pas besoin de se
toucher pour cela !
On se rend compte aussi que l'on
éprouve de l'embarras, de la gêne
lorsque l'on se retrouve avec d'autres
jeunes, par exemple dans un vestiaire.
En fait, on s'aperçoit que notre corps
change, que l'on ne correspond pas
forcément à ce qu'on imagine de
l'idéal physique, mais il ne faut pas
avoir honte, il faut seulement accepter
ces changements avec ses défauts et
ses qualités.
La pudeur peut interférer dans les
rapports amoureux, notamment
dans les moments d'intimité : si les
deux partenaires sont pudiques, le
problème ne se pose pas vraiment
puisque le respect de la pudeur de
l'autre vient naturellement, mais si l'un
des deux est impudique, un sentiment
de gêne apparaît chez l'autre. Il n'y
a rien de honteux à vouloir préserver
son intimité, l'important c'est que
l'autre comprenne, il faut lui expliquer
pourquoi on réagit comme cela.
Il arrive aussi que lorsque l'on est
avec un garçon et que l'on envisage
d'avoir des rapports sexuels avec lui,
on en vienne à discuter de contraception : c'est parfois difficile parce que
c'est un sujet délicat, tout nouveau
B- Le corps
A l’adolescence a lieu la puberté,
période pendant laquelle ton corps
devient adulte. Les hormones entraînent des changements physiques.
Dans ce contexte, il est parfois
troublant de te voir changer, tu as
parfois du mal à te reconnaître. Ces
chamboulements soulèvent toutes
sortes de questions simples ou compliquées, parfois angoissantes, mais
toujours importantes. Ces questions
touchent aussi bien à l’identité, au
corps, à la relation à l’autre, à la
sexualité qu’à l’amour.
L’adolescence est ainsi une période
de recherche, de découvertes, d’essais et de remises en question.
Nouveau corps : découverte,
apprentissage, hygiène…
La puberté et tous ces changements
sur ton corps peuvent parfois être
difficiles à vivre.
Mais en prenant le temps de découvrir ton corps, en prenant soin de toi,
tu peux te sentir mieux, avoir plus
confiance en toi.
Il peut parfois être utile ou réconfortant de parler de tes doutes, tes
angoisses à des personnes en qui tu
as confiance.
Si quelque chose ne va pas, ou si
tu ne trouves pas les réponses qu’il
te faut, tu peux être aidé(e), par les
médecins, les infirmières scolaires,
les pharmaciens, des associations
comme le planning familial mais aussi
par tes proches…
DECLIC
Le sexe c’est pas « sa
le » !
Quand on est une fill
e, comment se laver
le sexe ?
Avec de l’eau et un sav
on doux. Il faut te savon
ner la vulve, puis
rincer le savon et te séc
her soigneusement car
les microbes se
développent plus facilem
ent sur la peau humide.
Ne cherche pas à te lav
er l’intérieur du vagin :
il est naturellement
propre grâce à ses séc
rétions. Le laver risquer
ait d’abîmer les «
bonnes bactéries » qui
protègent naturellement
la flore vaginale.
Aux toilettes, penses à
t’essuyer de l’avant ver
s l’arrière, et non le
contraire, pour éviter de
transporter des bactéries
de l’anus vers le
vagin.
Et pour un garçon ?
Avec de l’eau et du sav
on. Il faut te savonner le
pénis et décalotter (pour les garçons
non circoncis), puis te
rincer et te
sècher soigneusement
car les microbes se dé
veloppent plus
facilement sur la peau
humide.
Source : Fil Santé Jeunes
Centre Information Jeunes
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Est-ce normal d’être très fatigué(e)
et de toujours vouloir dormir ?
La croissance fatigue énormément,
il est donc indispensable de dormir
pour récupérer. Il est donc normal
que tu dormes 8 ou 9 heures par nuit
et que tu aies envie de faire la grasse
matinée le week-end.
Si par contre cette fatigue est gênante, s’accompagne d’idées noires,
d’ennui ou que le sommeil devient
ton refuge, n’hésite pas à en parler à
ton médecin ou à une personne de
confiance.
Qu’est-ce que la puberté ?
La puberté, c’est le passage de l’enfance à l’adolescence.
Tu vis d’importantes transformations physiques, psychologiques et
émotionnelles qui vont te permettre à
d’avoir des enfants et de prendre ta
place d’adulte dans la société.
Corps de fille
À la puberté, le corps change jusqu’à
ce qu’il ait atteint une certaine maturité.
Chez une fille, la puberté chez la fille
débute en général entre 10 et 15
ans. Le cerveau sécrète de nouvelles
hormones* qui circulent dans le sang
et mettent en marche les organes
sexuels.
Des poils apparaissent sous les bras
et sur le pubis, les seins commencent
à gonfler, et les hanches s’arrondissent. Dans les ovaires, les ovules
vont commencer à mûrir et l’appareil
génital se transforme pour se préparer
à une éventuelle maternité : les premières règles apparaissent. La peau
du visage devient moins lisse, des
boutons d’acné peuvent apparaître.
Tous ces changements physiques
te font peut-être voir les choses
différemment : tu te sens différente,
plus mûre, tu voudrais parfois que les
choses aillent plus vite…
Le sexe d’une fille, c’est comment ?
Le sexe féminin est constitué d’organes internes, donc cachés, et d’organes externes, qui sont eux visibles.
Les organes internes sont les ovaires,
les trompes, l’utérus et le vagin. Les
organes externes sont les grandes
lèvres (extérieures) et les petites
lèvres, le clitoris, l’entrée de l’urètre et
l’entrée du vagin.
L’aspect du sexe féminin est différent
pour chaque femme, les lèvres, le clitoris et le vagin peuvent être de forme
et de taille différente.
Si tu t’es déjà demandée à quoi
ressemblait ton sexe, la meilleure
solution est d’utiliser un miroir.
Toutes les parties extérieures du sexe
peuvent alors être observées facilement.
Idées préconçues:
Le vagin est souvent décrit comme un
canal, un conduit. Ces termes donnent une idée fausse de son anatomie... En réalité le vagin est une cavité
virtuelle : ses parois sont collées l'une
à l'autre. Quand il est en repos, le
vagin est « fermé ». Il n'est en fait ni
grand ni petit, il s'adapte!
Un organe vivant:
Les parois du vagin sont à la fois
toniques et extensibles. Elles sont
composées de muscles qui permettent la fermeture normale de la cavité
vaginale.
Grâce à ses qualités de souplesse et
d'élasticité, le vagin épouse la forme
de ce que l'on y introduit. En effet, en
fonction des circonstances, le vagin
est capable de maintenir fermement
un tampon en place mais aussi de
laisser passer un bébé lors de l'accouchement!
Un organe propre:
Le vagin est tapissé d'une muqueuse
qui ressemble à celle de l'intérieur des
joues.
Comme toutes les muqueuses,
la muqueuse vaginale produit un
liquide en continu qui permet un
auto-nettoyage constant : ce sont les
pertes blanches. Elles varient selon
la période du cycle de la femme et
augmentent, par exemple, en cas
d'infection.
Les parois du vagin sont recouvertes
de « bonnes » bactéries appelées
lactobacilles qui ont un rôle protecteur. Cette « flore » bactérienne
maintient un PH acide dans le vagin
et empêche généralement le développement d'infections comme les mycoses. Il est donc inutile d'utiliser des
compresses parfumées, des vaporisateurs ou des douches vaginales qui
risquent de provoquer des irritations.
