affichage de salle

Transcription

affichage de salle
Première partie
BRILLE
ADRIEN SOLEIMAN
Premier album d’Adrien Soleiman, Brille révèle une voix neuve de la pop française. Le trentenaire parisien y dévoile les
contours précis et poignants de chansons portées par des mélodies grisantes et une nostalgie enveloppante. Le parcours
musical d’Adrien Soleiman lui a donné une liberté qui s’entend : son écriture poétique embrasse l’héritage d’Alain Bashung
ou de Christophe ; ses arrangements trouvent un équilibre entre sonorités organiques et synthétiques, comme en ont le
secret les Anglais de Radiohead ou Metronomy.
Claviers, batterie, programmations, basse, guitare, chœurs et saxophone discret parfois traités en effets élégants,
les chansons d’Adrien Soleiman ont cette qualité rare : elles sont à la fois simples et riches. Elles sont l’œuvre d’un
auteur compositeur qui sait aller à l’épure et l’efficacité sans renoncer à la densité que commandent son propos et son
parcours. Enfant du jazz passé du côté d’une pop française élégante, le parisien affiche un pedigree pas comme les autres.
Saxophoniste de formation, le jazz et la bossa nova sont ses premiers horizons musicaux. Une obsession pour John
Coltrane, la fréquentation de grandes écoles de jazz et musiques actuelles l’emmènent tôt sur des chemins aventureux.
Depuis ses 17 ans, Adrien fréquente les scènes des clubs, tourne et enregistre. Une solide expérience, transformée avec
le groupe Beau Women, quintet jazz et rock où il s’épanouit.
S’il s’est toujours joué des frontières musicales, Adrien va se heurter à d’autres frontières, cette fois bien réelles, quand
les Beau Women souhaitent s’exiler au Canada pour une année. Coup du sort : tous obtiennent leur visa... à l’exception
d’Adrien. C’est la fin de l’aventure collective. Nous sommes à l’été 2014 et un léger vertige l’étreint : c’est l’année de ses
trente ans, le groupe dont il s’occupait à temps plein depuis 6 ans se sépare. Il faut vite se (re)lancer, il faut s’élancer.
Le rebond se fera seul et sous son nom, avec une poignée de chansons qu’il joue au piano et interprète lui-même. Déjà
amorcé au sein de Beau Women où il assurait les chœurs, le virage du saxophone au chant, du souffle à la voix est
totalement accompli.
2014 n’est pas encore achevée qu’il embarque avec lui Pierre Antoine (Erevan Tusk) et Richard Frances (Owlle, Pointe du
Lac), premières oreilles de son travail et désormais fidèles compagnons de route. Maxime Daoud (bassiste dans Forever
Pavot et petit frère d’Adrien) complète l’équipe qui prend la direction de la Bretagne, où Adrien Soleiman a ses racines et
une maison de famille où des beaux souvenirs l’appellent. Des réminiscences qui vont nourrir les textes comme le son de ses
chansons, marquées aussi par la variété des années 80 (Balavoine, Berger, Kate Bush) écoutée en boucle dans l’autoradio
des parents. Les quatre musiciens se rendront près d’une demi-douzaine de fois en Bretagne pour autant de sessions où les
chansons d’Adrien grandissent et changent. Quatre d’entre elles paraissent en juin 2015 sur Rue des Etoiles, un premier
EP qui fait parler de lui. Dans la foulée, Adrien Soleiman est le coup de cœur 2015 du concours Inrocks Lab.
Le coup au cœur, c’est pour 2016 et ce disque à la mélancolie renversante. Brille est le premier album d’un garçon qui a déjà
de l’expérience et se définit volontiers comme un “musicien qui chante” plutôt que comme un chanteur. Une humilité qu’il
faut bien contrarier à l’écoute de cette voix magnifique, déployée avec un lyrisme tempéré. Elle épouse les formes subtiles
de mélodies parfaitement mises en son, en équilibre entre simplicité et audace, sonorités organiques et électroniques.
