Editorial Chacun sa route, chacun son chemin

Chorale Dyapason - 50 avenue des Familles - 94340 Joinville-le-Pont http://www.dyapason.net
Bréves
Antempos adis aborers
perit, volese quam nonsequid quuntio ritatum
ab il ipsam, nonsendit
lam recum quia ium laut
quiatata corest alicias
dolorep edipictem. Et
perro bea net volorum
que volectaspe rempostianda quasimus eos
velestist, nos autatusam
autemquas ad eaquiatquis aut repro esequo
ma volo bero que sit
ommo et erume qui officia voloreri odi te volores
nem vidusam quam,
assit quaese voloria dist
occulliquam nam volendunt ut odit etur?
ta autem re maiorit
ibusdam rempor rehenti
alicium, quae dus.
Adisciisciam facerio.
Alicips aecesto coraeresto exerum facestotati
offictin enis volore de
velestem et fugiatector
ressin cullaut qui consequi nestintis mi, cor moluptat. Sed qui im eossiti
busciam re
alicabo rrovide quibus
dioria nitiae. Nam aceriati odis entis aut faceaqui as aped quist, od
mi, con rest et volupid
maximus eliquamusda
et qui ilitia nulpa volupta tinverisit, consequi beaquatquias acius
esciendunt
essuntus es por animolu
ptatur? Laborrume vene
dolo derestem eos enquo ilibus.
8e Édition – 3e et 4e trimestres 2010
Editorial
N
ous venons de commencer une nouvelle année
chorale, mais plusieurs choristes nous ont quitté
pour différentes raisons. Tout d’abord, Claire notre seconde chèfe, qui a pris d’autres chemins et notamment
ceux de Saint Jacques de Compostelle. Voici, ci-dessous
reproduite pour ceux et celles qui n’auraient pas Internet, la lettre qu’elle a transmise à chacun d’entre nous
qui l’avons. Bon vent Chère Claire et, nous l’espérons, à
bientôt. Merci pour tout ce que tu as fais pour Dyapason.
Chacun sa route, chacun son chemin...
chorale qui redémarre
tilignes où nous avançons
bientôt. Sur le plan musical,
sans encombre, petites
vous avez la chance
routes secondaires plus
difficiles à suivre ; à chaque d’avoir une chèfe qui a les
compétences d’une grande :
carrefour, des voies s’offrent à nous, et il n’est par- entendez-là, mais surtout,
sachez l’écouter, elle ne peut
fois pas évident de savoir
que mener Dyapason vers le
laquelle emprunter.
mieux, mais... pas sans vous !
De cols ardus à franchir
Merci à toutes et
en vallées
à tous de ce temps
souriantes à
Je ne vous
explorer, nous oublierai pas, ni partagé par et
avançons,
la douce chaleur pour la musique, et
sans guide
partagée au sein merci spécialement
Amies choristes,
et sans
de notre groupe. aux solfégeuses de
amis choristes,
boussole ;
Entretenez-là ! la confiance qu’elles
La vie peut se comparer à
m’ont accordée.
il arrive qu’il
une randonnée non balisée, nous faille reconsidérer
Pas de verre à partager ni
au cours de laquelle nous
de chants pour vous dire
notre parcours et changer
nous efforçons de tracer peu de direction !
au revoir, mais quand vous
à peu sur la carte l’itinéraire
lirez ce courrier, je serai avec
qui nous fera vivre tous les Ce détour imagé...
vous par la pensée.
petits bonheurs qui contri- pour vous annoncer
Très sincèrement, recevez
buent au Bonheur.
mes amitiés, Claire
l’interruption de ma
Les chemins sont multiples participation à la vie de
et variés : larges routes rec- Dyapason pour l’année
Voir aussi page 2
A la fin des cours de solfège Claire a souhaité
que « ce joli texte d’une solfégeuse » figure
dans le journal. Dont acte …
Portraits
Les choristes ont du talent ...