Les fonctions du vagin:
Vagin n'est pas un mot pornographique, c'est un terme anatomique
qui désigne un organe. Organe
sexuel avant tout, le vagin peut
également constituer une voie d'administration pour des médicaments.
Ces médicaments peuvent avoir un
effet uniquement local (par exemple
les ovules pour traiter une mycose
vaginale), ou un effet général (par
exemple, un traitement hormonal).
En effet, la muqueuse du vagin, dont
la paroi est très riche en vaisseaux
sanguins, permet le passage dans
la circulation sanguine générale de
certains médicaments administrés
par voie vaginale. Les substances
ainsi absorbées peuvent ensuite être
distribuées à travers tout le corps
et arriver à l'endroit où elles doivent
agir.
Lors du rapport sexuel:
Au moment du rapport sexuel,
les parois du vagin, sous l'effet de
l'excitation, se gorgent de sang. Cet
afflux sanguin favorise la lubrification,
c'est-à-dire le passage de lymphe (liquide proche de l'eau) des vaisseaux
sanguins vers l'extérieur.
Dans le même temps, le vagin s'allonge et le fond du vagin se dilate.
Quand le plaisir devient particulièrement intense, les muscles qui entourent la partie inférieure du vagin (près
de la vulve) se contractent avec force,
de manière saccadée.
Le vagin n'a pas la même sensibilité partout : l'entrée du vagin est
particulièrement sensible (au toucher,
à la friction, au chaud-froid...) alors
que la partie supérieure (le fond de
la cavité), pauvre en terminaisons
nerveuses, est peu sensible. C'est
ce qui explique le fait qu'atteindre
ou non le fond du vagin n'a pas
d'influence sur le plaisir sexuel de la
femme.
Mes « petites » lèvres sont plus importantes, plus proéminentes, que les «
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grandes ». Est-ce normal ?
L’aspect du sexe est différent pour
chaque femme. Les petites lèvres,
que tu reconnais car elles n’ont
pas de poils, peuvent dépasser les
grandes lèvres.
Cela n’a rien d’anormal mais, parfois,
cela entraîne un complexe ou une
gêne chez les filles concernées.
C’est quoi le clitoris ?
C’est un organe du sexe féminin »
Il est d’ailleurs considéré comme le
principal organe de plaisir d’une fille.
Il arrive qu’il ne se voie pas, ou très
peu.
Souvent, tu ne le vois que quand
tu as du désir car, alors, il gonfle et
durcit. S’il gonfle, c’est parce qu’il est
fait d’un tissu spongieux, comme le
pénis, qui se remplit de sang quand
tu es excitée.
Toute la zone qui entoure le clitoris est
sensible mais, comme chez le garçon,
toutes les zones ne sont pas sensibles de la même manière et toutes
les caresses ne sont pas agréables
chez toutes les filles.
C’est donc à toi d’explorer ce qui te
convient le mieux.
Je n’aime pas mes seins.
Que faire ?
Tes seins, comme le reste de ton
corps, évolueront tout au long de ta
vie : sous l’influence des hormones,
des grossesses, des prises ou pertes
de poids ou même simplement avec
le temps…
du vagin, qu’elle ferme partiellement.
Cette membrane n’est pas complètement fermée pour laisser passer le
sang de des règles.
D’une fille à l’autre, son aspect peut
varier. Le plus souvent, l’hymen se
rompt lors de la première pénétration
vaginale, ce qui peut occasionner un
léger écoulement de sang.
Il arrive aussi que l’hymen soit assez
souple pour permettre la pénétration
sans se rompre.
L’Hymen est une petite membrane
de forme et d'épaisseur variable qui
ferme partiellement l'orifice vaginal,
laissant ainsi s'écouler le sang des
règles.
L'hymen ne se retrouve chez aucune
autre espèce animale et n'a aucune
utilité physiologique. Beaucoup de
filles n’en ont pas : environ un tiers. Il
se peut aussi que l’hymen ait disparu
(utilisation de tampons, pratiques de
certains sports…). S’il est présent,
il se déchire généralement lors du
premier rapport sexuel. Ça peut être
un peu douloureux mais ce n'est pas
obligatoire et il en est de même pour
les saignements qui ne sont pas systématiques et ne doivent pas durer.
La peur, la contraction du corps, le
manque de lubrification, le stress (de
la grossesse, des Infections Sexuellement Transmissibles, de le regretter
après...) participent pour beaucoup à
cette douleur, même parfois jusqu'à
empêcher la pénétration. Se sentir
prête, en confiance permet de vivre
sereinement les choses.
Le saignement est il obligatoire?
S’ils sont très douloureux à cause de
leur taille, de leur poids ou juste avant
les règles, ou si tu as des questions
ou des doutes, n’hésite pas en parler
avec ton médecin traitant.
Mes deux seins n’ont pas la même
taille. Est-ce normal ?
Tes seins ne se développent pas
forcément en même temps. L’un
peut grossir avant l’autre ; résultat :
deux seins de taille différente. Cette
différence finit par s’atténuer mais
souvent, les deux seins ne sont pas
de la même taille.
L’hymen, c’est quoi ?
C’est une membrane de peau, fine
et transparente, située à l’intérieur
Non, c'est bien pour ça qu'il ne faut
pas le considérer comme preuve
de virginité. Un tiers des filles n'ont
pas d'hymen et pour d'autres il est
suffisamment souple pour s'écarter et
permettre la pénétration. Il peut aussi
avoir été déchiré lors d'attouchements un peu brusques ou lors de la
pratique d'activités sportives particulières (danse classique et équitation).
Dans certains cas rares, l'hymen est
trop épais et ne se déchire pas. La
pénétration est impossible et douloureuse. L'intervention d'un gynécologue est alors indispensable.
Mes mamelons n’ont pas la même
couleur que mes seins. Est-ce normal ?
Tes mamelons s’agrandissent avec
tes seins et changent de couleur à la
puberté. Il y en a des plats, d’autres
de couleur foncée, cela dépend de la
pigmentation de la peau, et de facteurs génétiques et hormonaux.
J’ai des poils autour des mamelons (aréoles), est-ce normal ?
Il peut arriver que tu ais quelques poils
au bout des seins, sur les aréoles.
C’est peut-être héréditaire ou dû à la
puberté ou aux hormones. Si cela te
gêne, et que tu veux t’en débarrasser,
demande conseil à ton médecin ou
dermatologue car il s’agit d’une zone
fragile et tu ne dois pas les enlever
seule.
J’ai des stries violettes sur mes
seins. Qu’est-ce que c’est ?
Ce sont des vergetures. Elles apparaissent suite à un étirement brusque
de la peau des seins, souvent dû à
une poussée rapide des seins ou à
une prise de poids.
Tu ne peux pas faire grand-chose
contre les vergetures car cela dépend
souvent de ton type de peau.
En revanche, les stries deviennent
blanches avec le temps et se voient
donc beaucoup moins.
La taille des seins a-t-elle une
influence sur l’allaitement ?
La taille de la poitrine n’a pas d’influence sur la quantité de lait. Après
l’accouchement, les seins produisent
du lait de manière continue, à mesure
que le bébé tète. Ils sont des « usines
» à fabriquer du lait, pas des « réservoirs » dans lequel il est stocké.
