Présentation rehabilitation ENIL
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Présentation rehabilitation ENIL
La réhabilitation de canalisations Intervention du 20 mai 2010 présentée par Jérôme KUJAWA - Chef de Division au Service des Travaux Spéciaux de la Sade Plan 1. 2. 3. 4. 5. 6. Pourquoi réhabiliter ? Les paramètres à intégrer Les solutions Les références La technicité Conclusion 1. Pourquoi réhabiliter ? Eau potale 1.1. Limitation des impacts travaux • Gênes pour les administrés (accès au domicile, bruit, poussière…) • Perturbation pour les usagers (circulation, déviations…) • Influence économique pour les commerces (accès, perte de chiffre d’affaires…) Ration métrique dBA*h (3m)/m 120 100 80 60 40 20 0 Méthode traditionnelle Swage lining gros DN AEP Eclatement de conduites Tubage avec vide annulaire Assainissement Ratio métrique dBA*h(3m)/m 140 120 100 80 Série1 60 40 20 0 Méthode traditionnelle Assain. Eclatube (assainissement) Chemisage 1. Pourquoi réhabiliter ? 1.2. Prise en compte environnementale • Minimisation des déblais/remblais et surface de voirie • Mise en décharge des anciennes conduites • Optimisation de la circulation des véhicules et des engins de chantier • Au global un bilan carbone plus que favorable 1. Pourquoi réhabiliter ? 1.2. Prise en compte environnementale Bilan Carbone Assainissement Chantier type de 250 ml de DN 400 avec 10 branchements : • Terrassement tradi : 595 kg eq CO2 /ml • Eclatement : 130 kg eq CO2/ml Eau potable • Chemisage : 26 kg eq CO2/ml Chantier type de 180 ml de DN 125 avec 10 branchements : • Terrassement tradi : 119 kg eq CO2 /ml • Eclatement : 38 kg eq CO2/ml • Swagelining : 21 kg eq CO2/ml 1. Pourquoi réhabiliter ? 1.3. Economie financière • Directe par une réduction des coûts de réalisation. • Indirecte par la prise en compte de différents facteurs extérieurs : – notion de coût social – réduction des délais en marché global – prise en compte de la perte de production (milieu industriel) 2. Les paramètres à intégrer 2.1. Fonctionnement de l’ouvrage L’acheminement des fluides via un réseau se fait : – par gravité : eaux usées, eaux pluviales et quelques fois eaux de process en milieux industriels – sous pression : eau potable, eaux brutes, réseaux incendie, gaz… 2. Les paramètres à intégrer 2.2. Caractéristiques • Sa nature (béton, grès amiante-ciment…) • Sa résistance résiduelle (Essai MAC sur visitable) • Son tracé – En X,Y pour les déviations angulaires – En Z, la profondeur • Ses dimensions, le classent alors en : – réseau visitable ± > 1 800 mm – réseau non-visitable 2. Les paramètres à intégrer 2.3. Les contraintes • Sollicitations mécaniques (nappe phréatique, nature du sol, hauteur de couverture, passage de véhicules…) • Agressivité des effluents (température, composition chimique, abrasion…) • Besoins hydrauliques (débit, pression, vitesse d’écoulement…) 2. Les paramètres à intégrer 2.4. L’environnement • • • • Urbain Rural Industriel Privatif Circulation, Accès au réseau, Déviation des effluents… 3. Les solutions 3.1. La réhabilitation visitable • Les injections de collage • Les chemisages en mortier projeté armé ou non • La pose de coques préfabriquées 3. Les solutions 3.2. La réhabilitation non-visitable • L’enroulement hélicoïdal • Le chemisage • Le tubage L’enroulement hélicoïdal Le principe consiste en la mise en œuvre d’un profilé PVC par enroulement hélicoïdal sur les parois de la canalisation à réhabiliter. L’enroulement hélicoïdal Méthodologie : • Le stockage est fait sur touret • La machine est introduite par un regard visitable dans l’ouvrage curé • Le profilé PVC est acheminé à celle-ci par ce même regard • La machine est pilotée depuis la surface • Une assistance vidéo suit devant celle-ci le bon déroulement de l’opération Le Chemisage Définition : "Mise en place d'une chemise souple imprégnée d'une résine thermodurcissable produisant un tube après polymérisation" (NF-EN 13566-4) Le Chemisage On distingue : • Le chemisage partiel (manchette) • Le chemisage continu Le chemisage partiel : • Réparation ponctuelle d’un désordre singulier sur un tronçon. • Longueur courte • Facteur important : la polymérisation à chaud Le chemisage continu : Résine : Gaine : Mise en place : Polymérisation : EPOXY POLYESTER RENFORCE NON RENFORCE TRACTION ELECTRIQUE VINYLESTER EAU CHAUDE INVERSION VAPEUR UV Méthodologie générale: 1. le curage 2. l’inspection télévisée et relevés dimensionnels 3. les travaux préparatoires (robot) 4. le chemisage & polymérisation : 5. La