anatomie roller

Transcription

anatomie roller
Tout d'abord, le roller est composé de 2 grandes parties :
La "Chaussure" (coque + chausson + spoiler),
La platine (Métal ou composite), et les roues, roulements et entretoises.
Décomposons-donc cet engin infernal :
Le spoiler : (coque plastique entourant votre cheville pour un maintien + ou - rigide),
Boucle cheville et boucle coup de pied : (ou par défaut un scratch selon les modèles de roller),
Le chausson : (directement dans la coque, il n'est pas toujours démontable), Le chausson accueille le pied et assure
le confort du patin en protégeant le pied du contact avec la coque.
Les vis de fixations platine : (dans le cas où la platine n'est pas "rivetée"), elles sont au nombre de deux, situées
sous la platine et vissées dans la coque.
La platine : est la partie du roller qui transmet la poussée vers le sol, de sa rigidité (module de Young) va dépendre
la nervosité des patins à roulettes. Les platines peuvent être constituées en différents matériaux :
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Polymère : polyuréthane, nylon
Composite : matrice nylon renforcée par fibre de verre ou fibre de carbone
Métal : aluminium série 7000, magnésium, titane
, une platine freeride sera plus courte qu’une platine fitness qui sera elle-même plus courte qu’une platine de
course.
La roue : (en général au nombre de 8, voire 10 sur certains rollers de vitesse...). Les roues assurent l’adhérence
sans laquelle la pratique du roller serait impossible. Unique liaison entre le sol et le patineur, elles conditionnent la
glisse à travers de nombreux paramètres : leur forme, leur diamètre, leur dureté, etc. Elles sont soit alignées pour
les « rollers en ligne » (roller inline), soit en carré reliées par les essieux pour les « quad » (roller quad).le diamètre
varie de 72mm (rollers enfants), et montent jusqu’à 110mm (roues de course). Il faut imaginer que les roues
fonctionnent comme les plateaux de vitesse d’un vélo. Plus la roue est grande, plus il est difficile d’amorcer
l’inertie. Par contre, une fois l’inertie donner, la vitesse est décuplée ! Leur dureté est définie par la lettre « A ».
Une roue 80A sera plus tendre qu’une roue 84A.
L'axe, les 2 roulements et l'entretoise : correspondant à ce que l'on trouve dans une roue (Par exemple, sur des
rollers à 8 roues, nous trouverons : 16 roulements, 8 axes et 8 entretoises). CF : photo ci-dessous.
Rôle des roulements : la norme « ABEC » défini la précision d’usinage des billes (moins d’aspérités = moins de
frottements). Ainsi, un roulement ABEC 3 ira moins vite qu’un roulement ABEC 5. La qualité dépend donc de la précision
avec laquelle est usiné le roulement et s’exprime en abec (Annular Bearing Engineering Council). C’est une norme
américaine , ainsi plus le chiffre est élevé, plus le roulement va tourner longtemps du fait d’une faible résistance aux
frottements. Le roulement se situe entre le noyau de la roue et l’axe et permet l’inertie de la roue.
Rôle de l’axe : L’axe permet la rotation de la roue autour de lui. Il est fixé sur la platine.
Rôle de l’entretoise : C’est la pièce mécanique qui relie les 2 roulements. Elle peut être en nylon ou en aluminium. Elle
assure le positionnement des roulements l’un par rapport à l’autre, leur bon fonctionnement dépend donc de la précision avec
laquelle l’entretoise a été fabriquée. Mais son rôle ne s’arrête pas là, c’est aussi l’entretoise qui supporte l’effort de serrage
des roues. Si elle est en plastique, comme c’est souvent le cas sur les rollers bas de gamme, elle va se déformer sous la
pression et n’assurera plus un positionnement correct des roulements, résultat : plus on serre les roues, moins elles tournent,
ce qui oblige à rouler avec des roues peu serrées (risque de les perdre). En revanche, si les entretoises sont en aluminium on
pourra bien les serrer sans que cela n’affecte le rendement des roulements.
Roulement + axe + entretoise :
Photo de l'axe traversant les deux roulements ainsi que l'entretoise placée entre les deux roulements.
Ça en fait des pièces détachées ! Et encore, je ne vous ai pas décomposé le roulement !
Allez les mécanos, au travail !