Pour sculpter ses chansons, Adrien a fait appel au jeune producteur anglais Ash Workman, véritable architecte du son de
Metronomy et aux manettes du Chaleur Humaine de Christine And The Queens. Entente parfaite, stimulante et efficace
: 13 morceaux enregistrés en 9 jours, au studio Black Box dans le pays angevin, dans une ambiance presque familiale qui
n’est pas sans rappeler celle des sessions bretonnes. S’est joint à la troupe le batteur Arnaud Biscay, qui étoffe et anime
des rythmiques jusqu’alors exclusivement électroniques.
Dans cette atmosphère studieuse et ultra créative, les musiciens se jouent des règles pour mieux expérimenter et donner
aux chansons d’Adrien des contours variés : piano voix (J’ai Le Coeur Enflé), virée pop (Poisson Volant), étreinte électro
(Près de moi) ou ballade cosmique (Ma Petite Planète). Des formes multiples, signe qu’Adrien Soleiman arrive à concilier
les genres qui l’ont construit : la chanson en français avec laquelle il est né, le jazz avec lequel il a grandi et la pop moderne
avec laquelle il vit. Une démarche entière, où il se livre sans calcul.
Au fil de textes émouvants, Adrien Soleiman évoque l’enfance, l’amour et la mort. Rue des Etoiles investit la maison
de famille en Bretagne où elle a été écrite dans une sorte de fièvre guidée par les souvenirs d’enfance, de vacances, de
bord de mer et d’insouciance. Mon Cœur esquisse l’avant et l’après d’une histoire d’amour. Frappe Moi d’Amour évoque la
maltraitance avec une grande intelligence, l’amour et la violence qui parfois se côtoient, la difficulté d’éviter méfiance
et vengeance. Le Poisson Volant, c’est celui qui orne le biceps droit d’Adrien, porte bonheur tatoué pour ses trente ans.
L’Enfant Firmament dessine le tableau émouvant d’un garçon face à un arbre, métaphore du temps qui passe, du travail et
de la quête du bonheur. Elle passe par la musique, c’est l’évidence qui brille ici en onze chansons.
LE FILM
KATERINE
Chant Philippe Katerine
Piano Dana Ciocarlie
Supervision musicale Alexis Kune
Ça commence comme un film. Un homme se retrouve en vacances en famille à Figeac et, se sentant emmuré
vivant parmi les vestiges médiévaux qui l’encerclent, commence à éprouver des pulsions inédites. Il a envie de
tuer des gens. Supprimer des vies. Des anonymes, des innocents, n’importe qui, et seule sa bonne éducation (ou
sa lâcheté) l’empêche de passer à l’acte. Pour tenter d’évacuer cette étrange sensation funèbre, calmer cette
violence impromptue, l’homme prend sa voiture, laisse sa famille derrière lui et s’en va rouler au hasard. Il traverse
la France assoupie des clochers et des départementales, la France de Charles Trenet, de l’Auvergne au Limousin,
pour finir en Vendée, sur des terres d’origine. Au cours du voyage, il a chanté des chansons à tue-tête, des chansons
qu’il a improvisées au volant, ou dans des chambres d’hôtel, comme pour se libérer des amoncellements macabres
qui lui tétanisaient l’esprit. Il a tout de même supprimé sciemment une vie en route, celle d’un hérisson. Le pauvre
animal traversait au mauvais moment, il a pris pour les autres. Cet homme, c’est Phlippe Katerine, chanteur
fantaisiste parfois grave, serial killer contrarié et mélo-dadaïste qui ne fait de mal qu’aux hérissons.
