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FRANCK Monnet / WAIMARAMA
Après huit ans d’absence, celui qu’on a surnommé « le dentellier de la pop » brise le silence.
Evidemment, il serait pratique de présenter ce nouvel album de Franck Monnet avec des
formules à l’emporte-pièce : « le meilleur chanteur français de Nouvelle-Zélande », puisqu’il a
choisi d’y vivre ; ou encore : « l’album de la maturité », étiquette à laquelle semblent condamnés
tous les plus de 35 ans. Mais cela ne retiendrait que l’anecdotique en passant à côté de
l’essentiel. Et l’essentiel, quel est-il ? Que Waimarama, nom d’un petit paradis face à l’océan
pacifique, confirme son auteur parmi ces voix masculines qu’on écoute en fermant les yeux.
Il n’est presque pas besoin de présenter notre homme, il se prête lui-même à l’exercice dans
l’une de ses nouvelles chansons (Sans John) : « Il est né au Mans dans les années 60 / Il a
passé sa vie à ressasser son enfance / Petit-fils de paysan et fils de fonctionnaire / Maintenant
vous savez tout de ce quadragénaire ». Sa modestie oblige à préciser qu’en plus d’être un
auteur-compositeur-interprète accompli, il est un parolier adoubé, notamment par Vanessa
Paradis ou Claire Diterzi. On les comprend. D’autant qu’avec le temps, son écriture ne cesse
de gagner en limpidité. Sur ce nouveau disque, elle est directe et fluide comme jamais et
gagne en émotion.
Franck Monnet n’a rien à cacher... et d’ailleurs il ne fait rien pour ! Musicalement Waimarama
s’inscrit sous le signe du dépouillement, qui n’a jamais été synonyme d’austérité : des cuivres
ou des cordes viennent ponctuellement habiller ses mélodies ciselées d’une main d’artisan,
comme c’est le cas sur Différents ou Ton Héros. Orfèvre d’une pop raffinée, il est de ceux
qui savent faire le pont entre le souci du texte et celui du son. Ce n’est pas un hasard si, en
écoutant Waimarama, vous pourrez surprendre des inflexions qui rappellent aussi bien Ray
Lamontagne que Piers Faccini. Ils sont faits du même bois : celui qu’on patine à force de
caresser.
De quoi parle Waimarama ? De la douceur de vivre, que le chanteur définit par une formule
qui lui ressemble : la « nostalgie du présent » (Différents). Des bonheurs simples donc,
comme celui de se glisser dans « un anorak pour deux », ou de contempler des hanches
nues (Plus rien à me mettre) ; mais aussi des moments plus délicats dans la vie d’un couple,
des conversations qui — selon son expression — « font un peu mal aux dents ». Ou encore
d’exil, d’éducation, de tout ce dont nos vies sont tissées. Waimarama respire l’humilité. Qui
n’a jamais été synonyme de facilité : quand l’auteur chante « Le mépris des gens je pourrai
m’y faire / Mais le dégout de soi-même jamais » (Quelqu’un), il n’est plus à douter qu’il a fait
de l’exigence sa ligne de conduite. Il n’y a qu’à voir la manière dont il travaille la langue pour
s’en persuader. Ou même écouter la précision avec laquelle il interprète ses textes, jouant de
toutes les nuances de sa voix.
Les chansons qui composent Waimarama ont été écrites et pré-produites entre Paris et
Paekakariki : une période de transition qui a vu le chanteur à la fois devenir père et sortir de son
dandysme parisien pour s’établir en Nouvelle-Zélande. Elle a été endeuillée par la disparition de
la chanteuse Lhasa, à laquelle le titre Les Faons est dédié. La suite de l’enregistrement a eu lieu
en petit comité à Paris et au studio de la Fabrique, à Saint-Rémy de Provence, en 2013. Edith
Fambuena l’a réalisé (Alain Bashung, Etienne Daho, Jacques Higelin...). Elle a eu la mission
délicate de draper les chansons sans qu’elles aient l’air trop habillées. Elle est responsable du
climat, des profondeurs de son, des samples discrets.
Enfin, quatre chanteuses sont venues lui donner la réplique : Pauline Croze et son timbre
cristallin sur Quelqu’un ; Jeanne Added et sa voix puissante aux chœurs, rejointe sur Waimarama
par Lisa Tomlins, chanteuse māori. Également Camelia Jordana qui pose son groove sensuel
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+ PA 151 Plus rien à me mettre.
sur/ NOIR
le duo
Franck Monnet est un chanteur discret. Trop, peut-être. Mais qui passe un cap avec
Waimarama. Pas le cap Farewell, sur l’île du Sud de la Nouvelle Zélande ; ni le cap Reinga, sur
l’île du Nord. Le cap d’une carrière singulière qui va forcément le mener dans la lumière.
SORTIE LE 10 FÉVRIER 2014
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