parcours de formation

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parcours de formation
PARCOURS DE FORMATION
Promotion GREF 2004-2006
19 avenue du Maine
75732 PARIS CEDEX 15
Tél. : 01 45 49 88 00 / Télécopie : 01 45 49 88 27
www.engref.fr
____________________________________________________________________________________________________________________________
Document réalisé d’après les témoignages des ingénieurs-élèves de la promotion GREF 2004-2006
Secrétariat de rédaction : Annie NOVELLI
PAO : Jean-Baptiste DAMIENS, Paola PENTIER
Octobre 2006. Impression : ENGREF
L’ENGREF, ECOLE DES MILIEUX
VIVANTS
L’ENGREF forme des cadres supérieurs
pour le service de l’état, pour les collectivités
territoriales et les entreprises. Ces ingénieurs
sont formés pour travailler à la charnière
entre les siences physiques et les sciences
du vivant, particulièrement dans les domaines
de l’eau, de la forêt, de l’environnement
et de l’aménagement des territoires. La
formation intègre de plus en plus les aspects
économiques et politiques publiques et la
prise en compte de la décision en avenir
incertain. Elle forme ses élèves pour faciliter
leur adaptation aux différents métiers qu’ils
exerceront successivement dans un monde
en pleine évolution. Ils acquièrent ainsi
une compétence scientifique et technique
affirmée, une démarche intellectuelle pour
appréhender la complexité du vivant, la
maîtrise d’outils (mathématiques appliquées,
informatique, langues, communication,...) et
l’apprentissage de comportements (recherche
d’information, formulation de problèmes,
travail en équipe, synthèse,...).
L’ENGREF est un établissement public
d’enseignement supérieur sous tutelle
du Ministère de l’Agriculture (formations
d’ingénieurs et de docteurs).
Sommaire
PAGES
5
La formation des ingEnieurs du GREF
La promotion GREF 2004-2006
9
10-11
15
Chiffres-clés
Répartition civils/fonctionnaires
Trombinoscope
DOMAINES D’approfondissement
17
• Gestion de l’eau
39
• Economie et gestion de l’environnement
51
• Développement local et aménagement des territoires
61
• Economie et politiques agricoles
77
• Alimentation et politiques publiques
85
• Forêt, nature et société
91
• Collège des Ingénieurs
Annexes
101
103
104
108
111
Les voies d’approfondissement
Parcours de formation de 2 ème année par thème de spécialisation
Les stages longs de 2 ème année
Les missions et stages à l’étranger de 2 ème année
Les affectations des Ingénieurs du corps du GREF
La formation des IngEnieurs du GENIE RURAL
DES EAUX ET DES FORETS
Une scolarité de 2 ans : 1 an de tronc commun, 1 an d’approfondissement et un mois de synthèse, structurent
le cursus des futurs Ingénieurs du GREF.
Issus de divers horizons, les ingénieurs-élèves suivent une formation appliquée sur l’approche pluridisciplinaire
des milieux vivants, de leur environnement et des organisations humaines.
H
L’ingénieur du GREF est sélectionné et formé pour
travailler à la charnière entre les sciences physiques
et les sciences biologiques, entre les sciences de
l’ingénieur et les sciences de la vie. L’Ecole lui offre un
enseignement de 3ème cycle à la finalité professionnelle
résolument orientée vers l’approche pluridisciplinaire des
milieux vivants, des organisations humaines et de leur
environnement.
La grande diversité des formations d’origine est
valorisée par l’apprentissage de l’écoute et du dialogue,
de la complémentarité et du travail de groupe. C’est
plus particulièrement l’objectif de la première année,
avec l’acquisition de méthodes et d’outils qui complètent
le bagage reçu dans l’école d’amont. Parallèlement,
chaque élève élabore et mûrit progressivement un projet
professionnel qu’il construira progressivement au cours
de sa deuxième année.
Pour donner une idée plus concrète du cursus d’école
d’application voici d’abord brièvement les orientations qui
sous-tendent ce cursus.
LES ORIENTATIONS DE L’ENGREF
éritière de l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts,
implantée en 1824 à Nancy et de l’Ecole Nationale
du Génie Rural, fondée à Paris en 1919, l’Ecole
Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts
(ENGREF) s’est attachée d’abord à former, pour le
service de l’Etat, les ingénieurs du corps du GREF. Mais
l’Etat n’est plus, loin de là, le seul porteur de la gestion
des ressources naturelles, de l’aménagement du territoire
et du développement local, des politiques de production
et de transformation des produits agricoles et forestiers,
de la protection de l’environnement...
Les entreprises et les collectivités ont aussi besoin de
compétences de haut niveau dans ces domaines : c’est
pourquoi maintenant, environ la moitié des quelques
soixante ingénieurs du GREF diplômés chaque année se
destine à travailler en entreprise ou collectivité, en France
ou à l’étranger.
LE MELANGE DE CULTURES
Ecole d’application de l’Ecole Polytechnique et de
l’Institut National Agronomique Paris-Grignon, dans sa
mission initiale, l’ENGREF a toujours pratiqué résolument
le mélange des cultures et l’interdisciplinarité.
C’est d’abord le fait du recrutement. La composition de
la promotion entrée en septembre 2004 l’illustre bien :
ORIENTATIONS ET LIGNES DIRECTRICES
Les orientations résumées ci-après ne prétendent pas
à l’originalité ; d’autres écoles travaillent sur des lignes
directrices voisines et c’est normal puisque les ingénieurs
que nous formons travailleront ensemble au 21è siècle
dans un même environnement physique, économique
et social. Néanmoins un certain nombre de données
et d’hypothèses fortes sous-tendent la formation des
ingénieurs du GREF.
Les ingénieurs doivent être formés pour exercer
avec succès les premières responsabilités qui leur
seront confiées, mais il est sans doute plus important
encore que leur formation initiale les prépare à exercer
successivement différents métiers dans un monde en
pleine évolution.
Ces métiers, les étudiants qui sont actuellement à
l’ENGREF les exerceront jusque vers 2040 et il serait
illusoire d’essayer de prévoir ce que seront leurs cadres
d’emploi à une telle échéance.
Les orientations à donner à la formation peuvent, en
ORIGINE DES ELEVES DE LA PROMOTION GREF
2004-2006
Polytechnique
INA P-G
Ingénieurs des travaux
Ecoles Centrales
Ecoles Normales Supérieures
ENSA & ENVA
Universités étrangères
28
15
6
4
6
16
4
TOTAL
79
dont 33 femmes et 46 hommes
42 fonctionnaires et 37 civils
revanche, s’appuyer sur quelques tendances lourdes :
• les problèmes à traiter sont de plus en plus
complexes, avec des exigences croissantes d’information
et de communication ;
• l’environnement, sous ses différents aspects de
gestion et de protection des ressources naturelles,
d’amélioration du cadre de vie, de maîtrise des effets
négatifs du développement économique, est et restera
une préoccupation majeure de nos sociétés;
• l’action est demandée de plus en plus souvent dans
des domaines où les connaissances et les méthodologies
ne sont pas encore stabilisées ;
• les frontières entre disciplines, entre sciences
physiques et sciences de la vie, sont de moins en
moins étanches : utilisation non alimentaire de produits
agricoles, industries biologiques, génie écologique...;
• les différences entre les métiers de service public et
ceux du secteur privé s’estompent aussi : de nombreux
services au public sont confiés à des entreprises privées,
les acteurs de la coopération avec les PED sont de plus
en plus souvent des bureaux d’études privés ou des
organisations non gouvernementales, le management est
entré dans l’Administration...;
• tous les métiers s’internationalisent. Fonctionnaires
et civils seront impliqués dans diverses formes de
collaboration et de compétition internationale. Raisonner
à l’échelle de l’Europe est déjà un minimum.
Dans ce contexte, les objectifs des formations
d’ingénieurs de l’ENGREF peuvent se caractériser par :
• un style de démarche intellectuelle pour appréhender
la complexité et évaluer la fiabilité des bases sur lesquelles
fonder l’action (celle des faits, des outils, des méthodes
mais aussi celles des acteurs et la sienne propre) ;
• la maîtrise d’outils (mathématiques appliquées,
langues, communication,...) et l’apprentissage de
comportements (recherche d’informations, travail de
groupe, formulation de problèmes, synthèse,...) pour la
plus grande adaptabilité.
Toutes les formes de pédagogie sont utilisées pour
tendre vers ces objectifs. Le recrutement fait aussi l’objet
d’une attention soutenue et une école d’application doit
veiller tout particulièrement à la qualité de ses échanges
avec les établissements d’amont, non seulement pour
attirer les meilleurs étudiants, mais aussi pour faire
évoluer ses enseignements en harmonie avec les
évolutions de ces établissements.
La diversité d’origine et de cursus du personnel
d’encadrement de l’Ecole est aussi une richesse à
entretenir pour offrir aux étudiants un maximum de
possibilités de contact avec des enseignants-chercheurs et
ingénieurs d’expériences professionnelles très diverses.
OUVERTURE ET RESEAU
Une école d’application complète les formations
d’amont ; elle doit élargir les vues de ses élèves en
développant leur autonomie et en nourrissant leurs
réflexions par une large ouverture sur le monde.
Une première forme d’ouverture se trouve à l’intérieur
même de l’Ecole dans la diversité des formations
dispensées et le brassage d’étudiants qu’elle implique,
en restant à l’échelle humaine.
Une deuxième forme d’ouverture vient d’une
implication forte dans la recherche. L’ENGREF poursuit
sa démarche largement engagée, d’association avec
les établissements publics de recherche et avec les
universités et les autres grandes écoles. L’ENGREF est
engagée dans plusieurs unités mixtes de recherche (UMR)
officiellement reconnues, avec le Cemagref, l’INA P-G,
l’Ecole des Ponts, trois universités franciliennes et le
CNRS, et quatre autres UMR, avec l’INRA et l’université
de Nancy notamment..
Dans le domaine des formations doctorales, l’ENGREF
est partie prenante dans plusieurs écoles doctorales:
“Sciences de la terre et de l’eau”, avec l’université de
Montpellier II, “Ressources, Procédés, Produits” avec
l’université de Nancy . Enfin, l’ENGREF a très activement
participé à l’élaboration en région Ile-de-France du projet
d’école doctorale “ABIES” (Agriculture, Alimentation,
Biologie Environnements et Santé) avec les quatre autres
établissements d’enseignement supérieur agricole en Ile
de France et les universités de Paris VII, Paris XII, XI,
officialisée en juin 2000.
De nombreuses autres formes de réseau et
d’associations ancrent l’Ecole dans un environnement
riche et diversifié. Sans les citer toutes, on peut esquisser
une typologie :
• Des réseaux de collaboration diversifiée à base
géographique comme AGROPOLIS à Montpellier, les
Grandes Ecoles du Vivant en Ile-de-France, ParisTech,
SILVOLAB en Guyane, ARBOLOR en Lorraine.
L’implantation de l’ENGREF sur cinq sites favorise
évidemment ces partenariats.
• Des réseaux de recherche comme le groupement
d’intérêt public «Ecosystèmes forestiers».
• Des collaborations sur des objectifs pédagogiques
précis : Institut Supérieur Agro-alimentaire, formation
foresterie rurale et tropicale, collège des ingénieurs,
centre des études européennes de Strasbourg ...
L’ouverture vers les entreprises apparaît dans
l’importance des stages et travaux d’étudiants sur
commande mais elle se concrétise aussi par l’intervention
d’un grand nombre de professionnels dans les
enseignements et travaux dirigés.
Enfin, l’ouverture internationale s’exprime par
l’accueil régulier d’étudiants étrangers (environ 10 %
dans la formation GREF, plus dans les mastères et
formations doctorales) et d’enseignants étrangers, la
participation aux programmes européens, des relations
institutionnelles suivies bilatérales (IAV Hassan II au
Maroc, INAT en Tunisie, INRS au Québec, Université de
Dresde en Allemagne, Institut Français de Pondichéry,
Université Mendel en République Tchèque, Universités
de Pékin et de Shangaï en Chine...) ou multilatérales
(réseaux européens de l’enseignement forestier, des
universités technologiques) et la réalisation obligatoire
par chaque élève d’au moins un stage à l’étranger.
débute simultanément par un cycle sur les Politiques
agricoles et un séminaire sur le cadre juridique et
social de l’Administration et des entreprises privées
immédiatement suivi d’une session d’une semaine sur les
Politiques européennes en collaboration avec le Centre
des Etudes Européennes de Strasbourg.
Ce bagage commun est un préliminaire avant
d’aborder l’exercice de terrain Environnement et
situations locales (ENSILO) qui permet d’approfondir les
rouages institutionnels, le rôle des élus et des acteurs
locaux. Juste après, un enseignement sur la Gestion
de l’environnement et des ressources renouvelables
permet de replacer les apprentissages issus de l’exercice
Environnement et Situations Locales dans une approche
systémique des problèmes de gestion de l’environnement
et des ressources naturelles.
La scolarité se poursuit par de l’écologie associée
à de la modélisation des systèmes biologiques, qui
apporte les compléments théoriques nécessaires à la
compréhension des milieux naturels grâce à des modes
de représentations simplifiées. A travers des applications
sur la dynamique des populations végétales ou animales,
les élèves saisissent mieux l’intérêt d’une approche
conceptuelle et l’utilisation qui peut en être faite par les
gestionnaires de ces milieux.
Tous ces enseignements éclairent les choix individuels
que les élèves effectuent en fonction de leurs acquis et
de leurs projets. Deux séquences de modules optionnels
leur sont proposés. Ils peuvent ainsi approfondir leurs
connaissances dans les domaines de l’économie, du
droit, des sciences de l’ingénieur ou des mathématiques
appliquées et de l’informatique.
LA FORMATION
LA PREMIERE ANNEE
LES OBJECTIFS POURSUIVIS
La 1ère année à l’ENGREF permet aux élèves
d’acquérir une large culture scientifique, technique et
économique dans les domaines d’application du Génie
Rural, des Eaux et des Forêts, de maîtriser les méthodes
et les outils de l’ingénieur mobilisables dans le cadre de
projets, et de savoir mieux communiquer en situation
professionnelle, en France comme à l’étranger.
C’est aussi la période pendant laquelle s’ébauche, se
mûrit et s’élabore la 2ème année de formation, personnalisée
et articulée avec un projet professionnel. Deuxième année
consacrée à l’approfondissement d’une thématique
et l’acquisition d’une première expertise. L’ensemble
du parcours devant permettre à chacun d’exercer
un jugement de la maîtrise de projets ponctuels à la
conception et la mise en oeuvre de stratégies, de savoir
enfin préparer des arbitrages en indiquant clairement les
conséquences des choix possibles.
LE RENFORCEMENT DE LA CULTURE COMMUNE
Les diverses facettes des questions touchant à
l’environnement notamment aux milieux agricoles,
aquacoles et forestiers sont largement abordées pendant
la 1ère année de tronc commun. Les enseignements
proposés apportent des éclairages et des connaissances
nouvelles, ouvrent des champs de réflexion et abordent
les outils indispensables pour traiter de ces problèmes.
Afin de saisir les rôles respectifs et parfois
complémentaires joués par les secteurs public et privé
dans l’aménagement et le développement, la scolarité
UNE PEDAGOGIE DE «PROJETS»
Ces connaissances et ces méthodes seront rapidement
mobilisées dans le cadre d’études de cas et de projets
menés seuls ou en groupes. Elles leur permettront
de découvrir ainsi leurs futurs partenaires et de mûrir
d’autant mieux leur projet professionnel.
5 projets. 60 % du temps de la formation :
• Octobre - fin février : Travaux de groupes d’élèves.
Il s’agit d’un thème d’étude proposé par un organisme
extérieur (administration, établissement public, entreprise)
à réaliser par groupes de 3 ou 4 en panachant les
formations d’origine.
• Mars - avril : Mission en entreprise
• Mai : Projet Gestion de l’eau
• Juin : Projet «écologie et gestion forestière».
Tout au long de l’année : élaboration du projet de 2ème
année .
LA DEUXIEME ANNEE : 14 MOIS DE VOIE
D’APPROFONDISSEMENT
C’est un exercice important qui doit s’intégrer dans le
cursus de chacun et compléter de manière cohérente le
choix professionnel de la voie d’approfondissement.
LE SEMINAIRE FINAL
La voie d’approfondissement est le deuxième volet
de la formation des IGREF. Construite par chaque élève
et validée par la direction des études, elle comprend
en général trois parties : une formation académique
(d’environ 5 mois), un stage long (de 4 à 6 mois minimum)
et une mission à l’étranger (d’environ six semaines).
Les parties académiques se déroulent pour un certain
nombre à l’ENGREF, dans les centres de Nancy, de
Montpellier ou de Clermont-Ferrand. Pour d’autres, les
voies d’approfondissement sont constituées par un DEA
à Dijon, un Mastère spécialisé ou une formation de niveau
équivalent en France ou à l’étranger.
En 2005, la répartition par grand domaine de
spécialisation s’est faite de la façon suivante :
Après une année de dispersion «aux quatre coins du
monde», la promotion est à nouveau réunie pour trois
semaines de formation à Paris. C’est l’occasion pour les ingénieurs-élèves au
terme de leur cursus de se retrouver, d’échanger et
de confronter leur expérience (stages en France et à
l’étranger), de passer le témoin à leurs camarades de
première année, en leur présentant ce qu’ils ont fait au
cours de leur scolarité.
C’est aussi un temps propice pour se préparer à
leurs futures responsabilités et tirer profit des séminaires
proposés sur : prise de fonction et animation d’une équipe
de travail, bilan personnel et projet professionnel, IGREF
et action publique, préparation à l’emploi, et écouter les
témoignages des jeunes-anciens sur leur métier.
Domaine de spécialisation Nbre
Gestion de l’Eau
20
Forêt, Bois
4
Aménagement du territoire
11
Economie et Politiques agricoles
5
Alimentation et Politique publique
4
Environnement, Economie de l’environnement 7
Divers (DEA, Collège des Ingénieurs, Césure) 28
STAGE OU MISSION A L’ETRANGER
X ingénieurs-élèves ont passé leur deuxième année à
l’étranger (dont à l’Université de Barcelone, à l’Université
de Bologne (Italie), à HEC de Lausannes , à l’Université
Royale Vétérinaire de Londres).
Les autres y ont fait la totalité de leur stage de 2 à 6
mois pour :
% en Europe, % en Amérique du Nord, % en Afrique,
% en Amérique Latine et Centrale, % en Asie, % en
Océanie. Cette mission s’effectue sauf exception, dans un
pays non francophone ou de culture non européanisée.
C’est une occasion unique pour éveiller l’imagination et
développer la créativité de chaque élève. Réalisée le plus
souvent en fin de scolarité, la mission à l’étranger permet
de constater la maturité technique et l’ouverture culturelle
acquises.
Il s’agit bien sûr d’approfondir ses connaissances par
confrontation avec celles d’une culture et d’une langue
différentes, mais aussi de découvrir de nouvelles voies
de solidarité, de nouveaux partenariats pour l’école et
d’en rendre compte en maîtrisant les moyens actuels de
présentation de l’information.
LA PROMOTION GREF 2004-2006
EN CHIFFRES
79 ingénieurs élèves
dont 33 femmes et 46 hommes
42 ingénieurs élèves du corps
37 ingénieurs élèves civils
Des origines variées :
28 X
15 INA P-G
12 ENSA
6 Ingénieurs des Travaux (3 ITR, 1 ITEF, 2 ITA)
6 ENS
4 ENV
4 Ecole Centrale
4 Instituts et Université étrangers (République Tchèque, Maroc, Chine)
PROMOTION GREF 2004-2006
INGENIEURS CIVILS
37 ingénieurs civils dont : 4 INA P-G - 14 X - 4 EC (1 ECP, 1 ECLyon, 2 ECLille) - 3 ENVA - 4 Etrangers (1 IAV,
1 Thèque, 2 Chine) - 4 ENS (1 Cachan, 2 Lyon, 1 Ulm) - 1 ENSAM - 2 ENSAT - 1 ENSAIA
Civilité
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Mademoiselle
Monsieur
Mademoiselle
Mademoiselle
Monsieur
Mademoiselle
Monsieur
Mademoiselle
Mademoiselle
Mademoiselle
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Mademoiselle
Monsieur
Mademoiselle
Monsieur
Mademoiselle
Monsieur
Mademoiselle
Mademoiselle
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Nom
Prénom
BALSAN
BLARD
BOMMIER
BOUISSE
CARBONEL
CHENG
CHENY
DA LAGE
FAUGERAS
GALHARRET
GANNE de BEAUCOUDREY
GOUEL
GUILBERT
HAKEM
JARDINIER
JAUD
LABAYE
LE BANSAIS
LEBOUCHER
LEGRAND
MAIGNE
MALINKOVA
OLLIVIER
PERRAUD
REBILLARD
ROMESTAING
ROMIEU
RUEL
TAUVEL
TOUSSAINT
TOUSSAINT
VALIN
VILLEMAIN
WARNIER
WERNERT
YTOURNEL
ZHANG
Charles-Henri
Sébatien
Matthieu
Thomas
Xavier
Jin
Gildas
Juliette
Cyrille
Sophie
Fleur
Christophe
Sylvane
Anas
Gaëlle
Mélise
Mathilde
Bruno
Bertrand
Arnaud
Julien
Marie
Timothée
Audrey
Vincent
Coline
Emmanuel
Alexandra
Maud
Antoine
Bruno
Hugo
Stéphane
Matthieu
Fabian
Bertrand
Rui
10
Ecole d’origine
X
X
X
X
ENVA
Uni Nankin
ENSAIA
ENSAT
X
INA PG
X
ENS Cachan
ECLyon
IAV
ENVA
ENS Lyon
ENSAT
X
ECP
INA PG
ENSAM
Univ Tchèque
ENS Lyon
ENVA
X
ECL
X
ENS Ulm
INA PG
X
INA PG
X
X
X
ECL
X
Unv Chine
PROMOTION GREF 2004-2006 - INGENIEURS DU CORPS DU GREF (Fonctionnaires)
42 ingénieurs fonctionnnaires dont : 11 INA P-G - 14 X - 2 ENS (1 Ulm, 1 Cachan) - 6 IT (3 ITR, 2 ITA, 1 ITEF) - 1 ENVA - 1
ENSAT - 4 ENSAR - 2 ENSAM - 1 ENSAIA
Civilité
Monsieur
Mademoiselle
Monsieur
Mademoiselle
Monsieur
Monsieur
Mademoiselle
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Mademoiselle
Mademoiselle
Mademoiselle
Monsieur
Mademoiselle
Monsieur
Mademoiselle
Mademoiselle
Monsieur
Mademoiselle
Monsieur
Monsieur
Mademoiselle
Mademoiselle
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Mademoiselle
Mademoiselle
Mademoiselle
Monsieur
Mademoiselle
Monsieur
Mademoiselle
Monsieur
Mademoiselle
Madame
Mademoiselle
Monsieur
Monsieur
Mademoiselle
Nom
BERTHET
BIZET
BLANC
BREMOND
BUTLEN
CALLAND
CHARDONNAL
CHARRIERE
CLAQUIN
CORBEL
COREAU
DARPEIX
DAVID-VAUDEY
DELAERE
DELBOE
DEMMERLE
DETOURBE
DEWAGENAERE
DUGRAIN
ELLERO
ERHEL
FREJEFOND
GERBAUD
GHESQUIERE
GUIVARC’H
JABOT
MILLION
MILLOT
NAQUET-RADIGUET
ORSONI
PESTEL
PIFFADY
PUECHBERTY
PUTOT
QUINIO
RIBEIN
ROBERT
RODA
SARRAUSTE DE MENTHIERE
SEVERAC
VERT
VIPREY
Prénom
Lionel
Gwénaëlle
Frédéric
Pauline
Jean-Baptiste
Boris
Estelle
Mario
Pierre
Eric
Audrey
Aurélie
Adèle
Fabien
Aude
Eric
Judith
Marion
Bertrand
Sandrine
Antoine
Etienne
Sophie
Priscille
Jean-Paul
Franck
Aurélien
Guillaume
Camille
Flora
Héloïse
Jérémy
Rachel
Olivier
Caroline
Guillaume
Lydia
Virginie
Aurélie
Marc
Julien
Marie
11
Ecole d’origine
X
INA PG
ENS Cachan
ENSAT
ENSAR
INA PG
X
ITR
X
ITA
ENS Ulm
INA PG
INA PG
X
ENSAM
ENVA
ENSAR
X
ENSAIA
X
ENSAR
ITR
INA PG
ITR
ITA
X
ENSAR
X
X
X
INA PG
INA PG
INA PG
INA PG
X
INA PG
X
ITEF
INA PG
ENSAM
X
X
12
Itinéraires
Voici une sélection de parcours
de formation réalisés par une
quarantaine d’ingénieurs-élèves,
civils ou fonctionnaires,
de toutes origines. Elle résume à elle seule
la promotion GREF 2004-2006.
Ces parcours ont été choisis pour
illustrer la richesse et la diversité des
domaines et thématiques étudiés
par les élèves durant leur scolarité à
l’ENGREF :
de la gestion de l’environnement à
l’économie en passant par la gestion
de l’eau, l’aménagement du territoire
et le développement local,
la forêt, l’écologie et l’agroalimentaire.
13
14
TROMBINOSCOPE
à insérer
Gestion de l’eau
Itinéraires :
Sébastien BLARD
Thomas BOUISSE
Jérémy PIFFADY
Rachel PUECHBERTY
Aude DELBOE
Sylvane GUILBERT
Emmanuel ROMIEU
Olivier PUTOT
Maud TAUVEL
Audrey PERRAUD
17
18
Gestion de l’eau
Intéressé depuis Polytechnique par les problèmes d’environnement, Sébastien
choisit l’ENGREF comme école d’application pour élaborer son projet professionnel dans le domaine de l’eau. Dès la première année, après avoir acquis
les bases réglementaires et institutionnelles il effectue des stages dans des bureaux d’études et chez des distributeurs d’eau. En deuxième année, il poursuit
son objectif d’étude de la gestion de l’eau à Montpellier. Après un stage à la
Lyonnaise des Eaux, il a été embauché en tant que chef de projet télérelève.
Sébastien BLARD
X, Ingénieur civil du GREF
A l’Ecole Polytechnique, j’ai choisi
les majeures Biologie et Chimie
du Vivant pour conforter mon goût
pour l’environnement. J’ai ensuite
postulé à l’ENGREF comme école
d’application car je voulais me spécialiser dans le domaine de l’eau.
Le parcours de l’ENGREF en deux
ans permet de découvrir les différents acteurs de l’environnement en
alternant cours, projets et stages.
Le recrutement dans des écoles en
amont variées en fait une expérience très enrichissante.
 Mon projet professionnel
Mon objectif en entrant à l’ENGREF
était de découvrir le milieu de l’eau.
La première année est l’occasion
d’acquérir les bases réglementaires
et institutionnelles. J’étais attiré par
deux aspects du milieu de l’eau, les
bureaux d’étude et les distributeurs
d’eau. C’est pour cette raison que
j’ai réalisé des stages dans chacun
de ces domaines.