En 2010, Katerine posait entouré de ses parents sur l’album qui portait son nom. Aujourd’hui, il y a quelqu’un
en moins sur la photo, et tout est dit dans Papa de cette disparition et de ces drôles d’envies de meurtre qu’elle
aura fait éclore. Heureusement, à la place ce sont des chansons qui ont jailli. Celle-là, une autre, puis une autre,
que Katerine aurait bien gardées pour lui mais qu’il s’est finalement résolu à enregistrer, dans l’ordre de leur
apparition dans sa tête, comme autant de scènes d’un film. Peut-être pas « le plus beau film du monde » mais, à
l’évidence, le plus touchant, burlesque et intime de son auteur. Au générique, Katerine est seul ou pas loin.
Dans les rôles principaux, on le trouve lui, sa voix nue, ainsi qu’un piano qui somnolait dans un coin et qu’il a réveillé
pour l‘occasion. Son complice Julien Baer, qui lui a prêté son studio pour ce drôle d’accouchement, l’accompagne
avec quelques percussions et instruments charmeurs et lointains. On entend aussi des chants d’oiseaux et
d’insecte, une petite chorale d’enfants, des aboiements, trois fois rien. Après l’opus Magnum de 2014 et ses
excès de gyrophares électro, c’est inconsciemment un retour aux sources auquel on assiste : à ce minimalisme
de fortune qui, à l’époque (celle des Mariages Chinois, il y a 25 ans), réinitialisa en profondeur et en légèreté la
chanson française. Le Film, au final, est donc constitué de seize saynètes qui vont du Pas simple au Compliqué
et du Bonheur au Merveilleux, sautillant de comptines philosophiques (Les Objets, autre variation autour du père
absent) en promenades Tatiesque (Automobile), comme à la recherche effrénée du Moment parfait. Lequel, en un
happy end pourtant un peu triste, finit par arriver.
C’est un film/disque singulier et pourtant tout Katerine est-là, concentré et décontracté. Sa tendresse pour les
chansonniers oubliés d’avant la pop, voire pour la mélodie française d’avant guerre de 14 (Fauré, Poulenc), son
goût pour Trenet lorsqu’il s’écarquille le regard d’un rien, d’un chien (Doudou) ou d’un chiendent (Les Plantes),sa
connaissance pointilleuse des chansons de la Nouvelle Vague, d’Anna Karina et de Serge Rezvani dont il retrouve
à merveille l’indolence joyeuse et l’insouciance fantasque, sa propre histoire enchantée sans cesse réinventée.
Sur son dixième album, Katerine chante désormais comme il dessine, le trait vocal s’envole librement mais reste
précis, affûté et futé,croisant l’intime et l’universel dans un pas de deux faussement tremblant, jamais naïf
malgré les résonances enfantines auquel son chœur de jouvenceaux sert d’écho. Là encore, le dispositif vocal est
pensé, autour de deux garçons et une fille, exacte reproduction de sa propre fratrie - deux frères, une sœur. Avec
ce retour non prémédité à ses débuts, à l’enfance de son art, Philippe Katerine referme la boucle de son scénario
personnel dans un ballet onctueux, prolongeant son expérience radiophonique récente, sur France Inter, où il
s’intercalait avec tact et amour dans les chansons des autres, soliloquait sur le métier d’amuseur mélancolique
et inventait comme toujours une forme nouvelle à partir d’un vieux médium fatigué. Cet album, film mental pour
les oreilles où l’on croise même un président en pique-nique A l’Elysée, constitue un nouveau geste fort, radical
mais ouvert à tous. Sauf peut-être aux hérissons.
Biographie
Né le 8 décembre 1968 à Thouars, Philippe Katerine grandit à Chantonnay en Vendée, dans une famille catholique et
traditionnelle. Il s’intéresse très tôt aux arts et plus particulièrement à la musique. Jouant en dilettante dans des groupes
d’influence anglo-saxonne pendant son adolescence, Katerine pratique également le basket-ball à haut niveau. Il se découvre
une passion pour la composition après l’achat d’un magnétophone quatre pistes. Il commence à enregistrer des chansons
dans sa chambre tout en exerçant une activité professionnelle. Ses proches l’encouragent à faire connaître son travail. Il suit
des études d’arts plastiques à l’Université Rennes 2 dans le milieu des années 1980 après avoir obtenu son baccalauréat.
