Compétitions de la Boulie 2016
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Compétitions de la Boulie 2016
Rumeurs à propos du projet Eblé : rectificatif du Bureau Exécutif Chers Membres, A la suite d’informations erronées et polémiques véhiculées par un petit groupe de membres, le Bureau Exécutif du Racing Club de France (RCF) a souhaité faire une mise au point sur certains sujets relatifs au projet Eblé et rétablir quelques vérités qui ne sont peut-être pas connues de tous. L’amalgame entre le projet Eblé et le modèle économique passé de la Croix Catelan est absurde. Affirmer tout d’abord que le modèle économique qui a prévalu pendant 120 ans, faisant du Racing Club de France le plus grand club omnisports européen, est une « erreur de gestion historique » relève de la gageure ou de l’ignorance complète de l’histoire de notre Club et son objet. Dans le contexte de l’époque, ce modèle a été, au contraire, une source de stabilité extraordinaire qui a permis de financer de manière pérenne le développement des activités sportives que ce soit à Colombes, à Saussure, ou encore rue Eblé ou à la Boulie. Ensuite, ce modèle, aujourd’hui caduc du fait de l'évolution de la redevance de la ville de Paris, ne saurait « être reproduit » dans le cas du projet Eblé qui concerne, rappelons le, un immeuble sous le contrôle du Racing à travers sa filiale, la Société immobilière de la rue Eblé (SA SIRE) détient la pleine propriété. L’amalgame entre la Croix Catelan, concession de la ville de Paris, et Eblé procède donc de la pure mauvaise fois et ne peut sous tendre l’ébauche d’une analyse du projet de modernisation du site. Dès 2007, la nouvelle équipe dirigeante du Racing s’est préoccupée de la récupération de l’immeuble Eblé et de sa réhabilitation. S’il est exact que le bâtiment Eblé n’a pas fait l’objet de travaux importants, notamment les piscines qui n’ont pas été rénovées depuis leur construction en 1963 et 1972, il convient de rappeler que le litige qui a opposé le Lagardère Paris Racing (LPR) et le Racing Club de France (RCF) quant à l’occupation de l’immeuble a gelé la situation jusqu’à l’accord trouvé en 2014, permettant au RCF de récupérer la maîtrise du site lui appartenant. En définitive, le LPR qui n’avait ni versé de loyers ni engagé de travaux, a accepté de verser au Club une soulte de 4 M€ dont une partie a permis de financer les déficits d’exploitation d’Eblé et de la Boulie en 2014 et 2015. Reprenant possession du bâtiment en août 2014, le RCF a immédiatement travaillé sur un projet de réhabilitation et sur la faisabilité financière de celui-ci. Le projet Eblé va conforter le retour à l’équilibre des comptes. Le projet, stratégique pour le RCF en assurant un avenir à Eblé, dévoilé à la réunion d’information du 8 septembre « ne constitue pas la mort du site Eblé et à terme probablement celui de la Boulie » comme il est affirmé. Bien au contraire, ce projet pérennise avec certitude la présence du RCF sur le site en procurant au Club un flux de revenus réguliers qui lui fait aujourd’hui défaut et que ne saurait compenser « une simple augmentation de 10 % » des cotisations piscine. Le bâtiment va nécessiter des travaux de maintenance de plus en plus importants, compte tenu de son état, qui rendent impossible l’obtention sur la durée d’un équilibre d’exploitation. Dans le nouveau modèle économique du Club qui se met progressivement en place chaque site et chaque section sportive doivent s’autofinancer. Même si cet objectif n’est pas encore atteint, les résultats escomptés pour 2016 laissent augurer un retour à l’équilibre des comptes en 2017. Fin 2016, le déficit d’exploitation de la Boulie sera en effet d’environ 87.000 € (hors prise en compte d’éléments exceptionnels) et la trésorerie disponible dégagera un solde de 1,6M€. Il est tout de même étonnant de lire qu’un projet qui consolide l’assise financière du club puisse être qualifié de mortifère. Le « rafistolage » du bâtiment Eblé n’est pas possible. Il est tout aussi étonnant d’apprendre que le Racing pourrait simplement « se limiter » à de menus travaux sur le bâtiment Eblé et faire comme s’il était, tant au niveau des structures, des circulations, des matériaux, conforme aux règles de sécurité et d’accessibilité. Rien que pour les piscines, il convient : • • • • de déplacer en sous sol les locaux techniques, d’installer un ascenseur, de créer de nouveaux vestiaires, d’éliminer l’amiante dans les colles des carrelages et dans les calorifugeages. Plusieurs estimations ont été faites pour une remise aux normes du bâtiment, confirmées par un audit de la ville de Paris (étude Cofitec Ingénierie/Geo Energie Services du 29 mai 2015). Celui-ci en évalue le cout à 12, 320 M€ TTC sans compter les éventuelles reprises en sous sol qui pourraient s’avérer nécessaires du fait de surcharges imposées à certains planchers après la seconde guerre mondiale. A titre d’information, le montant des travaux de rénovation de la piscine des Amiraux (75018 Paris) a été de 10 M€ TTC selon les chiffres communiqués par la Direction du Patrimoine et de l’Architecture et non pas de 2M€ comme il est écrit dans un document anonyme que font circuler certains. Consensus des professionnels sur la durée du chantier. Le dossier de rénovation du bâtiment et de sa transformation partielle a été étudié par tous les intervenants professionnels (architectes, bureau d’études, entreprises) qui confirment, pour la partie dédiée au RCF une durée de chantier de 2 ans. Si dépassement il y a, il ne concernera que les finitions inhérentes au projet hôtelier. La notoriété et le professionnalisme des candidats retenus suite à un appel d'offres (le projet sera réalisé avec Eiffage : 66 000 salariés, 13,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires et le Groupe Accor : 240 000 salariés, 5,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour la partie hôtelière) ne permettent pas de mettre en doute ce calendrier. Il n’est pas sérieux d’évoquer « une fermeture de 5 à 10 ans » sauf à vouloir sciemment désinformer les membres. Le Racing proposera aux membres des solutions de remplacement. La fermeture du site Eblé pendant 2 années constitue une réelle préoccupation pour les dirigeants du club. Elle est aussi un motif d’inquiétude chez les membres qui vont devoir modifier leurs pratiques sportives. Afin de minimiser les désagréments occasionnés par la fermeture, tout sera mis en œuvre pour trouver des solutions de remplacement pour chacun. Des solutions seront proposées aux membres lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire qui se tiendra courant janvier 2017. Le Racing agit en toute transparence et organise le dialogue avec les membres. Le Racing a déjà organisé plusieurs réunions d’information sur le projet et celui-ci a fait l’objet de débats lors de l’Assemblée Générale Ordinaire du 13 octobre dernier au cours de laquelle les membres ont respectivement approuvé à 83% et 80% les rapports sportifs et financiers. En complément des explications déjà fournies et pour mettre un terme à la campagne de désinformation, animée par quelques membres mus par des intentions obscures, voire malveillantes, des permanences de membres du Bureau Exécutif de votre Club seront organisées rue Eblé à compter du mois de décembre 2016. Ces permanences permettront à chacun de prendre connaissance de tous les documents afférents au projet et de s’en faire une idée en dehors de toute polémique. Paris, le 28 octobre 2016. Le Bureau Exécutif du RCF