CENTRALE D`INTELLIGENCE MILITAIRE DE L`ARMEE GROUPE

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CENTRALE D`INTELLIGENCE MILITAIRE DE L`ARMEE GROUPE
CENTRALE D’INTELLIGENCE MILITAIRE DE L’ARMEE
GROUPE DE RECHERCHE ET D’INFORMATION
REGION DE INTELLIGENCE MILITAIRE No 6
Bogota, DC, 29 Juillet 2008
No. 087/
SUJET
À L’ORDRE DE
:
:
:
CIME-RIME6-INT -252
Envoie du témoignage cas de l’assassinat de la famille Turbay Cote
Monsieur le Majeur MARTIN ANTONIO ARRAUTH AGUIRRE
CHEF D’AIRE STRATEGIE ET ENTREVUES PAHD
Ville.
Attachés à cette lettre je me permets de vous envoyer, une copie de du prolongement de l'Entrevue Militaire
réalisée au démobilisé JOSE ARBEY QUINTERO ANDRADE alias « Leider », qui a servi en tant que commandant
de la Colonne (quatrième commandement en charge de l'aspect militaire) du Front 49 pendant 20 ans, et qui,
à son tour a dit avoir de la connaissance sur la planification de l'assassinat de la famille Turbay Cote, car il était
chef de la sécurité des dirigeants du Bloc Sud, qui lui ont donné la responsabilité de faire la lecture du plan
mentionné.
Ce message est envoyé conformément à l'ordonnance demandée par vous il y a quelques mois, concernant
les entretiens élaborées, par rapport au fait si les démobilisés connaissaient des détails de l'assassinat de la
famille Turbay Cote, dans le but qu’ils puissent être utilisés dans le processus qui est en cours à la Cour
Suprême de Justice sur cette action terroriste effectuée par les dirigeants du Secrétariat et du Bloc Sud.
C’est à noter que le démobilisé est prêt à témoigner devant la Cour ou devant l’entité qui le demande, à
condition qu'il soit protégé, étant donné qu’il catalogue cette information comme un secret des FARC et, ce
sont généralement très peu qui peuvent avoir de la connaissance de cet évènement.
Conformément à ce qui précède, et comme un enquêteur des structures du Bloc Sud dans ma qualité de
Sous-Officier de Liaison Régional d’Intelligence Militaire N°6 situé à Florencia (Caquetá) dans la section
d’Entrevues du Programme d'Aide Humanitaire aux Démobilisés (PADH), je suis bien informé sur le
témoignage de quatre démobilisés qui faisaient partie du plan et confirment la déclaration du démobilisé
JOSE ARBEY sujet de ce rapport, une situation dans laquelle je suis prêt à énoncer devant tout organisme qui
en a besoin, puisque l'objectif est de fournir ce type d'information afin de clarifier le processus qui est
actuellement en cours contre l’assassinat de la famille Turbay Cote.
Je transmets cette information disponible, afin de suivre l’ordre hiérarchique du PAHD pour pouvoir ainsi le
faire parvenir à ceux qui travaillent sur le processus mentionné.
Respectueusement:
Premier Sargent FERNANDO A. HIGUITA TABORDA
Sous-officier de Lien RIME 6 devant la CIME Y PAHD.
ANNEXE: Entrevue Militaire du Démobilisé (témoignage pages 64-65-66 et 67)
COPIE: Programme d’Attention Humanitaire au Démobilisé (PAHD).
Région Intelligence Militaire No 6 située à Florencia (Caqueta)
CENTRALE D’INTELLIGENCE MILITAIRE DE L’ARMEE
GROUPE DE RECHERCHE ET D’INFORMATION
REGION D’INTELLIGENCE MILITAIRE No6
Bogota, DC, 01 Aout 2008
No. 091/
SUJET
À L’ORDRE DE
:
:
:
CIME-RIME6-INT -252
Envoie de témoignages cas d’assassinat de la famille Turbay Cote
Monsieur le Lieutenant Colonel
DIRECTEUR REGION D’INTELIGENCIA MILITAIRE No 6
Florencia (Caquetá).
Pour la présente lettre je me permets d’envoyer à mon Colonel un rapport d'intérêt à l'unité, car il fait
référence à plusieurs témoignages fournis par quatre démobilisés qui connaissent la planification et
l'exécution de l'assassinat de la famille Turbay Cote, des moments où j'ai fait la prolongation d’entrevue
militaire élaborée préalablement et sur laquelle je me réfère.
VERSION DU DEMOBILISE JOSE ARBEY QUINTERO ANDRADE alias « Leider », chef de colonne du Front
49.
L'interviewé en question dit qu'il a été dans la planification d'attaques terroristes (homicides) lesquels
devaient être effectués par l’ONT (organisation terroriste) FARC en ce qui concerne la famille TURBAY COTE.
