91. La Tête de Siguret – 3032 m

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91. La Tête de Siguret – 3032 m
91. La Tête de Siguret
– 3032 m
Arête Sud-Est
SITUATION
Massif : Haute Ubaye.
Accès routier : Depuis Barcelonnette, remonter la vallée de l’Ubaye en direction du col de Larche.
Environ 3 km après être passé au niveau du village de Meyronnes, stationner sur le bord de la route au
lieu-dit Certamussat.
Point de départ : Certamussat sur la route du col de Larche.
Cartographie : TOP 25 3538 ET Aiguille de Chambeyron.
CARACTERISTIQUES
Difficulté : Très bon randonneur.
Dénivellation : 1450 m (entre 1620 et 3032 m).
Horaires : 4 à 5h00 pour le sommet.
Conditions favorables : Pas de restriction particulière.
Equipement de passage : En début de saison, prévoir 50 m de corde, cinq sangles, un corps mort et six
mousquetons pour franchir le couloir qui mène au sommet car il est souvent enneigé.
Matériel : Fond de sac, baudrier avec longe et mousquetons, casque.
Contacts : CIECM.
Vue aérienne de l’itinéraire. Il suit le vallon Long jusqu’à la Baisse de la Madeleine et au sommet
qui le domine à droite.
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Sommaire
DESCRIPTION
Itinéraire :
Montée : A partir de Certamussat, descendre en contre-bas de la route vers une petite passerelle en bois
qui permet de franchir l’Ubayette. Emprunter le sentier balisé en bleu qui s’élève dans les bois. Rester
dans le vallon jusqu’à l’altitude de 2280 m environ. A partir de là, s’orienter à gauche en direction Sud /
Sud-Est. Franchir la crête de la Draille. De l’autre côté, une traversée descendante permet de gagner le
vallon Long. Le remonter en direction du Sud-Ouest jusqu’à la Baisse de la Madeleine (point coté 2770).
De là, suivre l’arête vers le Nord-Ouest et la quitter en traversant à droite dès que les rochers se délitent.
Prendre alors un couloir d’éboulis très raide qui ramène sur l’arête sommitale.
Descente : Par l’itinéraire de montée.
Aspect historique : Les ruines de Certamussat sont le point de départ de cette course. Comme de
nombreux villages de la vallée, il fut totalement détruit pendant la Seconde Guerre mondiale. Il ne fut pas
reconstruit après le passage dévastateur des Allemands à l’automne 1944. On peut toutefois y contempler
le cimetière où d’impressionnants tombeaux rappellent une partie étonnante de l’histoire de l’Ubaye :
l’immigration au Mexique. En effet, de 1840 à 1914, près des deux tiers des jeunes gens furent envoyés
au Mexique. Certains y firent fortune, comme le premier qui partit en 1821, un certain Arnaud de
JAUSIERS. Il fonda avec un Français dénommé MAILLEFERT le « cajon de ropa de las siete portas »
(magasin des sept portes). Ils revinrent dans l’Ubaye pour construire des villas et des cimetières luxueux
que l’on rencontre encore en visitant la vallée.
Sommaire
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92. La Grande Séolane
– 2909 m
Couloir Sud
SITUATION
Massif : Ubaye.
Accès routier : Sortir de Barcelonnette par la D 902 en direction de Pra Loup puis du col d’Allos.
Atteindre le vaste vallon du torrent des Agneliers, après 13 km de route.
Point de départ : Parking du télésiège des Agneliers.
Cartographie : TOP 25 3540 OT Barcelonnette.
CARACTERISTIQUES
Difficulté : Peu difficile +.
Dénivellation : 1199 m (entre 1710 et 2909 m).
Horaires : 4h00 pour le sommet.
Conditions favorables : Pas de restriction particulière.
Equipement de passage : Mettre en place une main-courante de 70 m pour la descente sur le col des
Thuiles.
Matériel : Fond de sac, baudrier avec longe et mousquetons, casque.
Contacts : C.I.E.C.M.
Vue aérienne de la Grande Séolane. A droite, on distingue les remontées mécaniques de la station
de Pra Loup.