Il entame sa carrière en novembre 1991, en sortant Les Mariages chinois, un premier album réédité en 1992 avec un titre
supplémentaire, sous le titre Les mariages chinois et la relecture. Angoissé et très peu sûr de son travail, Katerine compose
et enregistre presque tout seul chez lui. Il sort en 1994 l’album L’éducation anglaise sur lequel sa sœur (sous le pseudonyme
de Bruno) et sa compagne Anne assurent le chant. Philippe Katerine commence à être reconnu, hors du circuit commercial.
En 1995, il travaille sur son troisième album et connaît une évolution importante durant un an. Il s’ouvre à d’autres
musiciens et chante lui-même ses textes. L’album Mes mauvaises fréquentations sort en 1996 et prend une dimension
plus importante grâce à une orchestration plus riche et plusieurs voix. L’album, qui est très bien accueilli par le public et
la critique, est suivi d’une tournée. Il travaille cette année-là aussi sur l’album de Mercedes Audras qui sortira en 1996 et
dont il est, pour la première fois, réalisateur.
En 1997, il compose un album pour deux chanteuses anglo-japonaises, les Sœurs Winchester et participe également à
un disque où il rencontre les musiciens de jazz du groupe The Recyclers, avec lequel il travaillera par la suite. Toujours
insatisfait de son travail, il compose en parallèle L’Homme à trois mains et Les Créatures. Le premier est interprété et
enregistré comme à son habitude, seul chez lui avec des moyens dérisoires, alors que le second l’est avec les Recyclers,
dans des conditions plus « conventionnelles ». Les deux albums sont édités ensemble et marquent un réel tournant dans
la carrière de Philippe Katerine.
Il joue alors le jeu des médias et de la promotion, et le titre Je vous emmerde est diffusé à la radio. Toujours angoissé, il
tire néanmoins une grande satisfaction de sa collaboration avec The Recyclers. Ces musiciens d’un univers différent le
fascinent par leur manière de travailler et leur rapport à l’improvisation. Katerine estime que cette collaboration lui a
permis d’intégrer de nouvelles manières de travailler, et d’intégrer l’improvisation dans sa méthode de travail.
Il compose Une histoire d’amour pour Anna Karina en 1999. S’ensuit une tournée triomphale avec son actrice préférée,
tournée pendant laquelle une soirée hommage à Anna Karina est notamment organisée par la Cinémathèque de Vendée
à La Roche-sur-Yon, en présence de la comédienne et du chanteur vendéen. Les deux artistes livrent alors un mini concert
avant de visionner avec le public les films Pierrot le fou de Jean-Luc Godard et Vivre ensemble d’Anna Karina. Il assouvit sa
grande passion pour le cinéma en participant à plusieurs films. En 2000, il joue ainsi dans un court métrage de Thierry
Jousse, Nom de code : Sacha. À la même époque il écrit le titre Ma Rencontre pour l’album The Sssound of Mmmusic de
Bertrand Burgalat et, en 2001, il compose la musique d’ Azul, le nouvel album de sa compagne Helena.
En 2002, il retourne en studio avec Recyclers et enregistre 8ème ciel. Il affirme se sentir plus libre et libéré d’un poids. Dans
le même temps, il apparaît dans le film La Vérité sur Charlie de Jonathan Demme et compose la musique de Un Homme, un
vrai, un film des frères Larrieu. En tournée en 2003, il se lance dans la réalisation d’un court métrage, Un kilomètre à Pied, et
d’un long métrage, Peau de cochon, sorti en avril 2005 chez Malavida Films. En 2005, il a des seconds rôles dans Peindre ou
faire l’amour des frères Larrieu et Les Invisibles de Thierry Jousse. Toujours en 2005, il est sollicité par le groupe londonien de
hip-hop electro The Herbaliser et écrit le texte Serge, un hommage à Serge Gainsbourg, qui figure sur l’album Take London.