 La première année à l’ENGREF
Après 6 mois de scolarité au centre
de l’ENGREF à Paris, j’ai effectué
un stage à la SAFEGE, un bureau
d’étude du groupe SUEZ. Mon
stage portait sur les indicateurs de
calage pour les modèles de réseau
d’eau potable et d’assainissement.
Ce stage court était très intéressant
car il m’a permis d’aborder de façon
transversale les différentes études
réalisées en eau potable et en assainissement et d’apporter des solutions concrètes.
Au terme d’un mois de cours à
Montpellier sur des problématiques
liées à l’eau, j’ai choisi de participer au projet Eau. Le sujet de mon
groupe était le bilan et des propositions d’évolution d’un double réseau d’eau dans la région de Montpellier. Ce projet nous a permis de
rencontrer tous les acteurs liés à
l’eau dans la région et nous avons
soutenu notre projet devant les maires membres du syndicat des eaux.
En plus du rapport, de nombreuses
cartes ont été réalisées avec un logiciel SIG.
J’ai réalisé un stage complémentaire pendant l’été à la demande
19
d’une association de parents d’enfants inadaptés, l’APEI de Frontignan (34). Cette association possède la SODICAPEI, un exploitant
de bauxite à Villeveyrac (34). Des
personnes handicapées effectuent
le tri de la bauxite dans un Centre
d’Aide par le Travail. Ma mission
était l’étude de l’impact sur l’eau de
la réouverture d’une mine de bauxite. La région de l’étang de Thau est
en effet le lieu d’usages multiples de
la ressource en eau : eau potable,
conchyliculture, pisciculture… J’ai
réalisé les documents nécessaires
à la création d’un dossier d’ouverture de concession.
 La deuxième année à l’ENGREF
En deuxième année, j’ai suivi la Voie
d’Approfondissement Eau à Montpellier. Cette formation alterne les
périodes de cours et les projets. Un
projet à l’étranger est réalisé chaque
année. Je suis allé deux semaines
en Pologne pour étudier avec des
étudiants polonais le rendement de
réseau d’une ville polonaise.
L’évènement
marquant
de
la
deuxième année est la synthèse
technique. Ce document réalisé en
anglais et en français est un état
de l’art sur différentes problématiques environnementales. J’ai choisi
d’approfondir mes connaissances
sur les méthodes d’élimination de
l’arsenic, du fluor et du plomb dans
les ressources naturellement contaminées. Cette recherche fait l’objet
d’une soutenance en anglais devant
des membres de l’Office International de l’Eau.
 Ma première expérience professionnelle
J’ai effectué mon stage de fin d’étude à Eau et Force Parisienne des
Eaux, une filiale de la Lyonnaise
des Eaux. Ma mission était d’assurer la gestion technique du projet
de relevé à distance des compteurs
d’eau : le projet télérelève Paris
Rive Gauche. Ce stage de 6 mois
a été une expérience très enrichissante. Je suis devenu la référence
20
technique du projet et je coordonne
les différents acteurs, dont le fournisseur basé en Angleterre. Dès la
fin de mon stage, j’ai été embauché
à la Lyonnaise des Eaux en tant que
Chef de projet Télérelève.
Gestion de l’eau
Thomas choisit l’ENGREF à la fois pour faire des études appliquées et également
parce que le programme de ces deux années de cursus lui semblait attrayants
: voyages(en France et à l’étranger), mixité des origines et des parcours.
La première année lui donne une base de connaissances commune et lui permet
de choisir une seconde année qui prépare réellement à un métier. C’est lors de
travaux de groupe que son choix se porte sur la Gestion de l’eau à Montpellier.
Ce choix comble ses attentes : contact avec le monde professionnel, exercices
en groupe ou individuel (synthèse bibliographique), cours animés par des ingénieurs et enfin multiples possibilités de métiers présentés lors de repas-débats.
Thomas BOUISSE
X, Ingénieur civil du GREF
Plutôt impatient, en fin de parcours
à l’Ecole Polytechnique, de quitter
l’enseignement théorique pour
des études plus appliquées, j’ai
surtout choisi l’ENGREF pour les
thématiques qui y sont traitées et
qui selon moi donnaient réellement
un sens aux métiers préparés
(environnement, énergie, gestion
des ressources naturelles, etc).
D’autres avantages, moins liés à la
scolarité, sont par la suite apparus
: lieux des études (centre de Paris
et/ou province, nombreux voyages
en France et à l’étranger lors de
ces deux années d’étude), grande
mixité des origines et des parcours
qui permettent un rapprochement
immédiat des étudiants et
une ambiance de promotion
particulièrement
chaleureuse.
La première année, plutôt dédiée au
survol de tous les domaines traités
au sein du GREF, garde pour moi un
goût d’inachevé, mais sans doute
ne pouvait-il en être autrement : les
métiers du GREF sont par essence
variés (nombreuses thématiques
et structures d’accueil, publiques
ou privées), et il est impossible
d’en faire le tour sans se contenter
souvent d’en effleurer la surface.
Le bénéfice en termes d’acquis
pratiques est maigre, mais cette
année a l’avantage de donner à
tous une base de connaissance
commune qui fonde le sentiment
d’appartenance au GREF, ainsi
que l’occasion de choisir, toutes
cartes en mains, une seconde
année qui prépare réellement un
métier, une compétence. L’apport
principal que j’en retire, outre les
nombreux déplacements qui sont
des moments privilégiés dans la
vie d’une promotion, reste la mise
en pratique du travail de groupe, à
l’occasion de deux exercices bien
diversifiés dans le fond (les sujets
sont nombreux et variés, il est
possible d’aborder tous les domaines
du GREF) comme dans la forme :
groupe large, durée brève pour le
premier exercice, groupe restreint
et travail de plus longue haleine
pour le second. Dans les deux cas,
les sujets traités et surtout l’attente
21
des
commanditaires
donnent
réellement au travail un aspect «
mise en situation professionnelle «
enrichissant autant que gratifiant.
Ce sont d’ailleurs ces travaux
de groupe qui ont décidé de la
thématique que je voulais étudier en
deuxième année : la gestion de l’eau
(centre ENGREF de Montpellier).
La matière est en effet à la fois
variée (aspects scientifiques et
techniques autant qu’institutionnels
ou sociaux), porteuse d’emploi pour
un élève civil, et fondamentalement
intéressante car appelée à jouer un
rôle central dans les temps à venir.
Et cette deuxième année a
comblé mes attentes. Toutes les
matières traitées ne m’intéressaient
évidemment pas autant, mais
nombreux ont été ceux qui y ont
trouvé une vocation, et notamment
pour les polytechniciens dans les
parties de sciences « dures «.
L’enseignement, bien alterné entre
cours magistraux et mini-projets
d’application (parfois trop « mini
« ?) donne une vision large du
domaine mais là, contrairement à
celui dispensé en première année,
suffisamment précise et approfondie
pour qu’il en ressorte un acquis
utilisable dans la vie professionnelle.
Disons qu’il y en a pour tous les
goûts, et qu’il y a suffisamment
à faire dans chaque aspect de
la gestion de l’eau pour pouvoir
se sentir impliqué. Les travaux
sont encore souvent réalisés en
groupe, sauf l’exercice de synthèse
bibliographique, travail individuel par
excellence, et je les ai tous trouvés
assez formateurs. Les contacts
avec le monde professionnel se font
aussi plus concrets et fréquents, que
ce soit lors de cours animés par des
ingénieurs ou lors de repas-débats,
où chaque semaine une catégorie
de futurs employeurs potentiels
(bureaux d’études, bailleurs de
fonds, multinationales, collectivités
locales, etc...) vient présenter ses
métiers. On a ainsi la vision la plus
juste possible -difficile de réellement
savoir avant de pratiquer- des
possibilités offertes en fin de
parcours, que ce soit au niveau des
métiers, status, structures d’accueil,
que des thématiques possibles,
toutes plus ou moins traitées lors
de la formation. Le stage de six
mois qui clôture la scolarité est
enfin l’occasion de tester « pour
de vrai « ce qui nous a semblé
être la meilleure option durant la
première partie de l’année. Il ne
faut pas le voir je pense comme
un préalable indispensable à une
embauche, mais plutôt comme le
premier vrai contact avec le monde
professionnel et ses facteurs
humains, expérience qui oriente
nécessairement nos choix futurs.
22
Je quitte donc finalement ces deux
années de scolarité à l’ENGREF
avec la double satisfaction d’avoir
eu comme une « rallonge « de
vie étudiante, dans ses aspects
ludiques, festifs et relationnels,
et en même temps d’avoir appris
un métier utile, bien en relation
avec mes études, et gratifiant sur
les plans éthique et intellectuel.
Gestion de l’eau
Déjà à l’INA-PG Jérémy, passionné par les milieux aquatiques a suivi en troisième année un Master II d’ Ecologie à Jussieu mais sans vouloir pour autant
faire de la recherche son but principal. Il a donc intégré l’ENGREF comme élève
fonctionnaire et, par le système de la FCPR, il peut réfléchir à son projet professionnel. Après une première année riche et variée, notamment en tant que
président de l’AOME, il affine son projet de FCPR avec le CEMAGREF de Lyon et
partage un semestre de cours en statistiques fondamentales et le reste de l’année dans son laboratoire d’accueil en alternance avec une mission à l’Agence
écossaise de protection de l’environnement de Stirling.
Jérémy PIFFADY
INA P-G, Ingénieur du corps du
GREF
Passionné par les milieux aquatiques et les poissons de rivières
depuis l’enfance, j’ai pris en prépa
la décision de travailler dans le domaine de leur gestion. Après avoir
hésité pendant les deux premières
années à l’INAP-G à m’inscrire en
3ème année en spécialité halieutique à l’ENSA de Rennes, j’ai finalement décidé de suivre le master
II d’Ecologie Théorique de Jussieu,
cohabilité par l’INA. Cette spécialisation m’ouvrait les portes des
laboratoires de recherche mais ne
me cantonnait pas au seul domaine
halieutique. J’ai concilié cet aspect
général de la formation et mes aspirations personnelles grâce au stage
de master réalisé à la Station d’Hydrobiologie Expérimentale INRA. Ensuite, suivre les cours de l’ENGREF,
en tant qu’élève fonctionnaire, me
paraissait être une excellente solution. D’un côté, cette école m’ouvrait
les portes de la fonction publique et
des services tant centraux que déconcentrés des Ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie, intervenant
tous deux dans mes problématiques
d’intérêt. De l’autre, elle m’ouvrait
des perspectives d’un début de
carrière en recherche, grâce au
système de Formation Complémentaire Par la Recherche (FCPR). De
fait, tout en élargissant encore mes
champs de connaissances et d’applicabilité, l’ENGREF devait m’aider
à réaliser mon projet professionnel.
La 1ère année à l’ENGREF est très
enrichissante sur les plans tant personnel que professionnel. La mixité
des parcours d’amont crée des
conditions particulières au sein des
promotions du GREF. En devenant
président de l’AOME (Bureau des
Elèves), je voulais être l’un des acteurs de l’émergence d’un esprit de
promo 2004-2006 et des relations
avec la Direction de l’Ecole et la
Direction des Etudes. Je pense que
notre Bureau a joué son rôle et des
évènements tels que le « week-end
ski » et le « week-end voile » ont été
particulièrement fondateurs et ont
laissé de nombreux souvenirs. Mais
la vie étudiante est aussi née lors
des différents voyages professionnels que nous avons été amenés
23
à effectuer. En effet, de la découverte des Institutions européennes
à Luxembourg et Bruxelles aux enseignements en Sciences de l’Eau
et Sciences Forestières, respectivement à Montpellier et à Nancy, sans
oublier le module Environnement
et Situations Locales (ENSILO) en
Bourgogne, les occasions d’occuper notre temps tous ensemble sont
nombreuses. Cet enrichissement
personnel s’est reflèté dans les travaux professionnels car travailler
ensemble en mettant en synergie les
différentes sensibilités ou façons de
faire liées aux écoles d’amont s’est
avéré très positif. Pour ma part, l’ENGREF m’a permis de revenir à des
problématiques plus appliquées.
Toutefois, je n’en ai pas oublié le
projet professionnel pour lequel je
suis rentré à l’ENGREF et j’ai pris
la décision de présenter un projet
de Formation Complémentaire Par
la Recherche. Ayant déjà eu l’occasion de réaliser un stage de trois
mois au Laboratoire d’Hydroécologie Quantitative du CEMAGREF de
Lyon, je savais que les problémati-
ques qui y sont traitées trouvent de
nombreuses applications dans la
recherche de politiques de gestion
opérationnelle des rivières. Ce laboratoire est le référent du Ministère
de l’Ecologie dans le contexte de la
Directive Cadre sur l’Eau (DCE) ce
qui me donne l’occasion de rester
proche de cette problématique très
stimulante, enfin les relations historiques et les statuts liant le corps du
GREF et le CEMAGREF semblaient
me donner quelques garanties de
pouvoir trouver un premier poste en
recherche après la FCPR. Le thème
de recherche que j’ai développé
avec le CEMAGREF s’inscrit dans le
contexte de la DCE en prolongeant
les recherches sur les relations entre
impacts environnementaux et dynamique des peuplements piscicoles
à l’aide des réseaux de probabilités
bayésiens. Etant titulaire d’un master II avant mon entrée à l’ENGREF,
je souhaitais commencer la FCPR
en lieu et place de la 2ème année
de spécialisation.Toutefois, l’approche par la modélisation statistique
nécessitait que je développe mes
compétences dans ce domaine.
Pour cela, j’ai effectué un semestre
de cours académiques en Statistiques fondamentales choisis dans
trois différents masters d’universités parisiennes et de l’ENSAE et
une période de mise en application
de ces cours académiques durant
un stage facultatif de six semaines,
réalisé au Centre de Recherche en
Modélisation pour l’Ecologie et l’Environnement de l’Université de St
Andrews (Ecosse). Le reste de l’année a été consacré à une première
période dans mon laboratoire d’accueil du CEMAGREF et à la réalisation d’une mission d’ingénieur de
deux mois à l’Agence Ecossaise de
Protection de l’Environnement de
24
Stirling (Ecosse). Grâce à cette mise
en place privilégiée, j’ai pu concilier
les exigences de formation liées à
la FCPR et les exigences de l’Ecole
en passant trois mois et demi dans
deux contextes internationaux très
différents (recherche et ingéniérie).
Au terme de ces deux ans de formation, je suis satisfait de ce parcours et de mon orientation. En effet, je suis sur le point de débuter
ma carrière dans le domaine professionnel que j’avais choisi avant
mon entrée à l’ENGREF tout en
ayant suivi une formation en adéquation avec les exigences de ce
projet et en ayant des perspectives professionnelles intéressantes.
Gestion de l’eau
Rachel est arrivée à l’ENGREF avec une vocation affirmée pour la gestion de
l’eau. C’est donc tout naturellement qu’elle a consacré sa deuxième année à
la VA correspondante, mettant à profit un stage long au Brésil pour affiner son
expérience. Plus généralement elle souligne les apports d’une pédagogie appropriée et du brassage de cultures permis par la variété de culture à l’ENGREF.
Rachel PUECHBERTY
INA P-G, Ingénieure du corps
du GREF
Ingénieure agronome de formation,
j’ai toujours souhaité me spécialiser dans les domaines de l’eau et
de l’environnement. En deuxième
année à l’INA P-G j’ai suivi des modules de traitement de l’eau potable
et de gestion des bassins versants.
Ma spécialisation de troisième année en Agronomie- Environnement
m’a également permis d’aborder
des thèmes comme l’eau agricole
ou la gestion intégrée des ressources en eau. Le fil conducteur de la
gestion de l’eau se retrouve également dans le choix de mes stages.
En effet, j’ai pu travailler dans une
entreprise italienne de fabrication
de micro-stations d’épuration et à
l’INRA de Toulouse sur la définition de stratégies d’irrigation pour
les maïsiculteurs du Sud Ouest de
la France. Cependant, ma soif de
connaissances dans la gestion des
ressources en eau n’était pas encore assouvie. C’est pourquoi j’ai décidé de compléter ma formation et
de passer le concours de l’ENGREF
en tant que fonctionnaire.
Dans l’optique de suivre la Voie d’Approfondissement « Gestion de l’eau
» à Montpellier en deuxième année,
j’ai profité de la première année à
l’ENGREF pour élargir mon champ
de compétences. La visite des instances européennes à Bruxelles
m’a offert un premier aperçu de la
richesse et de la diversité des enseignements de l’ENGREF. Par la
suite, plusieurs travaux de groupe,
basés sur les échanges et la complémentarité entre élèves d’origines
diverses, m’ont permis de découvrir
ou d’approfondir plusieurs domaines
d’études. L’exercice d’« environnement en situation locale » (ENSILO)
m’a permis de connaître les différentes facettes d’un projet d’aménagement du territoire à travers la
valorisation du Mont Bibracte. Le
travail par groupe d’élèves (TGE)
m’a confirmé l’intérêt du Système
d’Information Géographique (SIG)
dans le domaine de l’environnement
de par son utilisation dans l’évaluation d’un programme de l’Agence
de l’Eau Seine-Normandie. Enfin,
j’ai choisi le projet forêt en fin d’année à Nancy pour compléter ce tour
d’horizon. La mise en pratique des
techniques forestières et l’encadrement m’ont particulièrement plu et
m’ont fait voir la forêt sous un jour
totalement nouveau.
C’est forte de ces expériences variées que j’ai abordée la VA Eau en
25
deuxième année. La VA a répondu
à mes attentes en termes de formation technique. Pendant les 6
premiers mois, un panel d’experts
et de professionnels a balayé le panorama très large de la gestion de
l’eau et des déchets. Des modules
à forte consonance technique ont
succédé à des modules plus axés
sur la gestion institutionnelle des
ressources en eau. Dans tous les
cas, les cours théoriques étaient
mis en application concrètement au
travers de projets de groupe.
La VA offre également la possibilité
de se pencher individuellement sur
un sujet technique particulier. Pendant 6 mois j’ai ainsi pu travailler
sur le bilan de la loi Sapin pour les
services d’eau et d’assainissement.
Cette loi impose une procédure
très stricte de délégation de service public entre les communes et
les opérateurs afin de favoriser la
concurrence et éviter les problèmes
de corruption. Cette synthèse technique m’a permis d’avoir un aperçu
de mon travail potentiel en DDAF.
L’atout majeur de la VA Eau réside
dans le fait que l’on peut réaliser le
stage de fin d’études entièrement
à l’étranger. Depuis mon entrée
à l’INA P-G je souhaitais réaliser
une mission de développement en
Amérique latine. J’ai donc saisi l’opportunité que m’offrait la VA pour
effectuer un stage de recherche à
l’Université de São Paulo en Economie de l’Environnement. Ce stage
s’est révélé particulièrement intéressant à différents points de vue,
il m’a permis à la fois de découvrir
le contexte institutionnel de gouvernance de l’eau dans la région
métropolitaine de São Paulo, de
rencontrer les différents acteurs du
monde de l’eau et de proposer des
mécanismes financiers innovants
pour financer des projets de préservation de la qualité de l’eau dans les
zones périurbaines précaires.
Dans trois semaines je vais être
affectée dans le département de
l’Indre en tant que chef du service
des Equipements Publics Ruraux.
Je vais être en charge d’une équipe
de 15 personnes et gérer des dossiers d’ingénierie publique et de
délégation de services publics dans
le domaine de l’eau potable et de
l’assainissement. Ce poste correspond entièrement à mes attentes
et j’espère pouvoir mettre en application rapidement les compétences
acquises à l’ENGREF.
26
Gestion de l’eau
En entrant à l’ENGREF, Aude avait déjà trouvé sa vocation : la gestion de l’eau.
Elle a mis à profit ses deux années à l’ Ecole en exploitant les possibilités offertes par une pédagogie de projet favorisant l’ouverture internationale.
Aude DELBOE
ENSAM, Ingénieure du corps du GREF
J’ai été sensibilisée aux questions
environnementales lors de ma formation amont, à l’Agro de Montpellier. C’est pourquoi j’ai choisi dans
un premier temps de me spécialiser
en Agro-environnement à l’INAPG (spécialisation AGER), qui m’a
confortée dans mon goût pour une
approche intégrée des systèmes
naturels et agricoles. Dès lors, j’ai
souhaité travailler dans le secteur
public au service de la préservation
de l’environnement. Des modules
suivis en AGER m’avaient donné
envie de me pencher plus particulièrement sur le thème de l’eau, aux
enjeux complexes et passionnants.
Selon moi, l’ENGREF pouvait
me permettre d’approfondir mes
connaissances en matière de gestion de l’eau, et m’offrir par la suite
la possibilité d’œuvrer significativement dans le domaine des politiques
publiques en environnement.
En 1ère année, mon objectif était
de profiter de la diversité des enseignements de l’ENGREF pour murir
mon choix de spécialisation. Etant
également attirée par les questions
d’aménagement du territoire, j’ai
opté pour un projet ENSILO portant
sur le développement local à partir
d’une richesse archéologique : le
site de Bibracte, dans le Morvan.
S’il était intéressant de rencontrer
des acteurs en dehors du monde
scientifique auquel j’étais habituée,
cette expérience ne m’a cependant
pas semblée très satisfaisante pour
mon choix d’orientation. En effet,
j’en ai retiré un sentiment de faible
latitude d’action dans un tel domaine, du fait de l’inertie de projets de
ce type et du grand nombre d’acteurs impliqués.
Par la suite, j’ai voulu me confronter
à un sujet plus technique, avec un
TGE commandité par le ministère
de l’agriculture (DPEI) sur la mise
en réseau d’instituts techniques au
sujet des coûts de production. Notre groupe de trois élèves devait
conduire une analyse sur les types
de données disponibles dans les
instituts techniques et proposer des
solutions opérationnelles pour permettre au MAP de mieux communiquer sur ses besoins et de mieux
accéder aux données sur les coûts
de production. Le sujet m’a beaucoup intéressée, mais m’a confortée dans mon désir d’occuper un
premier poste davantage axé sur
le terrain, en service déconcentré
plutôt qu’en administration centrale.
Suite à cela, je suis partie à Berlin
pour une mission en entreprise de
deux mois dans un bureau d’études spécialisé dans le montage de
projets subventionnés par l’Union
Européenne, axés sur les énergies
renouvelables et les économies
27
d’énergie. Les missions qui m’ont
été confiées au cours de ce stage,
notamment la mise en réseau de capitales européennes sur des projets
d’aménagement urbain économes
en énergie, m’ont donné envie de
poursuivre cette collaboration avec
les collectivités locales.
Puis, j’ai rejoint Montpellier pour le
module Eau. C’est surtout le projet
Eau qui m’a marquée durant cette
période. J’ai travaillé au sein d’un
groupe de huit étudiants sur un projet
commandité par un syndicat gestionnaire d’un canal d’irrigation. Il s’agissait d’analyser la demande potentielle
venant des particuliers pour de l’eau
brute, moins chère, afin d’évaluer les
possibilités d’extension du réseau.
Nous avons fonctionné comme un
véritable bureau d’étude privé pendant deux semaines, confrontés aux
délais et aux attentes réelles de nos
commanditaires. C’est le plein succès de ce projet, qui annonçait une
VA en prise avec les attentes des collectivités, et en contact étroit avec le
secteur privé, qui m’a décidée à choisir la VA Eau. Cette spécialisation a
totalement satisfait mes attentes. En
effet, les cours techniques étaient
dispensés par des professionnels
du secteur de l’eau à la fois pédagogues et pointus sur leur sujet. J’ai
également apprécié les nombreuses
sorties sur le terrain, qui visaient tant
à nous montrer des infrastructures
qu’à rencontrer les acteurs et gestionnaires de l’eau. Par ailleurs, j’ai
apprécié le découpage de la formation en modules courts, et l’alternance de thèmes techniques (réseaux
d’eau, techniques d’assainissement,
hydrologie, barrages en terre…) et
de cadrages plus généraux (environnement et droit pénal, sociologie du
risque inondation, synthèse bibliographique, prospective…). J’ai eu
ainsi le sentiment d’avoir les bases
nécessaires pour aborder les enjeux
liés à l’eau, et de bien en connaître le
contexte institutionnel et social.
D’un point de vue relationnel, la VA
accueille de nombreux élèves hors
cursus ENGREF en mastère, dont
des étudiants étrangers, ce qui rajoute à la diversité des échanges. L’am-
biance de travail est très agréable (le
cadre n’y est pas pour rien !), avec
beaucoup de travaux en petits groupes, un encadrement très proche,
et un contact étroit avec les professionnels du milieu lors de nombreux
repas-débats.
Prochainement, je vais rejoindre la
DRAF Centre en tant qu’adjointe au
chef du service régional d’économie
agricole (SREA), sur des missions
de mise en œuvre du Contrat de
plan Etat-Région, de coordination
des aides européennes et de renforcement du partenariat Etat-Région.
28
Gestion de l’eau
Sylvane à l’issue de l’ Ecole Centrale a l’idée de compléter ses connaissances
théoriques par un approfondissement dans tous les domaines de l’environnement
.A l’ENGREF, après une première année marquée par la diversité, elle choisit
la VA gestion d’ l’eau à Montpellier qu’elle trouve plus adaptée à sa formation
d’ingénieur : alternance de cours et de projets de groupe avec de nombreuses
séquences sur le terrain. Elle vient de terminer un stage dans un bureau d’
études à Grenoble et voudrait commencer sa carrière dans le domaine de
l’hydraulique fluvial toujours au sein d’un bureau d’études ou de conseil.
Sylvane GUILBERT
ECLyon, Ingénieure civile du GREF
La formation que j’ai reçue à
l’Ecole Centrale de Lyon m’a
permis de développer de solides
connaissances théoriques, utiles
dans tous les métiers de l’ingénierie.
Toutefois, elle n’offrait pas de
possibilités d’approfondissement
spécifique dans les domaines
qui m’intéressaient, à savoir
l’environnement et la gestion des
ressources naturelles. C’est pourquoi
j’ai choisi, dans un premier temps,
d’effectuer ma dernière année de
l’école Centrale à l’étranger, car
cela me permettait de choisir des
modules plus en lien avec mes
centres d’intérêt. Les sujets abordés
au cours de mon année au RoyaumeUni m’ont vraiment passionnée,
et j’ai donc décidé de suivre une
formation complémentaire, afin de
me spécialiser réellement dans ce
domaine avant de commencer à
travailler. Contrairement aux autres
formations de 3ème cycle qui durent
1 an, la formation de l’ENGREF
permet d’acquérir dans un
premier temps des connaissances
transversales dans tous les
domaines de l’environnement, et
offre la possibilité de se spécialiser
par la suite.