Pour cette action, il y a eu la présence d’hauts dirigeants, dont plusieurs membres du Secrétariat et des
membres de l’État Majeur du Bloc Sud, à savoir:
LUIS EDGAR DEVIA SILVA Alias « Raúl Reyes », Membre du Secrétariat, actuellement mort en combat par
l’Armée Nationale
GUILLERMO LEON SAENZ VARGAS Alias « Alfonso Cano », Idéologue, e membre du Secrétariat
LUCIANO MARIN ARANGO Alias « Iván Márquez », Idéologue et membre du Secrétariat
MILTON DE JESUS TONCEL REDONDO Alias « Joaquín Gómez », Chef du Bloc Sud.
HERNAN DARIO VELASQUEZ SALDARRIAGA Alias « Oscar » ou « el Paisa », chef de la Colonne Mobile
Teofilo Forero Castro.
Alias « Fabián Ramírez », chef principal du Front 14.
Alias « Rolando Romero », deuxième chef du Front 14.
Alias « Guillermo el Ciego ».
HERMES CAPERA QUESADA Alias « Héctor Ramírez » ou « El Cuñado », chef du Front 13
Alias « César » ou « el Mocho », Chef d’un groupe du Front 15.
FLORESMIRO BURBANO Alias « Martin Corena », chef du deuxième Front.
Cette réunion a été faite en 1989, dans le campement connu comme La Piste situé dans le village de Santo
Domingo, Remolinos del Caguán, juridiction de la municipalité de Cartagena del Chairá ( Caquetá ) . Il
faut remarquer que le démobilisé interviewé, alias JOSE ARBEY QUINTERO ANDRADE « Leider » a été à
l'époque un Chef de Garde Spéciale Interne (construit par des experts au combat - Forces spéciales,
responsabilité exercée par l'espace d’environ 2 ans) des chefs du Bloc sud des FARC. Les dirigeants du Bloc
Sud lui ont donné une copie du plan d’assassinat de la famille Turbay Cote, afin d'être lu seulement au
personnel de commandement et ainsi être prêt à réaliser l'action de la part des chefs principaux. Ce plan a été
également transmit au terroriste alias « Colacho », chef de compagnie d’une unité du Front 14 (unité mobile
du Bloc Sud) et alias « Camilo », 5e 14e chef du Front de l'époque (ce terroriste est mort en combat avec les
troupes de l’armée, année 2000 dans la région de la municipalité de Doncello (Caquetá).
C'est pour cette raison que ces dirigeants ont reparti les ordres suivants pour l’accomplissement de l'objectif
proposé, comme suit:
Première mission : Effectuer une attaque terroriste (en utilisant des bombes explosives) à une station radio
qui présentait le « Programme Conga » (située à Florencia), qui s’adresser au public à travers la Mme MARIA
INES COTE DE TURBAY. Cette tâche a été ordonnée par le terroriste Alias « Federico », chef de l’Inter-Front de
Forces Spéciales du Bloc Sud, qui devait mettre fin à toute la famille TURBAY COTE du 1989 au 1995.
Deuxième mission: À l'appui de la première mission, ils ont distribué 5 groupes de 3 personnes (une femme,
deux hommes), pour un total de 15 terroristes qui étaient responsables de l'exécution de plusieurs attentats
terroristes et des activités illégales dans la ville de Florencia (Caquetá) à être effectuées entre 1990 et 1998 (8
ans dans ce travail). Ces gens sont arrivés grâce à l’appui de commerçants qui ont donné du soutien pour le
développement de leur travail. Une des premières actions était de voler à la Caisse de Crédit Agricole à
Florence, en suite, effectuer l’assassinat de plusieurs marchands de la ville, l'exécution d'un Plan Pistolet au
personnel de la Force Publique (soldats et policiers), faire des kidnappages, des extorsions, et assassiner la
famille TURBAY COTE en général, parmi d'autres activités terroristes. Même l'ordre était de localiser et
d'assassiner le sujet LEONIDAS VARGAS, trafiquant de drogue, chargé de soutenir la famille TURBAY COTE et
d’appuyer l’entrée des Autodéfenses Illégales dans la région, selon eux mêmes. Comme ils ne l’ont pas trouvé,
ils ont ordonné à ce groupe (année 1998) de retourner à l'endroit où les principaux dirigeants du Bloc Sud se
trouvaient. Le chef responsable de mener toutes ces activités illégales et terroristes était alias « Leonel
Garganta », qui à cette époque a été le Chef de Compagnie des Forces Spéciales du Bloc Sud.
Stratégie pour assassiner Monsieur RODRIGO HERNANDO TURBAY COTE (Mois de Mai 1997).
