Lépante, donna à Notre-Dame des Champs une statue
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Lépante, donna à Notre-Dame des Champs une statue
Cheiry. L'église de Cheiry, qui fut probablement la première église paroissiale de Surpierre, remonte à une haute antiquité. En 1184, Roger, évêque de Lausanne, donna au Prieuré de SaintMaire les églises de Cheiry et de Surpierre, moyennant un cens annuel de 40 sols et sous réserve épiscopale. Conon d'Estavayer, comme on l'a vu plus haut, cite l'église de Cheiry en 1228. En 1246, le chevalier Gerold cède tous les droits qu'il peut avoir sur la dîme de Cheiry, de Beaume et de Surpierre, pour 100 sols ; l'acte est muni du sceau de l'évêque de Lausanne et de celui de Humbert de Cossonay. En 1269, Jacques de Cheiry reconnaît tenir, depuis 15 ans, plusieurs possessions dans cette localité pour 30 sols genevois. Jeannette de Surpierre, veuve de Nicolas de sancto Eugendo, donzel, tutrice de ses enfants, déclare tenir, depuis 23 ans, différentes possessions de Saint-Maire dans les territoires de Cheiry, Surpierre et Villeneuve, pour une rente de 55 sols et 7 chapons. 1304. Le Prieuré de Saint-Maire retirait, en 1324, la rente de 70 sols et 7 chapons de ses terres situées à Cheiry. L'église ou la chapelle de Cheiry a toujours été dédiée à saint Sylvestre, pape. Les délégués de Saluées, en 1453, l'appellent chapelle, fille et mem bre de l'église paroissiale de NotreDame des Champs. Faits divers. En 1521, le jour de la Sainte Trinité, le cordonnier Jean Pidoux, de Granges de Forel, a été reconnu bourgeois par les syndics de la paroisse, à la sortie de l'office de Notre-Dame des Champs, avec l'approbation des autres bourgeois présents ; il prêta serment entre les mains du viee-chàtelain et promit d'être un sujet bon, fidèle du duc de Savoie Charles, seigneur de Surpierre. (Arch. cant. not. N° 196.) Un officier, selon la tradition, à son retour de la bataille de Lépante, donna à Notre-Dame des Champs une statue de la