Est-ce que les seins sont des
zones érogènes ?
Les seins, mais aussi les mamelons
sont une zone érogène pour les filles
et pour les garçons, quelle que soit
leur forme ou taille. Ils sont plus ou
moins sensibles d’une personne à
l’autre...
Cela peut aussi dépendre de la caresse, du moment ou de la personne
qui les touche.
A quel moment survient
l’ovulation ?
L’ovulation est la libération d’un ovule
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par l’ovaire. La date varie beaucoup
d’une fille à l’autre. Même chez celles
qui ont un cycle de 28 jours, l’ovulation n’a pas toujours lieu au 14e jour,
mais peut se produire à peu près
n’importe quand, entre le 5e et le 25e
jour du cycle.
Il n’est donc pas possible de prédire
à quel moment une ovulation va se
produire. L’idée qu’on ne peut pas
être enceinte si on a des rapports
sexuels à certains jours du cycle est
donc fausse.
A quel moment de son cycle a-t-on le
plus à risque de tomber enceinte ?
Les cycles sont en général très irréguliers.
L’ovulation peut se déclencher très tôt
après les règles.
Une grossesse est même possible
pendant les règles, bien que les
saignements ne soient pas très
favorables aux spermatozoïdes. Il est
donc important de toujours utiliser
une contraception.
Souvent, je me sens de mauvaise
humeur à certains moments de mon
cycle. Y a-t-il un rapport entre les
règles et l’humeur ?
Ce sentiment de mauvaise humeur,
d’irritabilité ou de tristesse inexpliquée
s’appelle le « syndrome prémenstruel ».
C’est un ensemble de phénomènes,
de symptômes, qui touchent, de
façon très variable, certaines filles
quelques jours avant le début des
règles.
Ces phénomènes peuvent être physiques (tes seins sont plus tendus et/
ou douloureux, tu as mal au ventre…)
et psychiques (tu es nerveuse, énervée ou triste sans savoir pourquoi).
Tu peux donc être plus irritable et plus
fragile pendant cette période. Mais
si ce syndrome dure plusieurs jours
et se répète tous les mois, parles-en
avec ton médecin généraliste ou,
avec ton gynécologue.
Avant l'arrivée des règles, les femmes
ressentent parfois des changements
d'humeurs. Dans le langage populaire
on entend d'ailleurs souvent : Mais
qu'est-ce qu'il lui arrive aujourd'hui ?
Elle est de mauvaise humeur... Elle a
ses règles ?!
Est-ce que cette croyance est
justifiée ? Voyons-voir...
provoque une carence importante en
fer alors adaptez votre alimentation.
Avant l'apparition des règles, on
observe une variation des taux
d'hormones féminines (oestradiol et
progestérone). Au cours de cette période, on remarque une tendance au
gonflement des seins (tension mammaire) et du ventre. Environ 75% des
femmes se plaignent de symptômes
divers lors de cette période! On parle
alors d'un syndrome pré-menstruel
qui se produit quelques jours avant la
survenue des règles.
Relativisons malgré tout ces symptômes liés au syndrome pré-mensuel,
puisque seulement 5 à 10% des
femmes ressentent des malaises physiques et psychologiques suffisamment forts pour qu'ils perturbent leur
vie quotidienne. Et après tout, que
l'on ait ou non ses règles, on ne peut
pas tout le temps être d'une humeur
formidable!!
Mais on remarque par ailleurs que ces
modifications hormonales ont aussi
des effets sur le mental. Ce qui explique que certaines femmes ont des
sautes d'humeur, et se sentent parfois
plus facilement irritables...
Pour absorber le liquide de tes règles,
il existe deux solutions : les serviettes
hygiéniques, qui se portent à l’extérieur, dans le slip, ou les tampons, qui
se portent à l’intérieur du vagin.
Quelle protection choisir ?
Question de choix personnel !
Ces fluctuations d'humeur ne sont
donc pas totalement imaginaires :
elles sont physiologiquement fondées.
Mais les variations de l'humeur des
femmes ne dépendent pas pour autant uniquement du biologique ! Elles
sont en effet étroitement liées à l'environnement (mode de vie, température
ambiante, qualité du sommeil, appétit
etc.) et au caractère. Les choses ne
marchent donc pas seulement dans
un sens ! Si l'on se sent stressée avec
sa famille par exemple, la période
précédant les règles pourra renforcer
cet état d'irritabilité et l'on se sentira
encore plus à fleur de peau ! Il y a
donc des facteurs variés qui jouent
sur ce syndrome prémenstruel.
La survenue des règles fait quant
à elle brutalement chuter le taux
des hormones. Certaines femmes
réagiront à l'arrivée des règles par une
tendance à la somnolence, voire à la
déprime. Et lorsque les règles sont
douloureuses, l'humeur ne peut que
difficilement s'améliorer ! La douleur
aggrave les symptômes, qu'ils soient
physiques et/ou psychologiques...
Des études récentes montrent que
l'on peut soulager ces douleurs en
pratiquant des exercices physiques
ou des techniques de relaxation qui
utilisent la respiration abdominale. Le
sport permet d'augmenter le taux des
hormones qui luttent contre la douleur (endorphines) et qui remontent
l'humeur (sérotonine). De même une
alimentation variée permet d'éviter
les carences et de se sentir mieux.
N'oubliez pas que la perte de sang
Mais, quel que soit le mode de protection que tu choisis, il est important
d’en changer souvent (un tampon ne
se garde pas plus de 3 ou 4 heures !),
et de bien suivre son mode d’emploi.
Je trouve que j’ai trop de poils.
Comment m’en débarrasser ?
Les poils sont une des conséquences
de la puberté et un phénomène
héréditaire. Ils sont utiles : ils servent –
surtout les poils du pubis – de protection naturelle contre les microbes.
Aujourd’hui, on dispose de plusieurs
moyens pour s’épiler : pince, cire,
laser, crèmes et mousses… A toi de
déterminer celui qui te convient le
mieux, en fonction des parties de ton
corps et de l’abondance de ta pilosité.
S'il est bon d'accepter son corps
dans son ensemble, cela ne veut pas
dire qu'on doit renoncer à en améliorer certains aspects. L'épilation fait
partie de ces détails qui peuvent nous
donner la sensation d'être plus belle.
Il arrive qu'on ait honte de son corps
car on a des poils à des endroits
qu'on pense anormaux comme par
exemple sur la poitrine ou sur les
fesses. S'agit-t-il de se débarrasser
de tous ses poils ? Est-ce même
possible ?
Cependant quand on est inquiète
de sa pilosité, c'est bien d'en parler
à son médecin qui saura dire si un
traitement est nécessaire ou pas.
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Tu es trop jeune ! s'exclame votre
mère quand vous lui parlez pour la
première fois d'épilation. Et ça, ça
vous hérisse ... le poil !
Commencez par en parler ensemble.
Pas d'âge réglementaire pour commencer à s'épiler; c'est du cas par
cas. L'épilation concerne l'intimité de
son corps. Un corps auquel il ne faut
pas faire subir n'importe quoi.
