Gens du voyage: «Metz est - Marie

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Theme: Politique
Samedi 28 Avril 2012
POLITIQUE DE LA VILLE
Gens du voyage: «Metz est
une aire de grand passage»
Rien de polémique, mais.., au moment de rendre un avis sur le schéma départemental d'accueil des gens du
voyage, l'opposante municipale, Marie-Jo Zimmermann, a réclamé une juste répartition des aires de grand passage.
n'est figé. mais la dépuconseillère d'opposiion. Marie-Jo ZimmerRtien
mann, a exprimé sa méfiance à
l'égard du schéma départemental d'accueil des gens du voyage
qui était soumis à l'approbation
du conseil municipal de Metz
jeudi soir. « Ce qui me préoccupe, c'est qu'il puisse y avoir
deux aires de grand passage
pour les gens du voyage dans
l'arrondissement de Metz. Je dis
qu'il faut veiller à une juste
répartition de ces installations. »
cessifs, déjà bien en peine de
faire respecter l'obligation pour
les villes de plus de 5 000 habitants d'aménager des aires de
stationnement chez elles.
Pourtant, il y a encore un an,
l'État semblait toucher au but.
Des noms de sites circulaient,
comme ceux de friches militaires
ée et
dont l'État était encore propriétaire. Mais au dernier recensement de 2011, plus trace de ces
surfaces.
(in ancien camping
à
Aires en errance
Moulins-lès-Metz
On trouve, en revanche, un
terrain géré par l'EPFL à Coincy.
un ancien camping à Moulinslès-Metz et des suggestions
une aire en Moselle-Nord, une
autre en Moselle-Est (200 places) et encore une en MoselleSud (100 places).
Pour l'heure, c'est le brouillard
autour de ces équipements dont
la Moselle va devoir se doter
coûte que coûte. La loi le lui
impose et la préfecture doit
veiller à son application. Enfin.
jusqu'à présent, l'État a surtout
composé avec l'irritabilité des
élus locaux qui, s'ils admettent
le besoin d'aires de grand passage. préfèrent voir les caravanes
passer au loin.
Ce qui explique que leur création ait été repoussée aux calendes grecques par les préfets suc-
n'y a pourtant pas à tortiller.
Moselle doit fournir 700
emplacements. L'État va donc
devoir réviser sa copie. « C'est
vrai qu'a part citer Coincy et
Il
la
Moulins-lès-Metz, l'État n'a pas
beaucoup progressé dans son
schéma, a commenté Danielle
Herber-Suffrin, adjointe au maire
Metz. On sait seulement qu'il
y aura deux aires de cent places
dans l'arrondissement de Metzcampagne. »
D'où le tracas de Marie-Jo Zimmermann, que ne partage évidemment pas le maire de Metz.
Dominique Gros a d'autres soude.
« c'est la loi ». même « s'il
faut du courage pour rappli-
puis.
quer ».
Résultat des courses, l'opposition s'est abstenue de rendre un
avis sur ce point, laissant grommeler le maire de Metz.
Thierry FEDR/GO.
conseil municipal
pour oeil
coup pour coup
CEil
Gauche et droite municipales
ont décidé d'appliquer la Loi
du talion.
pour ceil, coup
pour coup... jeudi soir, au
moment du débat sur la
revente d'un terrain communal
(RL d'hier), Nathalie Colinsterle (groupe de la députée
Marie-Jo Zimmermann) s'est
laissée aller à quelques confidences sur des pratiques supposées de la majorité. « Je suis
très choquée lorsque j'apprends
qu'un adjoint est embauché par
une société de la ville, que des
compagnes d'élus le sont
aussi... ». a-t-elle tacle. Une
accusation de « népotisme »
qui a retourné le maire.
Dominique Gros s'est défendu
d'avoir jamais avantagé quiconque autour de lui. « Vous avez
perdu une occasion de vous
taire ! Je vérifie toutes les
embauches. Je fais attention
aux liens familiaux et aux liens
d'amitié. Je peux vous parler du
passé si vous le souhaitez ! On
ne m'a jamais fait un tel reproche. Personne ne peut dire qu'il
a été embauché grâce à moi. Et
il
je n'ai jamais attribué d'appar-
tement à un proche ! » Chacun
sa vacherie, balle au centre.
Th. F.
cis avec le nomadisme.
i< Actuellement, l'aire de grand
passage, c'est Metz. Dans certains de ses quartiers comme
Borny. Magny. la grange-auxBois..., nous avons des installations presque permanentes. » Ce
qui ne va pas sans poser des
«
difficultés de cohabitation
». Et
C'est le sujet que tout le monde semble vouloir éviter : les lieux d'implantation des aires de grand
passage pour les gens du voyage. L'opposition municipale ne voudrait pas que l'arrondissement de
Metz soit le seul à en recevoir. N. , .,,,,RL
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Samedi 28 Avril 2012
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des grecques par les préfets suc-
schéma,
a
commenté Danielle
Dominique Gros
a
d'autres sou-
«
difficultés de cohabitation
». Et
Thierry FEDF
Place de la gare : et maintenant la mission
Place de la gare, nouvel épisode. Le conseil municipal était
juste achevé, du moins son dernier point, quand est arrivé le
moment des questions orales. En
l'occurrence, une seule, posée
par Emmanuel Lebeau.
Elle se résume à
« auronsnous droit à un référendum municipal en bonne et due forme ? »
Auparavant, l'opposant a repris
:
un argumentaire déjà bien
connu. « Cette destruction sera
une atteinte grave à l'esthétique
de la gare. Voilà que vous voulez
éventrer la place alors que le
tracé initial du Mettis ne vous
convient pas. Le coût d'investissement est une menace réelle pour
Metz-Métropole. L'endettement
de la communauté de communes
était de 15 me en 2008, il est de
150 MC aujourd'hui. Nous
demandons une consultation
citoyenne sur cette place. »
La question étant écrite, Dominique Gros avait bien sûr préparé
sa réponse. Technique. « Votre
question revient à défendre le trajet initial du Mettis. Vous en êtes
devenu un partisan, je vous en
remercie chaleureusement.
!
appartient au conseil communautaire. » Sur ce, « la séance est
levée », conclut le maire.
Certes, non ! « Le règlement
me donne le droit de répondre ! »,
bondit derechef Emmanuel
Lebeau. Il sort alors une nouvelle
carte de son jeu : une demande
officielle de mission d'information et d'évaluation, à inclure
dans l'ordre du jour du prochain
conseil, le 31 mai.
Motif de cette mission : « les
élus des groupes d'opposition
souhaitent recueillir des éléments
d'information sur le respect des
contraintes légales et réglementaires et l'impact environnemental, architectural, ainsi que sur le
coût des travaux d'aménagement
de la place Charles-De-Gaulle. »
A suivre, donc...
Olivier JARRIGE.
Cer-
travaux ont un coût. Il
s'agit de rendre plus performant
un transport multimode qui
aurait été défaillant autrement. »
Et esthétique. « Les mots éventrer et démolir sont des abus de
langage. Ni la trémie ni les bâtites, les
ments ne seront touchés et le
cahier des charges a été visé par
l'architecte des Bâtiments de
France. Des Messins ont pu être
troublés mais il faut songer aux
40 000 voyageurs par jour sur
cette place. »
Sur le plan financier, il renvoie
à Metz-Métropole. « La décision
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