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Sommaire
DESCRIPTION
Itinéraire :
Montée : Depuis les Agneliers Bas, suivre vers le Nord-Ouest la piste qui contourne la croupe de
Sérrenier en direction des Agneliers Hauts. Ne pas rejoindre ce hameau mais repasser sous le télésiège
des Agneliers pour rester en rive droite du torrent. Remonter le vallon jusqu'au petit pont qui permet de
passer sur la rive gauche environ 100 m après le télésiège des Quartiers. S’élever vers l’Ouest sur des
pentes raides pour atteindre à l’altitude de 2300 m un sentier balisé en couleur jonquille qui mène au pied
du couloir Sud (balisage en pointillés de couleur verte). Dès la sortie de ce couloir, prendre à gauche et
longer les barres rocheuses pour contourner le petit cirque sous le pointe Sud (point coté 2892). Atteindre
le sommet (balisage avec des traits de couleur jonquille).
Descente : Prendre le même itinéraire jusqu'au panneau indiquant le couloir Sud. Suivre alors les cairns et
le balisage de traits couleur jonquille jusqu'à la barre surplombant le col des Thuiles. Installer la maincourante pour le rejoindre puis descendre vers le Sud-Est dans un thalweg qui coupe l’itinéraire de
montée.
Observations : La vue sur la Tête de l’Estrop est remarquable. Depuis le sommet, il est possible de faire
un tour d’horizon très intéressant.
Aspect historique : Pendant cette course, on côtoie le domaine
skiable de la station de Pra Loup qui signifie en provençal : pré
du loup. Si le loup a disparu il y a environ un siècle de la vallée
de l’Ubaye, il y a pullulé. Voici l’histoire authentique d’un
homme qui faillit être dévoré par un loup un soir d’automne,
peu avant l’année 1870 : en se rendant de Jausiers à son
domicile de la Chalanette, il se rendit compte qu’il était suivi
par un loup. Accélérant le pas, il pensait s’en débarrasser en
passant dans le village de Lans. Cependant, le loup l’attendait à
la sortie du village et il choisit le moment où l’homme arrivait
devant sa maison pour l’attaquer. Heureusement, ce dernier eut
le temps d’ouvrir la porte et ses énormes chiens, protégés par
des colliers munis de grosses pointes en fer, mirent le loup en
fuite.
L’imposante face de la Grande Séolane avec son couloir Sud
encore enneigé.
Sommaire
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93. La Petite Séolane
– 2854 m
Versant Ouest
SITUATION
Massif : Ubaye.
Accès routier : Depuis Barcelonnette, prendre la D 900 en direction du lac de Serre-Ponçon. Environ 5
km après les Thuiles, quitter la départementale à droite vers le village de Méolans. Le traverser et
atteindre le hameau de Gaudeissard. Poursuivre sa route sur une piste carrossable jusqu’au lieu-dit les
Besses.
Point de départ : 2 km après le hameau de Gaudeissard, au lieu-dit les Besses.
Cartographie : - TOP 25 3540 OT Barcelonnette.
- TOP 25 3439 ET Seyne.
CARACTERISTIQUES
Difficulté : Bon randonneur.
Dénivellation : 1294 m (entre 1560 et 2854 m).
Horaires : 4h00 pour le sommet.
Conditions favorables : Pas de restriction particulière.
Equipement de passage : Sans objet.
Matériel : Fond de sac.
Contacts : C.I.E.C.M.
Vue sur le sommet depuis le col de Séolane.
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Sommaire
DESCRIPTION
Itinéraire :
Montée : Emprunter le GR 56 qui mène plein Sud au col de Séolane (2273 m) où se trouve une petite
bergerie. Depuis le col, prendre vers l’Est une crête herbeuse et venir buter sur un gros éboulis. Le
franchir en traversée ascendante vers la droite en suivant les cairns. Après avoir remonté une langue
herbeuse, on se trouve juste sous l'imposante barre rocheuse défendant le sommet. Longer cette barre en
la gardant à main droite puis remonter un couloir qui permet d’accéder sur l'arête rocheuse. La suivre sans
difficulté vers le Sud pour atteindre le sommet.
Descente : Par l’itinéraire de montée.
