Décembre 2013
Transcription
Décembre 2013
décemb re 20 1 3 °12 - n en direct DOSSIER SANTE ACTIVE, LE NOUVEAU SERVICE EN SANTE DE L'ASSURANCE MALADIE OUVRE SES PORTES CE MOIS-CI Avec Santé Active, l’Assurance Maladie accompagne les assurés en bonne santé qui veulent le rester, en leur proposant un accompagnement centré sur trois thèmes qui concernent de plus en plus d’assurés : la nutrition, la santé du dos et la santé du cœur. Santé Active : pour aider les asurés à adopter de bons reflexes santé ! • Nutrition active, pour anticiper les risques de surpoids et d'obésité Les adultes en surpoids présentent une probabilité plus grande de devenir diabétiques ou de développer une maladie cardiovasculaire ou un cancer(1). Pour mieux prévenir ces pathologies, il est essentiel d’apprendre ou de réapprendre à bien se nourrir et à pratiquer une activité physique régulière. • • Santé du dos, pour éviter la lombalgie Si 90 % à 95 % des cas de lombalgie guérissent en quelques semaines, le risque de récidive est bien réel et peut conduire à des rechutes chroniques. Connaître les “bons gestes” à adopter au quotidien permet de limiter ce risque. Avec près de 6 millions de consultations, la lombalgie est la première cause d’arrêt de travail en France. • • • Santé du coeur, pour prévenir les maladies cardiovasculaires La probabilité de développer une maladie cardiovasculaire est d’autant plus forte que l’on cumule des facteurs de risque tels que le tabac, le manque d’activité physique ou encore un taux de cholestérol trop élevé. Pourtant, il est possible d’agir assez facilement sur ces facteurs, notamment entre 35 et 55 ans(2). L'offre de services Santé Active en Deux-Sèvres En 2014, les assurés du département pourront ainsi bénéficier des offres de services suivantes : • Une offre nationale, le coaching en ligne (via le compte ameli) : personnalisé et interactif, cet accompagnement permet à la personne coachée de bénéficier d’une approche progressive. • La ligne téléphonique "Nutrition Active" : elle permet aux assurés de joindre une(e) diététicien(ne) qui répond aux questions et donne des conseils adaptés à chaque situation. • Une offre locale, au sein de l’espace Santé Active des DeuxSèvres : - le coaching en ateliers : interactifs, ludiques et dynamiques, les ateliers sont animés par des professionnels de la santé, de l’activité physique et du bien-être. Ils informent, expliquent et initient progressivement à de nouvelles habitudes de vie. - Le bilan "Nutrition Active" : il permet aux adhérents de faire le point avec une diététicienne sur leurs habitudes de vie et de bénéficier de conseils pratiques et personnalisés. Contact Santé Active Téléphonez à Wilfried Sicot, délégué Santé Active à la Cpam au 05 49 77 35 03 ou écrivez-lui : [email protected] CPAM - Espace Santé Active - Parc d’activités de L’Ebaupin - Bessines - 79041 Niort cedex 9 Ouvert le mardi de 14h à 19h, du mercredi au vendredi de 10h à 19h et le samedi de 10h à 17h. (2) (1) Haute Autorité en Santé 2011. Enquête nutrition-santé INVS 2006. ZOOM VOTRE REMUNERATION LORS DE PERMANENCES DES SOINS EN AMBULATOIRE Vous participez à la permanence des soins en ambulatoire dans les différents bassins de santé prévus par le cahier des charges de l’Agence régionale de santé (ARS) ? La rémunération de votre astreinte est fixée à : • 75 euros pour la période de 20h – 0h, lorsque les tours de garde sont suspendus après 0h ; • 50 euros pour la période de 20h – 0h, lorsque les tours de garde sont maintenus de 0h à 8h ; • 300 euros pour la période de 0h à 8h. La rémunération de la régulation est fixée à 70 euros par heure de régulation. Le versement de la régulation s’effectue au profit de tout médecin ayant conservé une activité clinique après réception par la Cpam de l’attestation de participation à la permanence des soins et à condition que les informations indiquées sur celle-ci concordent avec le tableau validé par l’ARS. Enfin, votre demande d'indemnisation doit parvenir à