L’ensemble de la scolarité à
l’ENGREF est marqué par la diversité
: diversité des matières enseignées
mais également diversité de l’origine
des étudiants. Cette diversité est
une réelle richesse pour les travaux
en équipe et une un vrai moyen
d’ouverture pour la compréhension
globale des problèmes. Dès mon
entrée à l’ENGREF je savais que
je souhaitais m’orienter vers le
domaine de la gestion de l’eau. De ce
fait, j’ai profité de la première année
pour élargir mes connaissances
vers d’autres domaines. Le premier
travail en groupe sur le terrain, en
Bourgogne, m’a permis d’analyser
tous les enjeux liés à l’implantation
d’éoliennes sur un territoire. La
visite des institutions européennes,
au Luxembourg et à Bruxelles, m’a
aidée à étoffer mes - maigres connaissances sur le fonctionnement
de l’Union Européenne. Le projet
forêt à Nancy, avec ses deux
semaines sur le terrain, m’a initiée
aux problématiques de la gestion
forestière. La première année,
fortement marquée par les projets
de groupe et les séquences
29
sur le terrain, a donc été un
enchaînement de découvertes
dans tous ces domaines qui
m’étaient alors totalement inconnus
: le droit, l’économie publique, la
politique agricole commune, la
gestion forestière, la botanique,
le changement climatique, le
fonctionnement des administrations
et des collectivités…
Pour ma spécialisation de deuxième
année, j’ai choisi de suivre la Voie
d’Approfondissement Gestion de
l’Eau à l’ENGREF Montpellier, car
elle me semblait bien adaptée à un
projet d’ingénieur : peu de cours
purement théoriques, beaucoup de
projets de groupe et de nombreuses
séquences sur le terrain. La tournée
sur le terrain du début de l’année, au
cours de laquelle nous sommes allés
à la rencontre de tous les acteurs
qui interviennent dans la gestion
de l’eau et des déchets dans le
département de la Drôme, était une
introduction parfaite à la formation.
Les enseignements qui ont suivi
alternaient de manière équilibrée
cours théoriques et exercices
pratiques. Les six mois de formation
ont été ponctués de visites de
terrain qui illustraient parfaitement
les thématiques abordées : visite
d’une station d’épuration et d’un
centre de traitement d’eau potable,
rencontre avec des agents du
Conseil Supérieur de la Pêche
sur les problématiques piscicoles,
découverte des techniques de
protection de berges sur une rivière
d’Auvergne, visite d’une plate-forme
de compostage…
Au cours des six mois à Montpellier,
j’ai développé un goût particulier
pour les problématiques liées à
la gestion de rivière et de bassins
versants. Ces thématiques font
en effet intervenir aménagement
du
territoire,
problématiques
hydrauliques
et
mécaniques,
concertation entre les élus locaux,
les collectivités et les particuliers,
sans oublier l’acteur principal, l’eau,
qui ne se laisse pas domestiquer
aussi facilement dans une rivière
que dans des tuyaux ! J’ai effectué
mon stage de six mois en bureau
d’études, à Grenoble, et j’ai donc
pu aborder ces thématiques en
travaillant sur un projet de protection
contre les crues sur l’Isère.
J’espère commencer ma carrière
dans le domaine de l’hydrologie
fluviale et de l’aménagement
de rivière, au sein d’un bureau
d’études ou de conseil. La formation
ENGREF sera un atout, puisqu’elle
me donne de solides compétences
dans ce domaine, et elle me
permet également d’approcher
les problématiques complexes
avec du recul et une bonne vision
d’ensemble.
30
Gestion de l’eau
Plusieurs possibilités s’offraient à Emmanuel à sa sortie de Polytechnique mais
il est très vite attiré par les milieux naturels, la gestion de l’environnement
et les politiques publiques que lui offrait l’ENGREF. Sa première année répond
à ses attentes et il choisit ensuite de se spécialiser en gestion de l’eau où il
entrevoit les métiers qui pourraient correspondre à cette formation. Il participe au Forum de l’eau à Mexico et découvre tous les enjeux liés la problématique de l’eau dans les pays pauvres et riches. Il aimerait trouver un poste
qui prolonge cet apprentissage et corresponde à sa sensibilité sur ces sujets.
Emmanuel ROMIEU
X, Ingénieur civil du GREF
A l’entrée à l’Ecole Polytechnique,
différentes écoles d’applications
nous avaient été présentées. C’est
à peu près la première fois que se
posait clairement la question : quel
domaine, quel secteur m’intéresse
particulièrement, quel métier pourrait
correspondre à ma sensibilité ? La
production automobile ? La finance
? La recherche fondamentale ? Les
travaux publics ? J’ai en fait été très
rapidement attiré par l’ENGREF.
En effet, l’étude concrète des
milieux naturels, leur gestion
politique et pratique, les problèmes
environnementaux
émergents,
tous ces points correspondaient
parfaitement à mes préoccupations.
Ma première année de scolarité m’a
apporté une vision très large sur
tous les sujets qui m’intéressaient.
L’application
concrète
des
enseignements par des études de
cas ou travaux de groupe est très
enrichissante. Le premier travail
de groupe sur le terrain appelé «
Ensilo » permet par exemple une
approche très concrète de nouvelles
problématiques – la chasse en Côte
d’Or en ce qui me concerne. Ensuite,
les Travaux de Groupes d’Elèves
(TGE) permettent également tout
le long de l’année de développer
un thème en profondeur. J’ai
travaillé par exemple sur l’impact
environnemental de la pêche au
chalut en France. Le sujet m’a
énormément intéressé et m’a fait
découvrir de l’intérieur les métiers
fascinants de la pêche mais aussi la
responsabilité du ministère, le rôle
des associations…
J’ai choisi en deuxième année de
suivre la spécialité « gestion de l’eau
» à Montpellier. J’avais hésité avec
un DEA en hydrogéologie, mais
l’aspect moins scolaire et plus large
de cette spécialisation m’ont plus
intéressé. Les milieux aquatiques,
les différentes utilisations de
l’eau, les perspectives concrètes
de travail proche à la fois des
considérations environnementales
et des impératifs de gestion de la
ressource, tout dans cette spécialité
m’intéressait. Les problèmes d’eau
et développement m’interpellaient
aussi
particulièrement,
après
la découverte de l’aide au
développement et des domaines
d’action prioritaires grâce à un
31
stage au Fonds Français pour
l’Environnement Mondial.
Cette formation m’a à nouveau
beaucoup
plu.
L’alternance
de cours et d’applications des
connaissances sur des cas concrets
est très équilibrée, on y découvre
à la fois les domaines techniques,
politiques,
institutionnels
ou
juridiques. Les thèmes liés à
l’eau sont incroyablement riches
et préoccupants. J’ai découvert
également lors de cette année
les métiers concrets qui sont
possibles ensuite, le rôle précis
des collectivités et des organismes
d’Etat et leurs enjeux.
J’ai profité avec trois autres élèves
des deux semaines de travail
international prévu par la direction des
études pour aller au Forum Mondial
de l’Eau à Mexico. J’ai travaillé làbas avec les organisateurs pour
fournir des synthèses journalières
de certaines sessions de travail. J’y
ai découvert la synthèse de tous les
problèmes des pays pauvres en ce
qui concerne l’eau, mais aussi les
enjeux des pays plus riches. Cette
opportunité extraordinaire m’a
surtout permis de comprendre les
décisions politiques, les solutions
techniques, les urgences de
différents thèmes. Cette expérience
m’a ouvert les yeux sur l’utilité
que doit avoir mon travail et sur la
responsabilité que j’aimerais avoir
sur les problèmes essentiels que
sont l’eau et l’assainissement pour
tous ou les risques liés à l’eau dans
les pays pauvres et riches. Cette
ouverture m’a permis de comprendre
à quel point les opportunités qui
s’ouvrent à moi correspondent à ma
sensibilité. Cela veut également dire
que si je veux effectivement choisir
un métier qui me semble utile, je
dois refuser les opportunités faciles
et confortables ne m’impliquant
pas personnellement dans les
problématiques qui m’interpellent.
Ainsi, cherchant pour l’instant
un
emploi,
je
m’intéresse
spécialement à un poste au Bureau
des Ressources Géologiques et
Minières sur les risques côtiers ou
à un poste à Berlin en Recherche
et Développement sur la protection
des ressources, prolongement de
mon stage de fin d’études.
32
Gestion de l’eau
Après un double diplôme à l’ Ecole Centrale et à l’Agro, Olivier intègre l’ENGREF
dans le but d’acquérir une plus-value professionnelle. Sa première année riche en
thématiques et en missions sur le terrain lui a permis d’affiner son projet de gestion
de l’eau. Un voyage à l’université de Cracovie et un stage long en Belgique dans un
bureau d’études néerlandais ainsi que le caractère international de la formation
l’ont convaincu de prendre un poste d’ingénierie publique à la DDAF de l’Aisne.
Olivier PUTOT
INA P-G, Ingénieur du corps
du GREF
Ayant déjà suivi un double diplôme
Ecole Centrale de Lyon – Institut National Agronomique Paris Grignon,
je suis entré à l’ENGREF avec la
conviction que la formation saurait
m’intéresser et qu’elle m’apporterait
une plus-value sur le plan professionnel. La thématique de l’environnement au sens large avait toujours
guidé mes choix jusqu’ici, et il me
paraissait important de ne plus se
limiter aux aspects techniques. De
plus, les enseignements étaient
souvent en relation avec l’action
publique dans laquelle je souhaitais
m’engager.
Je retiens de la première année la
grande diversité des thématiques
abordées, mais également la découverte d’un mode de fonctionnement
spécifique, qui fait l’atout de cette
l’école. Tout d’abord l’omniprésence
des travaux de groupe d’étudiants
de provenances différentes, avec
généralement une partie terrain et
une partie rencontre des acteurs
concernés. Ceux qui m’ont le plus
marqué sont un travail dans le Morvan sur les relations entre forêt et
paysage, une étude technique sur
l’influence du drainage en moyenne
montagne et la préparation d’un
plan d’aménagement forestier près
de Mâcon. De plus, durant les différentes pérégrinations, c’est une véritable vie de promotion qui se crée,
grâce à l’implication de chacun et
en relation étroite avec l’administration. L’effectif limité permet enfin
un suivi personnalisé des projets
professionnels des étudiants. Ainsi,
après le stage de première année au
bureau d’études Créocéan concernant la rédaction de la candidature
d’une lagune au Qatar au patrimoine mondial de l’humanité, j’hésitais
encore entre les spécialisations en
aménagement du territoire et en
eau. Les échanges avec la direction
des études et les enseignants m’ont
convaincu de conserver le dénominateur commun de mes études jusque ici, et c’est ainsi que j’ai pris le
chemin de Montpellier pour suivre la
Voie d’Approfondissement Eau.
Cette année de spécialisation a parfaitement répondu à mes attentes.
Les différentes thématiques liées à
l’eau y ont été abordées (Eau potable, assainissement, hydraulique,
hydrologie, barrages, gestion des
cours d’eau…) en prenant soin de
maintenir le contact avec le monde
33
professionnel, notamment par le
biais de conférences ou d’entretiens
informels organisés autour d’un repas le midi. J’ai aussi beaucoup apprécié le caractère international de
la formation, avec une semaine de
découverte des acteurs de l’eau du
département de la Drôme en compagnie d’étudiants européens, et une
deuxième semaine de conférences
internationales. Je garde surtout
un excellent souvenir des deux semaines en Pologne où nous avons
travaillé avec des étudiants de l’Université de Cracovie sur un projet de
valorisation touristique d’une retenue d’eau potable, où nous avons
noué des relations fortes au cours
des visites de terrain et des soirées
de travail. Le fait de retrouver une
partie des mêmes étudiants d’une
semaine européenne à l’autre a
été une surprise très agréable et
nous avons constaté que s’associer
autour d’une même étude permet
de créer les conditions d’un véritable échange. Je n’hésiterai pas à
l’avenir à saisir toute opportunité de
collaboration européenne.
La seconde partie de l’année a été
consacrée à un stage long que j’ai
réalisé au sein des antennes française et belge du bureau d’études
néerlandais Royal Haskoning, sur
la thématique des inondations d’affluents de l’Escaut, notamment en
lien avec l’érosion des sols et l’envasement. Cette expérience m’a
permis d’échanger et d’intervenir
auprès des différentes collectivités
locales avec le point de vue d’un
acteur privé et de me faire une idée
des actions prioritaires liées à l’eau
à mener dans le Nord.
Je pense que ces deux années
m’ont bien préparé pour mon premier poste dans l’ingénierie publique (eau potable, assainissement,
lutte contre l’érosion), en tant que
chef de service équipement de la
DDAF de l’Aisne.
34
Gestion de l’eau
Après une année de spécialisation à l’AGRO en agronomie-environnement, Maud
choisit l’ENGREF pour approfondir ses connaissances en la matière.
Très vite après une première année riche en découvertes elle souhaite garder
une double compétence eau-déchets qu’elle poursuit à Montpellier où, à travers de nombreux contacts avec des professionnels , elle effectue son stage
long chez Veolia Water. Elle souhaite à présents obtenir un emploi dans un
grand groupe d’environnement.
Maud TAUVEL
INA P-G, Ingénieure civile du
GREF
Après deux années assez
généralistes à l’Agro Paris, je me
suis spécialisée en 3ème année
en agronomie – environnement.
J’avais beaucoup apprécié la
thématique eau et déchets, mais
je restais un peu sur ma faim après
cette spécialisation, notamment
dans le domaine de l’eau que nous
n’avions abordé que sous l’aspect
agronomique
(irrigation).
J’ai
donc décidé d’intégrer l’ENGREF
en tant qu’élève-ingénieur civil,
pour pouvoir développer mes
compétences en environnement.
La première année à l’ENGREF
m’a permis d’acquérir de solides
connaissances à la fois techniques
et contextuelles : les aspects
institutionnels sont largement
abordés, ce qui permet de se
répérer très facilement dans le
« qui-fait-quoi ». Par ailleurs,
j’ai souhaité garder pendant ma
scolarité à l’ENGREF une double
compétence eau et déchets. J’ai
donc choisi de réaliser pendant
mes deux années à l’ENGREF des
projets sur ces deux thématiques.
Dès le début de la formation,
l’ENSILO
(environnement
en
situation locale) m’a permis de
travailler sur la gestion de la
ressource d’eau potable en Côte
d’Or. L’étude consistait à mettre
en évidence les conflits d’acteurs
bloquants entre les différents
institutions locales. A Montpellier,
j’ai réalisé dans le cadre d’un projet
de groupe un audit technique de
réseau commandité par un syndicat
de distribution d’eau potable (avec
cinq autres élèves). En parallèle,
dans le cadre du Travail de Groupe
d’Elèves, j’ai effectué pour le compte
du SYCTOM de l’agglomération
parisienne une mission d’audit de
la filière textiles usagés assorti
de propositions d’actions. Cette
approche complête (technique,
administrative, sociologique) me
semble à l’image de l’enseignement
reçu à l’ENGREF et je l’ai trouvée
particulièrement
enrichissante.
J’ai réalisé mon stage court de
première année à la SAFEGE,
bureau d’études en eau. Mon
travail consistait à comprendre
35
quels étaient les impacts des
incertitudes que l’on fait dans les
études d’assianissement sur le
dimensionnement des améngements
proposés. C’était surtout pour
moi une opportunité de travailler
dans un gros bureau d’étude et de
comprendre son fonctionnement.
En 2ème année, j’ai souhaité
approfondir spécifiquement mes
compétences dans la gestion
de l’eau et des déchets. J’ai
donc naturellement opté pour la
voie d’approfondissement Eau à
Montpellier. J’ai particulièrement
apprécié les contacts directs avec
le milieu professionnel : les cours
sont pour la majorité dispensés par
des professionnels. Des séquences
de cours et des projets m’ont
permis d’aller au fond de certains
sujets techniques, comme ce fut le
cas dans le cadre de ma synthèse
sur le traitement biomécanique
des déchets commanditée par
le Ministère de l’Ecologie et du
Développement Durable. D’autre
part, sorties et tables-rondes,
ainsi qu’un projet en Pologne,
nous ont permis de rencontrer les
gens du métiers et de comprendre
les enjeux institutionnels et
humains du domaine de l’eau.
Je voulais découvrir une nouvelle
structure pour mon stage de fin
d’études : comme mon premier
stage s’était déroulé en bureau
d’études, j’ai choisi de réaliser mon
stage long dans un grand groupe
d’environnement. J’ai travaillé
pendant six mois à la Direction des
Marchés Industriels de Veolia Water,
en tant que fonction support pour le
groupe sur le cycle de l’eau dans
les papeteries. Ce fut réellement
un stage intéressant car il m’a
permis de réfléchir à l’offre que peut
développer un grand groupe sur des
thèmes d’actualités : valorisation des
boues, biomasse, biocarburants…
J’ai vraiment apprécié les nombreux
contacts que nous avons avec
le milieu professionnel au cours
de notre formation à l’ENGREF
: les commandiatires des projets
attendent réellement des réponses,
ce qui est particulièrement motivant.
Les projets sont aussi l’occasion de
prendre des contacts pour la suite
: au fil des stages réalisés pendant
ma formation, j’ai visité les différents
types de structures qui existent
dans le secteur de la gestion de
l’eau. L’ENGREF est également
une très bonne opportunité pour
se former à la gestion de groupe
et à la prise de responsabilité,
de part les nombreuses activités
organisées ; pour ma part, je
garde un très bon souvenir de ma
participation au bureau des élèves,
qui m’a permis de tester mon sens
de l’organisation et de contribuer
à la dynamique de promotion.
Pour la suite, je souhaite travailler
plutôt sur un poste opérationnel,
en prise directe avec le terrain, et
je suis donc en contact avec les
grands groupes d’environnement.
36
Gestion de l’eau
Audrey à l’issue de l’Ecole Vétérinaire désirait s’ouvrir à d’autres disciplines
et avoir un diplôme d’ingénieur reconnu. A l’ENGREF, sa première année lui
permet de peaufiner son projet professionnel : elle opte pour la voie d’approfondissement gestion de l’eau et des déchets. Là elle alterne cours académiques, travaux en équipe et approche du monde professionnel. Elle effectue son
stage long dans une filiale propreté de la SAUR où elle a obtenu son premier
poste de responsable d’exploitation dès l’obtention de son diplôme.
Audrey PERRAUD
ENVA, Ingénieure civile du GREF
Dès le milieu de ma formation initiale
à l’Ecole Nationale Vétérinaire
d’Alfort, j’ai voulu m’ouvrir à d’autres
disciplines que celles enseignées
dans
mon
école
d’amont.
Particulièrement intéressée par
l’environnement, l’ENGREF me
permettait à la fois d’acquérir des
connaissances dans ce domaine et
un diplôme d’ingénieur reconnu.
Pour ma part, la première année de
l’ENGREF a été extrêmes riche de
rencontres et d’enseignements. Le
mélange d’étudiants de formations
et d’origines variées, la diversité
des
thématiques
abordées,
les multiples déplacements au
cours de l’année sont un vrai
point fort. Personnellement, j’ai
particulièrement apprécié le travail
« Environnement en Situation
Locale (ENSILO) effectué en Côte
d’Or qui m’a permis de découvrir
ma promotion mais aussi mon
intérêt pour les problématiques de
gestion de déchets. La première
année m’a permis de construire
mon projet professionnel : de
rencontres avec professeurs,
intervenants et étudiants en travaux
de groupe, mon envie de travailler
dans le secteur des déchets s’est
clarifiée. Soucieuse d’acquérir
des connaissances techniques et
appliquées nécessaires à l’ingénieur
que je n’étais pas encore, j’ai décidé
de m’orienter en deuxième année
vers la voie d’approfondissement
Gestion de l’Eau et des Déchets à
l’ENGREF Montpellier.
La deuxième année de l’ENGREF
a été pour moi aussi enrichissante
que la première, grâce à un mélange
équilibré de cours académiques,
de travaux en équipe sur des cas
concrets et de travail individuel
sur une synthèse bibliographique
choisie et d’actualité. J’ai aussi
apprécié que cette formation soit
orientée vers le monde professionnel
et particulièrement adaptée pour les
civils. Là encore nous avons vécu
des moments très conviviaux lors
de voyages, avec une semaine de
découverte des différents aspects
de la gestion de l’eau et des
déchets dans la Drôme en début
d’année et un projet à l’étranger à
la fin des 6 mois académiques. Ce
projet a dans mon cas été effectué
à l’Université de Newcastle sur des
thématiques liées à la pollution des
37
eaux de mines et a été l’occasion de
nouer des contacts qui m’ont permis
d’effectuer, sur le même sujet,
individuellement pour ma mission à
l’étranger de 6 semaines. Mon stage
long a quant à lui consisté en la mise
en conformité et l’optimisation d’un
centre de tri de déchets industriels
de la société COVED, filiale propreté
de la Saur. Ce stage a confirmé mon
goût pour le travail de terrain et mon
envie de commencer ma carrière
professionnelle dans les métiers de
l’exploitation.
A l’issue de ces deux années si
différentes de mes années à l’Ecole
Vétérinaire, j’ai le sentiment d’avoir
trouvé ma voie, d’avoir élargi mon
champ de vision et de connaissances,
et d’avoir eu la chance de partager
des expériences fortes avec des
camarades passionnants, devenus
pour certains des amis.
Suite à mon stage je devrais
prochainement intégrer la société
COVED et un poste de Responsable
d’Exploitation dans un centre de
stockage de déchets ultimes dans
la Drôme.
38
Economie et Gestion de l’environnement
Itinéraires :
Gaëlle JARDINIER
Jin CHENG
Adèle DAVID-VAUDEY
Jean-Baptiste BUTLEN
Mathilde LABAYE
39
40
Economie et gestion de l’environnement
Vétérinaire, Gaëlle décide de ne pas pratiquer et d’intégrer l’ENGREF pour
étudier la gestion des écosystèmes et le développement économique et social
par la valorisation des ressources naturelles. Cet enjeu qui, au départ, était
un rêve, a pu se concrétiser avec une commande, en deuxième année, pour son
stage de fin d’études, de l’Agence Française de développement qui permet de
rencontrer des acteurs du développement tout en partageant le quotidien de la
population rurale. Gaëlle envisage par la suite d’intégrer un Bureau d’études
toujours sur ces thèmes de la gestion environnementale.
Gaëlle JARDINIER
ENVA, Ingénieure civile du GREF
La décision de ne pas devenir
praticien
pour
un
étudiant
vétérinaire encore à l’école, est
loin d’être facile à prendre. C’est
l’existence d’institutions comme
l’ENGREF qui permet de croire
en un projet qui rejette la carrière
professionnelle classique. Le
mien était initialement de faire de
la gestion et de la protection de
faune sauvage. Progressivement
ce projet est devenu la gestion des
habitats et des écosystèmes puis
du développement économique
et social par la valorisation
des
ressources
naturelles.
L’un des enjeux est clairement de
pouvoir découvrir des pays lointains,
aux cultures et richesses naturelles
très différentes de celles de la France
et de continuer d’apprendre au
contact de populations étrangères.
Mon projet était-il déjà aussi clair à
l’école vétérinaire ? Il ressemblait
davantage à un rêve qu’à un projet
professionnel et mon état d’esprit
était celui de ceux qui veulent sauver
le monde… Néanmoins, menée
par mon idée (ou rêve), j’entre à
l’ENGREF en constatant que tout
le monde ne me décourageait pas.
La première année de scolarité
à l’ENGREF est celle où l’on a le
temps de réfléchir. Elle fut pour
moi une année d’ouverture vers
des questions nouvelles, vers des
méthodes de travail différentes,
et vers des désillusions quant à la
légitimité et l’efficacité de certaines
actions de l’aide au développement
dans les pays du sud. Elle a été pour
moi, au final, l’année de la découverte
: autres régions, autre promotion,
autres préoccupations, autre travail.
Et en ce qui concerne le choix de
la deuxième année, c’est toujours
ce rêve de plus en plus concret
qui oriente ma décision. Les
possibilités sont nombreuses, mais
quoi de mieux qu’une formation
rassemblant des cours de sociologie,
de politique de la nature, de
changement climatique, des cours
sur la forêt tropicale, et des voyages
d’étude en Guyane et en Afrique.
41
Après six mois passés sous le
soleil de Montpellier, c’est le soleil
de la République Dominicaine que
j’adopte pour réaliser mon stage
de fin d’étude avec une commande
de
l’Agence
Française
de
Développement. L’expérience est
vraiment enrichissante, une partie
de ma mission implique la rencontre
des acteurs du développement dans
le pays, l’autre permet de partager
le quotidien de la population rurale.
Pour les prochains mois, j’envisage
de continuer mon apprentissage
dans un bureau d’étude toujours sur
le thème du développement rural
et de la gestion environnementale.
42
Economie et gestion de l’environnement
Jin est arrivé à l’ENGREF grâce à un programme d’échange ParisTech-Chine ; il
voulait parfaire sa formation en environnement. De sa première année, il retient
surtout le projet TGE qui l’a amené à rencontrer des entreprises et des services
d’état. En 2e année, il a choisi la formation ISIGE sur la gestion de l’environnement et du développement durable en alternance : 6 mois de cours et 6 mois en
entreprise, en l’occurrence dans le groupe Carrefour pour analyser les systèmes
de sécurité alimentaire en Chine. C’est là que Jin va démarrer sa carrière d’IGREF.
Jin CHENG
Université de Nankin, Ingénieur civil
du GREF
Je suis entré à l’ENGREF grâce
à un programme d’échange entre
Paristech et les universités en
Chine. Lorsque je voulais continuer
ma formation sur l’environnement,
l’ENGREF
devenait
mon
premier choix parmi tous les
grandes écoles de Paristech.
Le projet de TGE avec deux autres
étudiants est un des moments
les plus marquants de ma 1ère
année, car nous avons rencontré
beaucoup
d’entreprises(comme
France Télécom, Free, Neuf
Télécom, etc. ) et aussi des
services d’Etat et des utilisateurs.
C’était un projet très intéressant
dans notre formation à l’ENGREF.
J’ai suivi la formation d’ISIGE
à l’Ecole des Mînes de Paris.
C’est une formation sur la
gestion de l’environnement et du
développement durable suivie par 6
mois de cours et 6 mois de mission
professionnelle. La difficulté de
cette formation est de trouver un
partenariat industriel pour réaliser
une mission professionnelle et aussi
pour payer cette formation coûteuse.
J’ai finalement réussi à trouver le
groupe Carrefour qui avait besoin
d’un jeune ingénieur pour faire une
analyse du système de sécurité
alimentaire en Chine. Le résultat
de ma mission chez Carrefour
a été assez satisfaisant pour
l’entreprise et pour mon mastère.
Un micro-projet que nous avons
réalisé avec un autre étudiant sur
le développement des éoliennes
à Villesèque-des-Corbières a
été le plus intéressant de ma
2ème année. Nous avons choisi
cette problématique, car c’est un
sujet très controversé en France.
Nous sommes allés rencontrer
le pôle technique, des services
d’état et des associations pour
collecter des opinions différentes
afin de mieux comprendre cette
problématique. Les analyses sur
des «matières premières» nous ont
permis d’avoir une vision globale
43
sur ce sujet. Cette expérience
sera très utile si je suis amené à
traiter le même genre de sujets.
