LA LETTRE - Crédit Agricole Anjou Maine

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LA LETTRE - Crédit Agricole Anjou Maine
LA LETTRE
A U X
P R O F E S S I O N N E L S
juin 2014
Numéro
www.credit-agricole.fr
DÉCRYPTAGE
94 %
C’EST LE POURCENTAGE DE DIRIGEANTS
DE TPE ÉQUIPÉS
D’UN ORDINATEUR.
Source : étude CSA/PEPITES (Petites
entités personnelles industrielles
et de services) 2013-2014.
S
elon une étude portant sur « Les équipements informatiques du dirigeant pour son activité personnelle ou professionnelle » réalisée entre
2013 et 2014 par l’association les Pépites CSA, les dirigeants de TPE sont équipés à
94 % d’un ordinateur. Ils sont 91 % à l’utiliser pour se connecter à Internet et 77 %
pour consulter et gérer leurs comptes professionnels. L’étude révèle également que
le taux d’équipement de cette cible en tablettes reste moins important. En effet,
57 % des dirigeants disposent d’un smartphone et 31 % d’une tablette numérique.
4 échéances pour
la complémentaire
santé des salariés
Conformément à l’Accord national interprofessionnel (ANI)
du 11 janvier 2013, la loi du 14 juin 2013 de sécurisation
de l’emploi généralise la couverture complémentaire santé
à tous les salariés à compter du 1er janvier 2016.
S
ur l’ensemble des TPE/PME, près des trois
quarts (74 %) ont mis en place une couverture santé au bénéfice de leurs salariés. C’est
le principal résultat d’une étude sur l’équipement des TPE/
PME en matière de complémentaire santé réalisée par le Crédoc* en juillet 2012. Avec l’Accord national interprofessionnel
(ANI) signé le 14 juin 2013, toutes les entreprises du secteur
privé seront désormais dans l’obligation de proposer à leurs
salariés un contrat d’assurance santé complémentaire en
2016. Diverses échéances doivent être honorées d’ici à cette
date, selon que les entreprises disposent ou non d’une complémentaire santé pour leurs salariés.
er
● Au 1 juin 2014, les salariés peuvent, sous conditions, continuer
à bénéficier de la complémentaire santé d’entreprise à l’issue de
leur contrat de travail sur une période de 12 mois contre 9 mois
auparavant. C’est ce qu’on appelle la portabilité des garanties.
er
● Au 1 juillet 2014, les entreprises disposant d’une complémentaire santé collective pour une catégorie de leurs employés
(les cadres ou les non-cadres par exemple) doivent étendre la
couverture à tous leurs collaborateurs. Il leur est également
possible d’abandonner le précédent contrat pour en souscrire
un nouveau, auprès d’un autre assureur.
*Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie
- À cette date, les entreprises qui n’ont pas conclu un accord
au sein des branches professionnelles en vue de l’échéance
de 2016 devront choisir individuellement leur assureur pour
honorer cette échéance.
er
● Au 1 juin 2015, la portabilité des garanties passant de 9 à
12 mois est étendue à la prévoyance.
er
● Au 1 janvier 2016, tous les salariés devront bénéficier obligatoirement d’une complémentaire santé collective. Son coût
sera supporté à 50 % minimum par l’employeur. Cette couverture devra correspondre, au minimum, à un panier de soins
minimal de 125 % du tarif de la Sécurité sociale pour les prothèses dentaires et 100 € par an pour l’optique.
Cette échéance concerne donc :
- les entreprises qui ne proposent pas de complémentaire
santé collective à leurs salariés ;
- celles qui proposent cette couverture, mais avec des garanties inférieures à la couverture minimale, ou dont le financement patronal est inférieur à 50 % de la cotisation.
Les salariés des petites entreprises sont les principaux concernés, pour un coût estimé à 2,9 milliards d’euros. Ces dernières
disposent encore d’un délai de 18 mois pour se mettre en
conformité.
2
RENCONTRE DANS NOS RÉGIONS
Pyrénées Gascogne
avec Marie-Dominique Desaegher
© D.R.