Important : après l'épilation : prendre
soin de sa peau qui vient de subir une
agression en l'hydratant avec une
crème. Pour celles qui préfèrent, une
autre manière de faire disparaitre le
poil est de le décolorer. Des produits
spéciaux existent en grandes surfaces
ou en pharmacie. Le secret pour se
faire du bien : lire attentivement la
notice de chaque produit et ne pas
s'épiler dans la précipitation.
Sous les aisselles, la peau est
souvent plus sensible que sur les
jambes, elle l'est aussi au niveau de
ce qu'on appelle le maillot (les poils
qui dépassent du maillot de bain !).
Chacune doit adapter la technique
à son type de peau et à la partie à
épiler.
Alors comme ça il faudrait souffrir pour
être belle ? C'est vrai le poil nous fait
sentir qu'il préférerait rester à sa place,
mais attention il ne s 'agit pas d'un
défi à relever. Et puis, soleil ou neige ...
doit-on s'épiler toute l'année ? Votre
corps est à vous et faites comme vous
le sentez.
- La cire chaude ou froide. La cire
chaude est très efficace si l'on est
prudente. Si la cire est trop chaude
on risque des brûlures qui peuvent
être graves. Elle n'est pas recommandée en cas de problèmes de
circulation du sang. On l'utilise chez
soi ou dans un institut. Aller chez
l'esthéticienne, professionnelle de
l'épilation, revient plus cher mais est
une bonne chose pour faire l'expérience au moins une fois d'une
bonne épilation.
Car osons le dire le plus efficace pour
être belle c'est ... d'être bien dans sa
peau (qu'elle soit poilue ou pas !!)
- Le rasoir est très mauvais pour la
peau, cela ressemble a une solution de facilité car c'est rapide et
sans préparation, mais il faut s'en
empêcher. Cela fait repousser le poil
plus vite et souvent plus raide, cela
risque aussi d'abîmer la peau avec
des coupures qui peuvent laisser
des cicatrices.
-L'épilateur électrique, ce drôle d'engin, peut provoquer chez certaines
des poils incarnés, c'est à dire qui
poussent sous la peau.
- La pince à épiler est bien lorsqu'on
a seulement quelques indésirables à
éliminer. Surtout il faut bien désinfecter la peau et la pince, puis arracher
d'un coup sec pour ne pas casser
le poil.
Avec l'épilation, on cherche parfois à
maîtriser son corps, à le modeler tel
qu'on le veut c'est à dire parfait ! Ce
n'est pas en s'énervant dessus que le
poil prendra plus rapidement la fuite;
au contraire on risque de s'abîmer la
peau ce qui ne va pas dans le sens
de s'embellir.
Corps de garçon
À la puberté, le corps change jusqu’à
ce qu’il ait atteint une certaine maturité. Chez un garçon, la puberté débute
en général entre 11 et 15 ans. Le cerveau sécrète de nouvelles hormones
qui circulent dans le sang et mettent
en marche les organes sexuels.
Tout ton corps subit des transformations : tu grandis et prend du poids
rapidement et tes organes sexuels
grossissent et changent d’apparence.
Les poils se développent sur tes
jambes et tes bras, sur ton pubis, puis
un duvet de poils recouvre ta lèvre
supérieure et pousse sur ton menton
jusqu’à se développer sur tes joues.
Ta musculature augmente. Le larynx
et les cordes vocales grandissent
également, c’est pour cela que la voix
devient de plus en plus grave. Ton
pénis commence à se développer, tes
testicules deviennent plus gros et vont
commencer à fabriquer des spermatozoïdes : les premières éjaculations
apparaissent. Ta peau devient moins
lisse et des boutons d’acnés peuvent
apparaître, un duvet de poils recouvre
ta lèvre supérieure puis pousse sur
ton menton jusqu’à se développer sur
tes joues.
Tous ces changements physiques
te font peut-être voir les choses
différemment : tu te sens différent,
plus mûr, tu voudrais parfois que les
choses aillent plus vite…
Tous les pénis ont-ils le même
aspect ?
Si la forme et la taille du pénis sont
très différentes d’un garçon à l’autre,
ils ont tous le même aspect.
Il y a aussi une différence si le pénis
est circoncis ou pas.
La circoncision, c’est quoi ?
C’est une opération qui consiste
à retirer la totalité ou une partie du
prépuce, la peau qui recouvre le
gland de ton pénis. La circoncision
se pratique pour des raisons culturelles, religieuses, ou pour des raisons
d’hygiène.
Elle se fait aussi en cas de phimosis.
C’est quand la peau de ton prépuce
est trop serrée et que tu as du mal à
décalotter. La circoncision n’a pas de
conséquences sur le plaisir sexuel ou
l’absence de plaisir.
Arrive-t-il qu’un garçon ne puisse
pas décalotter ?
Il peut arriver que la peau du prépuce
soit trop serrée, trop collée à ton
gland et que tu ais donc du mal à le
dégager (décalotter). On appelle ça
un phimosis.
Or, quand le pénis est en érection,
le gland se décolle du prépuce. Les
érections et les rapports sexuels sont
donc douloureux pour les garçons qui
souffrent de phimosis.
Ce problème peut être très facilement
traité par une légère intervention
chirurgicale et il ne faut pas que tu
hésites à en parler à ton médecin.
Si vous vous êtes reconnus dans
cette description, n'hésitez surtout
pas à aller consulter votre généraliste
ou un urologue. Cette affection est
fréquente, sans aucune gravité et se
traite très bien. La démarche n'est
pas facile mais elle est indispensable
pour avoir une sexualité épanouissante et vous ferez l'économie de
beaucoup d'inquiétudes !
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D.2.6 | Santé > Bien-être > Amour, Sexe et Image de Soi
6
DECLIC
OUBLES SEXUELS »
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Si vous êtes inquiets,
Source : Fil Santé Jeunes
Centre Information Jeunes
D.2.6 | Santé > Bien-être > Amour, Sexe et Image de Soi
7
Est-ce que la taille de mon pénis
est normale ?
Après la mesure, dois-je me sentir
complexé ?
Ton pénis se développe jusqu’à la fin
de ta croissance et n’atteint sa taille
définitive que vers 17-18 ans. Cela
dit, la plupart des garçons comparent
la taille de leur pénis et beaucoup
d’hommes s’interrogent sur la longueur de leur sexe…
Tu n'as certainement aucune raison
de complexer. Il existe deux sortes
de pénis : ceux qui sont plutôt petits
au repos, et qui prennent beaucoup
d'ampleur en érection (lors de la
phase d'excitation). D'autres sont
assez grands au repos, moins élastiques, et grandissent peu pendant
l'excitation. Surtout ne complexe pas
à cause de comparaisons dans les
vestiaires ou les douches, tous sont
différents !
Une des explications de cette
inquiétude, c’est que, vu de haut, le
pénis paraît toujours plus petit que vu
de face. Or, c’est du haut que tu le
regardes le plus souvent.
C’est pour cela que les garçons ont
souvent l’impression que les autres
– vus dans les vestiaires, en photos,
etc. – en ont un plus gros que le leur.
Il suffit de te regarder, de face, dans
une glace, pour avoir une vue plus
juste de ton sexe.
Les tailles ?
