CR_CdQ_Montreau_24_06_13

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CR_CdQ_Montreau_24_06_13
Réunion du Conseil de quartier Montreau - Le Morillon du 24 juin 2013
Réunion du Conseil de quartier
Montreau - Le Morillon
du 24 juin 2013
Participaient à la réunion : Kader Bouida, directeur du centre social Esperanto ; Muriel
Casalaspro, élue de quartier ; Christian Jamet, délégué cohésion, police, population pour le quartier
Le Morillon ; Marie-Lise Lapeyre, chargée de mission Gestion urbaine de proximité à l’antenne vie
de quartier Blancs Vilains ; Thomas Mercet, chargé de mission démocratie de proximité ; Medy Sejai,
responsable du service de l’aménagement et de la mobilité durable, ainsi qu’une vingtaine
d’habitants.
La séance est ouverte à 19 heures.
I. Présentation des projets PEPA (petits espaces publics autrement)
Medy Sejai présente le projet d’aménagement du Terrain Paul Lafargue, qui s’inscrit dans le
programme « Petits espaces publics autrement » (PEPA) lancé par la Ville début 2013 et destiné à
apporter davantage de qualité, de confort, de convivialité et de sécurité à des espaces de proximité. La
réflexion sur ces projets s’appuie sur les remontées des habitants et des antennes de quartier. Une
quinzaine de sites répartis sur la commune en bénéficieront en 2013, parmi lesquels le carrefour entre
la rue de Paris et la rue Zola ainsi qu’un tronçon du boulevard Théophile Sueur à hauteur du quartier
des Grands pêchers. Il s’agira de redonner de l’espace aux piétons, de faciliter leurs déplacements et
d’implanter des lieux conviviaux (placettes, bancs, arbres…).
Le Conseil de quartier est aujourd’hui consulté sur l’aménagement du terrain Paul Lafargue,
espace vert de 4 000 mètres carrés, vaste et dégagé, mais dont l’usage n’est pas en rapport avec son
potentiel. Ce terrain présente plusieurs caractéristiques : être placé au cœur du quartier, comporter des
cheminements naturels reliant le haut et le bas de la Côte, ou encore être proche du futur emplacement
du tramway. Il abrite des aménagements antérieurs peu entretenus ou plutôt abandonnés : des aires de
jeu et un terrain de basket-ball.
Les propositions d’aménagement visent à faire de ce terrain un espace naturel de convivialité où
les habitants aient plaisir à se retrouver et les enfants à jouer, sans oublier le rôle dans les
déplacements quotidiens que joue déjà le chemin traversant. Un paysagiste et un urbaniste ont
travaillé sur la base de souhaits déjà collectés auprès des habitants. En découlent un certain nombre de
propositions, qui sont ouvertes à la discussion :
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reculer ou créer des percées visuelles dans la haie végétale qui borde le terrain, afin que l’on
aperçoive l’espace vert depuis la rue ;
conforter le chemin existant, pour en faire un raccourci vers la rue de la Côte du nord ;
aménager des espaces de jeux pour des enfants de différents âges, avec des bancs pour leurs
parents ;
planter des massifs fleuris, ainsi que des arbres pour créer des animations paysagères ;
Un droit de réponse est ouvert à toute personne, physique ou morale, nommément citée ou non et le conseil de
quartier s’engage à les publier.
Réunion du Conseil de quartier Montreau - Le Morillon du 24 juin 2013
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permettre l’implantation de jardins partagés [MS1];
dédier un espace, dont la superficie et l’usage doivent être définis, au Centre de loisirs.
Le calendrier prévoit une concertation sur la programmation en juin, après quoi le projet sera
élaboré en juillet et fera à son tour l’objet d’une concertation en septembre. Il devrait être finalisé en
octobre, et les travaux se dérouleront en novembre et décembre.
Un habitant rappelle que l’association qu’il représente a déposé un projet de jardin partagé dans
cet espace. Ce serait d’autant plus intéressant, ajoute un autre participant, qu’un certain nombre
d’habitants sont intéressés par des dispositifs de compost. Muriel Casalaspro confirme que ce lieu fait
partie des parcelles qui ont été identifiées pour accueillir un jardin partagé lors de l’arpentage réalisé il
y a quelques semaines. Le Centre de loisirs, ajoute Marie-Lise Lapeyre, a également émis le souhait
d’avoir accès à un jardin pédagogique ou partagé et de travailler avec les enfants du centre sur ce type
de projet (maquettes et dessins réalisés).