Aspect historique : Depuis le sommet, il est possible d’apercevoir en direction du Sud-Ouest le site du
prieuré de Laverq. Fondé en 1135 par l’ordre des Bénédictins, il ne reste plus en témoignage du passé
qu’une église datant du XVème siècle.
Un détachement sur le GR 56 en
direction du col de Séolane.
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94. La Pointe Fine
– 2581 m
Versant Sud
SITUATION
Massif : Ubaye.
Accès routier : Depuis Barcelonnette, prendre la D 900 jusqu’à Jausiers. A la sortie Nord de ce village,
tourner à gauche en direction du champ de tir de Chanenc.
Point de départ : Champ de tir de Chanenc à l’altitude de 1510 m.
Cartographie : TOP 25 3538 ET Aiguille de Chambeyron.
CARACTERISTIQUES
Difficulté : Bon randonneur.
Dénivellation : 1071 m.
Horaires : 3h30 pour le sommet.
Conditions favorables : En automne, à l’occasion des premières neiges, la pente herbeuse du versant
Sud peut se révéler très avalancheuse (plaques à vent).
Equipement de passage : Sans objet.
Matériel : Fond de sac.
Contacts : C.I.E.C.M.
Vue aérienne de la cabane de Costebelle et de la pente herbeuse qui mène à l’arête sommitale.
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Sommaire
DESCRIPTION
Itinéraire :
Montée : Emprunter le sentier qui débute
au fond du champ de tir et qui traverse le
torrent des Péous. Le suivre à travers bois
jusqu’à une intersection à l’altitude de
1950 m. Prendre le sentier qui part vers
l’Ouest. Il effectue de larges lacets avant de
sortir de la forêt et de s’étendre en une
longue traversée jusqu’à la cabane
forestière de Costebelle. A ce niveau,
prendre à droite un sentier qui permet de
sortir sur l'arête sommitale de Pointe Fine
dont on rejoint le sommet en se dirigeant
vers l’Est.
Descente : Par l’itinéraire de montée. Une
autre possibilité s’offre au détachement à
condition d’effectuer une bascule de
véhicules : depuis le sommet, rejoindre la
cabane de Costebelle puis revenir au
carrefour de pistes à l’altitude de 1950 m.
A partir de là, s’orienter vers le Nord sur un
sentier balcon qui mène jusqu'à la piste du
Châtelard. La traverser et poursuivre sa
route en restant sur le sentier orienté plein
Nord qui mène directement au bas des
pistes de la station de Sainte-Anne-laCondamine.
Observations : Par temps de pluie, il est conseillé de garer les véhicules au niveau du cimetière de
Jausiers. Dans ces conditions, il y a 230 m de dénivelée en plus.
La proximité du champ de tir permet d’envisager des exercices qui débuteront ou se termineront par un
tir.
Aspect historique : La cabane de Costebelle était en réalité une ancienne pépinière. Dès la fin du XIXème
siècle, de manière à mettre un frein au dépeuplement de la vallée, le reboisement débuta pour lutter contre
les crues torrentielles et dévastatrices de l’Ubaye et de ses affluents. Le plus gros du travail sera réalisé de
1860 à 1914. Durant cette période, un million de journées de travail seront consacrées aux travaux de
reboisement, de construction de barrages, d’aménagement du lit des torrents et de drainage.
Sous un ciel très chargé, la cabane de Costebelle
apparaît au détour du chemin forestier.
Sommaire
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95. Le Chapeau de Gendarme
– 2682 m
Par le col des Alaris
SITUATION
Massif : Ubaye.
Accès routier : Depuis Barcelonnette, prendre la D 902. Juste après le pont qui traverse l’Ubaye, prendre
à gauche la route de la Conchette en direction du Sud. La suivre jusqu’au premier virage très marqué sur
la gauche.
Point de départ : Virage en épingle sur la gauche, au départ de la piste forestière (1250 m).
Cartographie : TOP 25 3540 OT Barcelonnette.
CARACTERISTIQUES
Difficulté : Peu difficile +.
Dénivellation : 1432 m.
Horaires : 4h30 pour le sommet.
Conditions favorables : Pas de restriction particulière.
Equipement de passage : Des câbles sont déjà en place pour les passages raides.