Les études réalisées montrent que
la taille moyenne du pénis est de 7
à 11 cm au repos pour un diamètre
moyen de 3,2 centimètres et de 10 à
20 cm en érection pour un diamètre
d’environ 4 centimètres ; la moyenne
mondiale étant de 14 cm. Il n'existe
pas de rapport entre la taille au repos
et la taille en érection. Le pénis augmente de taille au début de la puberté
et obtient sa taille définitive à la fin de
celle-ci (vers 17 ans).
Comment mesurer ?
Étant donné que chacun se mesure,
autant bien le faire et vous donner
quelques conseils. Il faut utiliser une
règle rigide, dans un endroit suffisamment chaud, la température doit être
agréable. C'est important, car, si tu
as froid, ton pénis se rétracte et cela
fausse les mesures. Tu dois ensuite
tirer sur ton pénis pour le détendre.
A la base de ton pénis, pose ta règle
en l'enfonçant un peu dans la peau
car la mesure se fait à partir de l'os
du pubis (si tu es un peu enrobé, cela
fausserait la mesure si tu ne touches
pas le pubis avec la règle). N'oublie
pas d'ajouter le petit bout de règle
en plus (car la graduation commence
rarement au bord de la règle).
C'est quoi le micropénis ?
C'est une verge de petite taille qui n’a
aucune autre anomalie. Le diagnostic
de micropénis est établi si la taille
de la verge n’excède pas 8 ou 9
cm en érection à l’âge adulte. Les
causes sont diverses et pas toujours identifiées. Cela peut être du
à une insuffisance hormonale, une
insensibilité des tissus, une obésité.
Dans certains cas, un traitement est
possible si le diagnostic est posé par
un médecin compétent. Il consiste
en des injections de testostérone
(principale hormone mâle), mais il faut
savoir qu’elles ne sont plus efficaces
quand on est adulte. La chirurgie peut
ensuite être une solution. Elle permet
d’allonger la taille du sexe d’1 à 2 cm
ou de gagner en épaisseur jusqu’à 5
cm de circonférence. Mais attention,
ces traitements ne s'effectuent qu'en
cas de nécessité médicale et n'ont
pas pour but de satisfaire les fantaisies auxquelles vous pourriez rêver...
Pourquoi tant de complexes ?
Les complexes que les garçons
peuvent ressentir sont parfois dus à la
réputation des acteurs de films pornographiques dont les membres sont en
général en dehors de la norme. C'est
grâce à cette différence qu'ils font ce
métier. Se comparer à ces acteurs
équivaut à comparer la taille de son
corps avec l'homme le plus grand du
monde, forcément on se sent tout
petit... On comprend que les garçons
soient très préoccupés par la taille de
leur pénis. C'est une partie visible de
leur anatomie dont la taille est perçue
comme un marqueur de la virilité
et ressentie comme une condition
importante dans la satisfaction de leur
partenaire.
Et les testicules ?
Un testicule est plus haut que l'autre,
souvent le droit. Les garçons qui sont
parfaitement symétriques sont très
rares ! Pour la taille des testicules
aussi, les garçons son inégaux mais à
chacun de se vivre comme il est.
Un pénis long = plus de plaisir ?
Il faut savoir que le vagin mesure en
moyenne chez les filles 7 à 10 cm et
seule sa partie antérieure possède
des récepteurs sensibles à la pression. L’intérieur du vagin est sensible
à la pression appuyée, il est donc
préférable d'avoir une érection bien
dure (qui donne plus de sensations)
qu'une érection bien longue. Enfin il
faut savoir que le clitoris est lui aussi
très sensible et joue fondamentalement dans le plaisir ressenti. Il n'existe
aucun lien démontré entre la taille
du pénis et le plaisir ressenti par le
partenaire. Seuls comptent donc les
sensations réciproques... N'oublions
pas enfin que la taille du pénis n'a
pas d'influence sur la capacité à avoir
des enfants le moment venu, donc
à chacun de s'accepter avec ses
propres mensurations sans se soucier
du regard des autres...
Quelle partie du pénis est la plus
sensible ?
Le gland, qui est situé au bout du
pénis, est riche en terminaisons nerveuses. C’est une zone qui procure
de l’excitation et du plaisir mais elle
est si sensible que le contact peut
aussi être désagréable si on est trop
brutal.
Le reste de la verge et les testicules
sont également des zones sensibles.
Les zones érogènes sont plus ou
moins sensibles et changent selon les
gens.
Toutes les caresses ne sont pas
agréables pour tout le monde.
C’est donc à toi d’explorer ce qui te
convient le mieux.
J’ai un testicule plus haut que
l’autre. Est-ce normal ?
Les testicules sont souvent asymétriques, c'est-à-dire avec une hauteur
et un volume différents. C’est normal
et il ne faut surtout pas t’en inquiéter.
Centre Information Jeunes
D.2.6 | Santé > Bien-être > Amour, Sexe et Image de Soi
8
Il arrive aussi qu’un seul testicule soit
« descendu ». Cela n’a pas forcément
de conséquences graves mais peut
nécessiter une intervention, il est donc
préférable que tu en parles à ton
médecin.
Pourquoi a-t-on une érection ?
Bander (ou avoir une érection), c’est
lorsque ton pénis devient dur et raide.
Ce qui provoque l’érection, c’est l’afflux de sang à l’intérieur de la verge,
dans les « corps caverneux » qui,
alors, enflent et se durcissent.
Le pénis se remplit de sang comme
une éponge. C’est souvent le désir
qui, depuis le cerveau, provoque ton
érection.
Parfois, il arrive que tu ne saches pas
pourquoi tu « bandes ». Ces érections involontaires ou automatiques
sont naturelles et peuvent survenir
n’importe quand et, parfois, à des
moments inappropriés ou gênants.
Comme c’est ton cerveau qui commande l’érection, tu peux essayer de
l’arrêter en pensant à quelque chose
qui n’évoque pas le désir ou le plaisir
sexuel, même si il arrive que ça ne
suffise pas…
Avoir une érection (ou bander) se
traduit par une augmentation du
volume et un durcissement du pénis
qui se redresse et devient apte à une
éventuelle pénétration. Avec l'arrivée
de la puberté, l'érection peut amener
les premières éjaculations de sperme.
Après l'éjaculation, l'érection cesse et
le pénis redevient mou rapidement.
Conséquences pratiques pour l'utilisation du préservatif
La capote ne peut être mise que
lorsque le pénis est en érection.
Il est important de se retirer aussitôt
après l'éjaculation en maintenant le
préservatif à la base du pénis, pour
éviter que le sperme ne s'échappe
lorsque le pénis diminue.
Mon pénis est courbé. Est-ce
normal ?
Oui, c’est parfaitement normal et
assez courant. D’ailleurs, le sexe d’un
garçon est en général toujours un
peu courbé. Souvent, le frein, la peau
qui rattache le prépuce à ton gland,
est un peu court et entraîne cette
déviation.
Une verge légèrement courbée ne
gêne en rien les rapports sexuels.
Existe-t-il un gynécologue pour
garçon ?
Pour toute question d’ordre médical
relative à la puberté et à la sexualité,
tu peux te renseigner auprès de ton
médecin traitant. Il est soumis au secret médical. Celui-ci est formé pour
la santé sexuelle et pourra t’expliquer
les transformations que tu vis, répondre à tes questions. Il pourra aussi
te conseiller un spécialiste qui pourra
davantage te renseigner ou t’aider si
tu en as besoin.