Son album Robots après tout, sort en 2005. Popularisé par le tube Louxor j’adore, il est composé par Katerine et mis en
forme avec l’aide de Gonzales et Renaud Letang. Le style est cette fois-ci tourné vers les musiques électroniques. Le titre
fait d’ailleurs référence à Human After All de Daft Punk. Cet album lui permet d’élargir son public au-delà du cercle de ses
habitués et d’être nommé aux Victoires de la musique 2006 (dans la catégorie album révélation de l’année). La sortie de
cet album est accompagnée d’une tournée pour laquelle Katerine fait appel à une bonne partie du « meilleur groupe du
monde » selon lui, The Little Rabbits, rebaptisés « La secte humaine » pour l’occasion. On retrouve donc Federico Pellegrini
à la guitare (remplacé par la suite par le vieux complice de Katerine Philippe Eveno), Gaëtan Chataigner à la basse, Éric
Pifeteau à la batterie et Stéphane Louvain à la guitare. Parallèlement, Katerine monte un spectacle chorégraphié par
Mathilde Monnier autour de ce disque. Cette création de danse contemporaine est présentée à Montpellier, à Alès, au
Cratère - scène nationale et à Paris, au Centre Pompidou, en juillet 2006.
Le 30 octobre 2006, à la suite d’un concert donné à l’Olympia, Philippe Katerine se voit remettre par sa maison de
disques un disque d’or pour son album Robots après tout. Cette année-là, il compose aussi les titres Le lycée et La Tortue
pour Christophe Willem, le gagnant de la Nouvelle Star.
En septembre 2007, Philippe Katerine accepte d’être le parrain de l’opération CQFD, organisée par l’hebdomadaire Les
Inrockuptibles et destinée à découvrir de jeunes talents musicaux sur Internet. Philippe Katerine participe au film de
Thierry Jousse, Je suis un no man’s land, dont il signe 3 chansons et dont la bande originale est signée Daven Keller. Il est
également à l’affiche du nouveau long métrage de Philippe Ramos, Capitaine Achab.
En 2007, l’orchestre du saxophoniste Alban Darche, le Gros Cube, sort le disque Le Pax, sur le label nantais Yolk Records. Il
s’agit d’un album de reprises de chansons ré-orchestrées de Katerine, auquel il participe. En novembre de la même année,
il publie son premier livre Doublez votre mémoire (Denoël), qualifié de « journal graphique ». Il sort également son premier
DVD live (Borderlive), accompagné de Studiolive, interprétation en groupe de son disque Robots après tout enregistrée en
un jour en studio et sans public. Ayant épousé le président du Groland, il incarne la présidente du quatrième festival du
film grolandais de Quend-Plage-les-pins le 19 au 21 septembre 2008.
En 2009, il chante Le Grand Sommeil en duo avec Étienne Daho, lors du Prix Constantin 2009, puis en version single,
extraite de l’album Daho Pleyel Paris.
Durant l’année 2010, il publie chaque semaine une reprise d’une chanson française sur le site Katerine, Francis et ses
peintres avec François Ripoche. L’ensemble des reprises donne lieu à l’album 52 reprises dans l’espace édité en 2011.
En 2012, il expose ses œuvres à la galerie des Galeries Lafayette, boulevard Haussmann à Paris. L’exposition intitulée
Comme un ananas rassemble aussi des dessins de personnalités politiques de droite (Jean-François Copé, Jean Sarkozy,
Rachida Dati, Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, etc.), des aquarelles sur les rues du 16ème arrondissement de Paris et une
sculpture.
En août 2015 il anime l’émission La langue à l’oreille le samedi à 9h10 sur France Inter, une émission «de bric et de broc,
comme un inventaire à la Prévert».
En 2016, il participe à la web série Les Recettes pompettes animée par Monsieur Poulpe.

Documents pareils