Les dirigeants du Secrétariat et du Bloc Sud et en particulier pour l’ordre d’alias « Fabian Ramirez » en
charge de la gestion du Front 14 et des Inter-Fronts du Caguan, ont donné l'ordre à la terroriste alias
« Sonia », de mener avec les unités sous son commandement (ceux qui a faisaient partie de sa garde du
corps) l'assassinat de RODRIGO HERNANDO TURBAY COTE. Il c’était là alors qu’alias « Sonia » a donné
l'ordre au terroriste alias « River », de se diriger avec plusieurs unités à la hauteur de la Rivière Caguan entre la
zone des Animas et Peñas Coloradas, juridiction de la municipalité de Cartagena del Chairá (Caquetá) pour
noyer M. Hernando TURBAY COTE et ainsi le faire voir comme un accident. Ils ont même planifié la perte de
matériel de guerre (plusieurs fusils), dans l'eau et de faire un rapport à leurs dirigeants, ceux-ci ont envoyé
une autre unité pour récupérer le matériel perdu pour ainsi faire voir à ses propres membres et au peuple que
tout était un ACCIDENT. Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont géré la stratégie de blâmer cette mort sur un
politicien (qui était un représentant du département du Caquetá), apparemment nommé FERNANDO
ALMARIO (actuellement détenu dans une prison dans la ville de Bogota, dont il ne connait pas). Les
commentaires des principaux chef sur le Docteur Almario, c’est qu’ils le considèrent comme un ennemi
politique des FARC, car ses pendant qu’il exercé ses fonctions dans le département du Caquetá, il les a
attaqué, en les réduisant leurs finances (saisie de coca) et en donnant des coups aux narcotrafiquants qui
travaillent pour l’ONT FARC et pour cette raison ils devaient le tenir responsable de la mort de la famille
Turbay Cote, cela a été déterminé dans le but de l’accomplissement d’une première phase du plan dont
l'objectif étaot de faire une extermination politique du bipartisme dans le département de Caqueta, vu que la
famille TURBAY COTE ET LA FAMILLE DU DR. ALMARIO sont des familles grandes avec beaucoup d’influence
dans le département du Caquetá et il correspond donc de les séparer (différences territorial) et les faire
entretuer entre eux (Parti libéral). Pour blâmer le Docteur Almario ils allaient utiliser des témoignages et des
fausses preuves, afin de déterminer la crédibilité dans la faute du politicien mentionné.
Le besoin d’assassiner les intégrants de la Famille Turbay Cote, c’était selon le démobilisé pour les aspects
suivants :
Pour être les principaux propriétaires des terrains dans tout le département du Caquetá.
Ils l’ont accusé d'avoir volé de l'argent, produit du travail effectué sur la route dans que de la municipalité de
Guadalupe mène à la ville de Florencia.
Ils ont été les principaux promoteurs du caudillisme au Caqueta.
C’était eux qui ont permis d’enlever certaines terres aux natifs, dans lesquelles le personnel des Forces
Publiques se sont situés ou ont placé des bases militaires, où on trouve aujourd'hui les installations militaires
dans le secteur Arandia (Caquetá).
Ils les accusent d’avoir des liens avec le narcotrafic
Pour faciliter l’entrée des groupes d’Autodéfenses dans la région du Caqueta, en disant que c'était la seule
fissure qui avaient présenté les Libéraux dans la région mentionnée.
Dans le cas du M. HERNANDO COTE, les FARC l’ont accusé d'avoir volé un de l'argent (d'environ deux milliards
de pésos), produit du travail de la route que de la ville de San Vicente, conduit à l'inspection Balsillas
(Caquetá).
Pour compléter le plan de tuer toute la Famille TURBAY COTE, le Secrétariat et les membres de l’État
Majeur et du Bloc Sud, ont ordonné au terroriste alias « Oscar » ou « Paisa », tête de la Colonne Mobile Teofilo
Forero Castro, de prendre cette tâche en compagnie de quelques unités du Front 14, dirigé par le terroriste
alias « Fabian Ramirez » et alias « Felipe Rojas », chef de l'une des unités des Forces Spéciales du Bloc Sud, à
l'époque.
NOTE: Cette information est considérée par le démobilisé comme un secret de l’ONT FARC, puisque ce plan
faisait partie des conclusions produites de l'exécution de la VII Conférence Nationale de Guérilla (plan général
mais pas le particulier –c’était un plan secret- année 1982).
VERSION DU DEMOBILISE JULIO ALEXANDER MORIANO ALIAS EL INDIO OLVANY. chef de la compagnie
Front 48. Identifié avec la CC No 97.415.063 de Mangalpa-Mocoa.
Chef de la compagnie Vitelio Martínez du Front 48. Il a été pendant 23 ans dans les FARC.