Matériel : Fond de sac, baudrier avec longe et mousquetons, casque.
Contacts : C.I.E.C.M.
Versant Nord du Chapeau de Gendarme vu depuis Barcelonnette avec la succession de petites
pointes qui le prolonge jusqu’au Pain de Sucre à droite.
200
Sommaire
DESCRIPTION
Itinéraire :
Montée : Suivre la piste forestière depuis le point de départ jusqu’au cinquième virage. Sur la gauche, un
sentier plus raide permet de s’élever rapidement à travers la forêt. Au point coté 1543, emprunter de
nouveau pour quelques mètres la piste forestière. La quitter par la gauche pour rejoindre la cabane de
Gaudessard (1621 m) par un nouveau sentier. De là, s’orienter vers le Sud-Ouest pour atteindre le col des
Alaris. Ne pas suivre la piste forestière que l’on rejoint à nouveau mais prendre immédiatement plein Sud
le sentier qui remonte sur la crête de la Couagne. Le suivre jusqu’au vallon du Chanal au centre duquel un
bon cheminement atteint les barres rocheuses du Chapeau de Gendarme par l’intermédiaire de lacets très
courts. Après avoir franchi ces barres sans aucune difficulté, déboucher dans le vallon de la Méa. Le
traverser pour rejoindre l’arête principale au niveau du point coté 2585. A partir de là, trouver les câbles
qui permettent de suivre l’arête en direction de l’Est jusqu’au sommet.
Descente : Traverser le sommet pour rejoindre un sentier bien tracé qui s’élance vers le Nord-Est dans un
vallon empierré. Il passe par le sommet du Queiron (2301 m) puis par la source de La Goutta à 2077 m
d’altitude. Depuis ce dernier point, suivre la croupe qui ramène sans difficulté sur les hauteurs Ouest de la
station du Super-Sauze. Le sentier aboutit au départ du téléski de Pré l’Adroit.
Observations : Cette course impose une bascule de véhicules.
Aspect historique : Ce sommet, dénommé ainsi à cause de sa forme caractéristique, s’appelait autrefois
Le Lan. Il domine la station de Sauze où la construction du premier remonte-pente fut terminée en
décembre 1935 par la Société d’Ascension Mécanique du Sauze. La presse de l’époque la présentait
ainsi : « Cette société a pour but d’installer au Sauze un remonte-pente qui pourrait transporter des skieurs
depuis le refuge du Sauze, 900 m plus loin, avec une différence de niveau de 300 m environ ». Ce
« monte-skieur », le plus long existant à l’époque, pouvait transporter 280 skieurs à l’heure assis chacun
sur une luge, les skis aux pieds. L’innovation technique ne s’arrêta pas là car c’est au Sauze que la société
POMAGALSKI inventa le principe du téléski débrayable consécutivement à l’erreur d’un ouvrier qui
monta une pièce à l’envers sur un matériel dont il avait la charge.
Sommaire 201
96. La Tête de Louis XVI
– 2408 m
Versant Nord
SITUATION
Massif : Ubaye.
Accès routier : Depuis Barcelonnette, prendre la D 900 en direction du lac de Serre-Ponçon. Environ 1
km après la Fresquière, quitter la départementale à droite en direction du lieu-dit les Clots.
Point de départ : les Clots (1418 m).
NB : Attention à l’exiguïté des emplacements de parking. Afin de garder de bonnes relations avec les
riverains, on préfèrera le parking qui surplombe le hameau de Chaudon, à droite de la route en montant,
270 m de dénivelée plus bas.
Cartographie : - TOP 25 3540 OT Barcelonnette.
- TOP 25 3438 ET Embrun.
CARACTERISTIQUES
Difficulté : Facile.
Dénivellation : 990 m.
Horaires : 3h30 pour le sommet.
Conditions favorables : Pas de restriction particulière.
Equipement de passage : Des câbles sont déjà en place pour les passages raides.
Matériel : Fond de sac, baudrier avec longe et mousquetons, casque.
Contacts : C.I.E.C.M.
Un matin après une nuit
pluvieuse, la Tête de Louis XVI
domine la vallée de l’Ubaye.