DIRECTRICE DE LA BANQUE DU TOURISME,
CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PYRÉNÉES GASCOGNE
Une banque dédiée
aux professionnels du tourisme
Au Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, une banque est dédiée à la filière touristique
régionale. Une initiative qui pourrait être prochainement déclinée dans d’autres régions.
U
ne banque dédiée aux professionnels du
tourisme : c’est une première en France.
Lancé en 2013, cet établissement financier
implanté sur les départements du Gers, des Hautes-Pyrénées
et des Pyrénées-Atlantiques s’adresse aux professionnels de la
filière touristique, hôteliers et restaurateurs bien sûr, mais aussi
artisans d’art, producteurs de produits du terroir, associations
culturelles, musées, etc.
La création de cette banque, dont l’initiative revient au Crédit
Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne, partenaire historique des
entreprises locales, relève de la volonté de dynamiser un territoire, à travers le développement d’une filière économique-
FOCUS
UNE OFFRE SUR MESURE
U
nique dans son positionnement, la banque du
tourisme l’est également dans son offre de services.
« Dès le départ du projet, notre volonté a été de proposer
des solutions répondant aux besoins spécifiques des acteurs
de la filière », explique Marie-Dominique Desaegher.
Aujourd’hui, la Banque du tourisme diffuse une offre
(Atout 5 Tourisme) couvrant une large gamme de besoins :
financement des investissements, solutions de trésorerie,
monétique, assurances des personnes et des biens, produits
d’épargne, etc. « Elle sera étoffée au fil du temps »,
précise la directrice de la banque. Pour l’heure, son équipe
travaille à la mise en place d’un cursus d’accompagnement
à la transmission-reprise d’entreprise, adapté aux spécificités du secteur. Il sera proposé, le moment venu,
aux professionnels concernés.
clé. Dans cette région très visitée, le tourisme, justement,
compte beaucoup. « C’est un moteur économique puissant,
porteur de croissance et d’emplois, souligne Marie-Dominique
Desaegher, la directrice de la Banque du tourisme. Sur le seul
département des Pyrénées-Atlantiques, il génère un milliard
d’euros de chiffre d’affaires, sans compter toutes les retombées
indirectes induites. »
Pour mener ce projet à bien, le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées
Gascogne a travaillé, durant deux ans, en partenariat étroit
avec les acteurs de la filière touristique. « Nous les avons longuement consultés en amont, puis associés à notre réflexion »,
explique-t-elle. Fidèle à son esprit coopératif, la Caisse régionale a d’ailleurs ouvert le conseil d’administration de la nouvelle banque aux acteurs du secteur touristique : ses 16 administrateurs, privés et institutionnels, sont tous issus de la filière.
Une première suivie de près
Un an après son lancement, la Banque du tourisme trace son
sillon auprès de la clientèle. Betty Armantier, propriétaire d’un
hôtel-restaurant situé à Saint-Michel dans le Pays basque, a
transféré le compte de son entreprise dans la nouvelle entité
lorsqu’elle a eu connaissance de son lancement. « L’approche
est bien pensée, tant en termes de financements que de facilités de trésorerie », juge Marie-Dominique Desaegher. Il faut
dire que la Banque du tourisme a mis sur pied une offre de
prestations taillée sur mesure pour répondre aux besoins
des professionnels du secteur (lire encadré). « Les contraintes
propres à l’activité touristique, notamment en termes de mise
aux normes des installations et de saisonnalité, exigent des
réponses spécifiques, analyse-t-elle. Jusqu’alors, aucune
banque n’avait intégré ces problématiques dans son offre. C’est
désormais chose faite. »
L’intérêt suscité par la nouvelle banque dépasse d’ailleurs largement les frontières de la région. D’autres Caisses régionales
du Crédit Agricole suivent l’initiative de près. Elles pourraient
s’en inspirer, demain, sur leur propre territoire.
Encore plus d’infos sur
www.credit-agricole.fr/professionnel
Éditeur : Uni-éditions, 22, rue Letellier, 75739 Paris Cedex 15 • Directrice de la publication :
Véronique Faujour • Comité éditorial : Marie-Noëlle Goulaouic • Rédaction : Thibault Bertrand
• Crédits photos : Thinkstock.com • Dépôt légal : juin 2014
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