Il est si joliment tourné,
ce compliment, empli
d’humour et de recherche,
que j’ai voulu vous le faire
partager. Claire
« Certains prétendent
que l’étude du solfège
est fastidieuse. Fa dièse
de ces triples croches
pointées ! Avec toi, Claire,
je le dis sans quinte, sans
altération, sans bémol, a
voce forte, c’est un vrai
plaisir où les soupirs sont
d’aise ! Et après la pause
de l’été, une petite fugue
à l’étranger, on revient
da capo. Tout ça pour
dire qu’on en redemande.
Merci et bon voyage ! »
Pierrette
Josette Gressier
Au revoir Ginette...
Après une longue maladie, Ginette (soprane)
est partie. Elle nous a quitté début août.
Monique, son amie de longue date, lui a écrit
ces mots d’amitié : Une pensée
de Blanche
sur le temps !
Le temps d’un soupir
Le temps d’une vie,
J’en ai pour une « seconde »…
J’en ai pour une
« minute »
C’est pareil
Et cela peut durer
longtemps ! !
Un temps en musique,
Celui d’un battement :
La Polka à deux temps
La Valse à trois temps
Le temps d’une pause :
quatre temps
Vous avez tout le temps.
Je ne trouve pas le
temps.
« Ginette, Mon amie
depuis tant d’années avec
qui j’ai partagé les mauvais,
mais aussi les très bons
moments, comme ce jour
où nous avons décidé de
nous inscrire à la Chorale
Dyapason.
Tu étais plus motivée que
moi, tu n’avais jamais
étudié le solfège, ni le
chant - pas plus que moi
d’ailleurs -, tu m’as entraîné
dans cette agréable
aventure qui hélas, n’a duré
que trois ans pour toi.
Tu venais aux répétitions
avec plaisir, tu aimais
chanter et tu trouvais
l’ambiance agréable.
Les premiers mois ont été
pénibles, beaucoup de
mal pour déchiffrer une
partition, ce qui provoquait
parfois tes fous rires.
Ah tes fous rires
Ginette, ce rire que
j’ai entendu encore
quelques heures avant
ton départ. Pour nous
toutes à la chorale
il résonne encore
à nos oreilles. »
Mille chœurs a fêté ses 15 ans
Mille choeurs a fêté ses
15 ans le 16 mars 2010 avec
comme parrain GILBERT
MONTAGNÉ. Nous l’avions
invité à venir présider notre
concert, malheureusement
il n’était pas disponible
mais il nous a répondu
très gentiment et nous a
souhaité un bon concert.
ab il ipsam, nonsendit
lam recum quia ium laut
quiatata corest alicias
dolorep edipictem. Et
perro bea net volorum
que volectaspe rempostianda quasimus eos
velestist, nos autatusam
autemquas ad eaquiatquis aut repro esequo
ma volo bero que ....
Maguy Guignard
Ab il ipsam, nonsendit
lam recum quia ium laut
quiatata corest alicias
dolorep edipictem. Et
perro bea net volorum
que volectaspe rempostianda quasimus eos
velestist, nos autatusam
autemquas ad eaquiatquis aut repro esequo
ma volo bero que ....
Festival 2010
des Choralies
L’événement marquant
des Choralies 2010, pour
ceux et celles qui y
étaient, a été très certainement le concert en
la Cathédrale de Vaisonla-Romaine du Gloria de
Vivaldi sous la direction
de Januibe Tejera, que
nous avons chanté avec
les choristes de « Paris
Est » certains avaient
fait le voyage, spécialement pour ce jour là.
À vos plumes...
En chœur aux Automnales
avec René !
Départ... ou retour ?
Huguette (soprane)
a déménagé vers sa
Lorraine natale.
On peut sans doute définir les Automnales d’A.C.J
comme le rassemblement annuel de choristes qui,
bien qu’avancés en âge, refusent de « dételer » tant
pour le chant choral que dans d’autres domaines.