réouverture des branchements (robot) Le tubage • Techniques de rénovation : – Le tubage avec espace annulaire – Le tubage sans espace annulaire : • Le swagelining • L’omega liner • Technique de remplacement : l’éclatement Le tubage avec espace annulaire • Introduction d’une canalisation d’un diamètre inférieure à la conduite à réhabiliter • Nécessité d’injecter l’espace annulaire • Champ d'application très large • Technique la moins aléatoire (hors injection) • Limites : hydraulique, injection, branchements • Matériaux : PEHD, PRV, PVC, fonte… Vidéo Le Teich Le tubage sans espace annulaire Le swagelining TM • Introduction d’une canalisation d’un diamètre supérieure à la conduite à réhabiliter • Exploitation des propriétés viscoélastiques du PEHD et de sa « mémoire de forme » TM Le Swagelining : Dext PEHD à t0 Maintien de la traction Passage en filière Retour viscoélastique Fin du tirage Retour élastique Vidéo Nîmes Le tubage sans espace annulaire L’Omega liner combine à la fois les techniques de tubage et de gainage • Fabrication d’un tube PVC à un diamètre défini puis déformé en U. • Exploitation des propriétés physiques du matériaux : – Sa mémoire de forme – Sa capacité d’expansion Mise en oeuvre 1. structure en U 2. extrémité de tirage 3. introduction 4. tirage 5. chauffe & remise en forme 6. confection des extrémités 7. mise en pression Technique de remplacement • Eclatement de conduites – Tirage d'une nouvelle canalisation en lieu et place de l'ancienne, qui reste dans le sol – Augmentation du diamètre possible – Diamètre maxi (STS) : 600 (Le Raincy) • Limites : – Environnement souterrain – Couverture – Qualité du terrain Les matériaux • Pour l'ancienne cana : – Fonte grise, béton non armé, AC, PVC, grès, … – Plus dur : acier et fonte ductile • Pour le tuyau tiré – PEHD (avec ou sans protection) – PP – Fonte verrouillée Vidéo Le Raincy 4. Les références 4.1. Les documents techniques de conception • Méthodologie de programmation de réhabilitation des collecteurs visitables : livre et logiciel RERAUVIS, Projet National RERAU – février 1998 • Restructuration des collecteurs visitables : guide technique, Editions TEC&DOC, LAVOISIER, tome 1 (juillet 2002), tome 2 (mars 2004) • Recommandations pour la réhabilitation des réseaux d’assainissement – A.S.T.E.E. ex A.G.H.T.M. - CD Rom – 1998 4. Les références 4.2. La Norme NF EN 13 566 : Systèmes de canalisations plastiques pour la rénovation des réseaux d’évacuation et d’assainissement gravitaires enterrés – – – – – – 1 2 3 4 5 7 : : : : : : Généralités Tubage en continu Tubage par tuyaux continus sans espace annulaire Chemisage continu polymérisé en place Tubage non-continu Tubage par tubes spiralés ouverts 4. Les références 4.3. Qualité • Avis Technique CSTB • Document Technique d’Application • Marque de qualité NF • Certification ISO 4. Les références 4.4. Sécurité • Formation du personnel : SST, travail en milieu confiné, maîtrise des instructions de mise en œuvre… • Matériel : EPI, détecteur de gaz, masque auto-sauveteur… • Certification : OHSAS 18001, MASE… 5. La technicité 5.1. Les notes de calcul • dimensionnement mécanique Étanchéité Structurant Section circulaire : AGHTM Autres sections : éléments finis • dimensionnement hydraulique Gravitaire Pression Note de calcul hydraulique : Réseaux gravitaires : vérification du débit par la formule de Manning -Strickler Note de calcul hydraulique : Réseaux pression : calcul des pertes de charges par la formule de Colebrook 5. La technicité 5.2. Les paramètres de mise en oeuvre • Calcul des besoins énergétiques pour la polymérisation d’une gaine • Calcul des efforts de tirage (treuil) • Calcul des réduction de section pour le swagelining, de la forme et de la dimension de la tête de tirage (nb de pétales). • Calcul des dimensions des puits d’introduction (rayon de courbure du PEHD) • Quantité et dosage du coulis en bentonite-ciment… 5. La technicité 5.3. La traçabilité • Récolement • Inspection télévisée avant & après travaux • Résultats des essais (étanchéité, module de flexion, pression…) • Enregistrements des paramètres de mise en œuvre (suivi de la chaine du froid, courbe de chauffe, efforts de traction de treuil, enregistrements des données de soudures…) Conclusion • En réhabilitation : chaque cas est considéré de manière complexe. Etude et réalisation demandent beaucoup d’attention et de qualification. • Chaque technique a ses limites. • Néanmoins, les innovations existent et la R&D est en forte expansion. Merci pour votre attention