Des habitants jugent opportun de clôturer le terrain pour remédier au fait qu’il soit investi par
des deux-roues, comme c’est le cas actuellement. Medy Sejai précise néanmoins qu’il n’y a pas de
solution technique pour empêcher les deux-roues de passer là où il est obligatoire de permettre aux
personnes à mobilité réduite de passer. Des arceaux à vélos devront être installés à proximité. Peutêtre faudrait-il aussi envisager une fermeture du terrain la nuit, ou une absence d’éclairage à partir
d’une certaine heure, afin d’éviter des regroupements bruyants qui constituent des nuisances pour les
habitants voisins. Une solution pourrait aussi consister à implanter les bancs à distance des espaces
d’habitation.
Une habitante regrette que les habitants de la rue Paul Lafargue soient peu représentés ce jour.
Ils assistent en effet au même moment à une autre réunion de quartier, où certains pensaient d’ailleurs
que le projet du terrain Paul Lafargue serait présenté. Il serait indispensable que ces habitants soient
consultés, ce dont convient Muriel Casalaspro. Celle-ci ajoute qu’une réunion d’arpentage pourrait
être prochainement réalisée avec les habitants sur place, pour mieux appréhender les possibilités
offertes par le terrain.
La proposition d’un habitant de confier l’aménagement et l’entretien de cet espace à des
associations d’insertion ne fait pas l’unanimité. Les participants sont plutôt favorables à des usages
diversifiés du terrain, donnant une place à l’intergénérationnel. Quoi qu’il en soit, précise Medy Sejai,
l’entreprise qui réalisera ces aménagements devra répondre au cahier des charges de la Ville qui
prévoit un pourcentage d’emplois d’insertion dans ses effectifs.
Kader Bouida du centre social et un habitant propose que ce terrain comporte un petit
amphithéâtre, ou théâtre de verdure, afin d’accueillir des animations et des représentations. La
faisabilité d’un tel aménagement doit être évaluée en fonction notamment de son impact budgétaire.
A ce stade, Muriel Casalaspro constate qu’un consensus se dégage en faveur de plusieurs pistes
d’aménagement :
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prévoir des usages diversifiés pour éviter qu’un seul public ne s’approprie le terrain ;
maintenir et conforter le chemin naturel existant ;
envisager une fermeture du terrain par un grillage ou une barrière végétale, voire les deux ;
clôturer la bordure de l’espace qui donne sur l’école ;
implanter des aires de jeux et des bancs ;
prévoir un jardin partagé et imaginer des collaborations avec les enfants du Centre de loisirs ;
Un droit de réponse est ouvert à toute personne, physique ou morale, nommément citée ou non et le conseil de
quartier s’engage à les publier.
Réunion du Conseil de quartier Montreau - Le Morillon du 24 juin 2013
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réfléchir à un espace dédié au Centre de loisirs ;
imaginer des rencontres intergénérationnelles sur cet espace ;
aménager un théâtre de verdure.
Ces propositions seront discutées lors de la réunion qu’il est convenu d’organiser sur le site le
mercredi 3 juillet à 17 heures 30. Il est également proposé qu’après la phase de concertation et
l’analyse financière et technique des premières propositions, le service Aménagement et mobilité
durable soumette plusieurs scénarios possibles aux habitants.
II. Espace convivialité sur la place Le Morillon
Comme le rappelle Aurélie Renoud, la concertation qui a été menée avec les habitants sur la
requalification de la place Le Morillon a abouti au projet d’implanter une aire de jeux pour les enfants
assortie de bancs pour les mamans. Des projets d’aménagement ont été élaborés en s’inspirant des
souhaits exprimés par les enfants. Toutefois, le budget de requalification ne permet pas de financer ce
projet en 2013. C’est pourquoi il a été proposé au Conseil de quartier de recourir aux enveloppes
participatives de quartier, en déposant un dossier auprès de la Ville. Pour mémoire, chaque quartier
peut avoir accès à une enveloppe d’un montant maximum de 60 000 euros pour ce type de projet. Le
quartier Montreau — Le Morillon ayant déjà engagé 40 000 euros pour le Moribar, il lui reste un
budget de 20 000 euros.
Muriel Casalaspro tient à rappeler que lors de la concertation sur le réaménagement de la place,
il n’avait jamais été question que la Ville prenne en charge l’ensemble des travaux de façon directe.
Aurélie Renoud répond que dans la mesure où la Ville a mis trois ans à présenter un plan de
requalification, l’on pouvait s’attendre à ce qu’elle ait prévu les moyens de le financer. Quoi qu’il en
soit, observe l’élue, les enveloppes participatives de quartier correspondent bien à un financement de
la Ville destiné aux quartiers. Leur particularité est de répondre à des demandes portées par les
habitants.
Thomas Mercet précise que les demandes de financement par le biais des enveloppes
participatives de quartier sont examinées par un Conseil de budget participatif où des élus et des
représentants référents de conseils de quartier vérifient que le projet a été discuté en plénière, qu’il a
fait l’objet d’un vote représentatif et que les devis nécessaires ont été sollicités auprès de prestataires.