Pendant sa permanence dans le Front 15, il a appris que NN (nom inconnu) alias « Joaquin Gomez » ou
« Negro Usurriaga », chef du Bloc Sud et NN (nom inconnu) alias « Oscar » ou « Paisa », tête de la Colonne
Mobile Teofilo Forero, ont ordonné au chef du Front 15, NN (nom inconnu) alias « Mocho Cesar » l’assassinat
de la famille Turbay Cote, pendant la réunion tenue le mois de mars de l’année 2000 dans le village de Puerto
Gaitan juridiction de la municipalité de Cartagena del Chairá (Caquetá). Il a dit aussi qu’à cette famille ils
devaient leurs générer du mal, car il était probable que dans l'avenir ils pourraient devenir des candidats à la
présidence de la République de la Colombie. L’explication de leurs générer des problèmes faisait référence à
la nécessité de les convertir en objectif militaire et à cet effet ils devaient leurs appliquer ou les inclure dans le
Plan Pistolet, ainsi que les kidnapper, aux fins de les faire rentrer en collision avec d’autres politiciens pour
ainsi réussir à les discréditer devant le peuple du Caqueta. C'est pour cette raison qu’ils planifient d'impliquer
le représentant de Caquetá Docteur FERNANDO ALMARIO, puisque, selon les chefs mentionnés ci-dessus,
c'était la personne appropriée pour créer de la confusion, en disant que s'ils ne pouvaient pas le tuer, alors la
famille du Docteur ALMARIO serait kidnappée, car à plusieurs reprises ils l’ont demandé de collaborer avec
l'organisation de manière financière et il a toujours refusé. Un autre génération de problème, c'était d’essayer
de faire à ce personnage de renoncer à des fonctions politiques, car il ne faisait pas d'attention aux directives
ou exigences ordonnées par les chefs du Bloc Sud des FARC.
Ensuite, et conformément à l'achèvement du Plan Pistolet pour tuer les membres de la famille Turbay Cote, il
y a le décès dans la ville de Florencia NN alias « Duberney » et un autre membre du Front 15 est capturé, qui
étaient commandés par NN alias « César Jaramillo » ou « Mocho César » et aujourd'hui la mission est continuée
par NN alias « Wilmer » chef du Front 15 et son frère NN alias « Victor Gecho », 2ème chef du Front 15 et
chargé de gérer les finances de la dite structure.
Le plan d'attaquer tous les politiciens, y compris les inspecteurs de police, c’était un sujet qui a été traité dans
les 7 -8 et 9 thèses de la Conférence Nationale Guérilla, évènement maximal où les membres du Secrétariat et
de l’État Majeur Central des FARC participent et ratifient comme objectif militaire les Politiciens en général,
peu importe leur courant idéologique.
Il convient de noter qu'une personne qui collaborait avec le chef du Front 15 NN alias « Mocho César », était la
maire de la municipalité de Milan (Caquetá) connue sous le nom de « FRANCY », puisque le démobilisé quand
il a servi en tant que remplacement de compagnie dans le Front mentionné, en 1989; l’a accueillit à plusieurs
reprises en compagnie du Monsieur le Personero de Milan (il ne souviens pas du nom), une époque pendant
laquelle il se trouvait au village Mata de Guadua, juridiction de la municipalité de Milan. Le démobilisé a
réalisé que lorsque Mme « Francy », parlait avec le chef alias « Mocho César » elle lui demandait de ne pas la
kidnapper et elle demandait la permission de parler au paysannat dans les villages et en échange elle leurs
donnerait un bon budget et elle serait prête à leurs collaborer en ce qu'ils voulaient (ces réunions étaient
fréquentes avec « Mocho César » et ils abordaient les sujets seulement entre eux).
En conclusion, le démobilisé ratifie que FERNANDO ALMARIO faisait partie d'une stratégie politique du Bolc
Sud, dont le but était de le blâmer des morts de la famille Turbay et pour cela ils utiliseraient des faux
témoignages et des fausses preuves pour le discréditer, alors il considère comme une injustice qu’il soit
détenu en prison, car il le considère innocent de ce qu’il l’ont accusé.
VERSION DU DEMOBILISE JAIRO TIQUE ABELLA alias « El Indio » Front 15. Homme de confiance du chef.
Il a servi en tant que milicien pendant environ huit ans dans le Front 15, homme de confiance du chef Alias «
Mocho César ».
Il manifeste que la mort de RODRIGO TURBAY COTE s'est produite pendant l'année 1997, année pendant
laquelle les Autodéfenses Illégales sont entrée d'abord dans la ville de Paujil, après ils ont eu une remontée à
Florence et plus tard dans d'autres municipalités du département de Caqueta.
Au cours de cette même année (1997) le démobilisé à assisté à une Conférence dans laquelle il y avait environ
500 combattants qui à l'époque composaient le Front 15, le lieux appelé le campement 40, situé entre le
village El Jardin, de l'inspection de l’Union Peneya de la municipalité de Montañita (Caqueta) et le village
Campo Alegre ou el Danubio, juridiction de la municipalité de Solano (Caqueta). Le sujet dont le « Mocho
César » parlait le plus c’était que le département du Caqueta allait s’endommager avec la présence du
personnel politique, bipartite, lesquels développaient des monopoles dans toute la région. En suite, il a
mentionné que les ennemis numéro un des FARC et considérés comme des objectifs militaires, c’était les 3
familles : La Famille Turbay Cote, La Famille du Docteur Fernando Almario et la Famille Serrano.
