La congrégation des Sœurs de Saint-Joseph-de

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La congrégation des Sœurs de Saint-Joseph-de
La congrégation des Sœurs de Saint-Joseph-de-Cluny
Créée en France en 1807, La congrégation des Sœurs de Saint-Joseph-de-Cluny est aujourd’hui
présente dans 66 pays. Elle intervient dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de la promotion
féminine.
Historique de l’école de la Place des Martyrs
En 1873, les pères du Saint Esprit missionnaires en Sierra Leone arrivent au Rio Pongo et implantent
à Boffa la première église de Guinée.
En 1893, le gouverneur français de la région, Noël Ballay, souhaite améliorer les conditions de vie des
populations et sollicite l’assistance des sœurs de Saint-Joseph-de-Cluny, dans le but de créer une
institution permettant d’instruire et d’éduquer la jeunesse.
Le 22 octobre 1893, mère Rosine Laverne arrive à Conakry. Cinq religieuses la rejoindront dans les
mois qui suivront. Certaines ne s’acclimateront pas, l’une d’elles décèdera lors de son retour en
France.
Dès 1896, un embryon d’école est opérationnel ; seules les filles sont admises et l’effectif atteint 55
élèves (dont 30 à l’internat). Au programme, lecture et écriture, travaux manuels, couture, lavage
repassage.
Un des premiers registres de l’école, de 1895
La communauté religieuse s’élève à huit personnes, dont quatre à l’école et quatre à l’hôpital (actuel
Ignace-Deen).
En 1904, suite à la laïcisation des institutions scolaires par la France, les religieuses partent pour la
Sierra Leone et le Portugal.
Mais en 1906, les activités peuvent reprendre et l’établissement se développe : en 1910, on compte
80 élèves, en 1914, on atteint 90, puis 100 en 1918. En 1922, l’effectif dépasse les 120 élèves
d’origines africaine, libanaise et européenne.
Les religieuses conservent précieusement les archives de l’établissement
La mère Rosine Laverne, fondatrice de l’établissement meurt en 1928, mais son établissement
continue son extension : en 1948, on dénombre un effectif de 650 élèves, de toutes origines et de
toutes religions.
A partir de 1948, l’établissement présente ses élèves au certificat d’études et au brevet. Le taux de
réussite est impressionnant.
De 1954 à 1956, huit nouvelles classes sont construites pour un effectif total de 1 125 inscrits du
jardin d’enfants à la classe de 3ème (dont 485 au primaire).
En 1961, l’établissement est nationalisé par les autorités guinéennes et prend le nom de Place de
Martyrs.
L’établissement donnant sur la Place des Martyrs
Entre 1985 et 2007, la gestion de l’école se fait en liaison avec les autorités locales qui ont affecté un
directeur laïc tout particulièrement chargé du contrôle financier de l’établissement.
En 2007, la congrégation retrouve le plein exercice de l’autorité sur l’établissement.
A la rentrée scolaire 2010/2011, l’effectif atteint 1 530 enfants (dont 1 000 jeunes filles), répartis en 39
classes. Parmi eux, de nombreux orphelins ou enfants défavorisés. Une annexe (quatre classes) a été
ouverte à Sans Fil.
L’établissement est obligé de refuser de nombreuses demandes d’inscription. Les résultats aux
examens sont très satisfaisants : 100% au BEPC et 78% au baccalauréat.
L’évolution des bâtiments