Le groupe Carrefour m’a proposé
un poste sur la gestion de
sécurité alimentaire en Chine.
Je vais partir en Chine dans un
mois pour prendre ce poste.
44
Economie et gestion de l’environnement
C’est en dernière année de l’Agro qu’ Adèle choisit de s’orienter vers l’environnement et de devenir fonctionnaire du GREF. Après une première année riche et
diversifiée en formations et travaux de groupe, elle opte pour un master EDDEE
en deuxième année : ce master en économie du développement durable lui apporte des bases en économie, sociologie et sciences politiques ce qui lui permet
d’appréhender le sens des politiques publiques menées pour l’environnement.
Son premier poste la conduira à l’Agence de l’Eau Seine-Normandie.
Adèle DAVID-VAUDEY
INA P-G, Ingénieure du corps du
GREF
Ma dernière année à l’Agro a été
l’occasion, en choisissant la spécialité AGER (Agronomie-Environnement), de commencer à m’orienter
davantage vers la voie de l’environnement. C’est ensuite avec la conviction que l’environnement est avant
tout un bien public que j’ai décidé
de devenir fonctionnaire du GREF.
L’entrée en première année est
un véritable plongeon dans un
bain multiculturel. Cela m’a permis
d’ouvrir ma lunette de vue et de ne
plus regarder l’environnement seulement au travers de l’agriculture
mais aussi au travers de la sociologie, de l’économie… De plus, les
travaux de groupe sont l’occasion de
confronter les différents angles d’attaque que chacun peut avoir face à
un sujet selon sa formation amont.
Ils sont aussi un moyen de nous
rapprocher du monde du travail.
Concernant la formation, la première année a été pour moi à la
fois un renforcement des connais-
sances acquises à l’Agro (cours
magistraux) et une initiation à
de nouveaux domaines, notamment lors des travaux de terrain
en forêt en fin d’année (élaboration d’un plan de gestion de forêt).
N’ayant pas le projet de faire une
thèse, la seconde année à l’ENGREF était ma dernière année
d’études. J’avais envie d’en profiter
pour continuer à apprendre et pour
prendre le temps de réfléchir plus
avant à la notion d’environnement
en élargissant encore davantage
mon angle de vue. La dimension
économique me manquait et elle
me paraissait importante : un projet
environnemental est bien souvent
soumis à une analyse coûts-bénéfices. Le master EDDEE (Economie du Développement Durable, de
l’Environnement et de l’Energie) a
répondu à mes attentes. C’est un
master très riche que chacun peut
agrémenter selon ses envies. Il apporte des bases en économie mais
aussi en sociologie et en sciences
45
politiques. Des problèmes d’éthique
liés à l’environnement sont abordés et nous amènent à réfléchir
sur le sens des politiques publiques menées pour l’environnement.
Désirant mettre en pratique les
outils économiques acquis au cours
du master, j’ai fait mon stage de
deuxième année au Centre d’Economie Industrielle des Mines (CERNA)
avec Matthieu Glachant (dispensant
une session de cours sur l’Economie Politique de l’Environnement au
sein du master). J’ai travaillé sur les
politiques de gestion des déchets
au Royaume-Uni et en France.
Je me destine, pour mon premier
poste, à travailler à l’agence de
l’eau Seine-Normandie. Je serai
à la Direction des Etudes, de la
Prospective et de l’Evaluation Environnementales sur un poste en «
Hydromorphologie opérationnelle ».
46
Economie et gestion de l’environnement
Venu de l’ENSAR Jean-Baptiste décide de faire une formation complémentaire
pour mieux appréhender les problèmes liés à l’économie de l’environnement.
Il opte en deuxième année pour le master recherche EDDEE avec un stage de
fin d’études dans un programme de recherche européen. A présent il va commencer sa carrière à la DIREN Ile-de-France comme adjoint au Service Eaux et
Milieux Aquatiques.
Jean-Baptiste BUTLEN
ENSAR, Ingénieur du corps du GREF
Au printemps 2003, le diplôme
d’ingénieur agronome en poche,
je me sens déjà armé pour le
monde du travail : un parcours à
l’ENSAR axé sur l’écologie et la
gestion des milieux humides, puis
une spécialisation Agronomie/
Environnement/Aménagement
à
l’INA-PG ont largement répondu à
mes attentes, et mon stage de fin
d’étude à la SAUR en distribution
d’eau potable m’enthousiasme au
plus haut point. Pourtant, l’idée
d’une formation complémentaire à
l’ENGREF fait son chemin : fort d’un
parcours cohérent en ingénierie
de l’environnement et en gestion
de l’eau, j’aurais pour autant tout
à gagner d’une part à m’ouvrir à
des domaines complémentaires,
notamment l’économie et la
politique, et d’autre part à mettre mes
compétences au profit d’un service
public qui reflète mes valeurs.
Heureux sélectionné de ma
génération d’agro, j’entre donc
confiant dans ce troisième cycle.
Ma première année est avant
tout une année de découverte :
projet de groupe sur « la politique
de l’eau en Côte d’or », mission
d’ingénieur sur « l’analyse
sociologique
d’aménagements
périurbains », module exotique
en foresterie tropicale à Kourou
en ont été quelques temps forts.
Toutefois, je sens grandir mon
intérêt pour les problématiques
d’économie de l’environnement,
que j’ai pu appréhender lors des
conférences de Mrs Crassous
& Mermet, par mon implication
dans la rédaction de la plaquette
« Gouvernance et changement
climatique », et au cours de mon
expérience en « évaluation de
politique publique environnementale
» au sein du bureau d’étude
AScA. J’opte donc pour le master
recherche EDDEE (Economie
du Développement Durable, de
l’Environnement et de l’Energie).
Les enseignements de ce master
EDDEE visent la maîtrise des outils
d’analyse économique quantitative
appliqués
aux
problèmes
d’environnement et d’énergie, à la
gestion des ressources naturelles
et à l’économie du secteur agricole/
énergétique. Outre ces compétences
47
en formalisation, modélisation et
analyse économique, ce master
offre un éclairage sur les débats
actuels relatifs à ces thématiques.
J’ai ainsi été particulièrement
séduit par les cours de Mr
Godard (« L’environnement et le
Développement durable comme
problème d’action collective »), de
Mr Baguenier (« Géopolitique de
l’Energie ») et de Mr Barraqué («
Politique européenne de l’eau »).
Cette seconde année a été par
ailleurs une expérience enrichissante
dans le milieu de la recherche. Mon
stage de fin d’étude s’inscrit dans un
programme de recherche européen
sur les « impacts de la dernière
réforme de la PAC ». Le projet, au
sein du programme GENEDEC,
était de construire une modélisation
des impacts agro-économiques des
politiques environnementales sur le
secteur coton en Grèce. J’ai mené
cette étude pour partie en France,
au CIRED (Centre International de
Recherche en Environnement et en
Développement), et pour partie en
Grèce, au MAICh (Mediterranean
Agronomic Institute of Chania). Ce
fut l’occasion de développer des
partenariats avec l’INRA de Grignon,
le CIRAD de Montpellier, le FAL en
Allemagne et le NAGREF en Grèce.
Ce projet m’a permis de valoriser à la
fois mes compétences en agronomie
(production du coton, risques
environnementaux
associés),
en
économie
(modélisation
stochastiques et analyse de risque)
et en géo-politique (Guerre du
coton et modification des régimes
d’aides). Le CIRED m’a par ailleurs
offert l’opportunité enrichissante
de présenter mon travail lors de
deux colloques internationaux de
recherche sur ces questions, à
Rethymno et à Vérone : contingence
financière de la recherche,
importance des réseaux d’idées,
et rôle de la recherche appliquée
dans les décisions politiques sont
quelques uns de mes ressentis
au terme de ces colloques.
Quels débouchés ? Il va sans dire
que j’ai la chance de commencer
ma carrière dans une structure
en parfaite adéquation avec ma
formation : la DIREN Ile de France.
Je m’apprête à prendre mes
fonctions d’ajoint au Service Eaux
et Milieux Aquatiques. Ce service
intervient dans la connaissance et la
préservation des milieux aquatiques.
Il assure la mise en oeuvre des
politiques de l’eau pour le compte
du MEDD, notamment par la
coordination technique et financière
des services départementaux de
police de l’eau, par une participation
active à l’élaboration des SAGE, et,
plus globalement, par la mise en
oeuvre de la directive cadre sur l’eau.
48
Economie et gestion de l’environnement
Très motivée par l’environnement, Mathilde décide d’approfondir ses connaissances à l’ENGREF en suivant, après une première année riche en thématiques
diverses, le master Ingénierie et Gestion de l’Environnement co-habilité par
l’ENGREF, les MINES et les PONTS qui lui permet d’acquérir une qualification
développement durable. A présent, elle est à la recherche d’un emploi dans le
domaine du changement climatique et les émissions des gaz à effet de serre.
Mathilde LABAYE
ENSAT, Ingénieure civile du
GREF
Après avoir suivi, au cours de
mon cursus d’ingénieur à l’Ecole
Nationale Supérieure Agronomique
de Toulouse, une année de
spécialisation en aménagement
du territoire et de gestion de
l’environnement, j’avais la volonté
d’approfondir mes compétences
dans ces domaines. Je suis donc
rentrée à l’ENGREF avec l’envie
de bénéficier d’enseignements
sur les différentes thématiques
environnementales mais aussi
d’acquérir des connaissances
plus approfondies sur les sciences
sociales et économiques essentielles
à la bonne compréhension de la
gestion de l’environnement.
La première année est l’occasion de
découvrir de nouvelles thématiques
où de parfaire ses connaissances
dans un domaine. En effet, la
construction de l’enseignement sous
forme de modules dont beaucoup
sont au choix, permet à chacun
d’orienter de manière concrète son
parcours de formation ce qui est
essentiel compte tenu de la mixité
des profils recrutés. Mais pour
moi l’aspect le plus intéressant de
cette première année est le grand
nombre de travaux réalisés. Ainsi,
j’ai pu aborder de manière pratique
aussi bien :
- les énergies renouvelables avec
l’exercice
Environnement
en
Situation Locale (ENSILO), travail
de groupe de deux semaines
d’analyse du jeu des différents
acteurs impliqués dans le montage
de fermes éoliennes (développeurs,
élus, associations d’opposition aux
projets, bureaux d’étude d’impact
environnemental….) ;
- la mise en place d’une politique de
développement durable, au cours
des trois mois de missions TGE,
pour le Conseil Général de la Nièvre
;
- l’écologie industrielle avec ma
mission en entreprise de deux mois
passée chez Gaz de France, grande
entreprise française ;
- les systèmes d’information et les
modèles hydrauliques au cours des
deux mois passés dans la structure
de l’ENGREF à Montpellier
spécialisée en hydraulique.
Ces différents travaux de groupe
sont d’autant plus enrichissants du
fait de la diversité des parcours de
l’ensemble des élèves. Cette mixité
49
a un deuxième avantage : une vie de
promo hyper dynamique ! Le travail
ENSILO pour lequel l’ensemble de
la promo se déplace deux semaines
est un bon moyen de faire assez
vite connaissance avec l’ensemble
de la promo. Cette ambiance est
entretenue au cours des deux
années grâce aux repas de promo,
aux soirées école à thèmes et aux
fiestas étudiantes.
Cette année riche en découverte
m’a permis de confirmer ma volonté
de suivre le mastère d’Ingénierie
et de Gestion de l’Environnement
(ISIGE) habilité par l’ENGREF,
l’Ecole des Mines de Paris et l’Ecole
des Ponts et Chaussées. Celui-ci
est en effet une bonne manière de
continuer d’approfondir l’ensemble
des thématiques environnementales
sans se spécialiser, ce qui permet
de bénéficier d’une qualification en
« développement durable » et non
pas seulement en environnement.
Les six mois de la formation
académique avec une promo hyper
hétéroclite (juristes, chimistes,
économistes, écoles de commerces
et des formations continues avec
une expérience professionnelle
étoffée) a été l’occasion de réaliser
un tour complet des thématiques
environnementales et de durabilité
que ce soit aussi bien dans un
contexte privé ou public, ce qui
nous donne une vision complète
des sujets et des différents acteurs
impliqués et leurs objectifs.
L’enseignement est dynamique
puisque les modules durent une à
deux semaines et les intervenants
sont impliqués directement dans la
gestion de la thématique présentée.
Les cours laissent aussi une large
place au débat très riche nourrit
par l’ensemble de la promotion
généralement passionnée par
l’environnement.
La deuxième partie de cette
formation est un stage de six mois
que j’ai réalisé au sein de la Direction
du Développement Durable de
SITA France, filiale gestionnaire de
déchets de SUEZ. Au cours de cette
période j’ai défini la politique de
l’entreprise en matière de gestion
des émissions de gaz à effet de serre.
Ce stage est un partenariat puisque
l’entreprise paye pour une mission
de conseil assuré par l’étudiant
et le montant de la facture permet
d’assurer le coût de la formation et
de rémunérer l’étudiant durant toute
l’année. Cette deuxième année dans
les locaux de l’Ecole des Mines de
Paris situés à Fontainebleau est
aussi l’occasion d’une année riche
en évènements extra scolaires :
que ce soit la rencontre des autres
spécialisations de l’ENGREF au
cours de weeks-end festifs ou bien
des soirées d’hiver passées avec la
promo de l’ISIGE.
Nous sommes maintenant à la fin
de cette formation très riche qu’est
50
l’ENGREF et je m’apprête à chercher
un emploi dans le domaine de
l’environnement et plus précisément
dans le changement climatique
et la gestion des émissions des
gaz à effet de serre. Je pense tout
d’abord mettre mes connaissances
au profit d’une entreprise avant de
passer en collectivité territoriale
de manière à pouvoir bénéficier
d’un poste plus varié et complet en
matière de gestion de thématiques
environnementales.
Développement local
et aménagement des territoires
Itinéraires :
Marie MALINKOVA
Flora ORSONI
Matthieu WARNIER
Héloïse PESTEL
51
52
Développement local et aménagement des territoires
Venue de Tchécoslovaquie où elle a obtenu un diplôme d’ingénieur forestier, Marie
cherche à acquérir une formation complémentaire dans ce domaine pour obtenir
un poste dans son pays. A l’ENGREF elle pense poursuivre ses études en foresterie mais lors de la première année riche en découvertes elle évolue et choisit un
Mastère Aménagement du territoire et développement local à Clermont-Ferrand.
Ce cursus en alternance la met en contact avec la vie professionnelle (l’Agence
de l’Eau Loire-Bretagne) où elle peut mettre en application ses cours. Elle est
pressentie pour un poste à l’ONF tchèque avant même l’obtention de son diplôme.
Marie MALINKOVA
Université Tchèque,
Ingénieure civile du GREF
Dans mon pays, l’accès au marché
de l’emploi dans le domaine forestier est difficile. Ainsi après avoir fini
mes études d’ingénieur forestier, il
m’a semblé qu’une formation complémentaire à l’étranger serait une
bonne solution pour acquérir des
compétences supplémentaires afin
de pouvoir trouver plus facilement
un travail à un poste intéressant. En
effet, en plus de l’ouverture sur l’Europe, la découverte des nouveaux
domaines et d’une autre culture
n’est pas non plus négligeable. Je
connaissais déjà l’Engref de Nancy
(école forestière), mais ce qui m’a
attirée était la formation IGREF
comprenant une année d’études
générales sur les politiques agricoles, la gestion de l’eau, l’aménagement de l’espace, l’environnement
etc... Mon objectif, au départ, était
ensuite de poursuivre en 2ème
année par le Mastère forestier.
Au cours de la première année,
très riche en cours divers, travaux
en groupe et multiples sorties sur le
terrain, j’ai pu construire mon projet
professionnel. J’ai aussi beaucoup
appris sur moi-même, notamment
à travers les différents projets et
stages (courts ou longs) au cours
desquels j’ai pu découvrir d’autres
domaines. J’ai bien aimé l’ambiance
extra-scolaire de l’Engref : week-end
voile, week-end ski, sport et culture
(ateliers sculpture, dessin et théâtre)
sans oublier les nombreuses fêtes.
En fin de première année, mon idée
de départ (continuer les études de
foresterie) a un peu évolué et j’ai
choisi de profiter de l’ouverture de
l’Engref vers d’autres domaines, en
m’orientant vers la spécialisation de
2ème année du mastère Aménagement du territoire et développement local à Clermont Ferrand. Ce
cursus en alternance m’a permis
de me rapprocher de la vie professionnelle, dans mon cas l’Agence
de l’Eau Loire Bretagne à Orléans.
Pendant cette mission j’ai pu directement appliquer les connaissances acquises durant les cours. Le
53
fait d’être présente en entreprise
toute l’année a été très intéressant.
A l’Engref, j’ai apprécié l’accompagnement tout au long de nos projets
professionnels, les opportunités
de rencontrer des personnes intéressantes des sphères publique et
privée, la découverte du fonctionnement de l’administration française
et européenne et l’apprentissage
du recul et regard critique sur notre entourage et évidemment sur
nous-même. Enfin, je suis arrivée
à mon objectif de départ : trouver
un travail intéressant dans le domaine forestier. En effet, j’ai une
proposition de l’Office National des
Forêts, une proposition du Ministère
de l’Agriculture Tchèque et de l’organisation des Forêts Nationales
Tchèques avant même de vraiment
commencer à chercher du travail.
54
Développement local et aménagement des territoires
Pour Flora, l’ENGREF est une étape supplémentaire du chemin qui, en partant
de la chimie organique, à Polytechnique l’a mené à l’aménagement du territoire en passant par la biologie.
La pédagogie par projet, l’alternance stage-cours, ont été des facteurs qu’elle
a particulièrement appréciés dans son cursus. Elle a obtenu un poste à la DDAF
de la Marne.
Flora ORSONI
X, Ingénieure du corps du GREF
Entrée à l’Ecole polytechnique
dans le but de faire de la chimie
organique, je me suis réorientée
progressivement vers la biologie et
les sciences du vivant, notamment
à travers les majeures de troisième
année : biologie et éco-sciences.
Cette
dernière
spécialisation
permet de se familiariser avec
quelques unes des disciplines
très différentes mobilisées par
l’étude de l’environnement :
génétique, statistique et probabilité,
modélisation, économie… Cette
pluridisciplinarité m’a beaucoup
plu et m’a incitée à continuer dans
cette voie en intégrant une école
d’application dont l’enseignement
suit
le
même
principe.
J’ai donc choisi l’ENGREF d’une
part pour les nombreux métiers, hors
recherche, qui m’étaient proposés
dans le domaine de l’environnement,
et d’autre part car cela me permettait
d’étudier les interactions entre
« l’environnement » et d’autres
domaines : politiques publiques,
économie, modélisation, droit…
En première année, mon expérience
la plus marquante a sans nul doute
été le voyage d’études « ENSILO
» (ENvironnement en SItuation
LOcale), où, par groupe de huit,
nous arpentions la Bourgogne
pour étudier les jeux d’acteurs
sur différentes problématiques…
J’ai travaillé sur le thème « Forêt
et Paysage dans le Morvan »,
au moment où les différents
protagonistes (élus, associations
écologistes, propriétaires forestiers,
Etat…) devaient rédiger une Charte
Forestière de Territoire. Cette
situation a été la confirmation, pour
moi, de l’importance des facteurs
humains, politiques, associatifs,
relationnels dans tout ce qui touche
à la protection de l’environnement.
Cela a été également l’occasion
d’une réflexion sur les positions des
collectivités territoriales concernées
par le projet. Enfin, ce travail, qui
s’inscrivait sur un territoire bien
précis, a été à l’origine de mon
intérêt pour l’aménagement du
territoire. En effet, les déterminants
lointains du conflits que nous avions
à étudier trouvaient leur origine
dans l’histoire du territoire, de ses
relations aux autres territoires et
notamment à la capitale. Il était
de plus très intéressant d’observer
comment les problématiques et
les acteurs se sont rencontrés
55
sur un territoire possédant des
caractéristiques particulières, et
d’analyser la dynamique ainsi créée.
Ce
premier
contact
avec
l’aménagement du territoire m’a
donné envie d’approfondir mes
connaissances dans le domaine.
De plus, la formule en alternance
proposée par le Centre ENGREF
de Clermont-Ferrand (2 semaines
de cours pour 4 semaines de
stage), m’attirait, dans la mesure où
j’appréhendais un peu une année
supplémentaire d’études sur le
rythme plus classique 6 mois de
cours / 6 mois de stage. Ces deux
facteurs conjugués m’ont poussée à
choisir la Voie d’Approfondissement
Développement
Local
et
Aménagement
du
Territoire
à
Clermont-Ferrand.
Ma mission en alternance au Conseil
Régional d’Ile-de-France m’a permis
de découvrir le fonctionnement
d’une collectivité territoriale, et, ne
serait-ce qu’à ce niveau, a été très
instructive. En effet, suite aux lois de
décentralisation, de plus en plus de
compétences exercées jusqu’alors
par les services de l’Etat ont échu
aux Collectivités Locales. Dans la
mesure où un passage en Collectivité
Territoriale est envisageable au
cours de ma carrière, je souhaitais
me familiariser avec ces structures
et leur mode de fonctionnement. De
plus, cette mission qui concernait
l’intégration de l’environnement
dans l’aménagement du territoire
régional, m’a ouvert un nouveau
champ
d’action
nettement
plus centré sur l’urbain que la
majorité des cours de l’ENGREF.
Les modules de cours qui se
succèdent au Centre ENGREF de
Clermont-Ferrand
permettaient
d’équilibrer concepts théoriques
et exercices de terrain avec
l’expérience plus pratique du
stage. J’ai trouvé ces allersretours particulièrement profitables,
notamment parce qu’ils instauraient
des coupures qui permettaient de
mûrir la réflexion sur un sujet avant
de passer à un autre. Je retiens
tout particulièrement les modules
Ingénierie de Projet, et surtout
Evaluation des Politiques Publiques,
dont les enseignements peuvent
être élargis à d’autres domaines.
Dans les semaines qui viennent,
je vais prendre mon premier poste,
au Service d’Economie Agricole
de la Direction Départementale
de l’Agriculture et la Forêt de la
Marne. Cela fera sans doute appel
à d’autres compétences que celles
56
développées au cours de l’année,
mais l’Aménagement du Territoire
est par définition un domaine très
transversal, et j’espère que mon
poste me permettra de réfléchir à la
place de l’agriculture dans le territoire,
et d’appliquer ainsi les concepts
et l’expérience acquis pendant
cette dernière année d’études…
Développement local et aménagement des territoires
Polytechnicien, Matthieu n’avait pas d’idée pour la suite de son cursus jusqu’à
son stage de recherche en climatologie et là il décide d’intégrer l’ENGREF.
En première année il découvre la formation « Systèmes d’informations géographiques » et ses projets en petit groupes de trois personnes sur plusieurs
mois sur l’évaluation d’une politique publique de réduction de la pollution
de cours d’eau. Ensuite en seconde année sa rencontre avec le responsable
du MASTER SILAT à Montpellier l’a convaincu de continuer dans le domaine
du SIG et de la télédétection. Son prochain poste sera au sein de l’entreprise Info terra France dans le département Défense, Risque et Sécurité.
Matthieu WARNIER
X, Ingénieur civil du GREF
Au cours de mes années à polytechniques j’ai exploré de nombreuses
voies sans trouver un domaine de
prédilection. Depuis toujours j’avais
par contre une certaine sensibilité
aux problématiques environnementales. Cela ne relevait pas d’un projet ou d’une ambition très précise
mais plutôt d’une idée un peu abstraite et diffuse. C’est en partie ce
qui avait motivé mon choix de réaliser un stage de recherche en climatologie à ma sortie de polytechnique. A cet égard le choix de l’Engref
m’est apparu comme assez naturel.
Le travail de terrain de deux semaines en équipes sur les inondations
de la Saône, la formation au Systèmes d’informations géographiques, le projet en petit groupe de
trois personnes sur plusieurs mois
sur l’évaluation d’une politique publique de réduction de la pollution
de cours d’eau, le stage d’un mois
dans les services eau, assainissement et déchet de la communauté
d’agglomération de Reims et enfin
la mission de trois semaines sur
les problématiques d’érosions du
fleuve Hérault furent très clairement pour moi les éléments marquants de ma première année.
La découverte des systèmes d’information géographiques au cours
de six premiers mois à Paris puis
la semaine complète de projet
SIG à Montpellier m’ont énormément intéressé. La rencontre avec
le responsable du master SILAT à
Montpellier m’a conforté dans ma
décision de choisir ce master comme formation de deuxième année.
Les conditions financières propres
au master par rapport aux autres
spécialité de deuxième année gérées par l’Engref ont rendu un peu
plus ardue ma recherche de stage.
Les six mois de formation m’ont permis de découvrir et approfondir les
outils Système d’information géographiques et télédétections. Pour
chacun de ces domaines on nous
présentait les rudiments théoriques
57
puis une large place étaient donnée
à la pratiques dans des domaines
d’application très variés urbanisme, transport, environnement….
Deux séquences de projets de 2 à
3 semaines permettent de confronter les connaissances acquises
à des projets concrets portés par
des commanditaires extérieurs.
J’ai travaillé sur un projet sur
l’érosion côtière en méditerranée
puis sur l’apport de la télédétections aux mesures pédologiques.
La confrontation à l’intérieur de la
promotion de personnes de cultures très déférentes aussi bien
en terme de pays d’origines que
de domaines professionnels fut
parfois source de difficulté mais
aussi souvent d’enrichissement.
Je vais très probablement poursuivre mon travail au sein de l’entreprise Infoterra France. Cette entreprise
est spécialisé dans les applications
d’images satellites et d’outils SIG.
Je travaillerai plus précisément
dans le département Défense, Ris-
que et Sécurité. Je serais en charge
d’un outils d’aide à la décision lors
de catastrophes naturelles. Il est
basé sur des technologies SIG et
adaptable à plusieurs domaines thématiques : incendie, inondation….
58
Développement local et aménagement des territoires
A l’issue de l’INA-PG, Héloïse intègre l’ENGREF en tant que fonctionnaire. Les
enseignements et travaux d’équipes l’amènent à choisir en deuxième année
le mastère spécialisé Développement local et Aménagement du Territoire dispensé à Clermont- Ferrand. Elle y approfondit la thématique de gestion de
l’espace et apprécie le principe du stage en alternance qu’elle effectue dans
un service déconcentré. Sa première mission la mènera à la Direction Générale
des Politiques Economiques et Internationales.
Héloïse PESTEL
INA P-G, Ingénieure du corps du GREF
Mes premières années d’études à
l’Institut National Agronomique ParisGrignon ont permis de confirmer
mon attrait pour l’international,
notamment grâce à une année de
césure effectuée aux Etats-Unis
et au Pérou, ainsi que la volonté
d’approfondir ma compréhension des
mécanismes économiques agricoles
et de gestion de l’environnement.