Par rapport à la famille Turbay Cote, le « Mocho César » disait publiquement qu’eux ils étaient les
propriétaires des monopoles et ils les blâmait d’avoir appuyer l’entrée des Autodéfenses dans le département
du Caqueta, c’est pour ça que pour les FARC en spécialement pour le Front 15 ils étaient classifiés comme des
objectifs militaires, pour telle raison, il ne se reposerait pas jusqu’à réussir à les tuer tous. Les chefs qui se
trouvaient dans cette réunion :
NN alias « Mocho César », chef du Front 15 à l’époque (1997)
NN alias « Víctor Jecho », 2e chef du Front 15
NN alias « Negro Raúl », 3e chef du Front 15
NN alias « Marilú ». 4eme au commandement, en charge de la partie politique (commission d’organisation des
masses).
NN alias « Robinson », chef de guérilla, parmi d’autres dont il ne se rappel pas.
La famille du Docteur Almario et les Serrano étaient, et restent encore, des objectifs militaires des FARC, en
étant à peu près les mêmes raisons que celles énoncées pour assassiner la famille Turbay Cote, puisque ces
trois familles ont dominé politiquement le Département Caquetá.
Il manifeste savoir que celui qui a participé de manière directe à l’assassinat du M RODRIGO TURBAY COTE,
c’était NN alias « Raúl », puisque plusieurs guérilla des Fronts 14 et 15, lui ont commenté que NN alias
« Sonia », alias « Vallenato » (tué au combat au Cauca, 2004), ont ordonné à « Raúl », en 1999, de transporter
par la Rivière Caguan, partie élevée des Peñas Coloradas, juridiction de la municipalité de Cartagena del Chairá
(Caquetá), le M. RODRIGO TURBAY COTE attaché des mains et des pies et en tournant le canoë, il se noierai
avec plusieurs armes de l’unité de « Raúl ».
En ce qui concerne l'assassinat de Mme INESITA TURBAY, DIEGO TURBAY COTE et leur gardes de corps il
sait que cette famille était en voyage dans un SUV Prado, couleur vert (Décembre 2001) et ils se dirigeaient
vers la possession des fonctions nu maire de la municipalité de Puerto Rico (Caquetá) qui avait été choisi
grâce à la gestion de la famille Turbay. Le chef du Front 15 à l'époque, NN alias « Mocho Cesar », au courant
de cette activité à réaliser par la famille TURBAY COTE, et grâce à un politicien qu'il avait infiltré dans le
groupe de la prise de possession des fonctions du maire de Puerto Rico, ordonne à NN alias « Raul », chef de
compagnie du Front 15 à l'époque, de se déplacer avec plusieurs unités pour les tuer. Le démobilisé se
trouvait avec le « Mocho César » dans le hameau de San Isidro, Municipalité de Montañitas, année 2001. Puis il
a entendu à la radio le rapport du chef « Raúl », où il racontait au « Mocho César », qu’il avait déjà les poules
dans son pouvoir (les Turbay), apparemment il appelait depuis le lieux des évènements, à la hauteur de la
Rivière le Menal et village du même nom, apparemment, juridiction de la municipalité de Doncello -Caquetá.
Par la suite, le « Mocho César », chef du Front 15, les à donné l’ordre de les assassiner et de ne pas les laisser
en vie. Telle était sa joie, qu’il a célébré l'action terroriste avec une bouteille de whisky qu'il partageait avec le
démobilisé JAIRO TIQUE ABELLA alias « El Indio » et 3 autres combattants qui étaient avec lui au cours de
cette activité terroriste. Après plusieurs verres, il dit qu’il ne manquait que deux, la Famille du Docteur
FERNANDO ALMARIO et LES SERRANO.
C'est pour cette raison que le « Mocho César » donnes les ordres à son chef en succession, NN alias « Victor »,
de planifier l'assassinat de M. FERNANDO ALMARIO et de sa famille. Pour cette tâche, il donne des ordres au
démobilisé JAIRO TIQUE ABELLLA alias « El Indio », qui donne cette interview, de prendre en charge le travail
d’intelligence pour localiser le Docteur FERNANDO ALMARIO. C’étai ainsi qu’il lui a donné la somme de deux
millions de pésos, pour l’initier. Cette ordre a été donnée au début de 2000, au site du campement La
Arenosa, situé dans le village Las Granjas, municipalité des Montañitas (Caquetá). Les efforts d’intelligence
pour localiser le Docteur Almario ont durés six mois, pour cela, il a utilisé un de ses gardes du corps, il a réussi
à gagner sa confiance, il a même pris de l'alcool avec l'un d'eux et pendant ce temps (6 mois) alias « Victor »,
lui a envoyé le montant de $7.000.000 (sept millions de pésos). Sa mission était d'extraire des informations
concernant ses gardes de corps (surtout avec combien il marchait, quelles armes ils utilisés, etc.), lieu de sa
résidence, les véhicules dans lequel il se mobilisait et les endroits les plus fréquentés.
