Les Bolongs : Sinueux Sine

Transcription

Les Bolongs : Sinueux Sine
De Dakar à Saint Louis ...
Quand l’Afrique déploie ses plumes
Sine Saloum
Les Bolongs : Sinueux Sine-Saloum
Birag
o DIO
P
[…]
« L'Onde se plaint
Au plongeon de la Pagaie.
La Pirogue geint
A l'étreinte de l'Eau,
Hyène s'est piquée
Au passage de la haie
Et Corbeau a cassé Sa plume
dans la plaie.
Qui donc s'était servi du sinistre
Hoyau? »
[…]
In Leurres et Lueurs, Paris, Editions Présence
africaine, 1960.
Le mot bolong est emprunté au mandingue, Il désigne un chenal d’eau salée, caractéristique des zones côtières
du Sénégal ou de Gambie, proche d’estuaires.
Ces bras de mer sont particulièrement nombreux dans le Sine-Saloum et en Casamance. L’eau de mer se
mêle à celle des cours d’eau et cet ensemble est soumis à la marée.
Les bolongs sont généralement bordés de mangroves à palétuviers, recouverts partiellement à marée haute, ce qui explique la présence des tannes (étendues de terre salée, démunies de végétation) et la sinuosité d’un
paysage entortillé d’ilots et de plans d’eau plus ou moins stagnants.
On y observe généralement une grande variété d’espèces d’oiseaux. Selon la saison, les moustiques peuvent aussi s’y manifester. Quelques petits mammifères y vivent également, par exemple des singes ou des hyènes..
Toutefois, le terme de bolong n’est pas utilisé en dehors du contexte sénégalo-gambien. Il est défini dans le
Dictionnaire universel francophone (Afrique), mais absent de la plupart des grands ouvrages de référence.

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