En dernière année, j’ai donc suivi le
DEA d’Economie de l’Environnement
et des Ressources Naturelles, en
effectuant mon stage de fin d’étude
au sein du Conservatoire du Littoral
en Martinique. Ces six derniers mois
m’ont permis d’appliquer les concepts
économiques étudiés en DEA à un
sujet me tenant particulièrement
à cœur : la gestion des zones
littorales.
Forte de ces expériences, je suis
rentrée en tant que fonctionnaire à
l’ENGREF motivée par la diversité
des métiers offerts par le Ministère
de l’Agriculture et de la Pêche, allant
de l’économie agricole à la gestion
des ressources, et convaincue de
la position primordiale de l’Etat
tant sur les enjeux européens et
internationaux que sur les enjeux
locaux, dans la gestion des territoires
en relation avec les collectivités
territoriales.
Outre « l’ambiance de promo »,
consolidée à la fois par les activités
extra scolaires telles que les soirées
et autres week-ends voile et ski
organisés par notre chère AOME
(bureau des élèves de l’ENGREF)
mais également par les exercices de
travail en groupes comme l’excellent
« projet Forêt », j’ai apprécié le large
éventail de sujets abordés lors de
la première année de l’ENGREF.
Ceci m’a permis de prendre la
réelle mesure de tout ce qu’il est
possible de faire et a vite remis en
cause nombre des certitudes que je
m’étais forgées à l’Agro… L’exercice
d’Environnement
en
Situation
Locale, durant lequel j’ai travaillé
sur les conflits liés à l’implantation
d’éoliennes en Bourgogne, a ainsi
mis en perspective le jeu des acteurs
face aux arguments techniques
et nous a appris à prendre le recul
critique nécessaire par rapport aux
informations recueillies.
59
Vient alors le choix de la spécialité de
seconde année. J’ai finalement opté
pour la Voie d’Approfondissement –
Mastère Spécialisé Développement
Local et Aménagement du Territoire,
dont les cours sont dispensés à
Clermont-Ferrand. Je souhaitais ainsi
approfondir la thématique de gestion
de l’espace que j’avais appréciée lors
de mon stage au Conservatoire du
Littoral et surtout profiter du principe
de l’alternance qui permet de rompre
avec les traditionnels stages de
six mois en s’inscrivant pour une
durée plus importante au sein de
l’organisme d’accueil. J’ai désiré
effectuer ma mission en alternance
dans un service déconcentré, pour
comprendre quelles actions l’Etat
pouvait porter en départements et en
régions concernant le développement
des territoires. J’ai ainsi travaillé à la
Direction Régionale de l’Agriculture
et de la Forêt du LanguedocRoussillon, à Montpellier, au sein
de la Mission Territoires et Espace
Rural, en grande partie sur la gestion
du foncier en espaces ruraux et
périurbains. Cette mission fut encore
une fois l’occasion de revenir sur
quelques certitudes et de mener une
réflexion critique sur le rôle de l’Etat
au niveau du développement local.
J’ai eu la chance de pouvoir achever
ma formation à l’ENGREF par trois
mois à l’étranger : à Berlin pendant
six semaines auprès de l’attachée
agricole de l’ambassade de France,
pour étudier le système d’aides
allemand pour les cultures nonalimentaires ; puis en Thaïlande,
deux mois, au sein d’une ONG
qui rédige le premier guide de
tourisme responsable. Bien que
très différentes, ces expériences
m’ont toutes deux ravie, et j’ai pu
faire le plein de dépaysement et de
découvertes avant d’entamer mon
premier travail en France.
Dans quinze jours, je débute ainsi
ma vie professionnelle… Avec
évidemment un peu d’appréhension
mais surtout beaucoup d’impatience
: après des études « à rallonge
», ponctuées de nombreuses
réflexions sur mes attentes et mes
envies, j’ai grand hâte de me lancer
concrètement et pleinement dans un
métier ! Je vais travailler au sein de
la Direction Générale des Politiques
Economiques et Internationales, à
Paris, dans le bureau des relations
extérieures de l’Union Européenne et
plus précisément sur les processus
de négociation de l’Organisation
Mondiale du Commerce. Ce poste
m’a particulièrement attirée pour
ses dimensions économique et
internationale.
60
Economie et politiques agricoles
Itinéraires :
Antoine ERHEL
Guillaume MILLOT
Matthieu BOMMIER
Aurélien MILLION
Aurélie DARPEIX
Marc SEVERAC
Sophie GALHARRET
61
62
Economie et politiques agricoles
Issu de l’ENSA de Rennes, Antoine a voulu poursuivre, via une spécialisation
en économie et en choisissant l’ENGREF, une spécialisation consacrée à l’analyse des politiques publiques. Sa première année lui a permis de poursuivre cet apprentissage avec un Master of Science de l’Université de Californie, à Davis. Ensuite, accueilli au sein de la Délégation de la France auprès
de l’OMC il a pu observer les négociations commerciales et leur conséquences après leur suspension tant au niveau national qu’international. Il sera
affecté au bureau de l’analyse économique et de la prospective au MAP.
Antoine EHREL
ENSAR, Ingénieur du corps du GREF
Lors de ma scolarité à l’ENSA
de Rennes, c’est avec beaucoup
d’intérêt que j’ai découvert le
domaine de l’économie et son vaste
champ d’application, notamment
en ce qui concerne l’étude des
politiques publiques appliquées à
la production et au commerce des
produits agricoles. J’ai donc choisi
une spécialisation « économie
» au cours de ma troisième
année. Pendant cette période de
spécialisation, six mois de stage au
sein de la direction de la prévision,
au ministère des finances, m’ont
permis de découvrir concrètement
les métiers de la fonction publique
consacrés à l’analyse des politiques
publiques appliquées au secteur de
l’agriculture. J’ai choisi d’entrer à
l’ENGREF par souhait de m’orienter
vers ce type de poste.
J’ai donc naturellement profité de
la première année pour approfondir
mes connaissances théoriques
et pratiques dans le domaine de
l’économie, avec notamment un
travail en groupe d’élève consacré
à un sujet relatif aux négociations
agricoles à l’organisation mondiale
du commerce (OMC) et un stage au
sein des Grands Moulins de Paris
sur le thème des nouveaux flux
commerciaux dans le secteur du
blé. Mais j’ai également beaucoup
apprécié dans le même temps de
pouvoir découvrir d’autres domaines
d’intérêt, notamment au cours du
module forêt, ou lors des cours
consacrés aux finances publiques
et au droit. J’ai enfin mis à profit
cette première année pour réfléchir
à la manière de poursuivre au mieux
mon apprentissage en économie,
avec pour volonté de bénéficier
d’un enseignement solide en
microéconomie et économétrie. Cette
exigence, couplée à une curiosité
pour le mode d’analyse anglo-saxon
en la matière et au souhait d’effectuer
un séjour long à l’étranger, m’a
amené à choisir le programme du
Master of Science in Agricultural and
Resource Economics de l’Université
de Californie, à Davis.
L’année à Davis restera un moment
très marquant de l’ensemble de ma
63
scolarité, et même au-delà. Outre les
cours et l’ enseignement théorique
dont j’ai pu bénéficier, qui ont
pleinement répondu à mes objectifs
initiaux, j’ai également apprécié
de découvrir le mode de vie et le
système universitaire américains, de
côtoyer des étudiants et professeurs
venus d’horizons très variés, et
de pouvoir me forger une opinion
personnelle au sujet des USA et de
leurs habitants. Je suis donc heureux
d’avoir pu profiter de ma dernière
année en tant qu’étudiant pour vivre
cette expérience.
A la suite du Master, j’ai eu la
chance d’être accueilli au sein de la
délégation de la France auprès de
l’OMC, à Genève, pour mon stage
de fin de formation. A cette occasion,
j’ai notamment pu observer « de
l’intérieur » les événements de juin
et juillet 2006 ayant débouché sur la
suspension du cycle de négociations
commerciales et les conséquences
de cet épisode aux niveaux national et
international. Outre la découverte de
l’OMC et des institutions française et
européenne y afférant, j’ai également
réalisé un travail de simulation
théorique qui m’a donné l’occasion
de m’intéresser dans le détail au
volet « accès au marché des produits
agricoles » dont l’aspect stratégique
est d’une grande importance pour
l’Union européenne.
A l’issue de ces deux années de
formation à l’ENGREF, je serai affecté
au bureau de l’analyse économique
et de la prospective du ministère
de l’agriculture. J’avais découvert
cette structure grâce au travail en
groupe d’élèves mené en première
année, puis lors d’un stage facultatif
qui m’avait permis d’apprécier le
positionnement du bureau, situé
à l’interface entre les milieux de
recherche (notamment l’INRA)
et les institutions internationales
concernées par les problématiques
d’économie agricole (OCDE, FAO),
d’une part, et l’administration
française d’autre part, en lien avec les
organismes professionnels agricoles
et les institutions communautaires.
Ce poste correspond à ma formation
en économie et répond donc aux
attentes qui sont les miennes en
ce début de vie professionnelle. J’y
travaillerai notamment sur les sujets
d’analyse consacrés aux thèmes
suivants : impacts microéconomiques
des réformes de la PAC, nouveaux
instruments de cette politique (gestion
des crises, assurances récolte et
revenu…), questions d’analyse
économique relatives aux filières
bovines (lait et viande), utilisation des
modèles de simulation des politiques
commerciales internationales et de
leurs réformes.
64
Economie et politiques agricoles
Deux raisons ont poussé Guillaume à choisir l’ENGREF et, par là même, le Ministère de l’Agriculture au sortir de Polytechnique : ses origines agricoles et
l’envie de travailler dans le service public. Il n’a pas été déçu par sa formation
axée sur les thématiques environnementales et politiques aux niveaux local,
national et international. En 2ème année, il s’oriente vers la voie d’approfondissement Economie et Politiques Agricoles à Dijon qui répondait le plus à ses
aspirations et lui a donné des outils complémentaires pour sa carrière future
Guillaume MILLOT
x, Ingénieur du corps du GREF
L’envie de poursuivre une activité
dans le domaine du service public
et mes origines agricoles sont les
deux principales raisons qui m’ont
poussé à m’orienter vers le Ministère
de l’Agriculture et la formation
proposée par l’Ecole Nationale du
Génie Rural des Eaux et des Forêts
à la sortie de l’Ecole Polytechnique.
Ce choix a été préparé dès la
troisième année d’école amont en
suivant les majeures de biologie et
d’éco-sciences.
La formation proposée pendant
deux ans à l’ENGREF présente, à
mes yeux, l’avantage de resituer,
aussi souvent que possible, les
thématiques
environnementales
et politiques étudiées dans leurs
contextes locaux, nationaux et
internationaux, que ce soit au
niveau de l’Union Européenne ou à
une échelle plus large, en abordant
le cadre législatif relatif à ses
thématiques ainsi que les enjeux
de coopération, de négociation et
de développement local inhérents
aux situations que les ingénieurs du
GREF sont amenés à rencontrer et
traiter au cours de leurs carrières.
De plus cette formation permet
d’acquérir
des
compétences
techniques
complémentaires
par rapport à la formation en
école amont et qui peuvent être
facilement valorisées au cours de
la vie professionnelle – par exemple
la découverte des systèmes
d’information géographique.
Les missions d’étude et de terrains
qui s’étalent tout au long de la
scolarité permettent une immersion
progressive dans la vie active
en favorisant les contacts avec
les acteurs concernés par les
thématiques étudiées et l’acquisition
des connaissances techniques très
spécifiques. Le projet forêt et les
travaux de groupes d’élèves réalisés
durant la première année en sont
une très bonne illustration.
J’ai pu retrouver et développer
ces atouts de la formation reçue
en première année lors de la voie
d’approfondissement en Economie
et Politiques Agricoles de deuxième
année. Mon orientation vers
cette spécialisation était celle qui
répondait le plus aux aspirations qui
ont motivé mon choix de travailler
65
pour le Ministère de l’Agriculture
: contact avec le monde agricole,
compréhension
des
enjeux
déterminant l’orientation de la
politique agricole commune qu’elle
touche au régime d’aide directe aux
agriculteurs ou au développement
rural. Cette voie d’approfondissement
permet de réfléchir aux différents
rôles qui peuvent être joués par
les administrations déconcentrées
dans la mise en œuvre de ces
politiques et la forte composante
sociologique de cette spécialisation
apporte des outils supplémentaires
pour aborder de façon plus sereine
sa carrière vis-à-vis des relations
avec les interlocuteurs extérieurs
au Ministère et les collègues.Suite à
cette deuxième année de formation,
la mission d’expertise de cinq mois
que j’ai effectuée en République
Tchèque m’a permis de mobiliser
des
connaissances
acquises
pendant deux ans en vue d’apporter
un soutien technique lors de la
préparation de la mise en œuvre
de Règlement de Développement
Rural pour la période 2007–2013
dans ce pays.
66
Economie et politiques agricoles
Porteur d’une idée de l’intérêt public qui le pousse à être un citoyen engagé,
Matthieu précise grâce à l’ENGREF, son projet professionnel. S’il n’est pas (encore ?) devenu hydraulicien ou botaniste émérite , c’est qu’il se concentre sur
les énergies renouvelables, la réduction des émissions de gaz à effet de serre
et sur le développement.
Matthieu BOMMIER
X, Ingénieur civil du GREF
J’ai intégré l’Ecole polytechnique
en 2001, sans savoir du tout à quoi
cela me mènerait. Elle semblait être
celle qui offre le plus de possibilités.
Sensible aux problématiques de
développement, je me suis investi
assez vite dans l’association « Ingénieurs Sans Frontières », au sein
de laquelle j’ai travaillé sur un projet d’électrification d’un village en
Guinée. J’ai eu la chance de partir
comme volontaire sur le terrain pendant six semaines. L’exercice, qui
consistait à faire coïncider les attentes des villageois, la solution technique la plus adaptée à la demande
(techniquement ou socialement), le
cadre institutionnel et le contexte
économique, s’est alors avéré passionnant. Il permettait de vivre une
rencontre riche avec les villageois,
basée sur un projet d’intérêt public.
Cette expérience m’a donné envie
d’approfondir dans le domaine du
développement, mais également,
d’une manière plus générale, de
m’intéresser à des projets qui touchent directement aux conditions de
vie des populations, proches de la
notion de service public. J’avais le
sentiment qu’il est pertinent, pour
un élève ingénieur qui cherche à
travailler dans le développement,
d’acquérir des compétences techniques solides valorisables à l’étranger, plutôt que de faire de l’aspect
international sa carte maîtresse.
L’ENGREF m’a semblé être l’école
d’application qui correspondait le
mieux à mes attentes.
Les premières semaines à l’ENGREF ont été un vrai bol d’air. Un
voyage à Luxembourg et Bruxelles
pour appréhender les institutions
européennes et un séjour de deux
semaines à Dijon pour un exercice d’environnement en situation
locale me permirent de constater
rapidement que le mélange avec
des ingénieurs d’origines diverses
est particulièrement agréable et
enrichissant. En Bourgogne, mon
groupe s’intéressait à la pollution
de l’eau par les pesticides utilisés
en viticulture. Le travail consistait
à recueillir les sentiments des parties prenantes du problème (viticulteurs, élus, vendeurs de pesticides,
consommateurs, chambres d’agriculture, professionnels de l’eau) et
à modéliser le jeu d’acteurs correspondant. La synthèse, par équipe
de huit, et la rédaction d’un document à destination du grand public,
67
furent une expérience intéressante
de travail en équipe.
Mon autre expérience marquante de
travail en équipe lors de cette première année fut de réaliser une étude pour le ministère de l’agriculture.
Dans le cadre de l’OMC, un accord
cadre venait d’être signé, par lequel
les pays s’engageaient à mettre
fin aux subventions à l’exportation
de produits agricoles. Notre étude
avait pour but d’évaluer l’impact de
la suppression de ces subventions
sur les filières agricoles françaises.
Je me suis en particulier intéressé
au marché international des produits laitiers, et suis par exemple
arrivé à la conclusion que de gros
stocks de beurre et de poudre de
lait grasse ne pourraient plus être
exportés sans restitution. Ce travail
fut particulièrement intéressant, car
il touche au lien entre les agricultures du monde.
J’ai réalisé mon stage en entreprise
dans un bureau d’études à Lyon,
spécialisé dans l’électrification rurale, les énergies renouvelables et la
maîtrise de la demande énergétique
dans les pays en développement.
J’ai travaillé pendant deux mois sur
la conception d’un outil informatique
cartographique pour aider à la planification de l’électrification rurale au
Cambodge et au Laos.
De retour à l’ENGREF en mai, j’ai
apprécié d’être enfin familiarisé à
l’eau et à la forêt. Mes connaissances sur l’eau sont restées vagues,
mais je sauve la face en ayant appris à différencier un chêne sessile
d’un chêne pédonculé, et un robinier
d’un acacia…
Mes expériences dans le domaine
de l’énergie à ISF et pendant mon
stage en entreprise m’avaient passionné. J’ai donc choisi de suivre
un master « Economie et politique
de l’énergie et de l’environnement
» en deuxième année. Là encore,
les enseignements furent passionnants. Après un passage en revue
des principales sources d’énergie
(fossiles, fissiles, renouvelables),
des cours d’économie industrielle
appliquée à l’énergie, pour bien
comprendre le contexte institutionnel dans lequel évoluent les acteurs
de l’énergie, et des cours d’analyse
économique, j’ai suivi un parcours
orienté sur la gestion de projets
énergétiques, qui fait la part belle
aux énergies renouvelables. Cette
deuxième année m’a par exemple
fait plus particulièrement travailler
sur le potentiel physique et économique de la production d’électricité
à partir de biomasse en France, sur
l’avenir du piégeage et du stockage
géologique du CO2, et sur l’électrification fictive d’un village guinéen.
Toujours intéressé par le développement, et fort de ma spécialisation
en économie de l’énergie et de l’environnement, je suis parti en stage
pour l’Agence française de développement (AFD) à Phnom Penh,
au Cambodge, pendant cinq mois.
L’AFD y finance un projet de développement de l’hévéaculture familiale. Le protocole de Kyoto prévoit
que des projets qui absorbent des
gaz à effet de serre peuvent générer des crédits carbone, qui peuvent
être vendus à des pays qui dépassent leur engagement de réduction
des émissions de gaz à effet de serre. On m’a demandé de juger de la
pertinence d’un volet « crédits carbone » pour ce projet : Est-ce possi-
68
ble d’avoir des crédits ? Que faut-il
faire ? Quels revenus cela peut-il
rapporter ? Quels sont les risques
? Les règles qui régissent ce mécanisme sont assez compliquées,
très récentes, et évoluent souvent.
La réponse à ces questions n’était
donc pas évidente.
De retour en France, et en période
de recherche d’emploi, je constate
que mon profil intéresse de nombreuses entreprises dans le domaine de l’énergie. Je pense commencer à travailler dans un bureau
d’études en France. J’ai par exemple des contacts avec des entreprises qui conseillent les collectivités
locales en matière d’énergie, qui les
aident à définir des plans climat, à
mettre en place des réseaux de gaz
naturel ou de chauffage. Je pense
que, si ma priorité avait été de partir à l’étranger, j’aurais pu trouver
quelque chose d’intéressant. Et je
pense aussi que l’expérience que je
vais acquérir sera valorisable plus
tard à l’international.
Economie et politiques agricoles
Issu de l’ENSAR où il a axé son cursus sur l’environnement, Aurélien intègre
l’ENGREFavec l’idée bien ancrée de travailler dans la fonction publique sur
ces même thèmes. La formation à l’école en première année lui permet de
se construire un parcours personnalisé .Après une deuxième année consacrée
à un Master Economie et Politique de l’Energie et un stage au Ministère de
l’Ecologie il va occuper le poste de chef de service ingénierie à la Prévention
routière, dans le cadre des rapprochements DDE-DDA.
Aurélien MILLION
ENSAR, Ingénieur corps du
GREF
Pendant mes trois années à l’ENSAR (Ecole Nationale Supérieure
d’Agronomie de Rennes), où je me
suis spécialisé en gestion de l’environnement, avec un croisement
entre écologie et économie, j’ai
construit un projet de cursus qui me
tenais à cœur depuis le lycée : travailler dans la fonction publique sur
des thématiques ayant trait à l’environnement. Le corps du GREF était
naturellement l’aboutissement idéal
de cette vocation.
Après la joie d’avoir réussi le
concours d’entrée, j’ai abordé mon
entrée à l’ENGREF avec à la fois la
volonté d’élargir mes compétences,
pas seulement dans mon domaine
de prédilection, mais surtout l’envie
de m’imprégner de la diversité culturelle qu’offre les différentes origines
de mes camarades de promotion.
Je souhaitais également cultiver ce
qui me semble être une des qualités
majeures d’un ingénieur : l’adaptabilité.
La première année à l’école répond
très bien à ces aspirations. Au gré
des multiples voyages, la vie de
nomade et les projets de groupe
offrent l’opportunité d’apprendre à
travailler en équipe, et de s’enrichir
sur le plan humain et professionnel.
En particulier, le TGE (Travail de
Groupe d’Elèves) sur la vulnérabilité aux inondations dans le cadre
du plan Loire Grandeur Nature m’a
permis, avec deux de mes camarades de se mettre en conditions
de bureau d’étude au service d’un
commanditaire.
La formation est ouverte, notamment avec les enseignements
optionnels, pour se construire un
parcours personnalisé. J’ai pu par
exemple être sensibilisé à la thématique du changement climatique lors
de la semaine Athens, ou compléter mes connaissances en modélisation. Le projet Forêt à Nancy est
aussi une chance de goûter à l’un
des cœurs de métiers historique du
GREF, en plus de l’attrait du travail
de terrain !
Au fur et à mesure de cette premiè69
re année, j’ai affiné mon projet de
deuxième année, notamment grâce
à un stage à la coopérative agricole
Champagne Céréales, où j’ai pu réfléchir à la valorisation énergétique
de la biomasse agricole. Ce stage
a scellé mon envie d’acquérir des
compétences spécifiques sur le
domaine de l’énergie, en particulier
sur les énergies renouvelables.
Avec deux amis civils partageant la
même envie, nous nous sommes
orientés sur le master Economie
et Politique de l’Energie, cohabilité
par l’INSTN (Institut des Sciences
et Techniques Nucléaires) et l’IFP
(Institut Français du pétrole). Je
suis réellement satisfait de cette formation qui, en plus de m’avoir fait
acquérir de réelles compétences
professionnelles dans un nouveau
domaine pour moi, se situe pleinement en cohérence avec le cursus
d’ingénieur du GREF.
A l’issu de mes enseignements de
deuxième année, j’ai voulu acquérir
une première expérience en administration centrale, dans le prolon-
gement de mon année de master.
J’ai ainsi eu la chance de travailler
pour le Ministère de l’Ecologie sur
un instrument de soutien de l’électricité d’origine renouvelable par
des quotas régulés associés à un
marché de certificats verts, et ce,
au sein de la Direction des Etudes
Economiques et de l’Evaluation
Environnementale. Se mettre en
position d’apprenti concepteur de
politiques publiques a été particulièrement passionnant !
Je suis aujourd’hui convaincu que
l’énergie se placera très vite dans
les nouveaux domaines de prédilection du corps du GREF, et de la
valeur ajoutée que peuvent apporter
les IGREF dans cette thématique,
où les enjeux d’environnement, de
territoire et d’agriculture ont de plus
en plus leur place.
Après le jeu des affectations, et
dans la veine des rapprochements
entre DDE et DDA, je me dirige
maintenant vers un premier poste
de chef de service Ingénierie de la
Prévention, de la Réglementation
et de la Sécurité Routière, à la Direction Départementale de l’Equipement d’Eure et Loir, à Chartes.
J’aborde ce poste avec une très
forte motivation pour les défis techniques, et surtout de management
que l’on m’a proposés.
Je garde également l’envie de retrouver le secteur de l’énergie dans
de futures fonctions.
70
Economie et politiques agricoles
Agro de formation, Aurélie n’imaginait pas entrer à l’ENGREF. C’est au cours
de son année de césure qu’elle décide de candidater à l’ENGREF comme fonctionnaire. Au cours de sa première année riche en opportunités, elle construit
son projet de thèse et adopte la procédure de FCPR après un DEA à Nanterre.
Elle rentre à l’INRA de Montpellier poursuivre sa thèse sur le marché du travail
saisonnier dans le secteur des fruits et légumes.
Aurélie DARPEIX
INA P-G, Ingénieure du corps
du GREF
Je suis Agro de formation. Au début, je n’imaginais pas rentrer à
l’ENGREF. J’avais dans l’idée de
travailler sur des projets de développement agricole en France ou
à l’étranger. J’ai fait un an de césure pour participer à des projets
concrets et voir dans la pratique si
le travail me plaisait et c’est pendant
cette année que, pour la première
fois, j’ai pensé rentrer à l’ENGREF
: les projets de développement
s’inscrivent forcément dans un cadre institutionnel qui conditionne en
partie leur réussite ou leur échec
et j’ai progressivement eu envie de
travailler à la mise en place de ce
cadre et/ou à son élaboration.
La spécialisation Développement
Agricole que j’ai suivi en troisième
année d’Agro m’a confortée dans
cette idée. Il m’a semblé que les
problématiques du développement
rejoignaient souvent celles de l’action publique. Je suis donc rentrée
à l’ENGREF en tant que fonctionnaire.
Ma première année d’ENGREF a
été une année vraiment enrichissante. Il y a bien sûr les cours : extrêmement variés, ils abordent des
sujets qui nous sont parfois peu familiers et la formule des modules «
à la carte » permettent une bonne
adéquation entre les cours et les attentes de chacun.
Il y a toutes les activités organisées plus ou moins en parallèle des
cours : théâtre, photos… Mais il y
a aussi et surtout la promo : nous
venons tous d’horizons différents et
à la sortie d’école, cette « mixité »
fait du bien ! Tous les éléments sont
là pour créer l’ambiance : projets de
groupe, voyages d’étude, soirées…
Cette première année à l’ENGREFa
été pour moi synonyme d’opportunités : opportunités de rencontres,
opportunités de discussions, de découvertes et de projets.
C’est pendant cette année que j’ai
commencé à construire mon projet
de thèse. J’ai toujours été extrêmement intéressée par la complémentarité entre les méthodes d’ingénieur et les méthodes de chercheur
et j’avais envie de relire certains des
thèmes que j’avais abordés dans
mes stages d’ingénieur Agro avec
une grille d’analyse plus théorique.
La procédure qui permet de faire
valider un projet de Formation
71
Complémentaire Par le Recherche
à l’ENGREF demande beaucoup
d’investissements mais elle permet
de bien mûrir le projet et de réfléchir
à son inscription dans un parcours
d’IGREF. Au cours de la première
année, j’ai choisi le DEA d’économie qui, selon moi, fournissait des
bases théoriques solides et collait le
mieux à mes aspirations : le DEA «
Economie des Institutions » à Nanterre.
J’ai beaucoup aimé cette année à la
Fac : grosse rupture avec le monde
des écoles d’ingénieurs et le monde
de l’ENGREF et premier pas dans le
monde des sciences éco. Au cours
de cette année, j’ai progressivement précisé mon sujet de thèse au
fur et à mesure des lectures et des
discussions avec des chercheurs et
des acteurs de terrain.
