tv5 monde - Clinique Pasteur

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TV5 Monde
23 novembre 2010
Pacifique à la rame: 164 jours en mer et 12.000 km parcourus par
un cardiologue de Toulouse
Cent soixante-quatre jours en mer (5 mois et 11 jours) et 12.000 km sur un canot à rames: c'est le record en
temps et distance sur une embarcation de 7 mètres que signe Serge Jandaud, un cardiologue de Toulouse
qui avait entrepris le 12 Juin au Pérou, la traversée du Pacifique à la rame et a touché terre mardi sur l'île
française de Wallis.
Photo datée du 23 novembre 2010 de Serge Jandaud arrivant à Wallis.
Cent soixante-quatre jours en mer (5 mois et 11 jours) et 12.000 km sur un canot à rames: c'est le record en
temps et distance sur une embarcation de 7 mètres que signe Serge Jandaud, un cardiologue de Toulouse
qui avait entrepris le 12 Juin au Pérou, la traversée du Pacifique à la rame et a touché terre mardi sur l'île
française de Wallis.
AFP - Jandaud
Cent soixante-quatre jours en mer (5 mois et 11 jours) et 12.000 km sur un canot à rames: c'est le record en
temps et distance sur une embarcation de 7 mètres que signe Serge Jandaud, un cardiologue de Toulouse
qui avait entrepris le 12 Juin au Pérou, la traversée du Pacifique à la rame et a touché terre mardi sur l'île
française de Wallis.
Mais le rameur de fond de 42 ans, originaire, comme Raymond Poulidor, de St-Léonard-de-Noblat (HauteVienne), n'en restera pas là. Son projet est la traversée intégrale du Pacifique Sud jusqu'en Australie
(15.000 km).
Il a fait escale à Wallis en raison d'une météo détestable et dangereuse, mais repartira en avril prochain, une
fois passée la saison cyclonique, pour boucler sa traversée. Il lui reste quelque 3.000 km à parcourir en 3
nouveaux mois de mer à la force des bras.
"Le mauvais temps que j'affrontais depuis un mois est devenu infernal depuis 10 jours, a-t-il raconté à
l'AFP par téléphone. Dans un premier temps, je voulais faire escale en Nouvelle-Calédonie. Mais
impossible avec ce vent violent et permanent dans le nez et cette houle cassante".
Il décide alors de s'arrêter à Wallis, la côte la plus proche, mais la nature le lui interdit également.
"Je dérivais plein Sud et risquait de louper Wallis, ce qui m'entrainait en plein dans la zone cyclonique où
je savais que je ne passerais pas", a-t-il ajouté.
Mais la Marine Nationale suit de près la progression du rameur et anticipe ses difficultés. Elle comprend
vite que Serge Jandaud va se perdre dans une mer déchaînée au sud-ouest de Wallis, que sa vie sera en
danger et qu'il faudra aller le secourir coûte que coûte, dans de difficiles conditions.
"Ils ont pris la décision d'intervenir en amont, explique le cardiologue. C'est d'abord un plongeur largué par
hélicoptère qui est monté à bord de mon canot pour m'apporter de la bouffe".
"Puis la Frégate Prairial est arrivée en pleine nuit. 2.600 tonnes et 93 mètres qui se balancent à 20 mètres
de mon esquif... Impressionnant! Impeccable et audacieuse manoeuvre de remorquage sous les ordres du
Pacha, le Commandant Pitrat", décrit le rameur enfin rassuré.
Le bateau de guerre français de l'escadre du Pacifique Sud a tracté le petit canot pendant 50 milles (90 km),
pour le larguer dans les eaux wallisiennes où Jandaud a repris les rames avant d'être chaleureusement
accueilli par une petite flottille de plaisanciers.
"Un vrai marin n'imagine pas labourer la mer à la vitesse d'un radeau de survie, et si la voile est le moyen le
plus lent et le plus inconfortable pour rallier deux continents, les rameurs d'océan ont simplement trouvé
pire", assure le cardiologue de Toulouse.
© 2010 AFP

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