Il existe aussi des urologues ou
encore des andrologues. Un urologue
est un médecin spécialiste des maladies des organes de la voie urinaire et
de l’appareil génital masculin.
Un andrologue, quant à lui, s'occupe
exclusivement de la santé masculine,
en particulier pour les problèmes de
l'appareil reproducteur masculin et
les problèmes urologiques particuliers
aux hommes.
L’urologue est un médecin spécialiste.
Il intervient pour soigner spécifiquement les maladies des organes de la
voie urinaire et de l'appareil génital
masculin puisqu'une partie de l'appareil urinaire et sexuel est commun. Il
peut donc s'agir d'affections touchant les reins, l'urètre, la vessie, les
testicules, le pénis, etc... Il reçoit son
patient, l'examine et peut effectuer
des tests pour déterminer au mieux
l'étendue et la gravité de l'affection, ou des lésions. L'analyse des
résultats lui permettra ainsi d'établir
un diagnostic. Il prescrit ensuite un
traitement approprié: celui-ci peut être
médical ou chirurgical. Dans le cas de
ce dernier, c'est l'urologue lui-même
qui pratique les interventions et suit
son patient au long de son rétablissement, jusqu'à sa guérison.
Ce médecin étant un spécialiste
dans son domaine, il est à même
de proposer des traitements tout à
fait adaptés. Il peut aussi être là bien
sûr pour parler, donner des conseils,
rassurer son patient.
Où le trouver? L'urologue est un
praticien hospitalier dans la plupart
des cas. Il est possible de prendre un
rendez-vous avec lui au sein des services de consultations des hôpitaux.
La consultation est alors remboursée
par la Caisse de Maladie.
Sa formation : L'urologie est une des
spécialités proposée dans le cursus
des études de médecine. Après le
concours d'entrée, il y a cinq années
d'études de médecine générale, puis
4 années de spécialisation.
Pourquoi certains s’épilent
le sexe ?
DECLIC
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Ni la forme, ni la taille
s ou ton plaisir sexuel.
sur tes performance
On s’épile le sexe pour différentes
raisons mais c’est une opération
douloureuse et les poils mettent du
temps à repousser comme avant.
Ne sois pas surpris(e) quand les poils
repoussent : ça peut gratter, tu peux
avoir des petits boutons ou des poils
incarnés.
Il faut savoir aussi que les poils du
pubis protègent l’entrée du vagin
(comme les poils des testicules protègent des microbes et des frottements
des vêtements). Il y a beaucoup de
Centre Information Jeunes
D.2.6 | Santé > Bien-être > Amour, Sexe et Image de Soi
9
raisons de bien réfléchir avant de te
décider.
Par ailleurs, il y a de nombreuses
façons de s’épiler, ce sera donc à toi
de trouver la méthode qui te convient
le mieux. N’oublie pas qu’il y a des
degrés dans l’épilation : tu peux tout
raser ou t’épiler seulement en partie.
Ce qui est important, c’est de réfléchir
aux raisons qui te poussent à le faire
pour que tu sois à l’aise avec ta décision finale.
C- Les relations
Quand le corps se transforme et devient adulte, il y a aussi des changements dans la tête.
Se sentir grandir donne envie de tout
connaître, de se dépasser et parfois
de prendre des risques.
En amitié et en amour, engager son
corps, son cœur dans une relation,
c’est aussi s’exposer, se mettre à nu,
et éprouver du bonheur mais aussi
parfois de la souffrance.
Mieux comprendre ses émotions et
ses désirs peut aider à s’accepter,
à savoir dire oui, à savoir dire non à
l’autre. L’attention, l’écoute et le respect mutuel aident à découvrir l’autre
et à se connaître soi-même.
L'amour
L’amour n’a pas de définition universelle. Lorsque tu es amoureux(se), tu
peux éprouver un sentiment profond
et incontrôlable qui te remplit de
bonheur. De façon générale, l’amour
se manifeste par une très forte
envie d’être ensemble et parfois par
la tristesse lorsque l’être aimé est
absent. L’amour, c’est aussi l’envie de
donner, de recevoir, de faire découvrir,
de partager. C’est parfois un désir
trop possessif de l’autre, ce qui peut
conduire à la jalousie.
L’amour est parfois bien caché
(beaucoup ont du mal à le montrer)
mais il suffit de peu de chose pour
qu’il s’exprime. En attendant d’être
amoureux(se), il important que tu
t’acceptes tel(le) que tu es et que tu
commences d’abord par t’aimer toimême !
Etre bien Ensemble
C’est avoir une relation où tu te sens
bien avec l’autre et où chacun(e) de
vous deux peut être soi-même. Bien
sûr, dans toute relation il y a des hauts
et des bas et des petits conflits qu’on
apprend à gérer.
Etre bien ensemble, c’est aussi respecter l’égalité entre ton/ta partenaire
et toi-même.
- Te sentir en sécurité (physique et affective), ne pas avoir peur que ton/ta
partenaire ou toi-même soit tenté(e)
de recourir à la violence. Tu es donc
bien dans ton couple lorsque tu n’es
pas inquiet(e) qu’il y ait des accès de
violence (physique ou affective) entre
ton ami(e) et toi.
- Pouvoir partager en toute honnêteté des idées sans craindre
d’être ridiculisé(e) ou rabaissé(e).
Chacun(e) doit se sentir accepté(e)
tel qu’il/elle est.
Hormis le respect et l’égalité entre les
partenaires, il y a bien sûr beaucoup
d’autres choses essentielles dans un
couple heureux !
Il faut que vous vous amusiez et
passiez de bons moments ensemble.
L’attirance physique l’un(e) pour
l’autre vous permettra aussi de partager des moments intimes et épanouissants dans la mesure où aucun
des partenaires n’oblige l’autre à une
pratique qui lui est désagréable.
Quand on est amoureux(se), doiton faire l’amour ?
Etre amoureux(se) c’est avoir une
relation de tendresse et de complicité, dans laquelle tu échanges et
tu partages des choses sans qu’il y
ait forcément du sexe. Tu peux être
amoureux(se) sans faire l’amour, ou
faire l’amour sans être amoureux(se).
Et puis, « faire l’amour » ou avoir des
relations sexuelles, c’est un ensemble
de gestes et de caresses qu’on
partage à deux dans le but d’être
bien ensemble, de se donner et de
prendre du plaisir. Le corps tout entier
est concerné, et pas seulement le
sexe.
Orientation affective et sexuelle
Il arrive d’avoir une attirance physique
ou amoureuse pour quelqu’un du
même sexe que soi. C’est assez cou-
rant et cela peut n’être qu’une étape
dans la vie affective ou le début d’une
véritable expression homosexuelle ou
bisexuelle.
Que ce soit juste passager, ou un pas
vers l’affirmation d’une orientation
sexuelle, tu peux ressentir le besoin
d’expérimenter, de vivre certaines
émotions ou d’assumer certains
sentiments...
L’homosexualité n’empêche pas
d’être heureux(se), de vivre des
relations stables. Souvent, pour cela,
la personne qui le vit a besoin de
l’acceptation de sa famille, de son
entourage et de la société. Cela peut
encore être difficile aujourd’hui et la
discrimination créée beaucoup de
souffrance.