Aujourd’hui, je rentre à l’INRA (Institut National de Recherche Agronomique) de Montpellier pour y commencer ma thèse sur le marché du
travail saisonnier dans le secteur
des fruits et légumes.
Pour la suite, je ne souhaite pas
continuer dans la recherche. J’espère bien dans 3 ans prendre un
poste « classique » d’IGREF pour
essayer de mobiliser dans la pratique la complémentarité des deux
approches chercheur/ingénieur et
me frotter progressivement aux
joies du « management »…
72
Economie et politiques agricoles
Marc souhaitait intégrer l’ENGREF comme fonctionnaire pour travailler à la
conception et la mise en œuvre de politiques publiques dans le domaine de
l’agriculture et du développement rural. Pour ce faire , il choisit en deuxième
année le Mastère Economie et Politiques Agricoles à Dijon, largement tourné vers l’international avec de nombreux voyages d’études et d’enquêtes à
l’étranger. Il prendra son poste à la DDAF du Bas-Rhin à la Division d’ Economie
Agricole.
Marc SEVERAC
ENSAM, Ingénieur du corps du
GREF
Je suis ingénieur agronome de
l’Agro Montpellier et j’ai effectué en
dernière année d’Agro un DEA en
économie rurale, car je voulais sortir du champ de l’ingénierie stricto
sensu et acquérir des connaissances de base en économie, ce qui me
semble indispensable pour mieux
comprendre les enjeux du monde
contemporain.
J’ai souhaité rentrer à l’ENGREF en
tant que fonctionnaire, car je voulais travailler dans la conception et
la mise en œuvre de politiques publiques dans les domaines de l’agriculture et du développement rural.
En effet, même si l’agriculture pèse
de moins en moins dans l’économie
française, elle demeure un secteur
à part de l’économie, compte tenu
des enjeux qu’elle comporte, en
terme d’aménagement du territoire,
d’occupation des sols, d’environnement et de sécurité alimentaire.
A ce titre, l’activité agricole nécessite une régulation par la puissance
publique, même si elle est parfois
dévoyée par les groupes d’intérêts
agricoles. L’agriculture demeure
également un sujet très sensible
des négociations internationales.
La question des subventions agricoles a été par exemple la principale
pomme de discorde dans les dernières négociations à l’Organisation
Mondiale du Commerce (OMC) et a
été la cause de leur échec.
La formation de première année à
l’ENGREF a été particulièrement
variée et diversifiée, confirmant notre vocation d’ingénieurs généralistes. Une grande place a été laissée
également aux enseignements optionnels, ceux ci permettant à chacun de personnaliser son parcours
de formation. J’ai particulièrement
apprécié les modules de finances
publiques et d’initiation au Droit,
indispensables à la formation d’un
cadre de l’administration.
En deuxième année, ,j’ai décidé
de suivre le Mastère Economie et
Politiques Agricoles, dispensé à
l’ENESAD de Dijon. J’ai choisi cette
voie d’approfondissement car la
formation était largement tournée
vers l’international, de nombreux
73
voyages d’études et enquêtes de
terrain étant menés à l’étranger. Par
exemple, avec deux de mes camarades, nous sommes partis pendant
quinze jours en Espagne et au Portugal pour dresser un bilan dans ces
deux pays des politiques de développement rural de la programmation 2000-2006, au travers d’entretiens avec les services concernés
aussi bien à l’échelon national qu’à
l’échelon local.
La séquence de janvier, axée sur la
territorialisation des politiques agricoles, couplée avec une diagnostic
territorial commandité par la DRAF
Bourgogne, m’a paru particulièrement pertinente, dans le cadre du
processus de régionalisation des
politiques rurales, qui est aujourd’hui
amorcé.
J’ai effectué mon stage de mission
d’expertise à la Direction Générale
de l’Agriculture de la Commission
européenne. Je voulais en effet
mieux appréhender le fonctionnement des institutions communautaires et je souhaitais m’immerger
dans un environnement internatio-
nal. J’ai travaillé plus précisément
dans l’unité chargée de l’analyse
des échanges agricoles internationaux et de la préparation technique
des négociations à l’OMC. Je suis
arrivé dans l’unité, à un moment
où l’on espérait rapidement un accord à l’OMC sur le volet agricole,
j’ai donc pu suivre en temps réel
l’évolution des négociations. J’ai
été chargé de dresser un panorama
précis des importations de viande
bovine de l’UE (contingents et hors
contingents tarifaires),et j’ai pu également mener quelques simulations
d’impact de diminution des droits de
douane pour le secteur européen
de la viande bovine.
J’ai été affecté, en premier poste
à la Direction Départementale de
l’Agriculture et de la Forêt (DDAF)
du Bas-Rhin, en tant qu’adjoint au
chef de service de la Division Economie Agricole (DEA). Ce poste
me permettra de me confronter au
champ opérationnel des politiques
publiques en agriculture, ce qui me
semble indispensable avant de participer à leur élaboration, à Paris ou
à Bruxelles. Il s’agira de gérer au
quotidien les différents dispositifs
de soutien à l’agriculture, en concertation avec les acteurs locaux, en
particulier les syndicats agricoles,
la Chambre d’Agriculture et les collectivités territoriales. J’arrive dans
74
ce service, à un tournant particulièrement important pour les politiques
agricoles, dans un contexte de mise
en œuvre de la nième réforme de la
PAC et des Droits à Paiement Unique (DPU), de réformes programmées pour certains Organisations
Communes de Marché (viticulture,
tabac…) et de montée en puissance
des collectivités territoriales, ce qui
est particulièrement vrai en Alsace,
puisque c’est une région pilote en
terme d’expérimentation de nouvelles compétences.
Economie et politiques agricoles
Issue de l’INA-PG Sophie intègre l’ENGREF pour y acquérir une formation complète dans le domaine environnemental. Elle oriente sa deuxième année vers
le master professionnel Economie et politique de l’énergie afin d’approfondir les problématiques énergétiques liées notamment à l’environnement. Actuellement, elle recherche un emploi dans ce domaine auprès de cabinets de
conseil ou des grandes compagnies d’énergie françaises ou étrangères.
Sophie GALHARRET
INA P-G, Ingénieure civile du
GREF
Au cours de ma formation à l’INA
PG j’ai pris conscience de la diversité des enjeux environnementaux
et j’ai identifié les intérêts pouvant
guider ma future vie professionnelle. J’ai rapidement eu envie d’agir
concrètement pour la préservation
des ressources et la lutte contre le
changement climatique ! J’avais eu
connaissance de l’ENGREF comme
pouvant répondre à mon objectif
d’acquérir une formation complète
dans le domaine de l’environnement. Mon idée initiale était de développer le lien entreprise/environnement, une cible incontournable
pour réintégrer les aspects environnementaux dans notre économie.
La première année a vu évoluer ce
projet et a permis de diversifier mes
acquis. Les enseignements de cette
année d’ENGREF sont en effet très
variés. J’y ai trouvé l’opportunité de
me constituer un éventail plus large
de connaissances sur les différentes
problématiques liées aux ressources, des aspects que j’avais moins
eu l’occasion d’aborder à l’INA PG.
Le projet d’environnement en situation locale (ENSILO), d’une durée de
deux semaines, dédié à la rencontre
d’acteurs de la sphère publique, m’a
permis de découvrir la problématique passionnante du traitement des
déchets, en abordant ses aspects
techniques, économiques et politiques. Une force de l’ENGREF est
de multiplier les mises en situation
professionnelles: tant au niveau du
Travail de Groupe d’Elèves (travail
d’équipe d’une durée de plusieurs
mois) qu’à celui du « projet eau »
réalisé à Montpellier en fin d’année,
nous nous sommes vus confiés de
réelles missions d’ingénieur. Dans
mon cas, j’ai ainsi contribué à une
mission de conseil sur les risques
d’inondations dans la Loire et, dans
le cadre du « projet eau », à une
réflexion sur le développement d’un
réseau d’eau brute (non traitée)
pour soulager les nappes phréatiques de la région montpelliéraine.
Ces expériences ainsi que le stage
court constituent une valeur ajoutée
à cette première année d’enseignements académiques. Aux côtés des
acquis « d’amphis » se développent
également des compétences de travail d’équipe, de gestion de projet et
une grande capacité d’adaptation à
des situations très variées.
75
Cette première année m’a aussi
permis de prendre du recul sur mon
projet professionnel. Il me semblait
que la deuxième année d’ENGREF
devait constituer une voie d’approfondissement bien précise, débouchant sur un domaine d’expertise
mieux défini que mon projet initial.
Après tant d’années d’études, il
était temps de trancher et surtout
de valoriser tous ces acquis. J’avais
en poche un master en économie
de l’environnement, des stages en
rapport avec le changement climatique et le développement durable.
La dimension énergétique m’est
apparue comme faisant le lien logique : répondre aux enjeux du
changement climatique ou à ceux
du développement passera nécessairement par une modification profonde de notre appréhension des
modes de génération et d’usage de
l’énergie. Je me suis ainsi mise en
quête d’une formation abordant ces
aspects, ce qui m’a dirigée vers le
master professionnel « Economie
et Politique de l’Energie », dispensé
par un organisme de formation du
Commissariat à l’Énergie Atomique
(CEA) et l’Institut Français du Pétrole (IFP). Un ancien ENGREF l’avait
déjà éprouvée et en était ravi. La
formation semblait solide et répondre particulièrement bien à l’objectif
d’acquérir de bonnes bases dans les
différents domaines énergétiques
tout en conservant un fort lien avec
l’ environnement. Ma deuxième année d’ENGREF s’est donc déroulée
hors des murs de l’école, en partie
à Rueil et à Saclay. Les enseignements y furent passionnants, majoritairement axés sur l’analyse technico-économique de chaque filière
énergétique avec une spécialisation
en gestion de projets (notamment
relatifs aux énergies renouvelables).
J’ai acquis des connaissances sur
les différents marchés énergétiques, la libéralisation des marchés,
la géopolitique, etc.
Les cours ont été suivis d’un stage
de cinq mois que j’ai réalisé dans
un cabinet de conseil en stratégie
énergétique, le Cambridge Energy
Research Associates (CERA), à Paris. J’ai eu l’opportunité de m’insérer
dans l’équipe du marché électrique
européen et de travailler principalement sur le marché de permis
de CO2. Mon travail a consisté
à analyser le fonctionnement du
marché, me permettant de mieux
comprendre ses mécanismes, ses
opportunités ainsi que sa réelle efficacité environnementale. Ce travail
a comporté des aspects particulièrement enrichissants et n’a fait que
conforter mon goût pour les problématiques énergétiques, complexes
mais pleines de défis.
76
Ma recherche d’emploi s’oriente
donc vers des métiers d’analyse de
marchés énergétiques ou de gestion de projets, en premier lieu liés
au marché du carbone ou aux énergies renouvelables. J’adresse ainsi
ma candidature auprès de cabinets
de conseil et de grandes compagnies énergétiques, en France et à
l’étranger.
Alimentation et politiques publiques
Itinéraires :
Alexandra RUEL
Gwénaëlle BIZET
Eric CORBEL
77
78
Alimentation et politiques publiques
Sortie de l’Ecole Normale Supérieure, Alexandra intègre l’ENGREF avec l’idée
d’élargir son champ de compétences et de valider son projet de spécialisation qu’elle avait déjà élaboré avant son entrée à l’Ecole. Après une première
année où elle découvre le travail en équipe et les différentes activités qui lui
sont proposées. Ensuite, elle choisit en 2e année la VA Alimentation et Politiques Publiques en alternance avec un stage long qu’elle effectue chez Danone au sein de la Direction de la sécurité alimentaire. C’est d’ailleurs toujours dans ce groupe qu’elle est recrutée dès l’obtention de son diplôme.
Alexandra RUEL
ENS Ulm, Ingénieure civile du GREF
Après des études de biologie à
l’Ecole Normale Supérieure, je suis
entrée à l’ENGREF afin d’élargir à la
fois mon champ de compétences et
mes secteurs potentiels d’activités.
La première année, découpée
en plusieurs séquences très
différentes, est l’occasion de toucher
à tout : institutions européennes,
gestion
de
l’environnement,
politiques
agricoles,
gestion
de l’eau, gestion forestière...
Les projets en groupe occupent une
place très importante au cours de
cette première année. Mon « travail en
groupe d’élèves » a porté sur l’étude
des conséquences, pour les filières
agricoles françaises, de la diminution
des restitutions à l’exportation
faisant suite aux négociations de
l’OMC (l’Organisation Mondiale
du Commerce). Ce projet m’a
permis de découvrir les modalités
des négociations commerciales
internationales et de comprendre
le fonctionnement des aides
européennes, puis d’étudier les
enjeux pour les différentes filières
françaises d’ici 10 ans. Ce travail
était également ma première réelle
expérience de travail en équipe,
car ce type d’exercice est très peu
pratiqué à l’ENS. Un deuxième
projet marquant était le projet « forêt
», de très bons moments passés à
découvrir la gestion forestière sur
le terrain, également par équipe.
J’ai mis à profit la première
année pour valider mon projet de
spécialisation en « Alimentation et
politiques publiques », que j’avais
élaboré avant d’entrer à l’ENGREF
grâce à différents contacts parmi les
anciens élèves. Pour cela, j’ai choisi
des modules optionnels adaptés
(Droit de l’alimentation, démarches
de qualité), et j’ai réalisé mon stage
de première année au sein d’un
organisme, qui réalise la certification
de produits agricoles (par exemple
Label Rouge, Agriculture Bio...).
La voie d’approfondissement «
Alimentation et Politiques publiques
» est une formation très dense et
très intéressante. Outre des projets
propres à l’ENGREF, la formation
comprend en effet l’obtention d’un
Master professionnel en Droit de la
sécurité sanitaire et alimentaire. Il
79
s’agit d’un Master de la Sorbonne,
principalement destiné à des
étudiants en droit, mais pouvant
être suivi par des scientifiques car
les cours de droit sont très ciblés,
et concernent uniquement les
domaines de l’alimentation et de
la santé. Partager une année avec
des juristes est une expérience
rare dans un cursus d’ingénieur,
et permet de réaliser qu’il n’est
pas évident de travailler avec
des personnes ayant une culture
complètement différente de celle
des ingénieurs et des scientifiques !
Cette formation de deuxième année
s’effectue en alternance, ce qui
permet de réaliser un stage long
en entreprise. J’ai réalisé mon
stage dans le Groupe DANONE,
au sein de la Direction Sécurité
Alimentaire du Groupe. Mon travail
a porté principalement sur la norme
ISO 22000, norme internationale
de management de la sécurité
alimentaire publiée en septembre
2005, donc au début de mon stage.
Il s’agissait d’achever la préparation
de la certification ISO 22000 des
deux équipes d’experts en sécurité
alimentaire du Groupe, puis de
participer au déploiement de la
norme dans les usines du Groupe.
J’ai également effectué mon stage
à l’étranger chez DANONE, plus
précisément chez Aguas Danone
España (ADE), une filiale du Groupe
produisant des eaux minérales et
des boissons rafraîchissantes. ADE
est la première filiale du Groupe à
avoir obtenu la certification ISO
22000 (en février 2006), pour le
siège et ses 4 usines. Lors de
mon séjour en septembre 2006,
j’ai donc réalisé une étude sur
les apports de cette certification
pour ADE, et plus largement sur
les modalités de déploiement
de la norme dans le Groupe.
A la sortie de l’Ecole, je vais
probablement rester un an en CDD
à la Direction Sécurité Alimentaire
du Groupe DANONE, avec pour
objectif de décrocher par la suite un
poste de « Responsable des affaires
scientifiques et réglementaires »
dans une filiale du Groupe.
80
Alimentation et politiques publiques
Gwénaëlle ne pense pas immédiatement à l’ENGREF à sa sortie de l’INA P-G
mais elle comprend vite que cette Ecole est un excellent passeport pour accéder aux emplois de la fonction publique dans le domaine de l’alimentation.
Très vite elle sait que son option de seconde année sera la voie d’approfondissement Alimentation et Politiques Publiques et donc elle donne une « couleur
» alimentation à sa première année en participant à une étude sur la création
de l’observatoire de l’alimentation et fait un stage à la Direction de l’Alimentation au MAP.
Elle est nommée chef de service «sécurité sanitaire des aliments à la DDSV» de
l’Eure et Loire.
Gwénaëlle BIZET
INA P-G, Ingénieure du corps du GREF
L’ENGREF n’est pas la première
école à laquelle on pense lorsque,
comme moi, on sort d’école
d’ingénieur d’agronomie doté d’une
spécialisation en agro-alimentaire
et que l’on souhaite acquérir des
connaissances complémentaires
(en droit de l’alimentation, en
gestion de politiques publiques) ou
encore lorsque l’on désire mieux
comprendre les enjeux et les jeux
de pouvoir liés à ce secteur. A tort.
J’ai en effet pu découvrir que
l’ENGREF est plus qu’un passeport
pour accéder aux emplois de la
fonction publique dans le domaine
de l’alimentation, c’est un voyage
(bien) organisé de deux ans dont
les bagages généraux, techniques,
théoriques et pratiques sont fournis
par le tour opérateur. Cette formation
prépare aussi bien à un emploi dans
la fonction publique qu’à un poste
dans l’industrie agro-alimentaire.
Dans le cadre de ma scolarité à
l’INA P-G, j’ai effectué plusieurs
stages au sein d’entreprises
agroalimentaires et j’ai pu observé
les difficultés de dialogue et de
coordination des actions entre
administrations et industries. J’ai
donc souhaité travailler « de l’autre
côté de la barrière » et intégrer le
corps du Gref afin de participer au
renforcement des liens entre acteurs
du monde alimentaire. Je suis
entrée à l’ENGREF dans l’objectif de
suivre la voie d’approfondissement
de seconde année « Alimentation et
politiques publiques » (VA ALIPOP)
qui offre les outils nécessaires pour
connaître, apprendre, comprendre
et analyser les mises en place et
applications de politiques publiques
dans le domaine de l’alimentation.
J’ai choisi de donner une couleur «
alimentation » à ma première année
à l’ENGREF, année traditionnelle de
découverte des différents domaines
d’activité des IGREF (eau, forêt,
aménagement du territoire,…)
en conduisant un projet dans
le cadre des TGE (Travaux de
groupes d’Elèves) sur la création
d’un observatoire de l’alimentation
commandité par le Conseil National
81
de l’Alimentation (CNA). J’ai de plus
réalisé un stage de six semaines à la
Direction Générale de l’Alimentation
portant sur les réseaux de
laboratoires officiels de contrôle. J’ai
ainsi pu découvrir concrètement les
arcanes du monde de l’alimentation
et rencontrer de nombreux acteurs.
La première année à l’ENGREF a
également été l’occasion d’acquérir
des connaissances juridiques et
institutionnelles de base qui ont
renforcé mon envie d’approfondir
cela en suivant la VA de seconde
année ALIPOP.
La seconde année à l’ENGREF au
sein de la VAALIPOP a été une année
intense, enrichissante et valorisante
qui m’a permis d’acquérir de réelles
connaissances juridiques à travers
les enseignements dispensés dans
le cadre du Master professionnel
« Droit de la sécurité sanitaire
et alimentaire » compris dans la
VA. J’ai pu mettre en pratique ces
connaissances au cours de l’année
en m’essayant à la rédaction de
textes réglementaires pour le
compte du ministère de l’Agriculture
lors de travaux d’élèves.
Parallèlement aux enseignements
de l’ENGREF et du Master, j’ai
réalisé un stage en alternance
à l’Association Nationale des
Industries Alimentaires (ANIA) au
sein du service Qualité et nutrition
sur les dossiers nutrition du
moment. J’ai notamment travaillé
à l’élaboration de positions de
l’industrie alimentaire concernant
les propositions de règlements
européens sur les allégations
nutritionnelles et de santé, sur les
additifs alimentaires... J’ai ainsi pu
découvrir le monde complexe du
lobbying alimentaire ainsi que le
rôle à jouer par les industriels en
matière de nutrition. J’ai prolongé
ce stage par un stage de trois
mois réalisé à l’EUFIC (European
Food Information Council) à
Bruxelles où j’ai essentiellement
travaillé sur la compréhension des
étiquetages nutritionnels par les
consommateurs.
Je m’apprête à prendre un poste de
chef de service « sécurité sanitaire
des aliments » à la Direction
Départementale des Services
Vétérinaires (DDSV) de l’Eureet-Loir. Mes missions porteront
notamment sur la mise en place
et l’application sur le terrain du
« paquet hygiène », nouvelle
réglementation communautaire en
matière d’hygiène des aliments.
J’assurerai également la fonction
de responsable assurance qualité
au sein de la DDSV.
82
Alimentation et politiques publiques
Eric passe le concours interne de l’ENGREF pour développer des expériences
nouvelles éloignées de sa culture initiale à l’Institut National d’Horticulture.
De la première année il retient surtout les missions d’ingénieur avec les travaux de groupe.
En seconde année, il choisit la voie d’approfondissement Alimentation et Politiques publiques car elle lui permettait à la fois de suivre des cours de droit,
économie et sciences politiques mais également de faire un stage de longue
durée à lnstitut National des Appellations d’Origine.
Il va prendre ses fonctions à la Délégation au Développement Durable du Ministère de l’Ecologie et travailler sur la mobilisation des entreprises en faveur
d’un développement soutenable.
Eric CORBEL
ITA, Ingénieur du corps du GREF
Le panel des activités accessibles
à un Ingénieur du Génie Rural, des
Eaux et des Forêts est large. Cette
ouverture professionnelle est le
déterminant principal qui m’a conduit
au concours interne. Ingénieur des
Travaux Agricoles, spécialisé en
paysage et formé à l’Institut National
d’Horticulture d’Angers, j’avais un
vécu professionnel très spécifique
d’enseignant en aménagement des
jardins et des espaces verts. J’ai
vu dans l’ENGREF une excellente
opportunité pour développer des
expériences nouvelles, éloignées
de ma culture d’origine. Dans la
personnalisation de mon cursus
de formation, j’ai privilégié les
modules et les disciplines dont je ne
connaissais rien, sans rechercher
une nouvelle spécialité ou encore
l’approfondissement de mes savoirs
« d’aménagiste ».
De la première année, je retiens
avant tout les missions d’ingénieurs.
Elles permettent, en peu de temps,
de découvrir de nouveaux sujets et
de construire un réseau de relations.
Ainsi, un travail de groupe, sur
la perception des débris naturels
échoués sur les plages, commandité
par le Conservatoire du littoral, fut
une rencontre avec les méthodes de
l’enquête sociologique. Une mission
au sein du bureau de consultants
Association des Sciences de l’Action
m’a permis de suivre une étude
prospective concernant l’évolution
des zones humides dans le bassin
Seine Normandie.
Pour la deuxième année, j’ai poursuivi
dans cette dynamique de généraliste,
en plaçant entre parenthèse ma
sensibilité environnementale. La Voie
d’Approfondissement Alimentation et
Politique Publique (VA Alipop) a eu
ma préférence car elle permettait de
faire un stage de longue durée, de
suivre une formation en économie,
en droit et en science politique. Ainsi,
j’ai travaillé, à temps partiel, au sein
de l’Institut National des Appellations
d’Origine. Mon thème d’étude portait
sur l’intérêt que peuvent avoir les
83
producteurs et les transformateurs
d’Olives de Nyons, à produire sous
signe d’origine. Un autre atout de
cette VA résidait dans la possibilité
d’acquérir une sensibilité juridique
en préparant le Master de Droit de
la Sécurité Sanitaire et Alimentaire
dispensé à l’université Paris I
Panthéon-Sorbonne. Enfin un
séminaire de « politique publique
de l’alimentation » constituait un
exercice enrichissant, en offrant
l’occasion d’auditer des acteurs
variés et d’évaluer l’intervention de
l’Etat sur la question des difficultés
alimentaires que rencontrent les
ménages à faibles revenus.
J’ai achevé ma formation par un stage
au sein de la Mission économique
de Madrid (service de l’Ambassade
de France) où j’ai analysé la mise
en œuvre d’une stratégie de pêche
maritime durable et responsable
par le gouvernement Zapatero. J’ai
aussi appris à lire et comprendre
l’espagnol.
En résumé, la scolarité suivie à
l’ENGREF donne la possibilité de
construire une culture de généraliste
en multipliant rapidement les
expériences. Dans quelques jours,
je vais prendre mes fonctions à
la Délégation au Développement
Durable (ministère de l’écologie)
et travailler sur la mobilisation
des entreprises en faveur d’un
développement soutenable. Nul
doute que le vécu très ouvert des
ses deux années me servira dans
cette mission.
84
Forêt, nature et société
Itinéraires :
Guillaume RIBEIN
Judith DETOURBE
85
86
Forêt, nature et société
Guillaume a une idée en tête en intégrant l’ENGREF c’est de travailler dans la
Forêt . Sa formation d’ingénieur agronome l’a bien préparé à cette perspective
et sa première année l’a renforcé dans son idée. En deuxième année il opte
pour la VA Forêt, Nature et Société qui l’emmène en Guyane et à Nancy puis à
l’étranger. Son prochain poste comme chef de service Gestion Durable sera à
la charnière entre les forestiers et les industriels entre environnement et production.
Guillaume RIBEIN
INA P-G, Ingénieur du corps du GREF
Au fil de mon cursus à l’INA P-G, j’ai
acquis la conviction qu’un premier
emploi à l’Office National des Forêts
pourrait me permettre de mêler travail technique et management, en
prise directe avec le terrain. Je suis
donc entré à l’ENGREF avec un projet professionnel à court terme relativement bien défini. Au cours des
2 années de formation, j’ai réalisé
que le corps du GREF nous offre un
vaste champ professionnel.
Ma formation d’ingénieur agronome m’a bien préparé à l’ENGREF
en m’apportant un solide bagage
technique centré sur l’agronomie, la
gestion de l’eau, et les risques environnementaux. Deux stages courts,
à l’Office National des Forêts et à la
Banque Mondiale, m’avaient permis
de découvrir la forêt.
En 1ère année, le TGE sur les
conséquences du drainage dans le
sud du Massif Central et le projet
eau à Montpellier sur les transports
solide dans le bassin de l’Hérault,
m’ont permis d’approfondir mes
connaissances techniques dans
l’eau. Ces travaux en petits groupes
ont été aussi particulièrement généreux d’un point de vue humain de
part les différences comportementales devant le travail. J’ai réalisé ma
mission en entreprise au Conseil
Supérieur de la Pêche sur une analyse économique.
Après une 1ère année d’ouverture,
j’ai choisi la Voie d’Approfondissement Forêt-Nature-Société sans hésiter. Après un mois formidable en
Guyane, dont quelque jours passés
en autonomie en forêt, la formation
à Nancy explore, certes un peu vite,
toutes les thématiques liées à la
forêt : aménagement, sylviculture,
économie et politique forestières.