Au cours de son travail d’intelligence, il a pu savoir qu’il n’avait que 2 ou 3 gardes du corps, des armes courtes
(pistolets), il se mobilisait dans plusieurs véhicules, y compris une Toyota dont il s’en rappelle, une Prado, et
des voitures de luxe. Sa résidence il l’a située dans le quartier Porvenir par loin de la station d’essence de
Cotransflorencia (en montant), elle avait une cour dans la façade, de couleur blanche et à 2 étages. Après
d’avoir fait les tâches d’intelligence, le démobilisé JAIRO TIQUE a procédé à passer le rapport respectif avec
l’information collectée. C’était sa tâche. À d’autres miliciens urbains leurs correspondait de prendre des
photos, des vidéos, les contrôles d’entrées et de sorties de la ville de Florencia et à d’autres leurs
correspondait de prendre en charge l’action ou coup.
Après cette activité, le « Mocho César » et alias « Victor » du Front 15, a ordonné le déploiement de plusieurs
guérillas du Front 15, pour tuer le Docteur FERNANDO ALMARIO à son domicile, le 1er Novembre 2001, à
environ 11 de la nuit. Dans cette action, ils l’ont lancé des grenades, des tirés en quantité, aussi tant, que
même les murs ont tombé. Le Docteur FERNANDO ALMARIO s’est sauvé parce qu'ils disent qu'il a resté dans
une pièce ou un endroit petit. L’intelligence avait été faite, pour que ses gardes de corps le laissent à son
domicile et de sa famille, mais la famille n’était pas là, c'est à dire, le coup effectué ils le considéraient comme
un succès, mais heureusement il s’est sauvé. La confrontation avec la police a duré environ une heure. Il
convient de noter que le démobilisé n'était pas à l'action terroriste, car il était dans l’enterrement d'un de ses
parents tués par les Autodéfenses Illégales existantes dans la ville de Florencia.
Le démobilisé conclut que le Docteur FERNANDO ALMARIO ne peut pas être blâmé de la mort de la famille
TURBAY COTE ni de quoi que ce soit, car pour la plupart des guérillas, lui et sa famille ont été et ils sont
encore considérés comme des ennemis politiques numéro un des FARC, bien que la famille ALMARIO refusait
toujours de collaborer aux FARC économiquement et politiquement.
VERSION DU DEMOBILISE JOSE LIBARDO GRISALES MONJE alias « Balo » du Front 15. Homme de
confiance des chefs du Front 15 et identifié avec CC No 96.343.046 de Montañitas (Caquetá).
Il a été pendant environ 15 ans dans les FARC
Il s’est démobilisé le 17 Mars 2008
Il était un homme de confiance du chef alias « Arturo Medina »
Il était un homme de confiance du chef alias « el Mocho César » (du 1993 au 2003).
Il était un homme de confiance de l’actuel chef du Front 15, alias « Wilmer » (du 2003 au 2008).
Sa mission était d’assassiner des députés, des conseillers, des maires, des militaires, etc.
Le démobilisé se rencontrait avec le chef du Front 15, alias « Arturo Medina », des les moments où il a été tué
par des soldats de l'Armée, dans le mois de Mars 1996, à 04h40, le site du campement le 24, situé entre la
proximité du village Granada et Porvenir, juridiction de la municipalité de Paujil (Caquetá). Dans cette action,
14 de 160 guérillas étaient tués, y compris le chef alias « Arturo Medina », alias « exenover », alias « Piper
financière ».
De même, le démobilisé était en compagnie d’alias « Mocho César », quand il a été tué par l'Armée Nationale,
le 3 Septembre 2003, moment pendant lequel il prenait du Whisky dans l'un des bars situés dans le hameau
de San Isidro, nommé Cuatro Vientos ou El Manantial de sa propriété et maintenant géré par alias
« Wilemer » chef du Front 15, juridiction de l'Union Peneya, municipalité des Montañitas (Caquetá). Ce business
est actuellement administré par un milicien connu sous le nom Eider Pinto et les éléments sont fournis par un
autre milicien connu comme alias « Serafín ».
Les tâches d’intelligence pour assassiner la famille TURBAY COTE ont d'abord émergé du conseiller NILSON
FIERRO décédé en compagnie du « Mocho César », vu qu’il avait déjà été signalé de collaborer avec la guérilla,
il a décidé de s’en aller avec le Front 15, porter l’uniforme, charger le fusil
….
cela dit est confirmé en raison qu’il était un homme de sa confiance et il savait presque tous ses plans
spécialement contre des politiciens et des influents dans la région du département de Caqueta lorsque
l’Armée les a entouré, le « Mocho César », NILSON FIERRO et alias « La Negra », ont pris un SUV 4.5 avec cabine,
grise, sans matricule, et ils ont avancé comme 300 mètres du hameau de San Isidro et lorsque le « Mocho
César » a essayé de s'en échapper il a été frappé à proximité d'une Yuquera, tandis que les autres sont morts à
l'intérieur du véhicule et près de 6 mois après le Front 15 a reçu alias « Wilmer » qui continue d'exercer le
commandement à l'heure actuelle.
