« Femmes turques » Louis Devedeux

Transcription

« Femmes turques » Louis Devedeux
« Femmes turques »
Louis Devedeux
par Victoria et Albanina
Selin : (en rentrant) Je n’y arriverai jamais !
Helin : (à moitié réveillée) Que se passe-t-il ma petite diablesse ?
Selin : (boudant) En fait, je dois écrire une histoire mais je n’ai pas d’idées, tu peux m’aider
maman ?
Helin : Oui, quel type d’histoire veux-tu raconter ?
(Helin se réveille et se redresse et Selin s’assoit près d’elle).
Selin : (criant) Romantique !
Helin : Comme d’habitude !
Selin : Heu, il était une fois une belle jeune fille, qui vivait dans une grande maison, avec
plein de bijoux…
Helin : C’est un bon début, va me chercher une feuille de brouillon.
Selin : J’y vais !
(Selin va dans sa chambre pour prendre une feuille de brouillon.)
Selin : Tiens maman !
Helin : (prenant une chaise) Prends une chaise toi aussi et viens t’assoir à côté de moi !
Selin : Attends, je prends ma chaise.
Helin : (prenant la feuille et un stylo et commençant à écrire). Alors j’écris déjà ton début.
Selin : Et ensuite ?
Helin : Heu… Un charmant jeune homme vivait dans la rue voisine et il était amoureux de la
jeune fille.
Selin : Mais t’as pas mis les prénoms ?
Helin : T’as qu’à le faire toi-même !
Selin : (énervée) Tu sers à rien !
Helin : (en colère) Ecoute si je ne sers à rien, fais le toi-même !
(Helin sort de chez elle et claque la porte !)
Selin : (hurlant) Maman pardon reviens s’il te plaît !
Selin : J’m’excuse
Helin : D’accord !
Selin : Ho Maman !
Helin : Bon tu arrêtes maintenant ? La prochaine fois je pars vraiment !
Selin : Désolée !
Helin : On continue ?