Il arrive fréquemment, à l'adolescence, que l'on ait des attirances
homosexuelles . Mais seul un petit
groupe d'adolescents se révélera réellement être homosexuel. Si tes expériences amoureuses se font toujours
avec une personne du même sexe
que toi, alors on pourra commencer
à parler d'homosexualité. Beaucoup
d'adultes homosexuels déclarent
s'être sentis gay dès leur puberté,
certains le pressentaient même avant.
En effet, l'homosexualité naît rarement
à l'adolescence. La future orientation
sexuelle se met probablement en
place bien avant, durant les premières
années, même si des remaniements
ont lieu autour de la puberté.
Assumer son homosexualité, c'est
faire le deuil d'un mode de vie socialement reconnu, réussir à s'accepter
tel que l'on est et parvenir à vivre une
sexualité qui n'est pas forcément celle
que l'on avait prévue. C'est aussi envisager autrement l'idée de parentalité
et s'exposer parfois à de violentes critiques. En effet, il existe encore dans
l'idée de certaines personnes que
l'homosexualité est un vice ou une
sorte de perversité, même si l'idée est
socialement mieux acceptée qu'il y a
peu de temps encore.
La façon d'accueillir son homosexualité et de l'accepter est souvent
liée à la façon dont les parents vont
l'apprendre et aux discours qu'ils
tiennent à ce sujet. Il n'est pas rare de
ressentir de la honte ou de la culpabilité, d'avoir l'impression de décevoir ses parents, même si eux ne le
prennent pas comme cela. On entend
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beaucoup parler en ce moment du
coming out. C'est le fait d'apprendre
à sa famille et son entourage son
homosexualité. Cette nouvelle peut
provoquer un choc ou encore un soulagement. Oser le dire permet souvent
de confirmer ce qui était pressenti.
C'est souvent un moment douloureux, intense, qui demande beaucoup
de courage.
entourage et de la société. Cela peut
encore être difficile aujourd’hui et la
discrimination créée beaucoup de
souffrance.
Les parents peuvent ressentir un
sentiment d'échec, qui sera autant de
culpabilité à gérer pour toi. Mais ce
serait oublier qu'une éducation réussie n'est pas celle qui rend totalement
conforme un enfant au désir de ses
parents, et nier le droit à la différence.
Il arrive fréquemment, à l'adolescence, que l'on ait des attirances
homosexuelles . Mais seul un petit
groupe d'adolescents se révélera réellement être homosexuel. Si tes expériences amoureuses se font toujours
avec une personne du même sexe
que toi, alors on pourra commencer
à parler d'homosexualité. Beaucoup
d'adultes homosexuels déclarent
s'être sentis gay dès leur puberté,
certains le pressentaient même avant.
En effet, l'homosexualité naît rarement
à l'adolescence. La future orientation
sexuelle se met probablement en
place bien avant, durant les premières
années, même si des remaniements
ont lieu autour de la puberté.
Ce qui est primordial, c'est de parvenir s'accepter tel que l'on est, de vivre
sa sexualité en étant
Orientation affective
et sexuelle
Il arrive d’avoir une attirance physique
ou amoureuse pour quelqu’un du
même sexe que soi. C’est assez courant et cela peut n’être qu’une étape
dans la vie affective ou le début d’une
véritable expression homosexuelle ou
bisexuelle.
Assumer son homosexualité, c'est
faire le deuil d'un mode de vie socialement reconnu, réussir à s'accepter
tel que l'on est et parvenir à vivre une
sexualité qui n'est pas forcément celle
que l'on avait prévue. C'est aussi envisager autrement l'idée de parentalité
et s'exposer parfois à de violentes critiques. En effet, il existe encore dans
l'idée de certaines personnes que
l'homosexualité est un vice ou une
sorte de perversité, même si l'idée est
socialement mieux acceptée qu'il y a
peu de temps encore.
Que ce soit juste passager, ou un pas
vers l’affirmation d’une orientation
sexuelle, tu peux ressentir le besoin
d’expérimenter, de vivre certaines
émotions ou d’assumer certains
sentiments...
L’homosexualité n’empêche pas
d’être heureux(se), de vivre des
relations stables. Souvent, pour cela,
la personne qui le vit a besoin de
l’acceptation de sa famille, de son
La façon d'accueillir son homosexualité et de l'accepter est souvent
liée à la façon dont les parents vont
l'apprendre et aux discours qu'ils
tiennent à ce sujet. Il n'est pas rare de
ressentir de la honte ou de la culpabilité, d'avoir l'impression de déce-
DECLIC
« Homo » ou « Bi » ?
DECLIC : Vous avez dit
e que peut
nce physique et affectiv
tira
L’homosexualité est l’at
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certains pensent encore
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s
mosexuel(le)
sion. La sexualité des ho
isir
du pla !!!!!!
se donner et partager
des hétérosexuel(le)s :
voir ses parents, même si eux ne le
prennent pas comme cela. On entend
beaucoup parler en ce moment du
coming out. C'est le fait d'apprendre
à sa famille et son entourage son
homosexualité. Cette nouvelle peut
provoquer un choc ou encore un soulagement. Oser le dire permet souvent
de confirmer ce qui était pressenti.
C'est souvent un moment douloureux, intense, qui demande beaucoup
de courage.
Les parents peuvent ressentir un
sentiment d'échec, qui sera autant de
culpabilité à gérer pour toi. Mais ce
serait oublier qu'une éducation réussie n'est pas celle qui rend totalement
conforme un enfant au désir de ses
parents, et nier le droit à la différence.
Ce qui est primordial, c'est de parvenir s'accepter tel que l'on est, de vivre
sa sexualité en étant épanoui.
Rupture
Parfois la personne que tu aimes ne
répond plus à tes sentiments, ou bien
une personne avec qui tu as passé de
bons moments ne tient plus autant à
toi et décide de rompre.
Toi aussi, tu peux te détacher de
celui/celle que tu aimes et vouloir vivre
autre chose.
Quitter ou être quitté(e) n’est pas
toujours facile. On ne veut pas blesser
la personne ou être désagréable ou
sinon on veut savoir pourquoi ça n’a
pas marché, on se sent seul(e) et
délaissé(e). Le fait de pouvoir parler
de tes doutes ou de ta souffrance
peut aider.
Avec le temps, on passe à autre
chose, on fait d’autres rencontres, on
se créé d’autres histoires.
Quoiqu'il en soit, que l'on se sente
victime ou bourreau, une rupture est
très souvent douloureuse... Parce
qu'elle clôt une histoire dans laquelle
on s'était engagé complètement,
en y mettant son coeur, son temps,
ses envies et ses espoirs... parce
qu'à la fin se mêle tout un univers de
désillusions... Douloureuse également
parce que synonyme de séparation,
de perte de l'être aimé, d'une relation
agréable et rassurante. On perd aussi
tout ce qui gravitait autour de cette
relation comme la famille ou les amis,
les habitudes ou rituels que l'on s'était
crées à deux... La douleur ressentie
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peut être différente selon qu'on ait
choisi ou pas cette situation, elle peut
se dissiper assez rapidement ou être
très violente, s'accompagnant parfois
même de vrais sentiments dépressifs comme la perte du goût de vivre
ou de l'estime de soi... Une rupture
est plus ou moins difficile à vivre car
elle dépend bien sûr de plusieurs
facteurs: sa raison, sa forme aussi
(l'expliquer peut aider à l'accepter),
des sentiments investis par chacun,
de la relation, du moment parfois, et
enfin de la personnalité et de la sensibilité de chacun. D'un côté comme
de l'autre, elle peut faire souffrir quand
la relation se termine dans un climat
particulièrement conflictuel où se
mélangent des sentiments forts de
colère, de haine, de jalousie, de rejet
ou de tristesse. Une rupture peut
nous surprendre, nous laisser dans un
état d'incompréhension totale... c'est
que les sentiments n'ont rien de rationnel, il est très dur de les contrôler;
pourquoi peut-on être amoureux un
jour et plus le lendemain?... Question
qui reste souvent sans réponse!
