Souvenirs Polynésiens - Gérard Martin - Site de l`ARCEA-DIF

SOUVENIRS POLYNÉSIENS - GÉRARD MARTIN
N° 141 / JUIN 2015
Souvenirs Polynésiens
L’année 2014 a été celle du cinquantenaire de l’implantation du Centre
d’Expérimentations du Pacifique en Polynésie. Elle a donc été l’occasion dans la presse
locale de faire paraître de nombreux articles sur ce sujet.
U
n des premiers articles, nous le devons à un de nos anciens,
qui dans un écrit publié en décembre 2013 dans le Tahiti
Pacifique Magazine, mettait en cause la manière dont nous
avions traités nos déchets nucléaires à Mururoa. Cet article comportait beaucoup trop d’inexactitudes pour rester sans réponse.
Dans ce même numéro de janvier, Bruno Barrillot qui avait
réalisé, il y a quelques années, une étude à charge pour le
compte de L’Assemblée Territoriale de Polynésie Française sur
les conséquences de nos essais, présentait sa vision de leur
l’impact sur les pays andins.
Le passage dans les eaux de l’archipel des Tuamotu de missions sanitaires militaires avec médecins et dentistes, les possibilités d’évacuations sanitaires vers Mururoa ou Papeete
quand elles le nécessitaient, sans oublier le support logistique
et les interventions de compagnies de travaux ont sensiblement
amélioré les conditions de vie des Paumotu (les habitants des
Tuamotu) pendant toute la période de la présence du Centre
d’Expérimentation du Pacifique.
J’ai eu la chance de bénéficier de l’accord d’un magazine de
qualité : le Tahiti-Pacifique, pour publier mes réponses à ces
articles et je ne peux que saluer son objectivité et sa neutralité
sur ce sujet sensible.
Plus récemment, en septembre 2014, le Docteur Pierre LEGUEN,
ancien responsable du Service Mixte de Contrôle Biologique,
m’a fait parvenir un écrit réalisé par un vétérinaire, stagiaire
militaire en poste à Mangareva aux îles Gambier, lors de l’essai
Encelade de 1971.
S’il y a eu les effets négatifs avec l’introduction d’une importante population métropolitaine dans cette attachante Polynésie qui vivait avant notre arrivée à la marge de la modernité
et de ses travers, tout n’est donc pas à charge, loin s’en faut.
Enfin il montre, par la lettre en fac-similé, envoyée à l’Ambassade de France, comment les faits peuvent être dénaturés pour
rendre à charge ce qui était un service rendu.
Ce récit m’a paru intéressant à deux titres.
En premier lieu il est écrit avec humour et décrit
très bien l’atmosphère bon enfant typiquement
polynésienne dans ces îles du bout du monde,
c’est une tranche de vie. D’autre part il montre
des aspects positifs méconnus de la présence
des Armées dans ces îles et atolls perdus dans
l’immensité du Pacifique.
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J’ai donc proposé ces "Chroniques Mangaréviennes" au rédacteur en Chef du
Tahiti Pacifique Magazine, et j’ai apprécié qu’il ait accepté de les publier dans
son numéro de décembre 2014.
Une petite coquille s’est glissée dans le préambule : Les
îles Gambier sont à l’Est et non au Sud de Mururoa mais nos
lecteurs avertis auront corrigé d’eux-mêmes.
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SOUVENIRS POLYNÉSIENS - Extrait de "Tahiti-Pacifique Magazine"
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SOUVENIRS POLYNÉSIENS - Extrait de "Tahiti-Pacifique Magazine"
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SOUVENIRS POLYNÉSIENS - Extrait de "Tahiti-Pacifique Magazine"
N° 141 / JUIN 2015
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