L’interviewé JOSE LIBARDO GRISALES indique qu'en 1998, ils ont localisé et attaché pendant 15 jours, le
Monsieur JHON MONJE, qui était à l’époque apparemment maire de Milan ( Caquetá ), lieux Ferme du milicien
alias « Motorola », village Vieja Jerusalen, municipalité des Montañitas. Le chef du Front 15, alias « Mocho
César », lui a dit que s'il voulait sa liberté bientôt, il ne le demandait que des informations sur la famille
TURBAY COTE et selon les informations reçues ils pourraient parler de sa liberté. Il convient de noter que
l’interviewé était présent lorsque « Mocho César » lui a dit ça. Cela dit le « Mocho César » a ordonné son
déplacement vers l’hameau de San Isidro, inspection de l’Union Peneya, municipalité des Montañitas pour être
livré à alias « Pitufo » collaborateur du Front 15 et celui-là lui a livré à son tour à alias « RUBIELA ESPINOZA »
membre du Parti Communiste Clandestin Colombien (PCCC) (tante d’alias « Wimba », récemment démobilisé
du Front 15). Cette femme a la responsabilité d'un Groupe Exécutif de Zone ou de Radio (GEZ-GER) composé
de plusieurs cellules situées en particulier dans les villages Corazones, la Horlanda, la Arenosa, Gaitan,
juridiction de la municipalité de Montañitas (Caquetá).
Le Monsieur LEONIDAS SAMBONY fait également partie du CCPC, car il gère d'un GEZ avec différentes cellules
dans les villages de Nueva Jerusalen, Jamaica et Argentina, municipalité des Montañitas (Caquetá).
Et le Monsieur LUIS MOLINA, résident du village Horizontes qui gère la Direction Régionale du PCCC dans la
juridiction des Montañitas (parfois il porte un uniforme et un fusil).
Il convient de noter que le démobilisé servait comme Officier de Service (il ne se souvient pas très bien de la
date, facteur temps) dans le campement Arenal, village La Arenosa de Montañitas (Caquetá) et en étant près
de son chef alias « Mocho César », il s'est rendu compte qu’alias « Olga » sa partenaire sentimental et qui
servait comme opératrice radio, transcrivait en code des messages pour localiser et à assassiner la famille
TURBAY COTE.
Cette femme a reçu l'ordre de leur chef alias « Raúl », troisième au commandement à l’époque du Front 15
d’entreprendre cette action terroriste (apparemment ce guérilla se trouve actuellement en train de commettre
des crimes dans le département de Putumayo) En 1995 et 1996, époque pendant laquelle le démobilisé de
cette interview était au village Bolivia de Montañitas en compagnie de son chef alias « Mocho César », il a
entendu quand alias « Raul » a donné l'ordre à alias « Jaime Sonso » (5e au commandement du Front 15 et en
charge de l'attribution des armes) et alias « Eliberto » homme de confiance du « Mocho », pour tuer ces gars
(LES TURBAY COTE).
8 jours après, descendaient alias « Jaime Sonso » et « Eliberto » vers le village Brasilia, inspection de Galicia,
municipalité de Paujil (Caquetá). Les quatre personnes qui sont allé assassiner à la famille TURBAY COTE
étaient:
Alias « Jaime Sonso » (Tué en combat, 1999 dans un endroit du Département du Huila).
Alias « Eliberto » (tué en combat avec les Autodéfenses Unies à Florencia, 2002).
Alias « Pinocho » (cousin de l’interviewé, tué en combat dans le village Mata de Guadua, 2002).
Et GILBERTO MONJE alias « Buchón », oncle de l’interviewé. Il est actuellement un homme de confiance du
chef du Front 15 alias « Wilmer » et des efforts sont actuellement poursuivis avec l’interviewé pour atteindre sa
démobilisation.
Ces guérillas et la famille TURBAY COTE ont été mobilisés dans un véhicule Dayasu, couleur vert et blanc
Vereda Porvenir au village Porvenir, hameau 52, juridiction de la municipalité de Cartagena del Chairá
(Caquetá) et conduit par le sujet WILSON ALBERTO ARCILA fils de LUIS ALBERTO ARCILA connu sous le nom
« Pepe », qui est un reconnu éleveur dans la région. Ce personnage envoyait tous les 6 mois au chef du Front
15, la somme de $10.000.000 millions de pésos et l’interviewé alias « BALO », il a reçu cette taxe ainsi en
collaborant au Front à 2 reprises, un montant qui a été plus tard donné à leur chef alias « Mocho César ».
Même. l'interviewé a été recommandé par l’ancien chef du Front 15 alias « Arturo Medina », pour que JOSE
LIBARDO puisse devenir un garde de corps du Monsieur LUIS ALBERTO ARCILA ou « Pepe ». Suite à l'activité
d’assassinat de la famille Turbay Cote, le conducteur et alias « Buchon » attendaient sur la route à alias « Jaime
Sonso » et « Eliberto », qui ont effectué l'action. Après cette activité, son oncle « Buchon » a dit ai interviewé
qu’une fois ils sont arrivés au véhicule ils lui ont dit d’aller regarder comme ils avaient laissé les TURBAY COTE,
même, ils ont commencé à rire pour avoir commit l'attentat terroriste.