Le petit effectif du groupe permet de
nouer des relations amicales fortes,
en particulier pendant le projet européen où nous avons été disséminés
par petit groupe en Allemagne,
Danemark, Suède et Suisse. Au
deuxième trimestre, le projet d’aménagement de la Forêt Communale
d’Epinal (3 000 ha) a été un point
difficile d’un point de vue technique
et surtout humain. L’importance du
management s’est fait ressentir au
plus haut point, par les conséquen87
ces désastreuses de son absence
d’abord, puis le bénéfice rapide de
sa maîtrise. Dans l’ensemble la formation a un équilibre satisfaisant
entre cours et projet en salle, et sorties en forêt.
Désireux de ne pas rentrer à l’Office National des Forêts sans une
connaissance approfondie du fonctionnement de la forêt privée (qui représente 75 % de la surface forestière française), j’ai choisi de réaliser
mon stage de fin d’étude dans un
centre de recherche privé : l’Afocel,
au sein du département Economie
et Compétitivité. J’ai travaillé à une
comparaison de la fiscalité forestière en France, Allemagne, Finlande
et Suède, qui a débouché sur des
propositions d’évolution de la fiscalité forestière française. Ce sujet,
difficile et pas toujours euphorisant,
m’a permis de découvrir des pays
forestier de 1er ordre en Europe :
Allemagne, Finlande et Suède.
Au fur et à mesure de cette 2ème
année, mon goût pour la forêt a
évolué : intéressé surtout au départ
par le côté « petite fleur » de la forêt
(botanique, écologie), mon parcours
m’a fait découvrir que la forêt cachait
aussi des forestiers, un matériau, et
une filière. C’est pourquoi le poste
de chef de service Gestion Durable
à l’agence de Haguenau (qui englobe aménagement, environnement
et surtout la commercialisation de
bois) me satisfait pleinement, étant
à la charnière entre les forestiers
et les industriels, entre l’environnement et la production.
88
Forêt, nature et société
Judith après l’ENSAR entre à l’ENGREF avec l’idée de poursuivre la thématique
forestière en tant que fonctionnaire. Ses deux années passées à l’école n’ont
fait que confirmer cette aspiration : les travaux de groupe, la rédaction de la
plaquette des élèves et la VA forêt ainsi que les nombreux voyages (Guyane,
Allemagne, Equateur) l’ont préparée à prendre ses fonctions à l’ONF de Metz.
Judith DETOURBE
ENSAR, Ingénieure du corps du GREF
Je suis entrée à l’ENGREF après
avoir suivi des études d’agronomie
à l’ENSA de Rennes et en
particulier en dernière année une
spécialisation en protection des
plantes, poursuivie par un stage en
pathologie forestière à l’INRA.
Les thématiques forestières m’ont
toujours intéressée et entrer dans
le Corps du GREF en tant que
fonctionnaire me semblait une
excellente façon de travailler dans
le secteur forestier français. Par
ailleurs, la diversité des thématiques
abordées à l’ENGREF m’offrait
la possibilité d’une plus grande
ouverture, notamment dans le
domaine des politiques publiques et
de l’eau. Mon parcours à l’ENGREF
est très marqué par mon attrait pour
la forêt, qui n’a fait que se renforcer
au cours des deux années d’études
et des différents travaux qui nous
ont été proposés.
En première année, le Travail de
Groupe Elèves (TGE), réalisé
sur trois mois avec deux autres
élèves de l’ENGREF sur le thème
« Interactions eaux et forêts »
ainsi que l’exercice d’ENSILO
(ENvironnement
en
SItuation
LOcale) dans le Morvan sur le sujet
« Forêt et Paysage » avec huit autres
élèves m’ont permis d’explorer des
thématiques en lien avec la forêt
et d’apprécier l’intérêt du mélange
entre élèves de l’ENGREF de
formations différentes selon leurs
écoles d’amont, mais aussi les
difficultés du travail en groupe. Ces
deux projets, suivis par un stage en
entreprise de 6 semaines chez un
expert forestier ont confirmé le choix
de la Voie d’Approfondissement «
Forêt, Nature et Société » pour ma
deuxième année à l’ENGREF.
Un autre projet qui m’a tenu à cœur
en première année (et qui s’est
poursuivi sur une bonne partie
de la deuxième année) a été la
réalisation de la plaquette des
élèves de l’ENGREF sur le thème
« Gouvernance et changement
climatique » en tant que rédactrice
en chef ! Ce projet au cœur des
préoccupations actuelles m’a permis,
en travaillant avec mes camarades,
de développer mes capacités
d’organisation et de motivation
d’une équipe, d’approfondir ce
thème déjà abordé lors d’un module
optionnel de l’ENGREF, et d’avoir
des contacts intéressants avec des
personnalités extérieures.
La deuxième année dans la Voie
d’Approfondissement Forêt, avec
89
un effectif beaucoup plus réduit,
a été riche en voyages et projets
divers. Pour commencer, le mois
de septembre en Guyane française,
intéressant et très bien organisé,
a été une expérience formidable
pimentée d’aventures !
De retour à Nancy, des cours sur les
grandes thématiques forestières,
bien qu’un peu succincts, m’ont
permis d’embrasser l’ensemble
des disciplines liées à la forêt et
tout ce qu’il me restait à apprendre
! Comme en première année,
l’accent est également mis à Nancy
sur les travaux en groupe : un
projet d’économie et de politiques
forestières nous a permis de
comparer la gestion forestière face
à une tempête dans quatre pays
d’Europe avec une enquête de deux
semaines en Allemagne.
Enfin, l’un des temps forts du
cursus à Nancy a été le projet
d’aménagement forestier qui nous
a emmenés dans les Vosges au
mois de février pour participer à la
révision de l’aménagement de la
forêt communale d’Epinal. Malgré
quelques difficultés d’organisation
et des conditions climatiques peu
clémentes, ce projet, réalisé en
collaboration avec les agents et
ingénieurs de l’ONF, m’a fait découvrir
la gestion forestière telle qu’elle est
pratiquée à l’Office National des
Forêts. Alliant travail sur le terrain,
cartographie et exploitation des
résultats pour réaliser le document
d’aménagement, ce projet complet
mené en équipe était une expérience
à la fois exigeante et enrichissante.
Ayant envie de diversifier mes
connaissances
forestières,
j’ai
poursuivi
la
voie
d’approfondissement de Nancy par
un stage au CIRAD de Montpellier
sur les politiques forestières et les
systèmes de gestion sylvicoles dans
les pays de la région amazonienne.
C’est dans le cadre de cette étude
que j’ai réalisé ma mission à
l’étranger en Equateur à Quito où j’ai
pu rencontrer les différents acteurs
du secteur forestier et recueillir de
précieuses informations tout en
perfectionnant mon espagnol.
Après ces deux années bien
remplies, je m’apprête à prendre
mes fonctions comme responsable
du Service de Gestion Patrimoniale
de l’agence ONF de Metz pour
pouvoir mettre en pratique
les
connaissances
acquises
à l’ENGREF et continuer mon
apprentissage dans les domaines
forestier et managérial !
90
Collège des ingénieurs
Itinéraires :
Estelle CHARDONNAL
Bertrand YTOURNEL
Arnaud LEGRAND
91
92
Collège des ingénieurs
Carton plein pour Estelle à l’ENGREF. Elle met à profit sa première année pour
élargir sa culture générale sur les politiques publiques impliquant les Igref
(gestion de l’environnement ,eau, forêt, politiques agricoles, alimentation) et
consacre sa deuxième année à développer ses compétences de manageuse (stratégie, marketing, ressources humaines, gestion de projet). Pour son premier
poste, elle relève les défis de la LOLF à l’administration centrale du MAP.
Estelle CHARDONNAL
X, Ingénieure du corps du GREF
Au cours de ma formation
à Polytechnique, je me suis
progressivement intéressée aux
thématiques
environnementales
et au développement durable.
J’étais également très attirée par le
principe de débuter mon parcours
professionnel dans la fonction
publique, pour travailler dans le
domaine de l’élaboration et de la
gestion des politiques publiques. J’ai
donc logiquement saisi l’opportunité
d’entrer au Corps du GREF à l’issue
de mes trois années à l’X.
Ce que je retiens de la première
année à l’ENGREF est l’acquisition
d’une bonne « culture générale
» dans des domaines variés :
eau, gestion de l’environnement,
alimentation, politiques agricoles,
forêt.
Ainsi, j’ai en particulier découvert
les problématiques d’économie
agricole qui m’étaient étrangères
de par mon cursus antérieur, mais
que j’avais à cœur de connaître un
minimum en tant que future IGREF.
C’est ainsi que j’ai choisi de réaliser
un TGE dans cette thématique, qui
m’a permis de mener une réflexion
en groupe sur les conséquences
économiques des dispositions des
accords de l’OMC du cycle de Doha
sur les différentes filières agricoles
françaises.
La première année à l’ENGREF a été
également marquée par l’acquisition
de notions dans de nouveaux
domaines que ma formation de
scientifique ne m’avait pas donné
jusqu’alors l’occasion d’aborder :
droit, finances, connaissances des
institutions et de la fonction publique.
La finance d’entreprise, notamment,
découverte au cours d’un séminaire
optionnel, m’a particulièrement
intéressée, et il m’a semblé que
c’était une compétence qu’il pouvait
être utile de développer en vue des
postes que je pourrais être amenée
à occuper plus tard dans la fonction
publique.
Enfin, la place importante donnée
aux travaux de groupe au cours de
cette première année a constitué
également pour moi une facette
primordiale de ma formation, en
particulier les travaux réalisés dans
le cadre du TGE et du projet forêt.
Cependant, à l’issue de cette
première année, j’éprouvais une
93
frustration partielle : celle de ne pas
avoir bénéficié d’une formation aux
positions de jeunes managers que
nous sommes souvent appelés à
assumer très vite dans la fonction
publique en temps qu’IGREF. Je me
sentais en manque de confiance
dans ce domaine, et me posais
beaucoup de questions sur les
compétences et les qualités que
doivent posséder et développer les
managers pour exercer de manière
satisfaisante leurs responsabilités.
C’est pour cette raison que j’ai
finalement choisi de suivre une
formation de type MBA au Collège
des Ingénieurs en deuxième
année.
Le Collège des Ingénieurs offre une
formation complète à des jeunes
ingénieurs qui souhaitent orienter
leur projet professionnel vers des
postes transversaux au sein des
entreprises, et en particulier des
postes de management. Les cours
dispensés permettent d’aborder
l’ensemble des domaines d’activité
des entreprises que sont amenés
à maîtriser les managers comme la
stratégie, le marketing, la finance,
les ressources humaines, la
logistique ou la gestion de projet.
C’est également une formation à
fort caractère international, puisque
la moitié des cours sont en anglais
et qu’une forte proportion des élèves
est non-francophone.
La formation du Collège des
Ingénieurs s’appuie sur une mission
en entreprise en alternance.
J’ai réalisé ma mission chez
PSA Peugeot-Citroën au sein
de la Direction de la Stratégie
et du Produit Groupe, sur des
problématiques organisationnelles
liées à la coordination de la défense
des positions techniques de PSA
face aux projets réglementaires
et consuméristes des institutions
publiques (Bruxelles, Genève) et
d’autres organismes.
L’intérêt principal des missions au
Collège des Ingénieurs est d’être mis
en situation de consultant junior, face
à un client, l’entreprise, qui attend
la réalisation de livrables et des
résultats face à un problème posé.
Cette situation a été extrêmement
formatrice pour moi et a constitué
une véritable transition vers la vie
professionnelle et la prise de premier
poste, puisque pour la première fois
j’ai été confrontée à la responsabilité
de la gestion d’un projet. Je me suis
donc retrouvée dans une situation
de management puisqu’il s’agissait
de conduire le changement au sein
d’une organisation transversale
au sein de PSA, avec toutes les
composantes que cela requiert :
innovation, motivation des acteurs,
communication, négociation, etc.
94
Après un court stage à l’étranger
à Washington pendant lequel j’ai
travaillé sur le processus budgétaire
fédéral américain, je vais maintenant
rejoindre pour mon premier poste la
Direction des Affaires Financières
et de la logistique (DAFL) du MAP,
afin de participer à la politique et à
la gestion budgétaires du Ministère
dans le cadre des nouveaux défis de
performance instaurés par la LOLF.
Collège des ingénieurs
Issu d’ études techniques à Polytechnique, Bertrand découvre à l’ENGREF les
aspects économiques, sociaux, réglementaires qui lui seront utiles dans les
prises de décision.
Après une première année rythmée par les visites des différents sites et des
travaux liés aux domaines aussi variés que l’eau, la forêt ou l’aménagement
du territoire, il choisit en deuxième année d’approfondir sa vision stratégique
et de l’appliquer au domaine de l’entreprise en suivant les cours du Collège
des Ingénieurs ; il a effectué sa mission en alternance chez EDF à la Division
Production Nucléaire.
Bertrand YTOURNEL
X, Ingénieur civil du GREF
Trois années d’études sur le campus de l’école polytechnique permettent d’affûter des méthodes et
outils de résolutions de problèmes
d’ingénieurs.
Cependant notre environnement
est essentiellement complexe : les
meilleures solutions techniques ne
sont pas toujours les meilleures, il
est nécessaire de prendre en compte des variables non techniques
(aspect sociaux, économiques,
réglementaires) dans la prise de
décision. Le tronc commun de l’ENGREF fait la part belle aux études
de controverses, polémiques et jeux
d’acteurs locaux. Ainsi il offre une
vision stratégique et intégratrice
d’enjeux.
Différents projets rythment l’année,
qui ne sont pas scolaires : il y a un
commanditaire et l’étude répond à
un vrai besoin. Le Travail en Groupes d’Elèves m’a conduit à épauler
des collectivités locales souhaitant
créer un parc naturel régional (as-
pect politiques, économiques, administratifs...). Pendant le stage court,
j’ai étudié les stratégies de gestion
des ouvrages hydrauliques pour le
compte d’EDF (aspects économiques, sociaux, impacts sur l’environnement...). Au cours du « projet
Eau », à Montpellier, j’ai participé
à une étude de dimensionnement
d’une station d’épuration.
En seconde année, j’ai souhaité approfondir la vision stratégique entrevue en première année et l’appliquer
plus particulièrement au domaine
de l’entreprise. J’ai donc choisi de
suivre la formation du Collège des
Ingénieurs. Il s’agit d’un MBA doublé d’une mission de conseil en
alternance. Les principaux enseignements traitent de stratégie et
finance d’entreprise, de marketing,
etc. L’ambiance y est très internationale et les professeurs sont excellents.
J’ai réalisé ma mission en alternance au sein de la Division Production
95
Nucléaire d’EDF : j’étais chargé de
créer et mettre en place un processus de pilotage des performances
des centrales nucléaires par un traitement des menaces court terme
sur la production (management organisationel, boucles de qualité...).
Enfin, pour terminer ma formation à
l’ENGREF, je suis parti six semaines
à Cork (Irlande) dans un laboratoire
universitaire sur un sujet de modélisation de vagues.
96
Collège des ingénieurs
Diplômé de l’INA-PG Arnaud intègre l’ENGREF dans le but initial de travailler
à l’ONF mais au cours de sa scolarité en première année, son intérêt se fixe
sur le domaine de l’environnement. Ensuite, il prépare un MBA au Collège des
Ingénieurs avec des stages liés au changement climatique et à l’économie de
l’environnement.
Comme premier poste il est reçu au Département Développement Durable chez
Ernst & Young.
Arnaud LEGRAND
INA P-G, Ingénieur civil du
GREF
Ma première motivation pour rentrer à l’EN-
GREF était de travailler pour l’ONF
sur la gestion des ressources naturelles, et ce depuis le lycée. Après
un passage en classe préparatoire
biologie, mon parcours à l’INA P-G
m’a permis de me confronter à un
large panel de domaines professionnels liés à l’environnement, notamment lors de mon DEA d’écologie, orienté sur la modélisation des
problématiques environnementales
du secteur agricole (comportement
de la faune utile du sol, pollutions
par les pesticides, flux de gênes
dans les paysages...). Après ce
parcours très diversifié dans cette
école généraliste, essentiellement
dans le secteur public et le monde
de la recherche, je me suis rendu
compte que mon véritable intérêt
était davantage les implications
socio-économiques du développement durable que la science fondamentale stricto sensu à laquelle je
m’étais destiné. Le concours d’ingénieur civil du GREF était donc
idéal pour m’éloigner du monde
de la recherche et appréhender de
manière plus intégrée les enjeux
environnementaux. Cette démarche
correspondait finalement mieux à
mon envie de lancer des projets liés
au développement durable dans le
secteur privé et associatif.
La première année à l’ENGREF a
été d’une part pour moi l’occasion
d’acquérir une culture générale environnementale solide, en abordant
un maximum de thèmes variés.
J’ai ainsi pu travailler avec d’autres
élèves de l’école sur les enjeux de
l’implantation de parcs éoliens en
Côte d’Or lors de l’exercice Environnement en Situation Locale, sur
la gestion des filières de recyclage
de déchets au cours de ma mission
d’ingénieur dans un centre d’enfouissement technique du bassin
parisien, ou encore sur la mise en
place d’indicateurs environnementaux pendant mon stage au sein du
département développement durable du groupe Renault. La formation académique de l’ENGREF, associant des enseignements sur les
institutions françaises et européennes du développement durable, sur
l’économie de l’environnement ainsi
que les projets imposés en fin de
première année sur la gestion fores97
tière à Nancy et le module EAU à
Montpellier m’ont également permis
de discerner précisément les métiers et les secteurs professionnels
qui m’intéressaient. L’exhaustivité
de la formation de première année
a donc été déterminante dans mon
choix de spécialité et dans mon projet professionnel.
L’autre composante déterminante
de la formation de première année
à l’ENGREF a été pour moi la vie
scolaire. Participer activement aux
cours de photo lors des modules
de communication, organiser un
week-end voile en méditerranée
pour toute la promo, monter un
groupe de rock entre élèves, préparer avec une vingtaine d’élèves une
pièce de théâtre… autant de projets qui m’ont finalement beaucoup
appris sur moi-même et mon envie
d’associer science et média dans
mon futur parcours professionnel.
C’est là à mon avis une des grandes valeurs ajoutées de la formation à l’ENGREF : laisser la place à
l’imagination et à la construction de
son projet professionnel personnel
tout en apportant des outils et des
connaissances académiques très
pointues pour le réaliser.
Ce parcours volontairement diversifié m’a naturellement donné envie
d’aller élargir encore plus mon point
de vue en acquérant une nouvelle
compétence avec le MBA du Collège des Ingénieurs suivi en deuxième
année de l’ENGREF. Cette formation internationale en mangement,
réalisée en alternance avec une
mission de consultant junior dans
une entreprise, me paraissait idéale
pour acquérir toutes les compétences en finances, marketing ou économie me permettant de créer plus
tard ma propre activité appliquée à
l’Environnement. J’ai ainsi réalisé
ma mission de fin d’études au sein
du Commissariat à l’Energie Atomique sur les stratégies énergétiques,
technologiques et géopolitiques des
10 pays les plus émetteurs de gaz
à effet de serre d’ici 2050. Cette expérience pointue dans le domaine
du changement climatique et de
l’économie de l’environnement m’a
ainsi permis d’approfondir une problématique environnementale complexe dans sa globalité et non pas
d’un point de vue strictement scientifique.
Mes expériences issues de ma formation à l’ENGREF m’ont également donné les idées et les outils
pour créer progressivement Green
Is Beautiful, une association loi 1901
regroupant des scientifiques, des
artistes et des photographes dont le
projet et de sensibiliser le grand public à des sujets environnementaux
via le photojournalisme scientifique
et des expositions pédagogiques.
Ma mission à l’étranger réalisée au
Sri Lanka au sein de deux ONG locales a été l’occasion de démarrer
98
ce projet, en préparant une exposition photographique qui illustre et
documente les initiatives de développement durable mises en place
dans une démarche de commerce
équitable pour aider les réfugiés
climatiques suite au tsunami qui a
ravagé l’île en décembre 2004.
Mon premier emploi me dirige au
sein du département Développement Durable du cabinet Ernst &
Young, où je serai chargé entre
autres d’un activité de conseil aux
entreprises en ingénierie environnementale sur leurs indicateurs
environnementaux et de la gestion
de leurs quotas d’émission de CO2
sur le marché européen du carbone dans le cadre des mécanismes
de transfert des technologies non
émettrices de carbone des pays industrialisés vers les pays émergents
du protocole de Kyoto.
ANNEXES
100
Voies d’approfondissement – Promotion 2004-2006
BALSAN Charles-Henri
BERTHET Lionel
BIZET Gwénaëlle
BLANC Frédéric
BLARD Sébastien
BOMMIER Matthieu
BOUISSE Thomas
BREMOND Pauline
BUTLEN Jean-Baptiste
CALLAND Boris
CARBONEL Xavier
CHARDONNAL Estelle
CHARRIERE Mario
CHENG Jin
CHENY Gildas
CLAQUIN Pierre
CORBEL Eric
COREAU Audrey
DA LAGE Juliette
DARPEIX Aurélie
DAVID-VAUDEY Adèle
DELAERE Fabien
DELBOE Aude
DEMMERLE Eric
DETOURBE Judith
DEWAGENAERE Marion
DUGRAIN Bertrand
ELLERO Sandrine
ERHEL Antoine
FAUGERAS Cyrille
FREJEFOND Etienne
GALHARRET Sophie
GANNE de BEAUCOUDREY Fleur
GERBAUD Sophie
GHESQUIERE Priscille
GOUEL Christophe
GUILBERT Sylvane
GUIVARC’H Jean-Paul
HAKEM Anas
JABOT Franck
JARDINIER Gaëlle
JAUD Mélise
LABAYE Mathilde
LE BANSAIS Bruno
LEBOUCHER Bertrand
LEGRAND Arnaud
MAIGNE Julien
MALINKOVA Marie
MILLION Aurélien
MILLOT Guillaume
NAQUET-RADIGUET Camille
OLLIVIER Timothée
ORSONI Flora
PERRAUD Audrey
PESTEL Héloïse
PIFFADY Jérémy
PUECHBERTY Rachel
Master in Hydraulics and water ressources University Yale (USA)
Master Environnements continentaux et hydrosciences
VA Alimentation et Politiques Publiques (Alipop)
VA Forêt, Nature et Société (FNS)
VA Gestion de l’Eau
Master Economie et Politique de l’Energie
VA Gestion de l’Eau
VA Gestion de l’Eau
Master Economie du Développement Durable, de l’Environnement et de l’Energie
VA Economie et Politique Agricoles
Master Economie du Développement Durable, de l’Environnement et de l’Energie
Collège des Ingénieurs
Master Forêt, Agronomie, Environnement
Mastère Ingénierie et gestion de l’environnement
VA Développement Local et Aménagement des Territoires
Master Economie du Développement Durable, de l’Environnement et de l’Energie
VA Alimentation et Politiques Publiques (Alipop)
VA Développement Local et Aménagement des Territoires
VA Développement Local et Aménagement des Territoires
DEA Economie des organisations
Master Economie du Développement Durable, de l’Environnement et de l’Energie
Master Nutrition, Métabolisme énergétique, signalisation
VA Gestion de l’Eau
VA Economie et Politique Agricoles
VA Forêt, Nature et Société (FNS)
Master Economie du Développement Durable, de l’Environnement et de l’Energie
VA Développement Local et Aménagement des Territoires
Master National de Toxicologie
Master en Economie Agricole Davis (USA)
VA Gestion de l’Eau
VA Développement Local et Aménagement des Territoires
Master Economie et Politique de l’Energie
Collège des Ingénieurs
VA Forêt, Nature et Société (FNS)
DAA Développement agricole
VA Gestion de l’Eau
VA Gestion de l’Eau
VA Développement Local et Aménagement des Territoires
VA Gestion de l’Eau
Master Ecologie, Biodiversité, Evolution
Formation Environnement Région chaude
Master en Economie Agricole (Impérial Collège)
Mastère Ingénierie et gestion de l’environnement
VA Gestion de l’Eau
VA Gestion de l’Eau
Collège des Ingénieurs
VA Gestion de l’Eau
VA Développement Local et Aménagement des Territoires
Master Economie et Politique de l’Energie
VA Economie et Politique Agricoles
Master Economie du Développement Durable, de l’Environnement et de l’Energie
Projet de thèse Economie de Développement
VA Développement Local et Aménagement des Territoires
VA Gestion de l’Eau
VA Développement Local et Aménagement des Territoires
Master Hydrologie, Ecologie des communautés
VA Gestion de l’Eau
101
PUTOT Olivier
QUINIO Caroline
REBILLARD Vincent
RIBEIN Guillaume
ROBERT Lydia
RODA Virginie
ROMESTAING Coline
ROMIEU Emmanuel
RUEL Alexandra
SARRAUSTE DE MENTHIERE Aurélie
SEVERAC Marc
TAUVEL Maud
TOUSSAINT Antoine
TOUSSAINT Bruno
VALIN Hugo
VERT Julien
VILLEMAIN Stéphane
VIPREY Marie
WARNIER Matthieu
WERNERT Fabian
YTOURNEL Bertrand
ZHANG Rui
VA Gestion de l’Eau
VA Alimentation et Politiques Publiques (Alipop)
VA Gestion de l’Eau
VA Forêt, Nature et Société (FNS)
Master Approche Interdisciplinaire du Vivant
VA Gestion de l’Eau
VA Gestion de l’Eau
VA Gestion de l’Eau
VA Alimentation et Politiques Publiques (Alipop)
VA Développement Local et Aménagement des Territoires
VA Economie et Politique Agricoles
VA Gestion de l’Eau
VA Gestion de l’Eau
VA Economie et Politique Agricoles
Master Economie du Développement Durable, de l’Environnement et de l’Energie
Master en Sciences et droit de l’Environnement (Australie)
Master in Environnemental Engennering (Canada)
VA Développement Local et Aménagement des Territoires
Mastère SILAT
Mastère Ingénierie et gestion de l’environnement
Collège des Ingénieurs
Stage de 6 mois à la SCE (6 mois en Chine / 6 mois en France)
102
FORMATIONS SUIVIES PAR LES INGENIEURS ELEVES
DU GREF EN 2EME ANNEE
PROMOTION 2004/2006
TUTORATS
VA Forêt, Nature et Société (FNS)
ENGREF (Nancy)
Coord. : C. VOREUX
VA Gestion de l’Eau
ENGREF (Montpellier)
Coord. : T. RIEU
•
•
•
•
•
S. BLARD - G. CADIC
T. BOUISSE - JP BEAUME
P. BREMOND – T. RIEU
A.DELBOE – S. RICHARD
C. FAUGERAS – P. SAVARY
C. GOUEL – C. PEZON
S. GUILBERT – G. DEGOUTTE
A. HAKEM – G. CADIC
B. LE BANSAIS – S. FERNANDEZ
B. LEBOUCHER – G. CADIC
J. MAIGNE – C. PEZON
A. PERRAUD – A. DELACOURT
R. PUECHBERTY – S. RICHARD
O. PUTOT – A. DELACOURT
V.REBILLARD – G. CADIC
V. RODA – S. RICHARD
C. ROMESTAING - F. CERNESSON
E. ROMIEU – A. DELACOURT
M. TAUVEL – G. CADIC
A. TOUSSAINT – X. LITRICO
Master Environnements continentaux et
hydrosciences
Corresp. et tuteur : V. ANDREASSIAN
•
L. BERTHET *
•
•
•
•
Master Forêt, Agronomie , Env.
