SUR LE tERRAIn téMoIGnAGE MADELEInE BIjoU

Transcription

SUR LE tERRAIn téMoIGnAGE MADELEInE BIjoU
Sur le terrain
Témoignage Madeleine Bijou
Fabricant et distributeur de pâtisseries, Madeleines Bijou livre ses produits à travers toute la
France. Un champ d’action qui l’a conduit à équiper ses livreurs d’une solution mobile.
Comment Madeleines Bijou garde le contact avec ses 40 livreurs
« Avant, nous étions aveugles ;
désormais nous suivons notre activité pas à pas ». C’est en ces termes qu’Eric Battaglia, directeur
des systèmes d’information, résume l’apport du projet de mobilité
mené au sein de son entreprise,
Madeleines Bijou. Fabricant et
distributeur de pâtisseries, cette
société de 140 personnes compte
essentiellement parmi sa clientèle des collectivités. Environ 60
000 clients, dont 30 000 réguliers,
qu’il faut livrer à travers toute la
France. Des livraisons prises en
charge par une quarantaine de livreurs.
« Auparavant, relate Eric Battaglia, nos livreurs partaient pour
la semaine avec leurs 70 bons de
livraison sous le coude et nous ne
récupérions ces bons qu’à leur retour. Entre-temps, nous perdions
tout simplement le contact avec
eux ».
Une absence de retour d’information pénalisante pour optimiser
les tournées, mais aussi pour la
qualité de la relation commerciale. C’est d’ailleurs la direction
commerciale qui sera à l’initiative
du projet de mobilité.
Assez logiquement, un groupe de
travail est donc constitué pour
élaborer le cahier des charges.
Autour de la table, représentants
des services informatique et commercial aboutissent rapidement à
une conclusion : les besoins sont
trop spécifiques pour s’accommoder d’une solution prête à l’emploi. Madeleines Bijou se tourne
donc vers le socle technique proposé par RBS. Une solution qui
combine un serveur de synchronisation et des développements
spécifiques pour l’application hébergée sur le terminal.
Un terminal du troisième type
Pour le terminal, Eric Battaglia, DSI de Madeleine Bijou, avait élaboré un cahier
des charges précis. L’application sur le terminal devait pouvoir être manipulée
sans stylet, sans clavier, avec un seul doigt.
Quant à l’écran, il devait présenter un haut niveau de contraste pour être lisible
dans toutes les conditions. D’où le choix d’un terminal (modèle H42 de Gotive)
doté d’un écran demi-VGA, autrement dit d’une définition de 640 x 240 pixels
(là où les terminaux classiques affichent 320 x 240 pixels).
Une surface d’affichage sur laquelle RBS va pleinement capitaliser pour optimiser l’ergonomie de l’application, de la cinématique des écrans à la taille des cases à cocher.
Des informations redistribuées aux commerciaux
Pour le terminal justement, la
quête d’un produit bien adapté
aux usages est délicate. « Il nous
fallait un terminal robuste, sous
Windows Mobile, doté de fonctions GPS/GPRS et d’un écran
tactile au format demi-VGA ». Des
critères qui conduisent Eric Bat-
taglia à sélectionner un modèle
durci associé à un abonnement
GPRS.
Les fonctions délivrées par l’application RBS capitalisent sur la
présence du module GPS (pour la
géolocalisation) et de la connexion
GPRS (pour la remontée des informations). Le livreur dispose ainsi
d’une véritable feuille de route
électronique qu’il renseigne durant sa tournée. Le siège est alors
informé quasiment en temps réel
de son activité. En cas de retard
ou d’incident, les clients peu-
vent donc désormais être avertis. L’application fournit aussi au
livreur les écrans nécessaires pour
enrichir les informations sur le
client : changement d’adresse,
nouvel interlocuteur, demande
de documentation, etc. Quant au
GPS, il s’avère précieux pour optimiser les itinéraires.
Toutes ces informations sont
remontées au siège, mises à la
disposition des assistantes commerciales et redistribuées aux
cinq commerciaux de l’entreprise.
Sur le terrain, ces derniers sont
également équipés de terminaux
et peuvent ainsi suivre pas à pas
la relation client et intervenir de
façon pertinente : finis les coups
de fil redondants pour s’assurer
qu’une livraison est bien arrivée.
La productivité, notamment pour
le suivi administratif des ventes,
a, elle aussi, connu une amélioration sensible. Des gains quantitatifs et qualitatifs donc, qui
ont tous contribué au retour sur
investissement du projet.