Grâce à la confiance que le « Mocho César » déposait sur l’interviewé et les missions qu’il lui confiait, le
démobilisé interviewé soutient savoir que les gens qui ont continué à lui donner des données de localisation
de la Famille TURBAY COTE, étaient les suivants:
Madame CAROLINA BOHORQUEZ. Avant de travailler avec le Front 15, elle collaborait avec alias « Ivan » du
Front 14. L’interviewé l’a vu deux fois pour parler avec le « Mocho César » dans un endroit situé dans le village
Esmeralda, municipalité de Montañitas (Caquetá), 1989. Dans le hameau de Punta, elle a rencontré le chef
JAIME BARABA DE CHIVO du Front 14, dans la ferme du sujet Ovalle, connu sous l’alias « Alberto Callado ».
Monsieur ARLEX GOMEZ. Il a été maire. L’interviewé l’a vu en rentrant à 3 reprises quand il allait parler à alias
« Mocho César », campement Arenal dans le village Arenosa, plus exactement dans la ferme du sujet alias
« Sabino ».
Et EDUARDO VIUCHE. Il a été maire. Ce Monsieur a été celui qui leurs a collaboré avec le soutien de six
guérillas pendant un mois à son domicile dans la ville de Montañitas (Caquetá). Ce personnel était:
Alias « Balo » L’interviewé et démobilisé
Alias « Camilo ». Chef d’unité dans le commandement du groupe. Tué en 2001.
Alias « Cacharro ». Milicien expert en Plan Pistolet. Tué en 2002.
Alias « Enrrique ». Actuellement il est avec le « Negro Raúl ».
Alias « Argemiro ». Tué par le Front même à raison d’essayer de prendre la fuite
Alias « Mancho ». Tué par le Front pour se faire cataloguer comme infiltré.
Ils sont tous arrivés avec des armes courtes (pistolets), celles-ci étaient gardées dans un garage pour les
cochons. Leur mission était de faire du Plan Pistolet spécialement aux policiers qui frappaient la population
civile. Du Front 15 ils ont envoyé 6 et du 14, 4 ils sont alias « Abraham » ou « Pito », alias « Ovidio », et deux
autres dont il ne s’en souvient plus. Ceux-ci allaient accomplir d'autres missions inconnues par l’interviewé.
NOTE. La personne interviewée sait où il habite et pour l’instant il travaille pour le Polo. Aussi il l’a vu rentrer
dans le campement Arenal, Vereda La Arenosa, municipalité des Montañitas, en Septembre 1996. Il rencontrait
souvent le « Mocho César ».
Ce personnage a une fille connue sous l’alias « Esperanza », ce temps-ci elle doit avoir environ 18 ans dans le
FARC. Elle était la troisième au commandement du Front 13 qui a commis des crimes dans le département du
Cauca et pour ce contact-ci c’était que le « Mocho César » faisait confiance à EDUARDO VIUCHE, parce que
cette personne lui apportait des informations sur les activités et la localisation de la famille Turbay Cote.
C'était aussi tant que « Mocho César » lui a donné 1’500.000 pésos pour qu’Eduardo puisse rendre visite à sa
fille dans un campement situé à Santa Rosa, Cauca, en 2002.
Il termine en disant que dans une réunion faite par alias « Mocho César » en 1999 au village los Andes, ferme
de Carlos Renza (ami d’alias « Robledo » chef du Front 32), il a dit que la famille était TURBAY COTE était
l’ennemi numéro un pour les FARC et pour cela il correspondait donc de les assassiner (objectif militaire).
Comme un aspect important, l’interviewé soutient que, NN alias « Wilmer » pour la confiance qu’il lui déposait
et sa proximité à lui, il le confiait la direction des actions du Plan Pistolet à être effectué contre des Politiciens
et des militaires. Il lui a dit, que les seuls auxquels ils ne pourraient pas toucher, c’était HECTOR MORALES
candidat à la mairie de la municipalité de Montañitas (Caquetá) et Jairo Lozano, politicien avec une influence
politique dans le village de la Nueva Jerusalén, municipalité La Montanita, car « Wilmer » insistait qu’il fallait les
appuyer, mais pas de les tuer était comme c’était l'ordre pour les autres politiciens.
Ce rapport est présenté dans le but de poursuivre les responsables du Secrétariat et de l’État Majeur du Bloc
Sud, puisque, selon les témoignages transmis, ces terroristes étaient les responsables de l'assassinat de la
famille Turbay Cote, motif pour lequel on l’envoie pour être livré à la Fiscalía que travaille actuellement sur ce
processus à Bogota (selon ce qu’on avait discuté le jour d’avance avec mon Colonel par cellulaire), Fiscalía
Quinta devant la Cour situé dans la ville de Bogotá. De même, je communique à mon Colonel que les
démobilisé mentionnés dans ce rapport sont prêts à déclarer quand il soit nécessaire.
Respectueusement,
Premier Sargent FERNANDO A. HIGUITA TABORDA
Lien RIME6 devant le PAHD et la GIME.

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