ENGREF (Nancy)
Corresp. et tuteur : B. FERRY
•
G. JARDINIER
Mastère Silat
ENGREF Montpellier
Corresp. et tuteur : P. BAZILE
Master en Sciences et droit de l’Env
(Australie)
Corresp et tuteur : Y. SOYEUX
•
J. VERT
Master Relations Internationales
Université : J. HOPKINS (EU)
Correspondant C. GOZLER
O. FRANCOIS
Promo (2002-2004)
Master Hydrologie, Ecologie des
communautés (format. Compl en statistique )
Corresp et tuteur : E. PARENT
•
J. PIFFADY *
Master Eau Barcelone
Corresp et tuteur : S.E RICHARD
Master Ecologie, Biodiversité , évolution
Corresp. et tuteur : N. Frascaria Lacoste
•
F. JABOT*
Mastère Ingénierie et gestion de
l’environnement
Corresp : JP CAMUZARD
J. CHENG – E. GAUME
M. LABAYE – JP CAMUZARD
F. WERNERT – JP CAMUZARD
Master Economie et Politique de l’Energie
(Paris X et ISTN)
Corresp. et tuteur : R. CRASSOUS
M. BOMMIER
S. GALHARRET
•
A. MILLION
VA Alimentation et Politiques Publiques
(Alipop)
Coordination : A. HOLL NICAUD
•
•
•
•
•
•
•
•
JB BUTLEN – R. CRASSOUS
X. CARBONEL- L. MERMET
P. CLAQUIN- L. MERMET
A. DAVID-VAUDEY- L. MERMET
M. DEWAGENAERE *R.CRASSOUS
C. NAQUET RADIGUET L.MERMET
H. VALIN – L. MERMET
Master Nutrition, Métabolisme énergétique,
Signalisation
Corresp et tuteur : C MILLIER
•
F. DELAERE *
Master National de Toxicologie
Corresp et tuteur : C. MILLIER
•
•
•
E. CHARDONNAL
F. GANNE de BEAUCOUDREY
A. LEGRAND
B. YTOURNEL
S. MIKO (2003-2005)
Master en éco agri. Impérial Collège
Corresp. tuteur : J. BREGER (12/05)
M. JAUD
DEA Eco. des organisations
Corresp.tuteur : A HOLL NICAUD
•
A. DARPEIX *
DAA Développement agricole
Corresp . tuteur : A. HOLL NICAUD
•
P. GHESQUIERE
Master en Economie Agri. Davis (USA )
Corresp et tuteur : JC KROLL
•
A. ERHEL
Thèse Economie du Développement
Corresp et tuteur J. Breger
Timothée OLLIVIER
S. ELLERO *
Master Approche Interdisciplinaire du
Vivant
Corresp et tuteur : C. MILLIER
•
G. BIZET – A. HOLL NICAUD
E. CORBEL – A. HOLL NICAUD
C. QUINIO - Y. SOYEUX
A. RUEL – H. REVERBORI
Collège des ingénieurs (CI)
Corresp. tuteur : J. BREGER
Master Economie du Développement
Durable, de l’Environnement et de l’énergie
(EDDEE)
Corresp. : L. MERMET
V. GIROUD (Promo 2003-2005)
* Candidature FCPR
• Ingénieur élève fonctionnaires
VA Economie et Politique Agricoles (Ecopa)
Coord. : JC KROLL (Enesad)
•
B. CALLAND – JC KROLL
•
E. DEMMERLE – JC KROLL
•
G. MILLOT – F. AUBERT
•
M. SEVERAC – JC KROLL
B. TOUSSAINT- M B SOLLIEC
M. WARNIER
S. VILLEMAIN
CH. BALSAN
M. CHARRIERE
Formation Env. Région chaude
ENGREF Montpellier
Corresp. et tuteur : M. LEROY
Master in Env. Engennering
Univ Mac Gill (Canada)
Corresp. tuteur : F. CERNESSON
Master in Hydraulics and water ressources
University Yale (USA)
Corresp et tuteur F. CERNESSON
F. BLANC – A. CARON/ V. ANGEON
J. DETOURBE – M. LEROY
S. GERBAUD – G. FALCONNET
G. RIBEIN – S. COSTA
VA Développement Local et Aménagement
des Territoires
ENGREF (Clermont-Ferrand)
Coord. : P. AUMASSON
G. CHENY- A. CARON
•
A. COREAU * S. LARDON
J. DA LAGE – S. LARDON
•
B. DUGRAIN – Y. POSS
•
E. FREJEFOND – A. CARON
•
JP. GUIVAR’CH – P. MOQUAY
M. MALINKOVA – P. AUMASSON
•
F. ORSONI – A. CARON
•
H. PESTEL – P. AUMASSON
•
A. SARRAUSTE - A. CARON
•
M. VIPREY – Y. POSS
L. ROBERT *
R. ZHANG : Stage d’un an à la SCE .6 mois en
Chine / 6 mois en France
Stages longs de 2ème année - Promotion 2004-2006
Nom Prénom
BALSAN Charles Henri
BERTHET Lionel
BIZET gwenaelle
BLANC Frédéric
BLARD Sébastien
BOMMIER Matthieu
BOUISSE Thomas
BREMOND Pauline
BULTEN Jean Baptiste
CALLAND Boris
CARBONNEL Xavier
CHARBONNAL Estelle
CHEN Jin
CHENY Gildas
CLAQUIN Pierre
CORBEL Eric
COREAU Audrey
DA LAGE Juliette
DARPEIX Aurélie
DAVID VAUDEY Adèle
DELAERE Fabien
DELBOE Aude
DEMMERLE Eric
DETOURBE Judith
Thème de la mission
Lancement d’une nouvelle technologie hybride de traitement des
eaux usées sur le marché américain. Simulations numériques, recherche de nouveaux fournisseurs et réponse à des appels d’offres.
Prévision des crues au pas de temps horaire
Politiques nutritionnelles
Impacts écologiques de la fréquentation des forêts par le public
Mise en place du relevé à distance des compteurs: projet télérève
Rive Gauche
Etude de l’opportunité d’un mécanisme de développement propre
dans le cadre d’un projet de promotion de l’hévéaculture familiale au
Cambodge
Modélisation hydraulique du réseau des adducteurs du fleuve Sénégal
Comparaison des instruments de gestion de la demande en eau agricole en France et en Catalogne
Impacts environnementaux de la réforme de la Pac sur la production
de coton en Grèce
Etude de la politique agricole argentine et suivi des négociations
commerciales internationales
Le développement durable dans une PME
Diagnostic et mise en place d’outils d’amélioration des processus de
travail au sein de la direction de l’environnement automobile et du
développement durable de PSA Peugeot Citroën
Développement du produit alimentaire MDD
Appui méthodologique au programme agri- environnemental
Mesures des distorsions aux prix agricoles en Ouganda ( 19612004)
Evaluation d’impacts économiques et sociaux de productions AOC
(Olives de Nyons et cru de Vinsobres
Etude du contenu et des méthodes d’élaboration des chartes des
Parcs Naturels Régionaux pour préparer la charte du >Parc Naturel
des Cévennes
Participation à plusieurs études en développement territorial (marketing territorial, observation économique, stratégie européenne
Mémoir de DEA sur le travail saisonnier agricole et les contrats d’immigration OMI
Les systèmes de permis de recyclage appliqués à la France
Etude des partenaires et modifications post traductionnelles du facteur de transcription Ch REBP
Prospective du littoral Loire Bretagne: quelle pression sur la ressource en eau aux horizons 2015 et 2050
Etude de la filière américaine des bio carburants
Les politiques forestières et la gestion forestière dans le Bassin Amazinien
104
Pays
USA
France
France
France
France
Cambodge
Sénégal
Espagne
France
Argentine
France
France
France
Canada
Irlande
France
France
France
France
France
France
France
USA
France
DEWAGENAERE Marion
DUGRAIN Bertrand
Changement climatique et demande d’assurance agricole
Développement de l’activité de l’ONF en tourisme de nature dans les
Alpes Maritimes
Etudes des conséquences de l’exposition aux pesticides sur différents modèles cellulaires
Suivi des négociations agricoles du cycle de Doha
Mise en route d’une station de production d’eau ultra pure
Plan Garonne pour le compte du SMEAG
Comment répondre aux besoins d’une communauté qui fait face à un
incendie de terres non cultivées
L’émergence d’un marché du carbone au niveau mondial, c’est à dire
essayer de comprendre où se situent les blocages, qui sont les acteurs, quel type d’infrastructure se met en place pour les échanges etc.
Les pays d’ europe de l’Est. Etat des lieux de la régulation, adaptation
aux directives européennes, stratégies des différentes compagnies.
France
France
GANNE de BEAUCOUDREY Comment limiter la perception des risques de prolifération dans le
Fleur (Ep Cottet)
cadre du retraitement du combustible usé?
GERBAUD Sophie
Commenr répondre aux besoins d’une communauté qui fait face à un
incendie de terres non cultivées
GHESQUIERE Priscille
Etude des systèmes agraires de la région du Burren Irlande
GOUEL Christophe
Evaluation de performance des services d’eau et d’assainissement
du Bassin seine Normandie
GUILBERT Sylvane
Modélisation du transport solide dans le lit mineur de l’Isère
GUIVARC’H Jean Paul
Réalisation d’un pré diagnostic des actions, projets et initiatives du
développement durables sur les territoires de Charente
HAKEM Anas
Typologies des boues d’eau potable
JABOT Franck
Incorporation d’effets non neutres au sein de la théorie neutraliste
JARDINIER Gaëlle
Préservation gestion exploitation de la biodiversité en République
Dominicaine
JAUD Mélise
Impacts des standards sanitaires et phytosanitaires sur les échanges
commerciaux internationaux
LABAYE Mathilde
Traduction opérationnelle des enjeux de développement durable
pour l’image d’une entreprise gestionnaire de déchets
LE BANSAIS Bruno
Solutions innovantes pour l’amélioration de la couverture des publics
de base
LEBOUCHER Bertrand
Pré-étude diagnostique du réseau d’assainissement de Châlon sur
Saône
LEGRAND Arnaud
Stratégies énergétiques des 10 pays les plus émetteurs de gaz à
effet de serre jusqu’en 2050
MALINKOVA Marie
Elaboration de documents d’accopagnement des porteurs de projet
des contrats de bassin versants. Cahier des charges pour la réalisation d’un diagnostic de bassin versant et l’établissement du programme d’action
MAIGNE Julien
Définition d’uneofre d’assainissement pour les lotissements clandestins de la zone rurale de Casablanca
MILLION Aurélien
Analyse de la mise en place d’un système de certificats verts dans le
domaine de la production électrique en France
France
ELLERO Sandrine
ERHEL Antoine
FAUGERAS Cyrille
FREJEFOND Etienne
GERBAUD Sophie
GHALLARET Sophie
105
France
Suisse
Malaisie
France
Canada
France
Canada
Irlande
France
France
France
France
France
République Dominicaine
France
France
France
France
France
France
Maroc
F r a n c e
Angleterre
MILLOT Guillaume
Mission d’expertise dans le cadre de la VA Ecopa
Prague, Tchéquie
NAQUET RADIGUET MA- Modélisation de l’usage (particulièrement forêt/ agriculture)au niveau France
ZAS Camille
mondial en liaison avec le changement climatique
OLLIVIER Timothée
Gestion des ressources épuisables
France
ORSONI Flora
Révision du Schéma Directeur de la Région Ile-de-France, aspects France
environnementaux du prochain Schéma, évaluation environnementale
PERRAUD Audrey
Optimisation du fonctionnement du centre de tri de déchets indus- France
triels AMD COVED de Nîmes
PESTEL Héloïse
Mise en place de la Mission Territoires et espaces rural, mission France
transversale de la DRAF Languedoc Roussillon au service du développement territorial
PIFFADY Jérémy
Etude des impacts environnementaux structurant les communautés France
de poissons de rivière à l’aide d’un réseau de probabilité bayésien
PUECHBERTY Rachel
Analyse des mécanismes financiers de gestion de la qualité de l’eau Brésil
dans les bassins vrsants périurbains de la région métropolitaine de
Sao Paulo
PUTOT Olivier
Participation à diverses études d’hydraulique et d’aménagements sur France
les affluents de l’Escaut
QUINIO Caroline
Développement d’une méthode de validation des profils nutritionnels France
des aliments et en assurer la valorisation au niveau européen dans
le contexte de la réglementation sur les allégatoins relatives aux aliments
REBILLARD Vincent
Monter le dossier de crédts carbone pour un projet de captage et Brésil
combustion di biogaz sur un Centre d’enfouissement Technique dans
le cadre du Mécanisme de développement Propre ( Mécanisme de
flexibilité du protocole de Kyoto)
RIBEIN Guillaume
Etude comparative de la fiscalité forestière Propositions destnées à France
faire de la fiscalité un outil de développement
RODA Virginie
Appui à l’animation d’un projet pilote de mise en place conjointe France
d’outils de gestion intégrée au territoire (Scot et Sage) dans un
contexte de démarche participative.
ROMESTAING Coline
Réalisation du SAGEECE de la Sauer, cours d’eau alsacien
France
ROMIEU Emmanuel
Le vieillissement des puits d’eau potable
Allemagne
RUEL Alexandra
Participer à la mise en place de la politique sécurité alimentaire par le France
déploiement de nouvelles normalisations HACCP
SARRAUSTRE DE MEN- Elaboration d’une méthodologie pour la rédaction de plan de gestion France
THIERE Aurélie
simplifiés
SEVERAC Marc
Analyse de l’accés au marché dans le secteur européen de la viande Belgique
bovine: quels enjeux pour les négociations internationales?
TAUVEL Maud
Les périmètres eau et boues dans le secteur papetier
France
TOUSSAINT Antoine
Etudes de régularisatin pour les projets de barrages
France
TOUSSAINT Bruno
Evaluation des mesures PAC
Belgique
VALIN Hugo
Retour d’expérience sur la prise en compte de l’environnement dans France et USA
les renouvellements de concessions hydroélectriques aux USA
VERT Julien
Master en Sciences et Droit de l’Environnement
Australie
106
VILLEMAIN Stéphane
VIPREY Marie
WARNIER Matthieu
WERNERT Fabian
YTOURNEL Bertrand
Etude des débits des rivières du Sud Québec à long terme en tenant
compte du changement climatique
Participation à l’élaboration du volet littoral SCOT de la communauté
urbaine de Marseille
Validation d’une méthode de cartographie
des zones brulées
par incendie et rélexion sur l’ajout d’une fonction aide à la décision à
un logiciel de gestion de crise inondation
Identifications des leviers et aide à l’optimisation de la gestion des
déchets conventionnels
Création et mise en place d’un processus de pilotage des performances des centrales nucléaires, tranche en marche
107
Canada
France
France
France
France
Missions et stages à l’étranger - Promotion 2004-2006
Nom Prénom
BALSAN Charles Henri
BERTHET Lionel
BIZET Gwanaëlle
BLANC Frédéric
BLARD Sébastien
BOMMIER Matthieu
BOUISSE Thomas
BREMOND Pauline
BULTEN Jean Baptiste
CALLAND Boris
CARBONNEL Xavier
CHARBONNAL Estelle
CHENY Gildas
CLAQUIN Pierre
CORBEL Eric
COREAU Audrey
DA LAGE
DARPEIX Aurélie
DELAERE Fabien
DELBOE Aude
DEMMERLE eric
DETOURBE Judith
Thème de la mission
Lancement d’une nouvelle technologie hybride de traitement des
eaux usées sur le marché américain. Simulations numériques, recherche de nouveaux fournisseurs et réponses à des appels d’offres
Fonctionnement du service de prévision des crues suédois
Suivi des travaux actuels de l’EUFIC en matière de compréhension de l’étiquetage par les consommateurs, développement de
réseaux et de collaborations avec les instituts nationaux en charge
de la santé publique
Impacts écologiques de la fréquentation des forêts par le public
Mise en place du relevé à distance des compteurs
Etude de l’opportunité d’un mécanisme de développement propre
dans le cadre d’un projet de promotion de l’hévéaculture familiale
au Cambodge
Modélisation hydraulique du réseau des adducteurs du fleuve Sénégal
Comparaison des instruments de gestion de la demande en eau
agricole en France et en Catalogne
Impacts environnementaux de la réforme de la pac sur la production de coton en Grèce
Etude de la politique agricole argentine et suivi des négociations
commerciales
Le développement rural et l’agriculture durables dans les régions
de montagne
Analyse comparée de la mise en place du volet performance des
réformes type LOLF dans le secteur agricole entre la France et les
états Unis
Appui méthodologique au programme agri- environnemental
Mesures des distorsions aux prix agricoles en Ouganda ( 19612004)
Etude sur la politique des pêches maritimes en Espagne
Elaboration d’une grille d’évaluation des sites GIAHS
Diagnostic territorial d’une commune rurale et impacts socio économiques de l’aménagement d’une nouvelle route la reliant à une
ville
Comparaison entre 5 productions: bambou, pumkin,porc de
village,riz et miel
Elaboration et mise au point de programmes de politique alimentaire locale
Aide au montage de projets de promotion des énergies renouvelables subventionnés par la communauté européenne
Etude de la filière américaine des biocarburants
Les politiques forestières et la gestion forestière dans l’Amazonie
équatorienne
108
Pays
USA
Suède
Belgique
Suisse
Angleterre
Cambodge
Sénégal
Espagne
Grèce
Argentine
Italie
USA
Canada
Irlande
Espagne
Italie
Maroc
Vietnam
Canada
Allemagne Finlande
Suéde
USA
Equateur
DEWAGENAERE Marion
DUGRAIN Bertrand
DEWAGENAERE Marion
ERHEL Antoine
FAUGERAS Cyrille
GERBAUD Sophie
GHESQUIERE Priscille
GUIVARC’H Jean Paul
JABOT Franck
JARDINIER Gaëlle
Le BANSAIS Bruno
LEGRAND Arnaud
MAIGNE Julien
MILLION Aurélien
OLLIVIER Timothée
MILLOT Guillaume
ORSONI Flora
PERRAUD Audrey
PESTEL Héloïse
PESTEL Héloïse
PIFFADY Jérémy
PUECHBERRY Rachel
PUTOT Olivier
QUINIO Caroline
VALIN Hugo
L’Agriculture au Royaume Uni en 2005
Zonags des multiples usags en mer du Nord: Contribution au projet
par l’étude des différentes législations dans 7 pays européens et
par la recherche de données pour une base SIG
Changement climatique et demande d’assurance agricole
Suivi des négociations agricoles du cycle de Doha
Mise en route d’une station de production d’eau ultra pure
Comment répondre aux besoins d’une communauté qui fait face à
un incendie de terres non cultivées
Etude des systèmes agraires de la région du Burren
Réalisation d’un pré diagnostic des actions, projets et initiatives du
développement durables sur les territoires de Charente
Contribution à l’expertise menée par l’IFP sur le plan de gestion de
la»Bio-réserve des Agasthyamalai»
Préservation gestion exploitation de la biodiversité en République
Dominicaine
Mise en place de procédures pour satisfaire aux critères de financement de la banque mondiale dans le cadre de projets sociaux de
branchements à l’eau potable et à l’assainissement
Reportage sur le commerce équitable au sein d’une ONG
définition d’une offre d’assainissement pour les lotissements clandestins de la zone rurale de Casablanca
Analyse de la mise en place d’un système de certificats verts dans
le domaine de la production électrique en France, expérience britannique
Gestion des ressources épuisables
Mission d’expertise dans le cadre de la VA ECOPA
Comparaison de deux systèmes de planification spatiale (Irlande
France) et des politiques de maîtrise de l’étalement urbain
Optimisation du fonctionnement du centre de tri de déchets industriels AMD COVED de Nîmes
Etudes des aides allemandes (fédérales et régionales) pour encourager les cultures agricoles non alimentaires
Etude des pratiques de gestion sociale et environnementales mises en œuvre par les opérateurs du tourisme en Thaîlande
Qualité écologique des cours d’eau d’Ecosse et pressions anthropiques sur leur morphomogie: comparaison de deux modèles
d’évaluation des pressions ecercées par l’ingéniérie hydraulique.
Analyse des mécanismes financiers de gestion de la qualité de
l’eau dans les bassins versants periurbains de la région métropolitaine de Sao Paulo
Participation à deux études d’hydrologie et à une étude hydraulique
de département eau et écologie d’Haskoning Belgium
Etude du profil nutritionnel des produits Coca Cola et Implication
pour l’industrie
Retour d’expérience sur la prise en compte de l’environnement
dans les renouvellements de concessions hydroelectriques aux
USA
109
Angleterre
Angleterre
Grande Bretagne
Suisse
Malaisie
Canada
Irlande
Grande Bretagne
Inde
République Dominicaine
Maroc
Sri Lanka
Maroc
Angleterre
Madagascar
Tchéquie
Irlande
Alain Delacourt
Allemagne
Thaïlande
Ecosse
Brésil
Belgique
Angleterre
USA
REBILLARD Vincent
Monter le dossier de crédts carbone pour un projet de captage et Brésil
combustion di biogaz sur un Centre d’enfouissement Technique
dans le cadre du Mécanisme de développement Propre ( Mécanisme de flexibilité du protocole de Kyoto)
RIBEIN
Guillaume
Etude comparative de la fiscalité forestière
Allemagne Finlande
Suéde
ROBERT Lydia
Participation au programme GEMS FOOD
Suisse
ROMIEU Emmanuel
Le vieillissement des puits d’eau potable
Allemagne
RUEL Alexandra
La certification ISO 22000 dans les BUS du Groupe Danone: Etude Espagne
d’un cas de Font Vella et proposition d’un modèle pour le déploiement dans le groupe
SARRAUSTRE de MEN- Différence culturelle entre la France et les Pays bas et leur influen- Pays Bas
THIERE Aurélie
ce sur la planification des espaces verts.
SEVERAC Marc
Analyse de l’accès au marché dans le secteur européen de la vian- Belgique
de bovine : quels enjeux pour les négociations internationales?
TAUVEL Maud
Etudes des périmètres et boues dans le secteur papetier italien
Italie
TOUSSAINT Antoine
Etudes de régularisatin pour les projets de barrages
Pérou
TOUSSAINT Bruno
Evaluation des mesures Pac
Belgique
VALIN Hugo
Traitement des problématiques environnementales dans les pro- USA
cessus de renouvellement de titre hydroélectrique aux USA
VIPREY Marie
Gestion intégrée du littoral, coopération euro méditerranéenne
Espagne
YTOURNEL Bertrand
Modélisation de vagues, conception et réalisation d’une maquette Irlande
de plateformes pour éolienne maritime, à tester dans un bassin de
vagues.
VILLEMAIN Stéphane
Etude des débits des rivières du Sud Québec à long terme en te- Canada
nant compte du changement climatique
110
Projet d’affectation des IGREF fonctionnaires de la promotion 2004 - 2006
BERTHET
NOM
BIZET
BLANC
BREMOND
BUTLEN
CALLAND
CHARDONNAL
CHARRIERE
CLAQUIN
CORBEL
COREAU
DARPEIX
DAVID-VAUDEY
DELAERE
DELBOE
DEMMERLÉ
DETOURBE
DEWAGENAERE
DUGRAIN
ELLERO
ERHEL
FREJEFOND
GERBAUD
GHESQUIERE
GUIVARC’H
Lionel
Gwénaëlle
Frédéric
Pauline
Jean-Baptiste
Boris
Estelle
Mario
Pierre
Eric
Audrey
Aurélie
Adèle
Fabien
Aude
Eric
Judith
Marion
Bertrand
Sandrine
Antoine
Etienne
Sophie
Priscille
Jean-Paul
JABOT Franck
MILLION
Aurélien
MILLOT
NAQUET-RADIGUET (MAZAS)
ORSONI
PESTEL
PIFFADY
Camille
Flora
Héloïse
Jérémy
Rachel
PUTOT
Olivier
Caroline
RIBEIN
Guillaume
ROBERT
Lydia
RODA
Virginie
SARRAUSTE DE MENTHIERE
Aurélie
SEVERAC
Marc
VERT
Julien
VIPREY (SAMSON)
Marie
AFFECTATION
FCPR
DDSV Eure & Loir
ONF Fontainebleau
EPLEFPA Nîmes
DIREN Ile-de-France (SEMA)
EPLEFPA Chambéry
Centrale MAP (SG-DAF)
DRAF-DDAF Lorraine-Meurthe & Moselle
DRAF Champagne-Ardenne (SRPV)
Centrale MEDD (poste DD)
FCPR
FCPR
Agence de l’eau Seine-Normandie : études
Champ DGER -voire DGAL ?
DRAF Centre (SREA)
DRAF Alsace (SRPV)
ONF Metz
MINEFI
ONF-Auxerre
FCPR
Centrale MAP (DGPEI-prospective)
DIREN Midi-Pyrénées
ONF-Troyes
DAF Guyane (SRPV)
DDSV Dordogne
FCPR
DDE Eure & Loir
Tchéquie (MAE) ou EPLEFPA La Côte St-André
Agence de l’eau Seine-Normandie : Syst. Info
DDAF Marne (SEA)
Centrale MAP (DGPEI-Europe)
FCPR
DDAF Indre
DDAF Aisne
Centrale MAP (DGAL-reglementation)
ONF Wissembourg
FCPR
Conseil général du Lot & Garonne
Communauté d’agglomération du Havre
DDAF Bas-Rhin (SEA)
Centrale MEDD (D4E)
MINEFI (poste Environnement)
Guillaume
PUECHBERTY
QUINIO
Prénom
111
Centre ENGREF de Paris
19 avenue du Maine
75 732 Paris cedex 15
Tél. : 01 45 49 88 00
Fax : 01 45 49 88 27
Centre ENGREF de Nancy
14 rue Girardet - CS 14 216
54 042 Nancy cedex
Tél. : 03 83 39 68 00
Fax : 03 83 30 22 54
Centre ENGREF de Montpellier
BP 7 353
34086 Montpellier Cedex 4
Tél. : 04 67 04 71 00
Fax : 04 67 04 71 01
Centre ENGREF
de Clermont Ferrand
Complexe universitaire des Cézeaux
BP 90 054 - 24 avenue des Landais
63170 Aubière Cedex 9
Tél. : 04 73 44 06 00
Fax : 04 73 44 07 00
Centre ENGREF de Kourou
Campus agronomique - BP 316
97 379 Kourou Cedex
Tél. : 05 94 32 93 00
Fax : 05 94 32 23 18
Arboretum des Barres
Domaine des Barres
45290 Nogent sur Vernisson
Tél. : 02 38 95 02 70
Fax : 02 38 95 02 75
www.engref.fr

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