Jalousie
Dans une relation, il faut accepter le
fait qu’on ne peut pas tout contrôler,
et que ce qui arrive ne dépend pas
seulement de soi.
La jalousie est une émotion courante
qui n’est ni saine ni malsaine en soi.
Pourtant être très jaloux(se) n’est pas
une preuve d’amour et peut conduire
à faire ou dire des choses blessantes
ou même dangereuses. Quand le
sentiment de jalousie prend trop de
place, il est souvent du à un manque
de confiance en soi ou en la relation.
C’est plus la peur de souffrir ou de
perdre l’autre que son comportement
ou des évènements extérieurs qui
sont alors à l’origine de la jalousie.
Dans tous ces cas, que tu sois la
personne jalouse, son copain ou sa
copine, cela peut être très douloureux et il est important de chercher
de l’aide autour de toi, de parler pour
prendre du recul sur ton attitude.
Dépendance
En amour, tu es d’une certaine manière lié(e) à ton/ta partenaire puisque
vous êtes ensemble. Cependant, si tu
sens que tu as trop besoin de l’autre
ou que tu es prêt(e) à tout pour lui
plaire, tu peux finir par te négliger et
ignorer tes propres besoins.
Par amour et/ou par peur de perdre
l’autre, tu peux même commettre
et accepter des gestes qui te sont
désagréables. Ce genre d’attitude
peut être dangereux parce
DECLIC
plaquer, ça fait mal!
Bon, d'accord, se faire
seul... comment
t un peu perdu, un peu
On est triste, on se sen
r de l'avant?!...
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qu'on a aimé en deux
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cesse les mauvais côtés
que de ressasser sans
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garder en tête le souven
sur la relation à
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antes sur soi, sur l'au
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cho
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peut permettre d'en sav
deux... Cette expérience
end de l'amour...
de redéfinir ce qu'on att
sur ses envies futures,
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ruction de notre identit
Elle participe à la const
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uver la bonne personn
à peu nous aidera à tro
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vrai! Alors, ne jamais
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sa tristesse avec
à nous aider: partager
sont toutes disposées
. Faire confiance en
peut être un réel soutien
ses amis, ses parents
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ce que les autres peuve
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rs besoin de autres,
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pas leur aide!
que tu t’oublies et finis par souffrir
énormément en l’absence de l’autre.
Il faut alors te pencher sur toi-même
et te poser des questions pour savoir
pourquoi tu agis ainsi.
Dans tous ces cas, que tu sois la
personne qui se sente dépendante,
son copain ou sa copine, cela peut
être très douloureux et il est important
de chercher de l’aide autour de toi, de
parler pour prendre du recul sur ton
attitude.
Les relations sexuelles
La sexualité nous concerne tous dès
la naissance et évolue jusqu’à la fin de
la vie. Tout notre être y participe. En
matière de sexualité, il existe quelques
limites, fixées par la loi, mais il n’y
a pas de norme universelle. Ce qui
compte, c’est ton désir personnel et
le respect du désir (ou du non-désir)
de l’autre.
En général par relation sexuelle, on
entend pénétration. Mais dans la
pratique, cette définition est réductrice car il y a toutes sortes d’étreintes
et de caresses, toutes sortes de
façons de faire l’amour sans qu’il y ait
pénétration. Les baisers, la masturbation, c’est-à-dire des caresses sur les
parties génitales peuvent aussi être
source de plaisir, mener à l’orgasme
et aboutir à une satisfaction sans
pénétration. C’est aussi dans ces moments que tu explores et découvres le
corps et les réactions de l’autre.
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DECLIC
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Donc, à
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c’est pas une référence
amour, désir et sexualité,
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Sources et Bibliographie
Liebe und Sexualität,
édité par le Ministère de la santé, en
collaboration avec le Planning familial,
le Ministère de l’éducation Nationale,
et l’Aidsberodung
Le guide de la santé affective et
sexuelle des jeunes,
édité par le Ministère de la santé, en
collaboration avec le Planning familial,
le Ministère de l’éducation Nationale,
et l’Aidsberodung
Gudd drop,
édité par le SNJ et produit en partenariat avec d’autres organismes
Coming out doheem,
édité par l’association Cigale
Find out,
édité par l’association Cigale
Hé les garçons !
magazine édité par la « Fondation
Profa » de Lausanne
Si je veux ! (Vibrations),
édité par Planning Familial
« La sexualité, c’est la vie, c’est un
partage de sentiments, de plaisir
et de responsabilités »,
dépliant édité par Planning Familial
ET SUR LE WEB :
Filsantéjeunes.fr
Rosa Lëtzebuerg- www.gay.lu
Centre d’Information Gay et Lesbien du Luxembourg
www.cigale.lu
ADRESSES UTILES
Planning Familial :
Centre Dr MP Molitor-Peffer
4, rue GC Marshall
L-2181 Luxembourg
Tél. 48-59-76
Centre Esch s/ Alzette
12,rue de l’Alzette
L-4010 Esch s/Alzette
Tél. 54-51-51
Cigale
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Cigale est conventionné par le "Ministère de la Famille et de l'Intégration".
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L-9053 Ettelbrück
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www.planningfamilial.lu
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Stop Aids Now! a.s.b.l.
Type d'établissement
association
Adresse
94 Boulevard Patton
2316-Luxembourg (Luxembourg)
Telephone
+352 40 62 51
www.aids.lu
Rosa Lëtzebuerg a.s.b.l.
Type d'établissement
association
Adresse
60 Rue des Romains
2444-Luxembourg (Luxembourg)
Telephone
+352 26 19 00 18
Association pour les gays, lesbiennes,
bis et transgenres, Luxembourg
http://www.gay.lu
Il s'agit d'un centre de consultation et
d'information qui s'adresse surtout à
des personnes gays ou lesbiennes.
Le centre n'est quand même pas uniquement réservé aux homosexuels,
chacun a le droit d'accès. Le centre
est ouvert à tous ceux qui s'intéressent à l'homosexualité ou à l'orientzation sexuelle en général.
Cigale se décrit aussi comme un lieu
de rencontre protégé pour homosexuels. Dans ce sens ils affirment
fonctionner aussi un peu comme une
maison pour jeunes. Il n'y a bien sûr
pas de limite d'âge.
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C’est le « groupe jeune » du Cigale !
http://www.anerewee.lu/
Publications de l’Adosphère- maison des adolescents 21- France
Fage.org
Ligneazur.org
Sexados.fr
Begay.fr
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Amour, Sexe
et Image de Soi
Les Cahiers du CIJ
D.2. Bien-être
D
Secteur
Santé
6. Amour, Sexe et Image de Soi
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Nom : Nom : Date :
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