Les participants y arrivent de partout en France,
mais aussi de Belgique,
de Suisse, du Canada, de
Grande-Bretagne, d’Irlande
(pour les plus assidus).
Les âges se situent généralement entre 55 et 90 ans.
Cette année la doyenne
de 89 ans chantait avec
sa fille (mais pas dans le
même pupitre) et nous
avions quelques jouvencelles frôlant la cinquantaine !
Localisée en Arles dans
les premières années, la
rencontre est maintenant
résolument itinérante,
tant en France qu’en
francophonie. Cette
année nous nous sommes
retrouvés pour la seconde
fois à Trégunc, près de
Quimper, dans un village
de vacances. Le site est
quasiment idéal, les
petites unités d’habitation se trouvent réparties
dans un parc agréablement ombragé à proximité du collectif. La première
boutique est à 5 Kms,
la circulation quasi nulle,
le calme des lieux
impressionnant.
Comme chaque année
le choix des œuvres était
plutôt éclectique, allant
de la contine « Mère
mariez-moi » à un chant
traditionnel congolais en
passant par « Dans la vie
faut pas s’en faire », soit
au total une quinzaine
de titres qui ont été donnés en concert « privé » le
dernier après-midi, principalement pour les accompagnants qui méritaient
bien ça !
Pour être honnête, ce ne
sont pas tout à fait des vacances. On bosse grave…
Répétitions tous les matins de 8h30 (avec petitdéjeuner express pour les
lève-tard) jusqu’à 11h30 ;
Rebelote de 16h à 18eures,
ce qui autorise quand
même, sieste, ballades en
bord de mer ou distractions plus intellectuelles…
Bon ! On travaille, mais
cool, et ça n’a heureusement rien à voir avec la
fébrilité galopante des
Choralies.
Après dîner, les animations varient d’un jour à
l’autre (cabaret, show des
automnistes, loto, danse,
etc.…)
N’ayant pas de place attitrée au restaurant nous
pouvons d’année en année faire connaissance
avec tel ou tels participants, créant ainsi des
liens qui perdurent même
si l’on ne se rencontre
qu’une fois par an. Les
retrouvailles du premier
soir sont généralement
bruyantes et très bisoutantes.
Et tout est là dans la joie
de se retrouver une fois
Elle pense souvent
à Dyapason.
Elle n’a pas encore eu
le loisir de s’adonner
à la relaxation, à cause
du temps, mais aussi
à cause des cartons
qui n’en finissent pas
d’être déballés…
hey, psstt
Des nouvelles
de la cigogne
Il y a eu aussi des
événements heureux
comme la naissance de
Cécile la petite sœur de
Gabrielle, en juin chez
notre ténor Sylvain.
Félicitations à lui et à
Karen, ex-choriste alto.
Pour le moment Cécile
chante en soprane…
encore, chefs ou choristes,
un peu plus vieux, un peu
plus ridé ou tordu, mais tellement heureux à l’idée de
chanter ensemble.
A ce sujet, je pense souvent
avec tendresse à cette petite
dame de 86 ou 87 ans qui
chantait à côté de moi, avec
les basses (ça devait être à
La Rochelle en 1989) et qui
m’avait dit : « Je crois que je
chante de temps en temps
comme une casserole, mais
je suis si heureuse d’être là. »
Elle était une des rares
à utiliser la piscine.
Elle n’avait pas
« dételé ».
Si le cœur vous en dit de
rejoindre René cette année
aux Automnales, parlez-lui
en, il sera intarissable sur
tout ce qu’il n’a pas pu écrire
dans ce texte.
Ont collaboré à ce numéro : Josette Gressier, Claire Gouin, Pierrette Usseglio, Monique Piedeleu, Blanche Mahieu,
René Vieillechaize. Contacts : Brigitte Tempez 01.42.83.80.30 - Sylvain Becu 01.45.93.21.48. Journal édité par Dyapason
Crédits photo © Brigitte Tempez, Sylvain Becu. Maquette et mise en page : Delphine Gornes.