Vue aérienne du versant Est de la
Tête de Louis XVI. De la gauche
vers la droite, on distingue bien le
menton, le nez et l’œil gauche d’un
visage humain tourné vers le ciel.
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Sommaire
DESCRIPTION
Itinéraire :
Montée : A partir du lieu-dit les Clots, la route se transforme en un sentier qui s’oriente vers le Nord. Un
balisage jaune marque l’itinéraire. Traverser le torrent des Herbez pour arriver au pied d'une barre
rocheuse que le sentier permet de contourner sans difficulté. Il s’élève ensuite par une succession de
lacets très courts jusqu’aux granges de Roche Juan. Peu après, le sentier quitte définitivement les zones
boisées pour remonter les alpages et rejoindre une bergerie à l’altitude de 1918 m. Prendre alors la
direction de l’Est puis du Sud, le long du torrent du Vallon. Atteindre sa source. A partir de là, rejoindre
la crête sommitale au point coté 2302 en s’orientant résolument vers l’Est. La suivre en direction du Sud /
Sud-Ouest jusqu'au sommet.
Descente : Par l’itinéraire de montée.
Observations : L’itinéraire se déroule entièrement sur un sentier mais il comporte des passages aériens.
Aspect historique : Vu depuis la D 900, entre Barcelonnette et les Thuiles, ce sommet a la forme d’une
tête décapitée, la face tournée vers le ciel. Le menton et le nez, ce dernier étant matérialisé par une croix
en bois, en représentent les parties proéminentes.
Sommaire
203
97. Le Mont Pelat
– 3050 m
Versant Sud
SITUATION
Massif : Ubaye.
Accès routier : Sortir de Barcelonnette par la D 902 en direction d’Uvernet-Fours et du col de la Cayolle.
Traverser les gorges du Bachelard pour rejoindre le début du ravin de la Grande Cayolle.
Point de départ : Entrée du ravin de la grande Cayolle (point coté 2063).
NB : Après avoir fait débarquer le personnel, les véhicules rejoindront le parking du col de la Cayolle où
aboutit l’itinéraire de descente de la course.
Cartographie : TOP 25 3540 OT Barcelonnette.
CARACTERISTIQUES
Difficulté : Peu difficile +.
Dénivellation : 987 m.
Horaires : 4h00 de montée et 2h00 de descente pour le retour au col de la Cayolle.
Conditions favorables : Pas de restriction particulière.
Equipement de passage : En début de saison, le Pas de la Grande Barre est enneigé. Prévoir 50 m de
corde, cinq sangles, un corps mort et six mousquetons pour le franchir.
Matériel : Fond de sac, baudrier, longe et casque.
Contacts : C.I.E.C.M.
Sur le GR 56, à l’embranchement de ce
chemin avec la D 902 qui mène au col
de la Cayolle. A gauche, on distingue
l’extrémité Nord de la Grande Barre.
Le Pas de la Grande Barre vu depuis le
vallon de la Cayolle. Il faut le franchir
pour atteindre le Mont Pelat (à droite sur
la photo, mais non visible) par son versant
Sud.
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Sommaire
DESCRIPTION
Itinéraire :
Montée : Depuis le pont sur la route départementale (point coté 2063), remonter la rive gauche du torrent
de la Grande Cayolle par le GR 56. Passer devant les bergeries de la Cayolle. Laisser sur la droite le
sentier qui mène au col des Esbéliousses. Une pancarte en indique la direction. Au point coté 2503,
quitter le GR principal pour suivre plein Sud un sentier secondaire. Il serpente entre les deux barres
rocheuses qui coupent le vallon de la Cayolle. Après avoir remonté une petite combe, on se retrouve sous
la pente raide qui aboutit au Pas de la Grande Barre (2782 m). La franchir. Descendre dans l'éboulis du
versant Sud en laissant le lac du Trou de l'Aigle sur sa gauche. Poursuivre sa route par une traversée plein
Ouest en direction de la combe du Pelat et retrouver le sentier qui vient du lac d’Allos. Le remonter
aisément vers le Nord jusqu’au sommet du Mont Pelat.