votre caisse d'Assurance maladie dans les cinq jours du mois suivant celui au cours duquel les astreintes ont été réalisées. FORUM TIERS PAYANT CONTRE GENERIQUES En 2012 ; le département avait renforcé le dispositif "Tiers payant contre génériques". Pour savoir où nous en sommes un après, En direct, interviewe Julien Bouchereau, responsable du pôle Régulation à la Cpam des Deux-Sèvres. En direct : "Pourriez-vous en quelques mots nous dresser un point d’étape concernant la dernière campagne de promotion du médicament générique ?" Julien Bouchereau : "Depuis juillet 2012, les Deux-Sèvres comme les autres départements de France, avaient relancé avec force le dispositif "Tiers payant contre génériques" consistant à conditionner la dispense d'avance de frais consentie par le pharmacien à l'accord du générique par le patient. Une conférence de presse commune avec médecins et pharmaciens avait été organisée en juin 2012. L'Ordre des médecins avait relayé les messages et porté des aménagements pratiques permettant à chacun de jouer pleinement son rôle. Ces efforts conjoints de l'ensemble des acteurs concernés, pharmaciens, médecins, patients, Assurance Maladie avaient permis d'atteindre à la fin de l’année 2012, un taux de près de 85 % de médicaments génériques délivrés dans le répertoire. Aujourd’hui, le taux de délivrance des médicaments génériques dans le département a légèrement reculé pour se trouver à fin octobre à 84 %. Les efforts doivent donc être maintenus. La Cpam contacte les pharmaciens et les médecins les plus en difficultés sur ce thème afin de rechercher des solutions communes. Enfin, une nouvelle campagne de communication sera lancée début 2014 pour accompagner les efforts des professionnels de santé qui se trouvent en première ligne pour expliquer aux patients l'intérêt du générique. Une fois encore ces efforts consentis ensemble doivent permettre de favoriser les médicaments génériques dans le département. L'enjeu est de taille au regard des économies générées chaque année par ces médicaments". à savoir Confidentialité de la prescription d'une contraception pour les jeunes filles mineures La jeune fille mineure n’a pas à obtenir le consentement de ses parents pour la prescription, la délivrance ou l’administration (prise de la pilule, ou pose d’un stérilet) de contraceptifs. Toutefois, elle doit vous communiquer son identité et son âge lorsque vous lui prescrivez un contraceptif ; la consultation donnant lieu à la prescription du contraceptif et les éventuels examens complémentaires sont pris en charge dans les conditions habituelles, et il en sera fait mention sur le relevé de remboursement de l’Assurance Maladie ; il en est de même pour la pose d’un Dispositif intra-utérin (DIU) ou stérilet. Ce qui change dans la prescription d'une contraception pour les jeunes filles mineures Connaissance de l'ACS sur Espace pro Pour obtenir gratuitement et sans avance des frais, en pharmacie le contraceptif que vous lui avez prescrit, vous devez établir votre prescription sur une ordonnance isolée, en portant la mention "Contraception mineure" en plus des mentions habituelles (identité, âge). Sur Espace pro, vous pouvez savoir si votre patient bénéficie de l’Aide à la Complémentaire Santé, par conséquent de l’application des tarifs opposables ainsi que la dispense d’avance des frais sur la part prise en charge par l’Assurance Maladie obligatoire. Il vous suffit de consulter la rubrique information sur les droits des patients. De plus, des attestations de droits papier sont adressées à ces patients et peuvent être présentées aux médecins. Directeur de la publication : Thierry LEFEVRE - Réalisation : CPAM de la Charente-Maritime - Photos : CNAMTS Coordonnées du comité rédactionnel : Pascale FERNANDEZ - Hervé GUILLOUX - Nolwenn DUBOIS - Marie-Laure GATELIER - Marie-Rose AURY 55 rue de Suède - CS 70507 - 17014 LA ROCHELLE cedex 1 - Tél. 05 46 51 66 93 - Fax : 05 46 51 66 74 - www.ameli.fr - Courriel : [email protected]