A ce stade, les habitants doivent se positionner face à une alternative :
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soit solliciter l’attribution du montant restant sur l’enveloppe participative de quartier
(20 000 euros) pour réaliser le projet en 2013 ;
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soit attendre 2014 pour que l’aire de jeux puisse être financée sur le budget « espaces publics »
de la Ville.
Aurélie Renoud se dit plutôt en faveur de lancer le projet dès à présent sur l’enveloppe
participative, d’autant qu’il n’entre en concurrence avec aucun autre projet porté par le quartier. La
décision revient néanmoins au conseil de quartier et est soumise au vote. Elle indique toutefois que sa
position concernant le vote sera l’abstention car si elle est d’accord avec la nature du projet et ne l’est
pas avec les conditions de mise en œuvre.
Pour plusieurs habitants, il est prématuré de prendre une décision aujourd’hui. Du reste, le
budget de 20 000 euros risque de ne pas suffire pour réaliser une belle aire de jeux. C’est pourquoi il
Un droit de réponse est ouvert à toute personne, physique ou morale, nommément citée ou non et le conseil de
quartier s’engage à les publier.
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pourrait être préférable d’attendre quelques mois afin que l’équipement soit financé par la
Municipalité en 2014. Pour d’autres participants en revanche, l’enveloppe disponible de 20 000 euros
constitue une opportunité qu’il serait dommage de ne pas utiliser pour ce projet, quitte à solliciter un
complément auprès de la Ville en 2014.
Constatant que le projet n’est pas encore à pleine maturité, Thomas Mercet propose que les
services de la Ville travaillent sur une estimation durant l’été pour identifier les équipements que
permettrait de réaliser un budget de 20 000 euros. Marie-Lise Lapeyre souligne cependant que les
services ont déjà été sollicités à cet effet, et que le prix final dépendra du type de jeux choisis et de
l’âge des enfants visés. Il est également envisageable de rechercher des financements auprès d’autres
partenaires.
Il est procédé à un vote, auquel 9 habitants prennent part.
➤ La proposition de recourir à l’enveloppe participative de quartier pour financer
l’implantation d’une aire de jeux place Le Morillon recueille 4 voix favorables, 1 voix défavorable
et 3 abstentions.
Aurélie Renoux souligne que compte tenu des résultats du vote, il est probable que le Conseil de
budget participatif demande au Conseil de quartier de procéder à un nouveau vote en septembre.
III. Activité du Conseil de quartier pour l’année à venir
Aurélie Renoux signale que le Conseil de quartier fait appel à des volontaires pour constituer un
collectif d’animation, afin de renouveler l’équipe existante et de lui donner un nouvel élan. Toutes les
bonnes volontés sont les bienvenues. Parallèlement, la Ville met un collaborateur de la Mission
citoyenneté, Thomas Mercet, à la disposition des conseils de quartier pour les assister dans leur
fonctionnement.
Afin que le Conseil de quartier réponde au mieux aux attentes des habitants, un questionnaire a
été réalisé pour déterminer les trois thèmes sur lesquels le Conseil devra réfléchir en priorité au cours
de l’année à venir. La date limite de retour du questionnaire est fixée au 31 août 2013. Avant cette
date, les habitants sont invités à le faire circuler autant que possible.
IV. Parole ouverte aux habitants
A une habitante qui déplore que le cabinet d’infirmières ne soit toujours pas ouvert,
Muriel Casalaspro explique que l’Office HLM, qui loue les locaux et réalise les travaux, a pris du
retard en raison des aménagements supplémentaires demandés par les infirmières. Cependant, le
projet n’est pas remis en cause.
Un habitant regrette que depuis la démolition des Marquises, les lieux ne soient plus protégés de
la pluie, pas même par des petits auvents. Les commerçants risquent d’en pâtir. Marie-Lise Lapeyre
indique au contraire que les commerçants se réjouissent du nouvel aménagement du fait d’une plus
grande exposition au soleil et d’une meilleure visibilité, de même que les habitants du premier étage
qui subissaient des problèmes d’eaux stagnantes et de jets de détritus sur les toits.
Aurélie Renoux s’inquiète du projet de fermeture du Lidl, qui semble se confirmer. La Direction
du magasin aurait informé les caissières d’une fermeture définitive fin 2013. Or, il serait inconcevable
Un droit de réponse est ouvert à toute personne, physique ou morale, nommément citée ou non et le conseil de
quartier s’engage à les publier.
Réunion du Conseil de quartier Montreau - Le Morillon du 24 juin 2013
que le quartier n’abrite plus de commerce. Marie-Lise Lapeyre n’est pas informée de ce projet de
fermeture mais s’engage à se renseigner sur les intentions de la Direction du magasin Lidl.
La séance est levée à 21 heures 40.
Un droit de réponse est ouvert à toute personne, physique ou morale, nommément citée ou non et le conseil de
quartier s’engage à les publier.

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