Descente : Elle peut s’effectuer par l’itinéraire de montée, mais il est plus esthétique de faire le tour par le
col de la Petite Cayolle. Dans ce cas, descendre le sentier qui mène au lac d’Allos jusqu’au point coté
2384 en franchissant au passage la barre du Pelat lors d’un resserrement des lacets. Quitter ce sentier vers
l’Est pour rejoindre le GR 56B. Remonter ainsi le ravin de Méouille sur 200 m de dénivelée jusqu’au col
de la Petite Cayolle qui surplombe le lac du même nom. Le Franchir et redescendre aisément par le GR
qui aboutit au parking du col de la Cayolle.
Observations : La descente par le col de la Petite Cayolle permet un parking aisé des véhicules après la
dépose près du pont du ravin de la Grande Cayolle. L’accès au col de la Cayolle étant réglementé, il est
souhaitable de prendre contacte avec la D.D.E.
Aspect historique : Ce sommet qui culmine à 3050 m tient son nom du fait qu’il est le plus haut de la
région. En effet, « pel » signifie « hauteur » en ancien provençal.
Sommaire
205
98. La Tête de Moïse
– 3104 m
Vallon de l’Orrenaye
SITUATION
Massif : Haute Ubaye.
Accès routier : Depuis Barcelonnette prendre la D 900 jusqu’au col de Larche (frontière francoitalienne). Se garer sur le parking à gauche de la route, juste avant d’arriver au col.
Point de départ : Parking du col de Larche.
Cartographie : TOP 25 3538 ET Aiguille de Chambeyron
CARACTERISTIQUES
Difficulté : Difficile.
Dénivellation : 1156 m (entre 1948 et 3104 m).
Horaires : 2h30 pour arriver à la brèche. 1h30 pour l’équipement
Conditions favorables : En début de saison, la présence de neige permet de remonter le couloir plus
facilement.
Equipement de passage : Il est indispensable dès la sortie du couloir pour atteindre le sommet. Prévoir 2
cordes de 50 m, une dizaine de pitons et quelques sangles.
Matériel : Fond de sac, baudrier avec longe et mousquetons, casque.
Contacts : C.I.E.C.M.
Face Sud de la Tête de Moïse. Le couloir qu’il faut emprunter pour atteindre le sommet est celui de
gauche. Il apparaît plus raide qu’il n’est en réalité.
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Sommaire
DESCRIPTION
Itinéraire :
Montée : Depuis le parking, redescendre le long de la D 900 jusqu’au sentier qui démarre rive droite du
torrent de l'Orrenaye à 1948 m d’altitude. Suivre ce sentier qui remonte le vallon de l’Orrenaye, tout
d’abord en direction du Nord-Est. Vers l’altitude de 2300 m, prendre la direction du Sud-Est. Atteindre le
lac de L'Orrenaye. A partir de là, quitter ce sentier qui poursuit en direction du col de Ruburent pour
remonter vers le Nord-Ouest le vallon du col de Feuillas. Le cheminement est bien tracé mais il faudra le
quitter à l'altitude de 2800 m environ. S’élever sur un pierrier qui débouche au pied du couloir Sud de la
Tête de Moïse. Remonter le couloir constitué de pierres instables pour déboucher au pied d’une brèche. A
partir de là, emprunter une cheminée assez large de 15 m de haut pour sortir dans un dédale de blocs qui
se franchit sans difficulté. On se retrouve ainsi au pied d'un mur comportant des passages en II et III. Il se
gravit en une longueur d’une vingtaine de mètres. Sortir ainsi sur l'arête et rejoindre sans difficulté le
sommet qui est marqué par une croix métallique.
Descente : Par l’itinéraire de montée. Deux rappels sont indispensables pour quitter l’arête sommitale
(franchissement du mur puis de la cheminée).
Observations : Eviter de faire cette course avec un détachement d’un effectif trop important. En effet, le
croisement entre ceux qui montent et ceux qui descendent dans le couloir Sud risque de provoquer des
chutes de pierres d’autant plus importantes qu’elles sont très instables à cet endroit.
