PANA L`intoxication du Lac Victoria et le marché commun à la Une
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L'intoxication du Lac Victoria et le marché commun à la Une en Tanzanie PANA Lac Victoria, Afrique de l'Est, 2010-04-25 (Afrique en Ligne) - New Page 1 L'intoxication du Lac Victoria et le marché commun à la Une en Tanzanie Source: Afrique en Ligne Dar es-Salaam - Pana 25/04/2010 L'information selon laquelle des pêcheurs de certaines régions qui bordent le Lac Victoria utilisent du poison pour attraper les poissons a retenu l'attention d'un quotidien privé tanzanien cette semaine, tandis que le journal pro- gouvernemental Daily News est revenu sur le débat parlementaire sur le Protocole du Marché Commun de la Communauté d'Afrique de l'Est. "L'absence d'analyses effectuées au hasard sur les poissons pêchés dans les lacs et l'Océan Indien est en partie responsable de cette utilisation du poison pour la pêche", écrit le Citizen, en citant un rapport d'un expert en écologie. Ce spécialiste a révélé l'ampleur du problème et mis en garde contre la consommation de poisson pêché résultant de l'utilisation des produits chimiques qui, selon lui, est une cause majeure de cancers et de complications liées à la reproduction. Selon le quotidien, ce rapport ne fait que rappeler un problème qui existe depuis des années, mais auquel les agences concernées n'ont jamais accordé l'attention urgente qu'il mérite. "Il est de notoriété publique que des pêcheurs sans scrupules autour du Lac Victoria et même le long de la côte utilisent des pesticides et autres produits chimiques nocifs pour attraper du poisson, qui est vendu aux consommateurs qui ne se doutent de rien «, rapporte le journal. "Le ministère de la Pêche et des Ressources animales et les agences comme la Tanzania Food and Drugs Authority devraient veiller à l'application des réglementations existantes et prendre des mesures supplémentaires pour lutter contre cette pratique dangereuse. Ce supplémentaires pour lutter contre cette pratique dangereuse. Ce problème persiste surtout du fait de la non application de la réglementation", a expliqué The Citizen. Selon ce journal, l'ignorance du public favorise également l'utilisation continue du poison pour attraper du poisson. Même si les pêcheurs sont tout à fait conscients du danger de cette pratique, ils n'hésitent quand même pas à utiliser des produits chimiques pour attraper du poisson. Par ailleurs, le Daily News a estimé que la Tanzanie devait s'accrocher à sa part du gâteau de l'EAC alors que les membres du Parlement siégeant dans la capitale, Dodoma, ont passé trois jours à exprimer leur colère face au "comportement inamical" d'un des partenaires de l'EAC. Si certains députés ont même menacé de rejeter le Protocole sur le marché commun, le journal a indiqué qu'à la fin "le bons sens l'a emporté" et que le Parlement a ratifié le protocole, permettant ainsi au gouvernement de déposer les instruments de sa ratification auprès du Secrétariat général de l'EAC, d'ici la date limite fixée au 30 avril. Le protocole a été signé par les chefs d'état de l'EAC en novembre dernier et on s'attend à ce que les législatures le ratifient. Cette ratification constitue une étape cruciale de l'intégration économique de la région, vu que le protocole qui sera opérationnel en juillet, implique la libre circulation des personnes et des services à travers les frontières. Le Daily News a affirmé que les législateurs avaient la responsabilité de l'élaboration de mesures pratiques afin de saisir les opportunités d'investissement offertes par le bloc régional dans les domaines du commerce, de l'industrie, des services économiques, de l'éducation. "Le secteur privé doit également se réveiller et s'engager dans la région de manière plus agressive. Les entreprises et les institutions d'enseignement du Kenya investissent et ouvrent des filiales partout «, affirme le journal. "Comme l'a souligné le Premier ministre, Mizengo Pinda, la Tanzanie est le membre géant de l'EAC tant par la taille, que par les potentialités. Ce serait une honte que les Tanzaniens restent spectateurs plutôt que d'être des acteurs essentiels du processus d'intégration qui a tant d'importance pour eux", a conclu le quotidien. Durant la semaine, un autre quotidien privé, The Guardian, a rapporté que 3.000 bébés dans la région du Kilimanjaro (nord-est) ont été protégés de l'infection à VIH/SIDA qu'auraient pu leur transmettre leurs mères séropositives ces quatre dernières années. Selon ce journal, les progrès réalisés en matière de protection des nouveau-nés contre cette maladie mortelle donnent des raisons d'espérer à beaucoup de gens en Tanzanie.