Télécharger l`article au format PDF

La Fédération Forge Fonderie | Deux secteurs incontournables | Forge et Fonderie dans l’histoire | La Fonderie à travers les âges > Le bond
du XXème siècle : au cœur de l’innovation
Le bond du XXème siècle : au cœur de l’innovation
Début du XXe siècle, la fonderie entre véritablement dans l’ère industrielle. L’arrivée de nouveaux alliages
d’aluminium, de zinc, de magnésium et de cuivre, ainsi que la maîtrise du procédé de fonderie sous-pression,
permettent une production de très grande série, précise, rapide et de qualité.
Le passage technique de la cire perdue à la fonderie de précision à modèle perdu répond également à la demande de
reproductibilité des pièces avec la plus grande précision possible, tout en éliminant l’inévitable « plan de joint » du moule
classique. Le secteur médical a joué un rôle important dans le développement de ce process, qui reste d’ailleurs le plus
utilisé dans ce domaine ainsi que dans l’aéronautique. En 1924 est créée l’Ecole Supérieure de Fonderie –ESF- (devenue
depuis ESFF –Ecole Supérieure de Forge et de Fonderie-). Puis les évolutions successives de l’outil de production (le four à
arc électrique de 1907, la mécanisation des ateliers), et la création d’alliages innovants propulsent la Profession dans un
monde d’ingénierie, dans un environnement plus sûr et plus productif, et lui confèrent une position forte dans des
nouveaux marchés (transports avec la voiture comme l’énergie).
Après 1945 d’autres innovations voient encore le jour. Parmi elles : la fonte à graphite nodulaire, le moulage à modèle
perdu gazéifiable (1958) ou avec des silicones élastomères (1960), la machine automatisée « Disamatic » en moulage
sable à vert (1964), le procédé de mise en forme à l’état semi-solide pour certains alliages (1971), le moulage sous vide
(1971) pour éviter l’oxydation d’alliages spéciaux, les aciers à haute limite d’élasticité soudables (1980), le Lost Foam
(procédé de moulage par modèle perdu en polystyrène expansé), la CAO, la simulation numérique des procédés, le
prototypage rapide (1989), la solidification dirigée, les pièces moulées monocristallines…
Une liste à la Prévert qui ne peut être exhaustive mais qui prouve que les professionnels de la fonderie n’ont de cesse
d’innover ! Portée par les découvertes scientifiques, la fonderie vit à l’heure des hautes technologies.