Aspect historique : Ce sommet, hautement stratégique en raison de la vue imprenable des deux côtés de
la frontière, est appelé en Italie « Monte Oronaye ». La première ascension a été réalisée par deux Italiens
en août 1883 : E. TROYA et Giovanni MASINI. Pour ne pas être en reste, MF. ARNAUD, le
Commandant VIRAYSSE et ses soldats en réalisèrent pour la première fois l’ascension du côté français le
13 septembre 1896. D’ailleurs, du haut de la Tête de Moïse, on aperçoit le fort de Viraysse, un lieu
stratégique lors des combats qui se déroulèrent dans la région de l’Ubaye en 1940. En effet, il était le seul
fort français à avoir des vues sur l’Italie. Le 22 juin de cette année, les Italiens attaquèrent la France en
trois endroits : Petit Saint Bernard (opération B), col de la Maddalena (opération M) et Riviera (opération
R). Ils tentèrent ainsi de s’emparer du fort de Viraysse en passant par les cols de la Gipière de l’Orrenaye,
de Larche puis de Portiola et de la Portiolette. Finalement, à la date de l’armistice, les Italiens ne s’étaient
emparés que des hameaux de Maison-Méane et de Malboisset. Les défenseurs du secteur Ubaye /
Ubayette avaient ainsi tenu la promesse faite par leur chef, le Colonel DESSAUX : « Fussions-nous un
contre mille, ils ne passeront pas ».
Sommaire
207
99. Le Mont Scaletta
– 2840 m
Arête Nord
SITUATION
Massif : Haute Ubaye.
Accès routier : Depuis Barcelonnette prendre la D 900 jusqu’au col de Larche (frontière francoitalienne). Se garer sur le parking à gauche de la route, juste avant d’arriver au col.
Point de départ : Parking du col de Larche.
Cartographie : TOP 25 3538 ET Aiguille de Chambeyron.
CARACTERISTIQUES
Difficulté : Bon randonneur.
Dénivellation : 892 m (entre 1948 et 2840 m).
Horaires : 3h30 pour le sommet.
Conditions favorables : Pas de restriction particulière.
Equipement de passage : Sans objet.
Matériel : Fond de sac.
Contacts : C.I.E.C.M.
Le Mont Scaletta, plus haut sommet à gauche de la photo, vu depuis le col de Ruburent qui domine
le lac du même nom.
208
Sommaire
DESCRIPTION
Itinéraire :
Montée : Depuis le parking, redescendre le long de la D 900 jusqu’au sentier qui démarre rive droite du
torrent de l'Orrenaye à 1948 m d’altitude. Suivre ce sentier qui remonte le vallon de l’Orrenaye, tout
d’abord en direction du Nord-Est. Vers l’altitude de 2300 m, prendre la direction du Sud-Est. Dépasser le
lac de l’Orrenaye et poursuivre sa route jusqu’au col de Ruburent qui marque la frontière avec l’Italie.
Contourner le lac « di Roburent » par le Nord sur un sentier bien marqué. Le quitter en prenant la
direction de l’Est puis du Nord-Est sur une pente raide qui mène au « colle della Scaletta ». Au niveau du
col, emprunter sur la droite un sentier balisé en bleu et rouge qui mène au pied d’une barre rocheuse.
Franchir celle-ci par l’intermédiaire d’un tunnel. A la sortie, suivre le même balisage qui serpente entre
les barres pour rejoindre la crête Nord. La remonter jusqu’au sommet.
Descente : Par l’itinéraire de montée.
Observations : Le sommet se trouve en Italie.
Aspect historique : Les blockhaus rencontrés tout au long de l’itinéraire nous rappellent que la frontière
franco-italienne ne fut pas toujours aussi calme qu’on a bien voulu le croire : en 1945, elle fut le lieu de
combats acharnés entre les soldats français, italiens et allemands. Fin avril, les cavaliers du
füsilierbataillon 34 aidés de montagnards italiens sont mis en déroute par une troupe essentiellement
composée du 1/159ème Régiment d’Infanterie Alpine et du 5ème Régiment de Dragons. Ils devront
notamment réduire toutes les poches de résistance et s’emparer des nombreux forts et blockhaus avant de
pouvoir passer le col de Larche et marcher sur l’Italie.
L’entrée du tunnel côté français, partiellement bouchée par la neige du
début de saison.
Sommaire
209
100. La Pierre André
– 2812 m
Vallon de Mary
SITUATION
Massif : Haute Ubaye.
Accès routier : Depuis Barcelonnette, prendre la D 900 en direction du col de Larche. Après avoir
franchi la Condamine-Châtelard, emprunter à gauche la D 902 en direction du col de Vars. Arrivé à Saint
Paul, traverser ce village pour suivre la D 25. Après une dizaine de kilomètres sur cette route, atteindre le
hameau de Maljasset. Le traverser et se garer sur le parking qui se situe sur la gauche de la piste, juste
après avoir franchi le pont de l’Ubaye, au lieu-dit Maurin.
NB : La traversée du hameau de Maljasset est interdite aux poids lourds.
Point de départ : Parking de Maurin.
Cartographie : - TOP 25 3538 ET Aiguille de Chambeyron.
- TOP 25 3637 OT Mont Viso.
CARACTERISTIQUES
Difficulté : Difficile.
Dénivellation : 892 m (entre 1920 et 2812 m).
Horaires : 2h30 d’approche ; 3h00 pour le franchissement de l’équipement de passage dans le sens de la
montée et la descente en rappel ; 1h00 pour le retour.
Conditions favorables : Pas de restriction particulière.
Equipement de passage : Il est indispensable depuis le col de la Gélinasse jusqu’au sommet. Prévoir 4
cordes de 70 m pour équiper et 2 cordes de 90 m pour les rappels ainsi que 2 cordes à nœuds de 15 m
chacune. Se munir uniquement de mousquetons car des points sont en place sur toute la partie de
l’équipement de la face Ouest (rings, plaquettes et relais sur chaîne).
Matériel : Fond de sac, baudrier avec longe et mousquetons, casque.
Contacts : C.I.E.C.M.
La Pierre André, une aiguille particulièrement esthétique en fin d’été, alors que les
premières neiges font leur apparition. A gauche du sommet, on distingue le col de la
Gélinasse, point de départ de l’équipement de passage.
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DESCRIPTION
Itinéraire :
Montée : Depuis le parking, suivre la
piste vers le Sud sur 300 m pour
rejoindre le départ du GR à l’entrée
du vallon de Mary. Remonter ce
vallon plein Sud jusqu'à l'altitude de
2200 m environ. Prendre alors à
droite un sentier qui traverse le
torrent de Mary par un pont en bois.
Il se raidit rapidement pour remonter
un couloir au pied du versant Est de
l’Aiguille Large. Tout en restant sur
ce cheminement, atteindre le pied de
l’Aiguille de la Pierre André en
contournant
l’imposante
barre
rocheuse qui domine le vallon de
Mary sur son versant Ouest.
Contourner l'Aiguille par le Sud et
remonter plein Nord jusqu'au col
entre le sommet de la Gélinasse et
celui de la Pierre André. A partir de
ce col, installer l’équipement de la
face Ouest jusqu’au sommet.
Descente : Par l’itinéraire de montée.
Aspect historique : La première ascension a été réalisée par Pierre ANDRE, un berger de Maljasset, d’où
l’origine du nom donné à ce sommet. Il est possible de visiter sa tombe dans le cimetière de Maurin, au
départ de la course. Dans le même temps, on remarquera les cadrans solaires qui ornent les façades des
maisons. Ils sont typiques de la vallée de l’Ubaye. Le sentier donnant accès à l’aiguille à été tracé par un
groupe de la SR du 11ème BCA sous les ordres du Sergent DONZET. Il servait de BAM à ce Bataillon.
Observations : Cette course demande une organisation
très rigoureuse dans la mise en place de l’équipement de
passage. Ceci est d’autant plus vrai lorsque l’effectif à
faire passer est important. En effet, le sommet ne pouvant
pas accueillir beaucoup de monde, il est indispensable de
mettre en place les rappels (décalés à droite de l’itinéraire
de montée lorsqu’on regarde la face) avant de faire passer
le personnel. On évitera ainsi un regroupement au sommet
ou un croisement dans l’équipement de passage. Dans les
deux cas, cela risquerait de porter préjudice à la sécurité.
Un groupe redescend par le sentier de l’ancien BAM
au pied de la Pierre André.
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